NOM : MacNair, sombre patronyme. Éclats de rires sadiques. C’est une certaine crainte qui vous envahit, vos poils qui se hérissent. C’est une aura malsaine qui les entoure, des sourires mauvais peints sur leurs lèvres. Des cœurs noircies par leur magie. PRÉNOMS : Hannibal, le grand général. Hannibal, le cannibale. Reculant devant Rome assiégé ou les dents plongés dans la chaire humaine. Hannibal, prénom à la hauteur de l’homme. AGE : Vingt-sept années d’horreurs et d’abominations. POSTE : Génie incompris, excusé de son poste au ministère pour être envoyé tenter d’instruire une bande de rejetons abrutis, coincé dans un métier ingrat. Professeur d’Arithmancie. ÉTAT CIVIL : Il n’y plus vraiment de place dans son cœur trop assombri par sa magie, trop occupé par son égoïsme, une méfiance grandissante depuis la dernière histoire. L’amour est mort, mais les draps son libre. Célibâtard. PURETÉ DU SANG : Les MacNair se prétendent purs. Pourtant, rien n’est vraiment sûr. Mais la crainte est trop grande pour laisser passer les questions, les sourcils levés ou même le mépris affiché. ANCIENNE MAISON : Serpent vicieux au cœur rongé par l’ambition. Fier d’en être également. ORIENTATION SEXUELLE : Il aime la chair, il aime les corps nu qui se glissent sous lui. Tant qu’il peut la mettre au chaud, tout cela est bien égal. S’il ne l’annonce pas à tous les coins de rues, il ne s’en cache pas non plus. Il s’en fiche bien d’être mal vu, il a déjà bien l’habitude. De sales rumeurs prétendront qu’il aime un peu trop les peaux tendres de la jeunesse. CAMP : Le sien. Connard jusqu’au bout, lâcheté à peine voilée. Il attend son heure. Sympathisant à certaines idées Mangemorts. Mais le groupe n’a pas encore gagné assez d’importance que le MacNair daigne s’y joigner.
✎ Votre personnage trouve par hasard la pierre de résurrection, l'une des reliques de la mort ! Que décide t-il de faire ? Sourire mauvais sur ses lèvres. Hannibal a toujours su que la chance lui souriait plus qu’à d’autres. Certes, il aurait préféré une des deux autres reliques, que ce soit la baguette de Sureau, pouvoir invincible ou la cape d’invisibilité qui peut toujours s’avérer utile. Hannibal n’est pas vraiment un homme de regrets, le passé et le passé, les morts resteront morts, inutile de les déranger. S’il ne va ramener aucun proche de l’autre côté du voile, faute d’envie, par soif de connaissance, ambition mal placée, peut-être ramènerait-il quelques grands sorciers ou mages noirs pour apprendre leurs secrets. Si ses techniques d’extorsion s’avèrent inefficace peut-être tenterait-il de la vendre pour une très large somme, à moins qu’il ne la garde finalement, pour le prestige de la posséder.
✎ Votre personnage tombe sur un moldu malmenée par des sorciers au détour d'une rue, que fait-il ? Tout dépend des circonstances. D’abord le lieu de l’événement ? Sont-ils en public, un endroit facilement accessible où beaucoup pourraient les surprendre ? Si oui, Hannibal passera son chemin, comme s’il n’avait rien vu. Non assistance à personne en danger. Puis, dans le cas négatif, viennent les sorciers en question, les connaît-il ? Sont-ils des amis, connaissances importantes ou utiles ? En cas de réponse positive, s’il est d’une humeur mauvaise et qu’il n’a rien de mieux à faire, il se pourrait qu’Hannibal s’approche pour se joindre aux festivités. Dans le cas contraire, il continuera encore une fois son chemin sans un regard de plus. Arithmancien, Hannibal calcule tout, probabilités sur probabilités, pour que toute situation lui doit favorable au possible.
✎ Le Ministre de la magie propose à votre personnage de tout quitter pour devenir son conseiller personnel. Accepteriez-vous la proposition ? Il fait mine d’y réfléchir, commence à énumérer quelques raisons pour refuser. Mais, ne vous y tromper pas, dans sa tête, il a déjà accepté. Cependant, il aime se faire désirer, voir s’il peut grappiller deux trois petites faveurs, un avantage par ci, une petite augmentation de salaire par là. Cependant, s’il le sent commencer devenir réticent, il saura céder le pas à l’occasion. Après tout, ça ne se refuse pas vraiment, un beau poste haut placé au ministère. Il grimpe les échelons, on commence conseiller et dans quelques années, ce sera peut-être lui le ministre.
✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? Hannibal a été élevé comme un bon petit sang pur, on lui a bien inculqué que l’amour n’existait pas, que plus tard, on lui trouvera une jolie petite femme de sang pur et qu’il faudra se marier avec, le sourire aux lèvres pour les photos. En attendant, il pouvait batifoler avec à peu près tout ce qu’il voulait, dans les limites du raisonnable, comprendre, éviter les relations trop publiques avec des personnes de descendance douteuses. Il ne recherche donc pas l’amour non, la richesse, ça lui parle déjà plus. Il ne dirait pas non à l’idée de s’enrichir d’avantage, seulement voilà, son compte à Gringotts est déjà plutôt bien rempli, c’est ainsi qu’il peut se permettre le genre d’activité peu lucrative comme celle de professeur à Poudlard. La sagesse, il vous dira, c’est pour les vieux cons qui ne peuvent plus baiser. Hannibal, il est curieux, il aime apprendre, il aime comprendre, mais ce ne sont que des connaissances, il ne se prétend pas sage pour autant. La célébrité, ça pourrait être sympathique, il aimerait certainement le prestige qui vient avec. Mais, certains conforts de l’anonymat relatif finiraient sans doute pour lui manquer. Au final, il ne veut rien de tout cela. Ce qui intéresse le plus Hannibal serait sans doute le pouvoir, l’influence.
PSEUDO : FAUST. AGE : Majeure, mon colonel. PRÉSENCE : Relativement souvent, mais j’ai des études assez lourdes à côté. AVATAR : Garrett Hedlund. COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : Bazzart, très certainement. UN PETIT MOT POUR LA FIN : Personnellement les initiales "DP" me font penser à quelque chose autrement plus sale... -meurt-
Dernière édition par Hannibal MacNair le Sam 11 Avr - 13:38, édité 6 fois
Je te laisserai tomber quand tu ne tiendras plus debout
Elle se sentait bien. Cette fois-ci serait la bonne. Oui, elle devait y croire. Sa main caresse délicatement son ventre rond plein de vie. Elle réussirait là où tant d’autres ont échoués. Elle bravera le monde s’il le fallait. Qu’importe les haussements d’épaules de son mari, lassé de tenter de la convaincre. Elle aura sa fille, la prunelle de ses yeux, elle avait déjà choisi son prénom, acheté ces petites robes pour bébé si adorables. Les médicomages avaient été formels, aucune ombre ne semblait se peigner sur ce beau tableau. Elle accouchera bientôt d’un garçon et une fille. Alors, elle était confidente, Madame MacNair, sur son lit d’hôpital, les poings serrés et un semblant de sourire sur les lèvres. Ce n’était pas sa première fois après tout, elle avait donné naissance, une fille morte née, prémice d’une malédiction à laquelle elle ne voulait point croire. Il est sorti en premier, déjà tout pleurs tout cris, vivant surtout. Elle ne lui a pas accordé un regard. L’accomplissement arrivait. Elle pouvait le sentir, douce jeune fille qu’elle a bercée elle-même, neuf mois durant, entre ses reins. Un sourire commençait à fleurir sur son visage, malgré la douleur atroce qui semblait l’avaler toute entière. Ses yeux l’imaginaient déjà, son petit ange personnel, sa petite Charlie, elles vont faire tant de choses, rien que toutes les deux. Elle serait la survivante, la première de leur lignée, mais certainement pas la dernière. Elle y croit dur comme fer. Cette fois elle ne faillira pas. Et pourtant, lorsque l’ange aurait du ouvrir ses ailes, ses yeux sont ternes, sa peau un peu violette, sa bouche déjà scellée, figée à jamais. Alors, quelque chose se brise dans la tête de sa mère, ce troisième coup lui aura été fatal. Elle ne sera plus jamais la même. Le petit garçon pleure, la perte de sa mère en plus de celle de sa sœur.
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« Maman, pourquoi tu ne veux jamais jouer avec moi ? » Expression vide sur le visage, regard plongé dans le néant. Le corps affaissé sur son fauteuil, immobile, pâle comme la mort. Elle ne daigne même pas tourner la tête vers son enfant. Hannibal prend la main cadavérique, la secoue dans tous les sens, comme un de ses propres jouets. « Maman, pourquoi tu ne fais jamais rien ? » Affreux gamin énervant. Elle n’a toujours aucune réaction, pas même un soupir exaspéré. Pas même deux mots pour lui dire de dégager. Elle est muette maintenant. Elle a oublié comment faire, comment manger, comme marcher, comment vivre. Elle n’est guère plus qu’un légume humanoïde. L’enfant n’a jamais entendu la voix de sa propre mère. « Maman, t’es méchante, si Charlie était là, elle penserait comme moi. » Gosse dément, à sa place dans sa famille de dérangés. Père obsédé par la magie noire, mère mort vivante et gamin schizophrène. Belle petite bande de fous furieux. À la mention de son prénom, elle semble s’animer quelque peu. Bouffée d’espoir dans les poumons du gamin encore trop naïf. Seul un soupir traverse les lèvres décharnées, avant qu’elle ne retourne dans son état végétatif. Le petit garçon baisse la tête, ses yeux lui piquent un peu, lentement, il se retourne vers la porte. « Maman, pourquoi tu ne m’aimes pas ? » Dernier murmure inutile. L’enfant jura qu’on ne l’y prendrait plus.
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La tête posée négligemment sur une de ses mains, Hannibal attendait impatiemment la fin de ce cours si ennuyant, Histoire de la magie, avec le fantôme débile. Assis au fond de la classe, au milieu de ses nouveaux camarades Serpentards, leurs têtes remplis de magie noire et autre rêves de grandeur. Un peu plus loin devant, une sang-de-bourbe rousse, ahurissant cumul de tares, grossière erreur de la nature. Pour un peu que sa laideur lui donnerait presque quelques haut-le-cœur. Comment pouvait on mettre pareille chose dans la même classe que lui. Papa lui avait bien dit que Poudlard était rempli de vermine puante, mais il ne s’attendait pas à un tel désastre. Dire qu’il avait été enthousiaste à l’idée de pouvoir enfin aller à l’école. Un petit signe vers les amis, baguette discrètement pointée vers l’abominable, depuis son bureau. Sourire mauvais peint sur les lèvres, il murmure un Incendio fraichement appris lors d’un cours de sortilèges quelques jours auparavant. Hannibal était un garçon sérieux, voyez vous, très enclin à pratiquer chaque nouvelle connaissance qui lui a été inculquée. Le sortilège fuse et la chevelure flamboie d’avantage encore maintenant qu’elle vient de prendre feu. La chose se lève, horrifiée, commence à aboyer telle une chienne désespérée. Les autres gosses abrutis autour, ne semblent pas plus intelligents et tous saisis par la panique, laissent échapper quelques petits cris apeurés, en se levant brusquement pour partir se réfugier. Au fond, les petits salauds se tordent de rire. Belle perspective des années à venir.
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Un jour, sa mère meurt. Elle a continué de marcher en sortant par une fenêtre du manoir. Personne n’est surpris, si ce n’est pas le temps que ça lui a prit, on savait qu’elle était déjà partie depuis sa deuxième fausse couche. Elle n’était que fantôme vivant, ombre humaine ou moins que ça. Son père a insisté qu’il revienne, pour ses obsèques. Alors il se tient là, au milieu d’inconnus, anciens amis qu’elle n’a pas revu depuis des décennies. Tout le monde se demande un peu ce qu’ils foutent là. Même son père est dubitatif, accompagné de sa maîtresse, sa mère de substitution, toujours mieux que la sienne. Il a de la rancœur plein le cœur, une rage qui mange ses entrailles. Peu importe ce qu’il a pu faire, elle ne l’a jamais aimé, jamais regardé, elle n’a jamais voulu de lui. Et aujourd’hui, elle se fait enterré avec celle qui aurait dû être à sa place, Charlie. Hannibal ne reste pas jusqu’à la fin, s’enfuit au milieu, colère au ventre, manquant de peu de cracher sur le cercueil. Il retourne à sa vie, les vieux démons familiaux, la magie noire et les nombres. L’enfant est devenu grand. L’adolescent s’est assagit, après avoir remporté brillement son diplôme. Le voilà au ministère, masque du sorcier respectable, quelques machinations par-ci, par-là, quelques sourires hypocrites, compliments en tout genre, aux gens importants.
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Et puis, le gamin qui débarque dans sa vie, ni une ni deux sans prévenir. Le danger qui menace de tout détruire. Quelques verres d’alcool, quelques paroles alambiquées, les draps froissés, encore et encore. Y’en a eu d’autres avant lui, des femmes d’abord, des hommes aussi, avec plus de discrétion. Ça ne dure jamais bien longtemps, Hannibal se lasse trop vite, s’ennuie trop souvent, il est trop violent, il ne prête pas assez d’attention. Son père lui dit bien de se trouver une jolie fiancée pure, mais il n’en fait qu’à sa tête, trop préoccupé par sa liberté, rongé par son ambition. Alors, il a prit l’habitude d’éviter les cris, les pleurs, la vaisselle cassée, il a prit l’habitude de ne plus s’attacher. Un soir et il disparaît. Mais voilà, le gamin persiste et les rouages malsains qui se mettent en place, le temps d’un été. Le Lestrange ne se plaint pas comme les autres, des absences, des mouvements brusques. Il a cette peau blanche qu’Hannibal ne rêve que d’entacher de rouge, briser le corps un peu chétif. Hannibal aime trop l’abîmer, au creux de ses draps, contre un mur, à même le sol. C’est mauvais, il le sait. L’été arrive à sa fin. On lui propose un poste de professeur à Poudlard. C’est mieux payé que ce qu’il faisait, il pourra changer un peu d’air, c’est seulement deux trois années. Il accepte, non sans avoir négocier quelques Gallions en plus, après tout, il sait qu’il est le meilleur du tas. Sans réfléchir, il en parle à Néron, encore là à trainer chez lui, rigolant qu’il va être son prof et qu’il lui devra respect. Et puis tout se passe un peu rapidement, une gêne qui s’installe entre eux. Hannibal a toujours su que l’autre était bien plus jeune, mais il pensait qu’il en était au début de ses vingt ans. Il n’aurait jamais deviné qu’il n’était même pas majeur. Le sourire se fâne à la révélation. Quinze ans putain. Ça résonne dans sa tête. Pédophile. Sans réfléchir, le coup fuse, la colère monte. Dégage. Il hurle, menace qui fuse, rage aveuglante. Du sang sur ses draps. Le gosse a tout gâché. Le gosse va payer.
Dernière édition par Hannibal MacNair le Sam 11 Avr - 15:41, édité 6 fois
Lorelei E. Wilbert
LA PRINCESSE ADOPTÉE
+ SORCIER DEPUIS LE : 23/09/2014 + PARCHEMINS : 5009 + LOCALISATION : au pays de la débauche /pan/ non celui des livres, de la magie
Je te précise, avant que tu ne t'avances trop dans ta fiche que les mangemorts ne peuvent pas être professeur, pour une question de logique. Tout est expliqué dans les annexes que je t'invite à lire avant de continuer ta fiche. Il faut donc que tu fasses un choix ;)
Bon courage pour ta fiche, si tu as des questions n'hésite pas !
(et j'adooore tes gifs )
Lumen Macmillan
CŒUR DE LIONNE
+ SORCIER DEPUIS LE : 23/08/2012 + PARCHEMINS : 5770
vous êtes tous adorables (j'ai changé son camp du coup, honte à moi d'avoir seulement survolé les annexes ) par contre, j'suis dans la période un peu horrible des études où y'a beaucoup de devoirs et quelques exams du coup la fiche va certainement prendre plus de temps que prévu, je préfère prévenir à l'avance, désolée mais je fight
Dawn R. Blackwood
LA PRINCESSE DES GLACES
+ SORCIER DEPUIS LE : 18/08/2012 + PARCHEMINS : 6731 + LOCALISATION : Poudlard, la tanière des verts ou le terrain de quidditch