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 SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois !

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Message Sujet: SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois !   SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois ! Icon_minitimeMar 10 Fév - 18:36


DOSSIER DU MINISTÈRE DE
Seila Ruby Grey


 

 


 
NOM : Grey. Oui. Mon nom de famille veut dire "gris". C'est absurde de porter une couleur comme nom de famille et pourtant c'est bien mon cas. Je ne sais pas qui a pécher ce nom de famille mais il n'a pas été très inspiré. Ou alors totalement bourré pour choisir de faire porter à un homme une couleur comme nom. Pourquoi ne pas choisir jaune ou arc en ciel pendant qu'on n'y est ? Non. Oubliez ça, Grey c'est bien comme nom de famille. Vraiment oui, c'est bien je m'en contente très bien. PRÉNOMS : Mes parents ont choisi de m'appeler Seila. Je ne sais pas trop pourquoi ils m'ont appelé comme ça. Etait-ce parce qu'ils aimaient bien ce prénom ou alors c'est parce qu'il a une connotation religieuse ?  Ça ne me surprendrait pas vu leur amour pour Dieu. Ils m'ont aussi donné le doux prénom de Ruby comme deuxième prénom. Après les couleurs, les pierres précieuses. Chouette. AGE :  J'ai soufflé mes dix neuf bougies avec un goût amer dans la bouche. ANNÉE : J'ai déjà parcouru cinq ans de ma vie à Poudlard. C'est ma sixième année que j'attaque. Plus qu'une année et je partirais dans le monde des adultes. Celui du travail. ÉTAT CIVIL :  Si j'écoutais mon père, je vous dirais que je suis mariée à Dieu. Ce qui n'est pas totalement le cas vu que je suis aussi libre comme l'air. Libre comme une célibataire qui doit rester pur pour son futur époux. PURETÉ DU SANG : Deux parents qui vénèrent Dieu comme si c'était la plus belle chose au monde. Deux parents qui n'ont aucuns pouvoirs magiques et croyez moi heureusement. Mes parents vous ne les connaissez pas. Ils croient que la magie est synonyme de Satan. Alors, imaginez leur surprise quand leurs enfants sont des sorciers. Je vous laisse imaginer la scène et mon étonnement d'être une sorcière. Comme vous l'avez compris, je suis une née-moldu. Une sang de bourbe comme dirait certain. A mon plus grand malheur. MAISON SOUHAITÉE : S'il y a bien deux maisons que je n'ai pas ma place c'est bien Serdaigle et Serpentard. L'une parce que je ne suis pas dotée d'une grande intelligence comme les bleus et bronze et j'ai autre chose à faire que lire pendant mon temps libre. Et l'autre, je suis trop gentille. Rien à voir avec les vipères quoi. Il reste gryffondor mais là encore le courage ne fait pas vraiment partit de ma personnalité même si j'ai pas mal de répondant. On dit qu'il n'y a pas plus loyale et maladroite que moi qui fait ma fierté ou non. Vous ne voyez pas de quelle maison je vous parle ? C'est poufsouffle perdi qui me correspond à 110 %. Qu'est-ce que vous voyez d'autre ? ORIENTATION SEXUELLE : A vrai dire, je ne me suis jamais posé la question sur mon orientation sexuelle. Si le corps d'une femme pourrait m'attirer ou que c'était seulement ceux des hommes que je voulais. Que vous répondre ? Sans compter que je dois rester pur jusqu'au mariage. Enfin cet épisode est plutôt loupé. Bref, passons. Hum … avec un père croyant comme le mien, le choix de mon orientation sexuelle doit n'être qu' hétérosexuelle. Après tout, c'est Adam et Eve nos créateurs et non Eve et Eve hein. PARTICULARITÉ :

Animagi Vous savez les personnes qui peuvent se transformer en un seul animal ? Et bien c'est mon cas et très peu de personnes sont au courant que j'ai la particularité de mon transformer en un animal. Un chaton virant sur le roux pour être précis. Enfin pour être vraiment précis, je ne suis pas à 100% de ma particularité. Je dirais que je suis à 70 %. J'ai commencé mon apprentissage, la théorie depuis la fin de ma première année. Pour tout vous dire, quand je veux me transformer j'ai une chance sur deux que ça dure longtemps. Il y a des fois où je peux me balader dans le parc pendant une heure comme ça peut être le contraire. Du genre ma transformation rate et que je me retrouve toujours au pied de mon dortoir en humaine. C'est galère oui mais je ne baisse pas les bras. Je ne peux pas.

✘  On m'a emmener chez un certain Olivander pour m'acheter une baguette magique. Enfin d'après le propriétaire c'est la baguette qui choisi son propriétaire. Je suis ressortit avec une baguette de vingtième cinq de centimètres en bois d'ébène. D'après ce que j'ai lu c'est une baguette magique idéale pour la magie de combat et la métamorphose Le vendeur m'a aussi affirmer que dans ma baguette il y avait un crin de licorne.

✘ JLors de l'achat de mes fournitures scolaires, je me suis achetée une chouette grise comme animal de compagnie. Je l'ai baptisée Tauriel.

✘ Mes deux parents sont des moldus qui croient dur comme fer à l'existence de Dieu. Il n'y a pas pire croyant qu'eux. Mon père m'a emmené dans une église pour me faire un exorcisme car d'après lui, je suis possédé par le diable en personne quand il a découvert que ma magie. C'est devenu mon épouvantard .

✘ J'ai un rossignol comme patronus. . Pas mal de personnes dans ma classe se moquent du petit oiseau qui sort de ma baguette. Pour eux, plus le patronus est grand plus la personne est puissante. Alors quand j'ai sortit mon rossignol ils m'ont mis dans la catégorie faible. Pourtant, moi je l'aime bien mon rossignol. Ça a beaucoup de signification pour moi. C'est le signe de la liberté. De ma liberté, de mon envole.

✘ Je me sépare jamais de mon pendentif en forme de croix . Certains diraient c'est je crois en Dieu surtout quand ils savent là où je viens. Ce qui n'est pas tout à fait exacte. C'est plus par habitude que je porte ce pendentif comme c'est par habitude que je fais le bénédicité avant de manger.

 

 
Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ? Déjà une chose est sûre. Si je tombe sur ce parchemin c'est parce que j'aurais glissé dessus et non que j'aurais baissé le regard dessus. Vous connaissez la blague de la peau de banane jetée par terre pour qu'un malchanceux glisse dessus et se fracasse ? Et bien c'est exactement pareil à pareil que j'ai deux pieds gauches et que c'est sur le parchemin que j'aurais glissé. Maladroite vous avez dit ? Vous avez visé juste. Après avoir essuyé la poussière sur ma cape j'aurais bien sûr jeté un coup d'œil sur quoi je serais tombée, cette fois. Quelle surprise j'aurais eu quand j'aurais découverts les réponses du prochain devoir de potion. Naïve comme je suis, j'aurais eu certains doutes si c'étaient vraiment les réponses au devoir. Ou si c'était une vulgaire blague. Je n'aurais pas cherché plus loin étant pressée. J'aurais sans doute mis le parchemin dans ma poche et je serais partit en ne me souvenant plus de mon geste. Quelques jours après le devoir de potion fait, j'aurais retrouvé un morceau de parchemin en boule froissé dans ma poche. Et j'aurais eu ma réponse, déçu d'avoir loupée une superbe note moi que j'avais du mal dans cette matière.

  ✎ Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ? Oh un septième année qui embête une première année. Et ce n'est pas moi, pour une fois, la victime. Oui, vous l'aurez compris. J'étais plutôt habituée à être la personne qui faisait malmenée par d'autres élèves et ça depuis ma première année à Poudlard que d'être une spectatrice. Alors, déjà je me sentirais soulagée que ce septième année ne m'a pas pris comme une victime. J'aurais remercié Dieu pour ce miracle car ça ne pouvait venir que de lui le miracle. Ensuite, à voir si je vais à sa rescousse ou pas. C'était la grande question à un million de dollars. Un côté de ma personnalité ira aider la première année. Mes parents m'ont toujours appris à son prochain et ceux qui étaient dans le besoin, ce qui était le cas de la première année. Situation, que j'étais passé par là et personne ne m'avait aidé. J'avais dû me débrouiller par moi-même pour tenir tête aux plus grands. J'avais forgée un petit caractère même si je préférais raser les murs que de participer à une bagarre. D'où le doute. Je serais enclin à la laisser repousser le septième année comme je le faisais. C'était facile de faire comme si je ne voyais rien. C'était purement lâche aussi. J'aurais regardé l'uniforme de la première année, une poufsouffle comme moi. et cela aurait fait tilt dans mon cerveau. C'était ça qui m'a choisir ce que j'allais faire. Je suis loyale envers tous élèves de ma maison et c'était pour cette raison que j'irais aider la première année. Au risque que le septième année n'a plus rien à faire d'elle et se focalisera à cent pour cent sur moi. C'était le risque, je le prenais. Puis si je lui explique calmement que ce n'était pas bien d'embêter plus petit que soit, que les coups ne résolvent rien, il pourra me laisser tranquille. Non ? Naïve vous dites ?

  ✎ Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ? Quoi ? Ça serait déjà ma première réaction si le professeur de métamorphose m'aurait punit injustement. Comment osait-elle me punir alors qu'elle connaissait mon caractère ? Que je suis une de celle qui ne parle rarement pour son cours et les seules fois que je parle c'est pour avoir plus d'explications ? La métamorphose c'était la matière où j'excellais. La seule matière d'ailleurs. Alors, non je ne comprendrais pas pourquoi elle me punirait. Selon mon humour, soit je lui demanderais poliment pourquoi elle m'avait punit en lui faisant bien comprendre qu'elle s'était trompée de personne. Ça ne pouvait être que ça, je ne pouvais pas voir autre chose. Ou alors c'était qu'elle n'avait pas eu sa dose de caféine ou de jus de citrouille pour oser punir quelqu'un qui n'avait rien fait à part écouter et se taire. Punir car on se tait en classe ? Scandaleux et pas du tout son genre. Donc soit, je répliquerais en prenant le peu de courage que j'ai en réserve. Ou sinon, je baisserais la tête pour ne pas avoir sur le dos le professeur de métamorphose et j'irais à contre cœur en retenue. Elle faisait quand même peur ce bout de femme.

  ✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? Vous n'avez pas d'autres choix ? Non. Très bien. Alors, déjà je ne serais pas intéressé par la sagesse. Je n'ai rien d'une miss je sais tout et le fait de savoir plein de choses ne m'intéresse absolument pas. Passons. La célébrité je la laisse volontiers à d'autres élèves. Moins je suis connu plus je me porte bien. Alors, être dans la gazette du sorcier hors de question. Reste la richesse et l'amour. La richesse pourrait être intéressante dans le sens que ça pourra subvenir à mes besoins. Mais, car il y a un mais, j'étais éduquer dans les principes de m'estimer heureux d'avoir ce que j'ai. D'autres n'en ont pas la chance alors non la richesse sera contraire à mon éducation. Enfin ce qu'il en reste vu qu'elle part déjà en sucette. Il nous reste donc l'amour. Le vrai amour avec un grand A. Celui que je voyais dans les films et dans les lires. Cet amour qui vous prend vos tripes et fait battre votre cœur énergiquement. Je me suis toujours dit que quelqu'un m'attend. Que le prince charmant n'attend que ma venue pour m'emmener loin d'ici. Qu'il sera un homme bien. Oui je suis naïve et alors ? Oui l'amour sera mon choix.
 


 
PSEUDO : Hypnoze. AGE : Bientôt 23 ans. PRÉSENCE : A peu près cinq jours sur sept AVATAR : Emma Watson (est-ce qu'il est possible de me la réserver ? Je ne voudrais pas quelqu'un me le prenne celui-la) COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : Vous me connaissez déjà sous les traits d'une sang pur serdaigle qui couche avec son professeur de sortilège et va aimé un rouge et or né-moldu. Vous me reconnaissez :P ? UN PETIT MOT POUR LA FIN : AMEN

 



Dernière édition par Seila R. Grey le Lun 16 Fév - 19:58, édité 11 fois
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Message Sujet: Re: SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois !   SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois ! Icon_minitimeMar 10 Fév - 18:37


Chapitre 1
« Laisse tes soucis sur le sol et comme un rossignol, tu t’envoles. Tu t’envoles, u t’envoles, tu t’envoles, tu t’envoles. »  - peter pan

   
 


Maison des Wilbert. Seila avait 6 ans.

J'avais six ans. Je n'étais qu'une gamine à l'époque. Et pourtant, cet épisode de ma vie m'avait marqué. Traumatisé même. J'avais six ans quand Elias, mon grand-frère partit de la maison. J'en avais six lui en avait quatorze. Malgré nos huit ans de différence, on était très proche. Encore plus quand notre petite sœur est venue au monde. Mais tu ne seras pas là quand notre petit frère va naître. Non. Tu seras déjà loin. Très loin. Et tu me laisseras ici. Avec eux. Avec leur foutu Dieu. Tu as pensé à moi quand tu as décidé de partir de la maison ? Tu penses à la douleur de notre sœur qui va se réveiller demain matin et que je devrais lui dire que tu es parti ? Sans savoir lui dire où tu étais parti car ta destination tu la gardes secrète. Tu as bien raison. Même si je n'avais que six ans, je serais bien capable de demander à quelqu'un de m'emmener vers toi. Là tu es tranquille. Tu pars. Tu n'auras plus à supporter les demandes de père avec leur prière à chaque repas. Tu n'auras plus à faire comme si de rien n'était quand mère reviendrais avec les larmes aux yeux. Non. Tu ne seras pas là quand notre petite sœur me demandera de lui lire la bible. Tu ne seras pas là quand ma mère donnera naissance à son quatrième enfant. Tu sais que nos parents prévoient d'en avoir un cinquième ? Tu dois bien le faire, tu es l'ainé mais tu pars quand même. Tu pars loin de notre maison familiale. Tu pars loin de ce calvaire que nous fait subir les parents avec leur amour de Dieu. Tu échappes aux messes des dimanches matins en faisant semblant d'être croyant. Tu ne seras plus là pour me faire rire et me remonter le moral après chaque séance de prière avec père. Oui tu ne seras plus. Il y aura plus que le vide qui prendra ta place. Tu seras loin et moi je serais ici. Je devrais reprendre ton rôle de l'ainé pour nos frères et sœurs. Je devrais être le modèle de perfection pour nos parents. Je suis leur première fille, ils portent de grands espoirs en moi. Tu sais que père souhaite que je me lis d'amitié avec le fils d'un croyant de la paroisse pour que plus tard je me mari avec lui ? Non. Tu ne sais rien des projets de père à mon égard. Pour toi, ses projets sont finis depuis que nos parents ont annoncé dans la soirée que tu partais après et que tu ne reviendras jamais. Tu pars. Tu prends ton envol comme un oiseau. Tu es libre maintenant.

C'était une des raisons qui me faisais pleurer et que je m'accrochais à toi comme si ma vie en dépendait. Comme si en retenant, tu reviendras sur ta décision et que tu ne partirais pas. Je sais que je me fais des illusions. Tes valises sont là prêtes et des hommes t'attendent dehors. Ils devaient surement venir en transport en commun ou ont laissé leur voiture plus loin vu que je ne la voyais pas. Non. Même si je suis en larmes tu es décidé à prendre ton envol. A prendre ta liberté. Je n'ai pas besoin que tu me le dit. Je le vois dans ton regard que tu es même pressé de franchir cette porte qui est déjà entrouverte. Je sais que ça te fait mal de nos quitter. Pas père non. De quitter maman, notre petite sœur qui dors à point fermés, notre futur petit frère et moi. C'est ça qui te retient un instant. Un trop petit instant. Tu veux me parler une dernière fois. Tu sais que même si je suis encore une enfant je comprends que ça sera la dernière fois que je te vois. Alors, tu prends ton temps. Tu laisses patienter les hommes qui t'attendent dehors. Tu t'en fiches du regard noir de père dans ton dos. Tu ne fais pas gaffe aux larmes silencieuses qui coulent dans les yeux de mère. Tu te fiches de tout, il y a que nous deux dans cette pièce. Je ne veux pas que tu partes. Je ne veux pas que tu sois libre sans m'avoir emmené avec toi. Je veux aussi prendre mon envol, quitter cette prison. Mais tu ne peux pas. Tu n'as que quatorze ans tu ne pourras pas t'occuper de nos deux. Tu es mature à ton âge, tu as toujours été plus mature que les autres adolescents. Tu sais que si tu m'emmènes on n'aura pas une belle vie. Au moins tu pars avec tes galères et tu me laisses ici. Au moins j'ai un toit, de la nourriture même si c'est rien comparé au calvaire que va me faire père dès demain. Oui, c'est ton choix. On n'a pas le choix. Pourtant, j'ose encore croire en te tenant la main depuis que tu t'es accroupi à mon hauteur, que tu vas changer d'avis. Que tu pars avec moi ou alors que tu restes ici. Un petit espoir que tu détruis en moins de deux. « Seila, écoute … je dois partir. Je n'ai pas le choix. » Tu me parles comme un enfant. Après tout c'est ce que je suis. Une gamine de six ans. Mais je sais une chose. Je ne veux pas que tu m'abandonnes. « NON ! » Mes larmes continuent à couler. Je vais avoir les yeux rouges quand je vais dormir mais je m'en fiche. Je préfère les avoir rouges et avoir mon grand-frère dans la pièce voisine. Au lieu de ça, je te vois lever ta main pour me caresser mon visage avant de me prendre dans tes bras. Comme si c'était la dernière fois que tu me prenais dans tes bras. « Je t'expliquerais … un jour. » Ce n'est pas une impression. C'était bien la dernière fois que je te voyais. Et ce constat me faisait encore plus m'agripper à tes vêtements. Ne t'en vas pas s'il te plait. Je te promets que si tu restes, je serais plus sage. Je serai plus croyante pour faire plaisir à nos parents. J'aimerais Dieu je te promets. J'en fais mon principal amour, ma principale occupation. Je ferai tout ça mais restes. Je te vois amorcer un mouvement pour te lever et me dégager de tes bras. « Non ! Ne pars pas. »  Alors, je m'agrippe plus fort à toi. Je m'en fiche si je te fais mal. Ça ne peut pas faire aussi mal que le coup de poignard que tu me fais quand tu m'as dit que tu quittais la maison pour toujours. Toujours c'est affreusement long. Je ne veux pas que tu partes. Non. Je ne veux pas perdre mon grand-frère. Mon protecteur. Ma bouée de sauvetage. Ma délivrance. Pourtant, tu es attendu. Je sais que tu implores en silence quelqu'un de me séparer de toi en déposant un dernier baiser sur mon front. Je n'ai pas besoin de le voir, je te connais. Tu es mon grand-frère. Ses choses là je les connais. Je n'étais pas surprise quand je sens des bras m'encercler. Des bras féminins et chauds qui cachaient une rondeur dans son ventre. « Seila, laisse le partir. » Mère. Mère était venue à ton secours. Elle me fait dégager de tes bras. Je ne veux pas faire mal au bébé qui va bientôt naître. Même ça, cela ne te retiens pas à partir. Je me vois reculée pour te voir te lever et prendre ta valise. Je te vois ouvrir la porte en grand laissant voir les deux hommes habillés bizarrement t'attendre. Comme si ses hommes portaient des robes. Mais ce n'était que mon imagination. Ma fragilité de perdre mon frère. Tu me regardes une dernière fois comme si tu cherchais à graver à jamais mon visage dans ton esprit. Un dernier supplice. Un dernier espoir « ne me laisse pas. » réduit à néant. Tu fermes les yeux et tu pars en fermant la porte derrière toi. Est-ce quand tu t'en vas loin de cette prison, tu entends mes cris ? Mes pleures ? Mes supplices que tu fasses demi tour ? Ma déchirure au cœur ? Peut-être que tu les attends mais tu t'en vas. Loin. Tu prends ton envol comme un rossignol. Tu es libre maintenant.

Je me rappelle que je n'avais pas quitté le hall d'entrée pendant un long moment. J'avais espéré très fort que tu fasses demi tour et ouvrir cette foutu porte. J'ai attendu longtemps mais tu n'as jamais rouvert la porte. C'est père qui m'a ordonné d'aller me coucher. Je l'ai fais en jetant un dernier regard à la porte d'entrée. J'ai pleuré en silence toute la nuit comme si tu étais mort. Tu n'étais pas mort mais ça revenait à la même chose. Vu que tu ne reviendras jamais. Ce soir-là, mon grand-frère est partit en me laissant plein de responsabilités en encaisser. Je savais qu'en me réveillant demain, mon père allait me prendre à part pour m'expliquer qu'il attendait encore plus de moi. Que j'étais l'ainé à présent et que je devais m'y appliquer à la tâche. Que je devrais dire à notre petite sœur que son grand-frère était parti dans la nuit après lui avoir raconté son histoire préférée. Je m'endormis en ayant l'espoir qu'un jour je te revois. Mais je savais au fond de moi que c'était pratiquement peine perdue. Qu'il fallait que je sois patiente ou chanceuse pour que je te revoie. En fermant les yeux, j'ai priée. Pour la première fois de ma vie, j'ai priée sans avoir été forcé par l'un de nos parents. J'ai priée fort qu'un jour je te revois. Qui sais, Dieu a peut-être entendu ma prière et prenait tout son temps pour l'exaucé pour me punir de n'avoir jamais prié sincèrement avant ?

   

   


 

Chapitre 2
«  Pourquoi je ne vois pas ce qu'ils voient ? Pourquoi je ne crois pas ce qu'ils croient ? Pourquoi ? Pourquoi pas moi ?  » - peter pan 2

   
 


Eglise. Seila avait 10 ans.

On était dimanche matin. Comme j'avais dimanche j'avais pris mes vêtements de la messe et j'avais accompagné ma famille à l'église de la ville. J'y trouvais les habitués comme toujours. Et comme toujours je m'asseyais à ma place laissant une place vide à côté de moi. Celle de mon grand-frère qui ne viendra jamais s'asseoir dessus. La messe avait débuté. Les paroissiens écoutaient avec fascination les paroles du prêtre. Le prêtre qui parla de Dieu. D'avoir la foi. J'étais dans l'église depuis pas mal de temps et j'écoutais d'une oreille ce que disais le prêtre. D'ailleurs où en était-il dans son monologue ? « Dieu est avec nous en ce moment. Il vous écoute. Il est là pour vous protéger»  A le passage qu'on était au cœur de jésus. Il allait en faire un éloge. Je le savais. «. Son cœur est grand. Il a assez d'amour pour tous ceux qui croient en lui. » Le discours à continuer un long moment après ça. Mais je n'écoutais qu'à moitié.  Je me fichais pas mal de son monologue. C'était le même chaque dimanche matin où on se rendait à la messe. A force, je pourrais vous le dire par cœur les yeux fermés. Alors, oui je m'en fichais et j'écoutais qu'à moitié ses dires. Ce n'est pas croyant je sais mais je n'ai jamais dit le contraire. Je m'en fiche de passer pour une non croyante pour Dieu. S'il existait, il savait déjà que j'étais là plus contre mon gré qu'autre chose. Que j'aurais aimé être mille fois ailleurs surtout depuis qu'il y a une place vide à mes côtés. Celle de mon échappatoire qui me comprenait. Mais je ne dis rien.

Je fais semblant d'être hypnotisé par le discours du pasteur. Que je buvais ses paroles. Comme si j'y étais convaincue et que j'y croyais dur comme fer. Comme tous les paroissiens présents dans l'église. Je faisais semblant pour montrer l'exemple à mes frères et sœurs. Pour ne pas attirer la colère de mon père. Je sais qu'en quittant l'église, il va aller me présenter à le fils d'un des habitués. Comme si, à dix ans j'allais déjà choisir la personne qui allait partager ma vie plus tard. C'était idiot. C'était croyant. J'avais l'habitude je m'y pliais. Au moins, je me dis dans quelques années je partirais d'ici. Loin des projets que prévoit mon père. Loin de cette église de malheur. Libre de faire ce que bon me semble. Croyant ou pas. Alors, je prends mon mal ma patience. Je me comporte comme la parfaite fille que veulent mes parents. Une enfant qui prie avant de se coucher, qui va aux messes et fait le bénédicte pendant chaque repas. Je fais semblant et mes géniteurs ne voient que du feu. De toute façon ce n'était pas dur de leur faire croire ce qu'ils veulent. Tant que vous allez dans son sens, ils me lâchent la grappe. Alors oui, je fais ma fausse croyante. Peut-être que Dieu me punira s'il existe. Mais ça je m'en fiche. Il peut tout prendre, faire ce qu'il veut de moi, il m'a déjà détruite. Le temps passe doucement dans cette église. A un moment du monologue du prêtre certaines bougies allumées ont été éteinte. Comme si du vent ou autre chose s'était incruster pour les éteindre pourtant toutes les portes et fenêtres étaient fermés. Le prêtre avait mis ça sous le signe que Dieu était avec nous. J'ai oublié cette histoire rapidement.Dehors, il pleut. On dirait le temps suit mon état. Il pleure ma tristesse que je cache à tous. Les gens autour de moi regardent avec fascination le prêtre parler de notre père à tous. Que Dieu est grand et qu'il nous protégera. Si c'était le cas, il n'aurait jamais empêché les gens de faire guerre. Il ne m'aurait jamais pris mon grand-frère même s'il était toujours vivant. Ce sont des parles naïves que j'essaye tant bien que mal d'assimiler.  Je ne comprends pas les croyants, pourquoi suis-je si différente qu'eux ? Pourtant j'essaye de devenir comme eux. J'essaye vraiment. La foi va bien venir par venir. Finalement, peut-être que le prêtre dit une part de vérité. Une toute petite part mais une part quand même. Alors, je deviens plus attentif et je suis son monologue. Un peu trop tard vu que je vois déjà les gens se lever pour faire la prière finale. Alors, je me lève à mon tour comme le fait mes parents et mes frères et sœurs. Je ferme les yeux, « et du saint esprit » je commence à faire le signe de la croix   « Amen » et je la finis. Après cela, on parti de l'église. Parapluie déplié j'écoute silencieusement mes parents.

Ils disent qu'aujourd'hui le prêtre avait fait fort. Je ne dis rien n'ayant écouté que la fin du discours intensément. Mon père fixe au loin un homme du même âge que lui avec un garçon qui devait être un peu plus âgé que moi. Il me fait signe de l'accompagner. Je pars avec lui, laissant ma mère partir dans la voiture avec mon frère et mes sœurs. Mon père n'avait pas changé ses projets. J'avais espéré qu'on part directement mais non il était borné. Je suis trop naïve pour mon propre bien. On arrive vers le binôme qui nous on vu arriver. On dirait que c'est programmer d'avancer. Que les pères avaient pris rendez-vous pour faire connaître leurs enfants. En espérant secrètement qu'ils finissent ensemble. J'écoute le blala que font les deux hommes. Ils parlent de la cérémonie nous oubliant. Je regarde le garçon. Il est habillé comme un adulte avec sa croix de baptême au tour de son cou. Comme moi. Son visage était enfantin comme le mien. La seule différence que je voyais c'était qu'il était le parfait exemple du pur croyant. Le croyant idéal contrairement à moi. Je lui souris il me le retourne. Je ne suis pas quelqu'un de timide, juste bien éduqué et maladroite dans mes propos. J'attends que mon père me le présente, c'est ce qu'il voulait. Les conversations se tournent enfin vers nous quand je sens la main de mon père sur mon épaule. « Joseph je vous présente ma fille Seila. » L'homme me souris, me tend la main. Je lui réponds en retour. Mon sourire est plus marqué. Je devais faire des efforts. Le fameux Joseph pousse de sa main son fils pour qu'il soit devant mes yeux.   « Léonard, je vous présente mon fils Raphaël. » Comme le Saint Raphaël. Même son prénom est une référence à la religion. Contrairement au mien qui vient je ne sais d'où. Probablement de la croyance aussi. « Le mieux c'est qu'on les laisse discuter ensemble. » Mon père part avec le sien quelques mètres plus loin. Je rajuste mon parapluie pour éviter que la pluie tombe sur mon blouson. Je ne sais quoi lui dire. Quoi faire pour briser ce silence insoutenable. Il était pareil. Il avait été obligé de me parler. Le mieux c'est que je parle au moins je partirais plus vite d'ici. Et mon père serait content. Mais quoi lui dire ? A part peut-être ça.  La messe qu'on a assisté. « La messe d'aujourd'hui était bien, tu ne trouves pas ? » C'était bateau. J'avais essayé de mettre de la conviction dans mes paroles avec un beau sourire. La seule chose que j'avais réussi était de tirer une petite grimace sur le visage du garçon. « Ça n'a pas du te plaire beaucoup.  » Il n'était pas si bête que ça. Les minutes s'écoulèrent avant que mon père m'interpelle en disant qu'on partait. Je faisais un dernier sourire aux deux hommes avant de partir avec mon père retrouver le reste de la famille. On était dimanche et j'avais été à ma messe quotidienne. On était dimanche et j'essayais tant de bien de comprendre pourquoi mon entourage aimait Dieu. Avec peu de succès. J'avais jusqu'à dimanche prochain pour trouver la réponse. Même si je savais qu'il fallait plus d'une semaine pour comprendre leur amour pour lui. Mais j'y arriverais. Je veux y croire. Je veux y croire ! Ou alors je continuerais de faire semblant. Cela aussi je pouvais le faire.

   

   



Chapitre 3
« Rêve que tu as des ailes, hirondelle ou tourterelle. Et là-haut dans le ciel tu t’envoles, tu t’envoles. » - Peter Pan

   
 


Quelque part dans l'église & Poudlard. Seila avait 14 ans.

J'allais dans mes quatorze ans. Le même âge où mon grand-frère avait fait ses bagages et était parti de la maison familiale. Me laissant à mon triste sort.  Depuis qu'il était parti, j'ai continué ma vie avec plus de complications, de responsabilités. J'étais l'ainé à présent et je devais faire avec. Les choses à l'arriver de mon quatorzième anniversaire commençaient à bouger. Je ne sais pas pourquoi tout ce remue ménage. J'allais avoir quatorze ans pas dix-huit. Je n'étais pas majeure à part si dans la paroisse quatorze ans était signe de majorité ? Peut-être que c'était pour ça que mon frère était parti à cet âge finalement même si j'en doutais. Sans compter que depuis que mon père avait vu un hibou avec une massive accrochée à sa patte, après les pigeons voyageurs les hiboux voyageurs ? – mon père était étrange. Non pas étrange. Il était tout le temps sur ses gardes. Il exigeait que je rentre directement à la maison après l'école. M'emmenait encore plus à l'église. M'interdisait de parler à qui que soit à part la famille. Comme s'il craignait quelque chose. Par la même occasion, je me faisais à faire des rêves étranges avec des hommes en robe et chapeau pointu sur la tête qui tenait un bout de bois dans la main. Avec des hiboux aussi. L'état de mon père augmenta de même que celui de ma mère quand d'autres hiboux sont venus à la maison. Il les avait chassés en brandissant un fusil. Un fusil lui, le croyant pur dur avait une arme à feu chez nous. Il était encore plus énerver que d'habitude surtout quand je lui parlais. Il me regardait avec je ne sais quoi dans le regard. Une suspicion ? Du dégout ? Comme s'il ne pouvait le croire. Je crois que je ne l'avais jamais vu énerver longtemps quand un jour j'avais mis plus du temps à rentrer à la maison. Je me rappelle que ce jour-là, durant mon trajet habituel j'avais vu au loin une femme habillée de façon étrange. Des habits que je ne connaissais absolument pas. Comme si ses habits sortaient d'un autre monde. Son visage était agréable même si elle grimaçait quand elle rentrait en contact avec d'autres personnes. Son regard s'était illuminé je crois,  quand elle m'avait vu. Elle s'était approchée et j'avais bien l'intention de passer mon chemin comme si elle n'existait pas. Mes parents m'avaient ordonné de rentrer directement et parler à personne. Encore moins à une inconnue aux vêtements tous droits sortit d'un conte de fée. J'étais loyale envers eux.  Pourtant,  une chose m'arrêta. Le sol. Hypnotiser par elle je n'avais pas regardé le chemin et je m'étais fracassé sur toute la longueur de la route. J'étais née avec deux pieds gauches et je ne calcule plus le nombre de fois où ma maladresse m'avait laissé des cicatrices sur mon corps. L'étrange femme était venue à mon secours me demandant si rien n'était cassé. Seul fait étrange c'était qu'elle connaissait mon nom. Elle connaissait comment je m'appelais et j'ignorais totalement qui elle était. Elle m'avait rassuré et m'avait fait m'asseoir sur un banc public. D'elle, je n'avais rien à craindre d'après ce qu'elle me disait et je la croyais. Oui, j'aurais pu très bien me faire kidnapper mais ce risque ne m'était pas apparu à l'esprit. Oui, j'étais maladroite et naïve le comble. Elle m'avait dit s'appeler Lucy. On avait parlé un moment, de la pluie et du beau temps, des sujets bateaux quoi. Puis elle avait pris  son air sérieux comme si elle allait m'annoncer quelque chose d'important. De vital qui allait bouleverser toute ma vie. « Seila j'ai quelque chose d'important à te dire. » Je la regardais fixement. Je ne savais pas que l'information qu'elle allait me dire allait changer ma vie à tout jamais. « Tu es une sorcière. » Une quoi ? Mes yeux la regardaient sans oser n'y croire. Je crois qu'elle le voyait vu qu'elle insista. « Une sorcière. La magie existe vraiment. » La magie. Ce que je lisais en secret dans ma chambre car ce mot était banni dans le vocabulaire de mes parents. Surtout celui de mon père. Je devais lui dire qu'elle était folle. Que la magie n'existait pas. Pourtant, quelque chose me retient. Ce petit sentiment qui me remue de l'intérieur. Le bonheur. La raison sur pourquoi je faisais ses rêves étranges. Que je ne me sentais pas à ma place. Que je n'arrivais pas à avoir la foi. Alors c'était pour ça. Un franc sourire illumina mon visage. Il fallait que je dise cette bonne nouvelle à mes parents. Parents qui devaient m'attendre de pied ferme vu l'heure. Je devais partir. Elle me congédia en me promettant qu'on allait se revoir très bientôt. Pour qu'elle m'explique le monde de la magie et qu'elle me parle de ma nouvelle école. Poudlard.

Le soir, après le diner j'avais annoncé la nouvelle. J'avais pensé que mes parents étaient contents pour moi. Je n'ai jamais été autant naïve qu'à ce moment-là. Ils n'avaient eu aucune réaction pendant un certain moment. Puis père était parti un moment. De là où j'étais il parlait très bas à quelqu'un. Il était au téléphone. Il était revenu comme si de rien n'était et m'avait ordonné d'aller dans ma chambre. Je ne comprenais pas sa réaction. Son manque de réaction. Je ne savais pas pourquoi il ne disait rien. Je m'attendais à de la colère vue qu'on était interdit de prononcer quoi que soit par rapport à la magie dans cette maison. Mais rien. La seule réaction qu'il avait c'était le silence complet. Silence qui avait duré une bonne partie de la soirée avant qu'il n'entre dans ma chambre. Qu'il me dit qu'on allait quelque part et que je ne devais rien dire à mère qui s'occupait de mon frère et de mes sœurs. Je ne savais pas où il m'emmenait mais je le devinais très vite. Un grand bâtiment avec des vitraux. L'église. L'église que j'allais. Mais pourquoi m'emmenait-il à cette heure-ci ? Je voulais poser la question à mon père mais il coupa mon élan d'un regard froid avant d'entrer dans l'église. Par une entrée que je ne connaissais pas et encore moins l'endroit où on descendait. Qu'est-ce qu'il avait prévu ? Mon regard s'arrêta sur le prêtre qui était accompagné d'autres hommes de foi. Ils étaient vêtu de leurs habits de cérémonies et avait chacun le même livre. Un livre religieux que je ne connaissais pas. Derrière eux il y avait des chaînes qui étaient accrochées au mur. Comme s'il avait prévu d'attacher quelqu'un pour faire je ne sais quoi. Les hommes m'emmenèrent tandis que je regardais mon père sans comprendre. Pourquoi ils m'emmenèrent et ou ? La réponse je l'ai eu quand je regardais droit devant moi. Les chaînes se rapprochèrent. Non c'était moi qui me rapprochais d'elles. Je commençais à comprendre ce qu'ils avaient prévu de faire. Je commençais à me débattre de leur poigne de fer. D'hurler pour avertir quelqu'un de ma présence mais c'était peine perdue. Je criais pour que mon père vienne m'aider. Mais rien. Il me regardait juste avec indifférence avec presque du dégout dans le regard. «  Seila c'est pour ton bien. » Pour mon bien ? Non. Ils voulaient me faire du mal alors que je n'avais rien fait. Je continuais à me débattre mais je me retrouvais vite enchaîné et les hommes de foi se mettaient autour de moi. Comme s'ils allaient commencer une cérémonie. Non. Un exorcisme. Sous mes cris et mes pleures ils ouvrirent leur livre sous le regard détendu de mon père. « Mon enfant, détend toi. On va te libéré du Diable qui a pris possession de ton corps. »  Du diable ? Alors c'était ça. Mes yeux s'écarquille tandis que les prêtes commencent à lire leur livre à haute voix. Quand j'avais dit à mon père que j'étais une sorcière il a été prévenir le prêtre de l'église pour qu'il pratique un exorcisme sur moi. J'étais naïve de croire que mon père serait heureux d'entendre que j'avais des pouvoirs magiques. Pour lui, je ne pouvais être que posséder par le diable. La magie n'existait pas chez les croyants. Je continuais à me débattre de mes chaînes sans succès. Ils m'envoyèrent de l'eau. Je compris plus tard que c'était de l'eau bénite qu'on sert pour ce rituel. « Saint Michel entend mon appel … »   Je pouvais sentir les chaînes commencer à me bruler. J'allais certainement avoir des marques demain mais je m'en fichais. Je voulais partir. Je voulais que quelqu'un m'aide. Qu'il me sorte de là et m'emmène loin d'ici. Une prière qui fut exaucée quand d'un seul coup une lumière m'aveugla. Quand la lumière disparue mes yeux s'attarda sur les adultes. Aucun de bougeait comme s'ils étaient devenus des statuts. Comme s'ils étaient stupéfixé.  Comment était-ce possible ? La réponse m'arriva quand je vis la femme que j'avais vue dans l'après-midi qui baissait sa main. Main qui tenait un bout de bois. Sa baguette magique. « Stupide moldu. »  Sa colère pouvait se lire dans ses yeux encore plus quand elle arriva vers moi pour me détacher. Je ne compris pas ce qui se passa ensuite. J'ai cru entendre un "oubliette", puis encore ce mot "moldu" et une sensation comme si on se déplaçait quand je touchais un nain de jardin qu'elle m'avait dis de tenir fort. Je ne suis que plus tard que le nain de jardin était un portoloin et qu'elle avait jeté des sorts aux prêtes faisant oublier l'épisode d'aujourd'hui de leur tête. Qu'elle était partit ensuite faire peur et menacer mon père que s'il le refait elle le tuerait dans d'atroces souffrances.

Des semaines passèrent après cet épisode traumatisant de ma vie. Lucy me raconta qu'elle était venue me chercher vu qu'ils n'avaient jamais eu de réponse de ma part suite aux hiboux envoyés à mon domicile. Elle m'avait donné une lettre contenant mon inscription à Poudlard. Elle m'avait procuré des livres pour que je commence tout doucement à m'habituer a monde de la magie. Elle avait même forcé ma mère et mon père à m'emmener acheter les fournitures scolaires au chemin de traverse. Elle m'avait emmené à la gare pour que je prenne le Poudlard Express le jour de la rentrée. Je l'ai vue peu de fois après que le Poudlard Express m'emmena loin. Loin de ma prison. Pour m'emmener dans une école de sorcellerie Poudlard où on m'avait mis sur la tête un choixpeau magique qui m'avait réparti dans une maison. Qu'une tête que je connaissais que trop bien malgré les années de plus qu'il avait pris enseignait dans cette école. Mon grand-frère. Une nouvelle vie commença pour moi. J'avais pris mon envole telle un rossignol moi aussi. J'étais enfin libre. C'était du moins ce que je croyais.

   

   



Chapitre 4
« C’est cette deuxième étoile à droite au fond du ciel qui, ce soir, t’envoie un signal. » - peter pan

   
 


Poudlard, de la première à la cinquième année, Seila avait 14 à 18 ans

Poudlard. Ce château magnifique. Cette école de sorcellerie envoutante. La première fois que j'ai vu la bâtisse dans laquelle j'allais étudier et vivre une bonne partie de l'année, j'avais eu les yeux émerveillés. Les étoiles dans les yeux. C'était comme si j'étais plongé dans un rêve. Comme si le château sortait tout droit d'un conte de fée. D'un autre monde ce qui était le cas en y repensant. Je mettais les pieds dans le monde sorcier alors que j'avais passé quatorze années dans celui des moldus. J'avais finalement pu savoir ce que c'était un moldu en passant. Oui quand j'ai vu Poudlard pour la première fois, j'avais toute de la gamine qui voyait le paradis ou qui voyait le monde pour la première fois de sa vie. J'avais gardé les étoiles plein les yeux quand j'avais pénétré l'intérieur de l'école. Quand j'avais été étonné de voir le plafond de la grande salle bougée. Encore plus quand un chapeau se mit à parler. Un peu plus quand j'ai vu des escaliers bougés ainsi que des armures. Les tableaux qui vous parlaient m'avaient fini. Oui. Quand j'avais quatorze ans et quand j'ai revêtu la première fois ma robe de sorcier, j'avais vu en Poudlard ma solution à ma quête de liberté. J'avais encore cru que c'était mon échappatoire, ma liberté même quand des élèves plus âgés aux couleurs verts et argents m'ont malmenés. J'avais mis ça sur le coup que j'étais nouvelle. Une sorte de bizutage à la mode sorcière. J'y croyais oui. Dur comme fer que ma nouvelle vie de sorcière était mon remède. Ma liberté. Quelle douce illusion. Oui j'ai quelquefois conscience de ma naïveté. Mais cette fois, je voulais vraiment y croire surtout que mon grand-frère m'avait dit qu'il avait passé ses sept années d'études comme s'il était dans au paradis. Si lui a pu trouver cette liberté, pourquoi pas moi ? C'était dans cette conviction que j'avais fais ma place dans l'école de magie. Que j'avais répondu avec tact aux personnes qui me prenait comme un souffre douleur. La tête de turc. L'illusion a duré pratiquement toute la première année jusqu'à que je me convienne que finalement, même à Poudlard je n'étais pas si libre que ça. Surtout quand j'ai découvert la principale raison pour laquelle on me maltraitait : j'étais une née moldu. Une impur voir une sang de bourbe pour certains élèves qui se croyaient supérieur avec leur sang pur. Ma quête de liberté avait pris un coup. Mes origines me rattrapaient. Me menait une vie en enfer. Poudlard était devenu ma prison dorée mais je préférais de loin celle-ci que celle qui m'attendait chez moi.

C'est vers la fin de cette même année que je trouvais un intermédiaire. Mon échappatoire. J'étais tombé par hasard sur des livres racontant qu'un sorcier pouvait se transformer, par sa volonté, en un seul animal. Animal qui reflétais la personnalité du sorcier et qu'il découvrit qu'au fil de son apprentissage. Quel que soit la pureté du sang. Juste beaucoup d'implication vue qu'il fallait beaucoup d'année d'apprentissage et de travail. Travail qui promettait d'être très difficile. C'était ma chance d'être libre. Qu'importait le prix, le travail ou les années à payer. Je l'ai saisie. Les premiers temps furent durs vu que je ne savais pas par où commencer. J'avais trouvé la solution en demandant à une spécialiste sur la question, mon professeur de métamorphose. J'avais mis ma demande d'informations sur ma curiosité personnelle en lui omettant de dire que je voulais le devenir. Je me suis bien vite rendu compte que la tâche était beaucoup plus dure que je ne le croyais. Surtout que j'étais encore novice en ce qui concerne le monde de la magie et je m'attaquais à un périlleux projet en voulant devenir animagus par mes propres moyens. Au bout de nombreux mois d'essai durant ma deuxième année j'ai mis mon professeur de métamorphose de mon projet. Un projet secret qu'elle m'aida. C'est comme ça que j'ai passé ma deuxième à ma cinquième année dans mon apprentissage. Et que je continuais toujours à l'être. J'essayais tant bien que mal de faire la part des choses entre mes cours et mon projet. Entre ses années là, j'ai acquis aussi du répondant à force d'être le souffle douleur d'un élève. Son souffre douleur. Klaus. Mon Némésis. Ma perte.


Poudlard, dans la salle sur demande. Seila avait 18 ans.

J'étais en cinquième année. Cette année je fêtais ma majorité autant dans le monde sorcier que le monde moldu. Mes dix-huit ans. En ce jour glorieux et pour une raison que j'ignorais une fête clandestine s'était organisée. Plusieurs de mes camarades était né le même mois et avait décidé de célébrer ça en m'embarquant. Qui avait dit que les gens de ma maison ne savaient pas faire la fête ? Un idiot. En cette fête, je me rappelais qu'importait la maison ou le sang les gens venaient. Comme quoi l'alcool nous rendaient plus au moins tous égaux. Surtout à notre âge.  Les bierraubeurres, les whiskies pur feu et tout autres alcools avait coulé à flot cette nuit là. Ça me surprenait toujours qu'aucun professeur ou le concierge n'étaient venus faire la fermeture. Ou alors c'était qu'on avait eu dans notre poche notre directeur de maison qui nous avait laissé le champ libre. Toujours est-il que la où battait la fête, on avait choisi un lieu neutre, la salle parsemait d'ici et là de verres vides. Des canapés renversés. De jeunes qui abusaient de l'alcool et remerciaient d'avance les potions anti gueules de bois du lendemain. Je faisais partit de cette bande. On ne m'avait pas forcé à consommer, juste encourager. J'avais trouvé dans cette solution de paraitre cool envers les autres maisons. Leur montrer que même la naïve et maladroite que je suis pouvait être top et sympathique. Je ne savais combien de verre j'avais enfilé. Peut-être une cinq si ce n'est plus. L'alcool ne m'avait pas aidé à rester sur mes deux jambes. Même sobre j'étais maladroite, l'alcool n'était pas mon remède pour ne plus l'être. C'était un verre à la main d'une substance non identifiée que je m'étais vautrée sur un élève, le faisais tomber par terre moi dessus, la chemise trempée de mon liquide vert. Verte était dorénavant sa chemise autrefois blanche. Elève que je n'ai pas tout de suite identifié et qui d'après ses joues légèrement rosis signifiaient qu'il avait bu. Les excuses sortant de ma bouche j'avais essayé d'enlever le liquide de sa chemise. C'était l'effet inverse que je faisais à la place répandant mon alcool encore plus sur son haut. « Putain Grey regarde où tu mets les pieds. Ma chemise est foutue par ta faute. » C'était sa voix légèrement rauque par l'alcool qui m'avait fait mettre un nom sur la personne que j'avais renversée. Une personne que je ne pensais pas voir encore moins ici. La dernière personne que je voulais rentrer en contact et surtout pas bourrée. Klaus. Mon bourreau. Je me rappelais que c'était à cause de ma maladresse qu'on s'était connu. Que c'était à cause de ça, de ma maison et de mon sang qu'il m'avait pris pour cible. Qu'il me rendait ma vie un enfer et que je lui répondais au tact au tact. Qui était encore plus en pétard ou je ne sais quoi d'autre à cet instant. « Ma chemise est foutue par ta faute. »  L'alcool ne m'aidait pas à réfléchir où à être intelligente. Loin de là. Je passais pour une idiote. Une emportée. Une bourrée devant lui. Même si lui non plus n'avait pas dit non à un verre voir plusieurs verres d'alcool. Il fallait que je dise quelque chose pour ne pas passer encore pire idiote que je suis maintenant. Et ce n'était pas gagné loin de là.   « Relaxxxxx, c'est qu'une chemise. » Oui l'alcool ne m'aidait pas. Les gens qui disaient que l'alcool c'était mal avaient raisons. Si j'étais sobre, je me serais enfui ou je lui répondais une réplique bien méchante. Mais là non. « Puis, elle est mieux comme ça. »  J'avais dix-huit ans bordel et bourrée je me comportais comme une gamine. Demain. Je regretterais tout ça. Demain, je prierais pour que Klaus ai oublié cette partie de la soirée. Demain, je … non. Demain c'était un autre jour et je ferais tout pour oublier tout ça. Et la meilleure solution que j'avais trouvée était de boire encore plus. Encore plus. J'oublierais certainement qu'à cause de ma maladresse je m'étais encore vautrée sur le fauteuil éloigné où était assis mon bourreau. Que cette fois je ne lui avais rien renversé dessus à part mon corps. Que j'étais resté ahuri et hypnotisé par la cravate de Klaus comme si c'était quelque chose que je n'avais jamais vu. Que c'était la plus belle chose qui existait sur Terre. « Grey arrête de t'amuser avec ma cravate. »  Oui, demain je ferais tout pour oublier que j'ai fini par tirer la cravate de Klaus. « Mais elle est troppppp bellle !! » Que dans ce fauteuil j'avais voulu lui arracher sa cravate et que j'avais fini je ne sais comment par l'avoir enroulé autour de mes poignets. Oui demain j'oublierais que sans savoir comment, nos lèvres se sont rencontrées. Que personne ne nous avaient vu, trop bourré ou trop à fond dans un quelconque jeu sorcier ou moldu. Oui. Demain j'oublierais qu'on était partis de la fête ensemble et avions fini dans un couloir au septième étage. Couloir où il était passé trois fois devant avant qu'une porte n'apparaisse et qu'on s'est encoffré dedans. Oui, demain j'oublierais que tellement bourrée j'avais laissé mon bourreau me prendre ma virginité. Que je n'avais omni aucune résistance, que je lui avais ouverte sur un plateau d'argent. Alors, que je devais rester pure jusqu'au mariage. Oui tout ça j'oublierais.

Et qu'il n'y avait pas besoin d'un sort d'oubliette pour que je l'oublie. Le degré d'alcool que j'avais ingurgité avait fait son boulot. Que le lendemain de la perte de ma chasteté, je m'étais retrouvée dans la salle sur demande. Allongée dans un lit. Seule et nue. Aucun signe de l'autre personne même pas un mot. Que quand je me suis réveillée j'avais un trou noir de la soirée. Et que je ne me souvenais pas de l'identité de la personne de qui j'avais donnée mon bien le plus pur. Après avoir séchée mes larmes face à la découverte de ma perte de ma virginité, j'étais parti en courant de la grande salle. Je m'étais réfugiée dans ma salle commune en ne voyant personne. Que je m'étais changée et parti dans la grande salle pour prendre le petit déjeuner et que je faisais comme si rien n'avait changé. La vie avait repris son cours suite à cet évènement. Ma petite sœur qui avait découvert qu'elle était une sorcière avait fini par rejoindre les bancs de Poudlard. Je partageais mes journées entre mes cours, mes altercations avec Klaus. Mon temps libre je le concentrais à mon apprentissage secret sur mon vouloir d'être animagus. C'est quelque temps après avoir fêté ma majorité, que j'ai pu me transformer pour la première fois. Trente secondes à tout péter mais transformer. En chaton. Suite à ma première victoire, je continuais d'arrache pied dans mon apprentissage pour que je tienne plus longtemps mes transformations. J'y arrivais quelques fois au point que je pouvais faire un tour dans les extérieurs de Poudlard après le couvre-feu sans me faire mettre en retenue. Comme ça m'arrivais de rester quelques minutes voir secondes en chaton avant de reprendre forme humaine. Ma liberté je la sentais. J'y touchais presque. Je continuais d'apprendre même si les premiers examens, les BUSES approchaient avant la fin de ma cinquième année. Et que j'étais arrivé à sauver les meubles mes autres cours que la métamorphose avant que je prenne le chemin de retour pour les grandes vacances d'été. En septembre j'attaquais ma sixième année. Mon avant dernière année avant le départ de Poudlard. Avant le départ de ma prison dorée. Je ne savais pas que la sixième année allait me réserver des surprises. De tailles qu'on appelle amour. Et pas de n'importe qui.

   

   



Chapitre 5
« Si la nuit, ton cœur se voile, si tu cherches un soleil. C’est la deuxième petite étoile à droite au fond du ciel » - peter pan

   
 


Maison des Grey et Poudlard Express, vacances d'été et maintenant. Seila a 19 ans

Rien n'avait changé quand j'avais retrouvé le monde moldu. Ma maison. Mon père m'ignorait comme il ignorait sa deuxième fille qui était aussi une sorcière. Son cœur est solide même quand il avait eu la surprise de nous voir revenir avec un animal de compagnie pour la première fois. Animal pour ma part que je devais cacher à leur vue et surtout à celui de mon petit frère. Pour ma sœur c'était plutôt simple elle avait pris un chat. Quand mon frère l'a vu qu'il était content et mes parents lui avaient dit qu'ils lui avaient acheté un animal domestique pour ne pas qu'elle soit seule au pensionnat. Par contre, ma chouette grise avait posé problème et on avait du envoyer mon petit frère chercher quelque chose pour que je puisse mettre ma cage dans ma chambre sans qu'il la voit. Un chat passe encore mais une chouette dure à expliquer et mon père avait piqué une crise la première fois que j'étais venu avec ma chouette. Maintenant il s'y fait. Enfin, tant que ma chouette ne se faisait pas remarquer il l'accepte qu'elle partage ma chambre. Surtout qu'il avait d'autres choses à se préoccuper que mon animal de compagnie. Comme de l'avenir de mon petit frère. Je crois que maintenant il met tous les espoirs en lui surtout qui va sur ses treize ans. On ne sait pas encore s'il va être un sorcier comme nous. Alors, père prie tous les jours pour qu'il n'en soit pas un ou que le prochain enfant soit moldu. C'est mon petit frère qui m'a dit que les parents comptaient vouloir un cinquième enfant. Le dernier de la famille Grey. Je n'avais pas été surprise en attendant ça. Après tout, on avait une grande famille, un de plus ne changeait pas grand-chose. J'étais contente de la nouvelle encore plus quand mon père faisais tout pour m'ignorer. Personne dans la famille ne savait qu'il m'avait emmené dans l'église pour me faire exorciser. Que le rituel n'avait fait que commencer avant que la sorcière que j'avais vue dans l'après-midi était venue pour me sauver. Que cette dernière était venue lui rendre visite pour lui faire peur et que si jamais il le refait à moi ou un autre enfant ou fait du mal, elle viendrait pour le tuer. Personne n'était au courant. C'était notre petit secret entre père et moi. Je crois qu'il a peur que je le dise à mère ou que je me serve de ma baguette magique contre lui. Ma mère elle, je ne sais pas comment décrire sa réaction. Je pense qu'elle fait genre de ne pas savoir que ses enfants sont des sorciers et nous parlent comme si ne rien n'était. Elle préfère ça que n'avoir aucun contact avec ses enfants. Elle était aussi croyante que son époux mais c'était une maman avant tout. C'était un commun tacite qu'on ne parlait pas de quoi que soit qui ai un rapport avec la magie. Comme avant. Surtout que mon petit frère ne savait pas qu'on était des sorcières. Mes parents lui ont camouflé la vérité en lui disant qu'on était en pensionnat, très loin de la maison. Ce qui n'était pas faux dans un sens. Lors des vacances, j'ai donné des nouvelles d'Elias. Mon grand-frère. Qu'il était toujours professeur dans mon école. Elle était contente et préférais ne rien dire à père. Après tout, j'étais au courant que père n'était que le père adoptif d'Elias. Pas biologique. C'était mon grand-frère qui me l'avait appris. Mère avait mis au courant père quand Elias avait dit qu'un homme l'avait accosté et dit qu'il était un sorcier. Elle était enceinte de deux mois quand elle s'est mariée avec père et lui a fait croire pendant quatorze ans qu'il était son fils biologique. Elle a prétexté qu'il avait de l'avance sans oser lui dire qu'elle avait perdu sa virginité avec un autre homme. C'était une des raisons pour laquelle mon père l'avait mis à la porte à ses quatorze ans. Ça plus le fait qu'il était un sorcier. Comme quoi même dans une famille de chrétien croyant, il y avait des secrets bien gardés.

A la maison, je passais la majorité de mon temps dans ma chambre. A lire. A m'instruire pour mon apprentissage de devenir animagus. Même si je ne pouvais rien faire dans le monde moldu ou alors à l'abri des regards. Pour la stabilité entre nos deux mondes même si j'étais majeure il fallait garder secret l'existence de la magie. Surtout qu'ici à la maison, on ne pouvait rien faire. Alors, je n'utilisais pas ma baguette magique à part quand il faisait nuit et que j'avais besoin d'un lumos pour lire mes manuels. C'est tout. Ou alors que je parle de magie en cachette avec ma sœur qui va commencer sa deuxième année à la rentrée. Elle est curieuse, comment ne pas l'être ? Le monde magique est envoutant et regorge toujours de secrets. De mystère. Elle doit penser qu'en allant être en sixième année, je connaissais pratiquement tout sur la magie. Ce qui n'est pas le cas. Je sais des choses mais il me faudra des années pour que je connaisse le monde des sorciers sur le bout des doigts. Même si je ne le connais pas par cœur, je lui racontais ce que je savais. Toujours une nouvelle histoire à raconter. C'était devenu une habitude que chaque soirée, je lui raconte ce que je sais. Pour combler sa curiosité. Pour qu'elle est les armes nécessaires pour s'habituer vite à Poudlard. Je me dis que je la protège de cette façon. C'est mon rôle de grande sœur de la guider comme l'avait fait Elias. Elle était ravie de le revoir mais lui en voulant à mort. C'était normal. Je la comprenais. Elle s'était endormi en pensant que le lendemain elle jouera avec lui. A son réveil, père lui a dit qu'Elias était parti et ne reviendrais plus jamais dans cette maison. Moi j'avais eu de la tristesse, elle de la colère. Notre petit frère un peu d'ignorance car même s'il sait qu'il a un grand-frère il ne l'avais jamais vu. Peut-être qu'il le verraus s'il est un sorcier comme nous. Mes parents m'ont interdit de parler de magie avec lui. Même ordre pour ma petite sœur. On ne veut pas lui donner de faux espoirs. Alors, on se tait et on raconte nos journées sans parler de sort, de Poudlard, de fantôme, de baguette magique, de métamorphose ou toutes autres choses qui ai un rapport avec la magie. Il est naïf comme je le suis alors il boit nos paroles. Ça me fait mal de lui cacher ça mais je préfère garder ce secret. On ne peut pas savoir s'il deviendra sorcier et lui raconter que nous l'étions et pas lui quand il aura quatorze ans. Ça creusera un gouffre et de la jalousie entre nous. Je sais ce que ça fais de "perdre" un frère à son âge, je ne veux pas qu'il perde deux sœurs à cause d'une différence. Non tout mais pas ça. Alors, j'attends.

Ce soir encore, plutôt tard dans la nuit, un petit toc raisonna dans ma chambre. Je n'avais pas besoin de lever mon nez de mon manuel pour savoir qui avait toqué à ma porte. Un simple entrée de ma part et ma petite sœur rentra dans ma chambre en la verrouillant, accompagné de son chat. Fermant mon manuel, je tirais le tiroir de ma table de chevet pour prendre ma baguette magique. Un sort d'insonorisation sur la porte lancer quelques secondes plus tard pour ne pas que des oreilles indiscrètes entendent notre discussion. Je lui souris quand elle vient vers moi pour s'installer au bord de mon lit. Elle n'a que quinze ans mais à ce moment on dirait qu'elle est encore une petite fille. Peut-être est-ce son sourire innocent ou ses yeux déjà émerveiller par ce que j'allais lui apprendre sur le monde magique, qui me faisais penser qu'elle était beaucoup plus jeune. Probablement. « Tu as laissé partir Tauriel ?» Mon regard se tourne vers la cage vide de ma chouette. La fenêtre était grande ouverte signe que je l'avais laissé partir pour qu'elle aille se dégourdir les ailes et chasser. Je sais qu'elle reviendra quand l'aube commencera à pointer le bout de son nez. Je n'avais pas de soucis à me faire sur ça. « Oui. Elle est en cage toute la journée je ne pouvais pas me résoudre à la garder encore le soir. Elle a besoin de chasser, d'être libre même pour quelques heures. » Je ne pouvais pas la sortir de ma cage dans ma chambre et encore moins en plein jour. C'était la seule solution que j'avais trouvé. Attendre que la nuit tombe et que ma famille dorme à poings fermés pour que je puisse la sortir de sa cage. Au moins à Poudlard elle était libre de voler quand elle voulait alors qu'ici dans le monde moldu elle était enfermée. Comme moi. Un sourire étira mes lèvres quand ma main rencontra le pelage du chat de ma petite sœur. Je savais ce que j'allais lui raconter ce soir. Que j'apprenais à être animagus depuis la fin de ma première année. Que je réussissais quelques fois ma transformation complète. Des fois une heure comme si ça pouvait être trente secondes. Et que je me transformais en chaton. Oui, c'était ça mon histoire du soir, ça changerais des histoires sur les fantômes ou sur ce qu'il sensé avoir dans la forêt interdite. « Je vais te dire un secret à condition que tu me promettes que tu le gardes que pour toi. C'est bien d'accord ? » Un regard intéressé me répondit. Je ne lui avais pas dit que j'apprenais à être animagus. Peu de personnes étaient au courant. C'était un secret. C'était ma liberté. Mais, je pouvais faire confiance en ma sœur pour qu'elle le garde. « Promis, Seila. » Ma petite sœur semblait impatiente que je lui dise un de mes secrets. Je ne savais pas d'où venait sa curiosité. Pas de père en tout cas. Mais une chose était sûre, le choipeau magique ne s'était pas trompé de maison quand il avait été posé sur sa tête. Croisant les bras et caressant son chat qui s'était allongé sur mon lit, je l'ai mis doucement dans la confidence. « Tu dois savoir que dans le monde sorcier il arrive que des sorciers et des sorcières se transforment en un animal. » Autant aller doucement que lui révéler d'un bloc ce que je voulais lui dire. Surtout connaissant ma sœur, elle aurait certainement pas mal de questions à me poser. « Comme les loups-garous ? » La preuve. Un sourire s'installa sur mon visage. Elle allait être en deuxième année mais connaissait déjà pas mal de choses qu'elle n'avait pas encore vu au programme. C'était moi qui lui avais dit lors d'une soirée. Je préférais qu'elle sache que se faire attaquer par un loup garou même si c'était impossible à Poudlard. C'était aussi un moyen détourné que j'avais trouvé pour ne pas qu'elle s'aventure dans la forêt interdite. Je la protégeais comme je le pouvais. « C'est différent des loups-garous. Eux ne l'ont pas choisi, ils n'ont pas le choix de se changer en loup à chaque pleine lune. Contrairement au sorcier qui choisi de se changer à volonté en un animal. En l'animal qui correspond le plus à sa personnalité. Le terme exact pour qualifier ses personnes est animagus. » Je pouvais voir que ma sœur buvait mes paroles à chacun de mes mots. Sa curiosité était de plus en plus forte surtout qu'elle ne voyait pas où je voulais en venir. Enfin pas tout de suite. Je pouvais le lire dans son regard qu'elle avait activé ses méninges pour chercher pourquoi je lui faisais un cours. « Ça doit être cool de pouvoir se transformer en un animal. » Si ça l'était ? Un grand sourire étira mon visage face à ses propos. « Ça l'est mais pour le devenir il faut beaucoup de patience et d'implication tu sais ? On ne devient pas animagus du jour au lendemain. Ça prend des années d'apprentissage pour maitriser cette particularité. Je te dis tout ça parce que depuis la fin de ma première année, j'apprends à le devenir. » Les yeux ahuris de ma jeune sœur me fit doucement sourire. Elle devait s'attendre à tout mais pas à ça. « Je suis toujours en apprentissage et j'ai encore du mal à tenir ma transformation mais j'y arrive quelques fois. » C'était vrai quand j'avais dit que ça prenais des années à maitriser cette capacité. Même si ça faisait bientôt cinq ans que j'apprenais, je ne la maîtrisais pas encore à cent pour cent. La question de savoir quel animal je me transformais se lisait dans le regard de ma petite sœur. Je ne faisais pas tenir le suspens aussi longtemps et je lui montrais son chat. « Je me transforme comme ton animal. Enfin, en chaton pour être plus précise. » Les étoiles plein les yeux me répondirent face à ma révélation. Et je savais ce qui allait suivre quelques minutes plus tard. « Tu me montres ? » Un hochement de tête et je fermais les yeux pour me concentrer. J'avais besoin de calme et de toute ma concentration pour pouvoir essayer de me changer en chat. Il fallut bien une dizaine de minutes avant qu'un chaton roux apparaisse à la place où j'étais installé quelques secondes avant. Et que deux minutes pour que je reprenne forme humaine. J'avais tenu peu de temps mais le regard de mon interlocutrice montra que je l'avais laissé bouchée bée. Elle l'était encore quand elle quitta ma chambre en portant son chat pour aller se coucher. Toujours là quand les vacances d'été prenaient fin et qu'on arrivait à la gare King Cross pour prendre le Poudlard Express. Qui allais nous emmener à Poudlard.

Cette année, j'attaquais ma sixième année. Comme pour le monde des moldus, rien n'avait changé depuis que j'avais quitté le monde magique pendant les grandes vacances d'été. Les habitudes ne changeaient pas. La vie reprenait son cours comme je l'avais laissé en partant pour le Poudlard Express qui me ramenait chez moi. Oui rien n'avait changé. « Tu aurais dû rester dans ton monde de moldu Grey. » Même mes altercations avec Klaus n'avaient pas changé d'un poil. « Et toi tu aurais mieux fait de rester chez toi. » Rien n'avait changé. A part ce petit battement de cœur trop rapide quand mon bourreau partit en me faisant un clin d'œil quand il rejoignait ses amis dans une des cabines du train. Il l'avait fait pour s'amuser ou m'énerver mais c'était tout l'effet inverse qui avait eu ce simple clin d'œil dans mon cœur …


   

   



Dernière édition par Seila R. Grey le Lun 16 Fév - 18:05, édité 16 fois
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Message Sujet: Re: SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois !   SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois ! Icon_minitimeMar 10 Fév - 18:42

Oh t'as changé de titre. :larmes: J'aimais bien la référence à Peter Pan. :ow: Rho. :mdr:

Bon, allez, je te souhaite re-bienvenue avec ce personnage ! :love: Elle m'a l'air juste au top cette petite Seila ! :*o*:
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Message Sujet: Re: SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois !   SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois ! Icon_minitimeMar 10 Fév - 18:47

Justement j'hésitais entre les deux mais j'ai remis la référence à Peter Pan. Car Peter Pan quoi c'est la vie :super: :*o*:

Et merci beaucoup :yes: j'espère que ma petite Seila fera sensation comme c'est le cas avec Lorelei :super:
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Message Sujet: Re: SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois !   SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois ! Icon_minitimeMar 10 Fév - 18:50

Comment ça la serdaigle va AIME un rouge et or? Oh!

Enfin re bienvenue :p
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Message Sujet: Re: SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois !   SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois ! Icon_minitimeMar 10 Fév - 18:51

OUI !!!!!!!!!!! :*o*: Oui, Peter Pan, c'est la vie ! :yes: Je suis totalement d'accord avec toi ! :love: D'autant plus que j'ai vu le film un demi milliard de fois. :dead:
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Message Sujet: Re: SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois !   SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois ! Icon_minitimeMar 10 Fév - 18:52

JO TAIME !!!!!!!!!!!!!!!!!!! Comment ça tu le sais déjà ? :arrow:

Fais nous un personnage de badass ENCORE !!! :mdr: :mdr:
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Message Sujet: Re: SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois !   SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois ! Icon_minitimeMar 10 Fév - 19:01

Re bienvenue. J'adore la référence à Peter Pan :*o*:
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Message Sujet: Re: SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois !   SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois ! Icon_minitimeMar 10 Fév - 19:41

Oh des commentaires :ow:

Seth ; je peux dire la même chose envers Rebecca/Caroline :siffle:

Lumen ; On est pareil ce film est plus que génial :*o*: c'est un chef d'oeuvre ! sans compter l'acteur qui joue Peter Pan il est excellent dans son rôle :bave:
Sans compter le dessin animé (le premier je préfère) qui est une pure bombe aussi :*o*:

Lorenzo ; parce que tu sais que c'est réciproque :oups:
Et t'inquiète, je promets de belles choses avec mon DC :super:

Barry ; Contente qu'elle te plaise. C'est la meilleure citation du film selon moi :héhé: et ça colle totalement bien au personnage de Seila que je ne pouvais pas passer à côté de cette replique :*o*:

En tout cas merci pour ce nouveau accueil :*o*: vous êtes trop chou :lovee:
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Message Sujet: Re: SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois !   SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois ! Icon_minitimeMar 10 Fév - 19:42

Re bienvenue ma belle ♥
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Message Sujet: Re: SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois !   SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois ! Icon_minitimeMar 10 Fév - 21:47

Re-bienvenue sur DP mon chou! :*o*:
J'ai hâte de voir ton nouveau personnage!

Bon courage pour ta fiche, tu sais où venir frapper si tu as des questions!

Je t'ai réservé ton avatar pour une semaine ;)
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Message Sujet: Re: SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois !   SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois ! Icon_minitimeMar 10 Fév - 22:04

Rebienvenue ma jumelée :heart: :yes:
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Message Sujet: Re: SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois !   SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois ! Icon_minitimeMer 11 Fév - 12:08

Oh merci à vous trois :*o*:
Je vais essayer de la terminer rapidement :super:
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Message Sujet: Re: SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois !   SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois ! Icon_minitimeMar 17 Fév - 0:20



Félicitations, tu intègres Poufsouffle

Comme je te l'ai dis j'ai adoré lire ta fiche, elle est longue mais surtout très complète et fluide ce qui est encore mieux. J'aime beaucoup l'idée d'intégrer la religion dans l'histoire de ton personnage, ça rend le tout très intéressant et ça promet! :*o*:

Poufsouffle, c'est la maison de la loyauté et de la patience. Mais c'est également là que se trouvent ceux qui sont naïfs et discrets. Cette maison sera ta seconde famille à Poudlard.
Mais avant de t'engager dans un combat sans merci contre les autres élèves pour faire gagner des points à ta maison, saches que le membre est qui tu es jumelé est Lorelei E. Wilbert (double compte). Elle prendra contact avec toi prochainement.

/!\ Le récapitulatif de personnage est obligatoire, ce devra même être l'un de tes premiers posts sur le forum. Tu le feras dans ce sujet, à la suite des autres. N'oublies pas que ce dernier devra être régulièrement mis à jour pour faciliter l'aperçu de ton personnage. Enfin penses à voter aux tops sites du forum ;)
Afin de t'aider dans tes premiers pas, voici une liste des portoloins utiles :
Tu te trouveras des amis et des ennemis dans la partie relations. Pour commencer à écrire ton histoire, tu peux aller voir la liste des rps. Tu peux également devenir préfet, joueur de Quidditch ou rejoindre un club. Bien sûr tu peux aussi faire gagner des points à ta maison, pour voir de quelle manière il te suffit d'aller , et pour les signaler c'est ici.


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Message Sujet: Re: SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois !   SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois ! Icon_minitimeJeu 26 Fév - 21:21

Ta fiche est superbe !! Il faut qu'on se trouve un petit lien ma belle !! :love:
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Message Sujet: Re: SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois !   SEILA ✘ Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois ! Icon_minitime

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