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 Struggling for equality ~ Shawn&Alisson

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Message Sujet: Struggling for equality ~ Shawn&Alisson   Struggling for equality ~ Shawn&Alisson Icon_minitimeDim 2 Nov - 3:03




Shawn & Alisson
struggling for equality

Je marchais d'un pas décidé dans les rues de pré-au-lard. L'allure avec laquelle j'avançais me permettait de faire totalement abstraction du froid ambiant caractéristique d'une journée de Février. Ma précipitation avait finalement du bon, d'autant plus qu'il s'agissait de ma seule arme contre le froid, ce jour-là. Ma tenue n'était, il est vrai, pas tellement adaptée à des températures hivernales. Je portais une veste en Jeans au-dessus d'un ample T-shirt, ainsi qu'un Jeans noir et comme toujours très serré pour renforcer la finesse de mes jambes. Enfin, j'avais aux pieds des baskets basses de couleur bordeaux qui, bien qu'agréables à porter, me protégeaient bien mal du froid.

Je me dirigeai vers l'enseigne Les Trois Balais. J'avais rendez-vous dans ce pub aux alentours de seize heures. J'entendis la cloche du village retentir une première fois, puis une deuxième, une troisième, et enfin une quatrième. J'aurais déjà dû être dans le bar, et pourtant il me restait à franchir quelques centaines de mètres pour arriver à destination. Alors que de nombreux couples se retrouvaient pour la Saint Valentin, mon rendez-vous n'avait rien de galant. La jeune femme que je devais retrouver était une journaliste, avec qui je correspondais depuis quelques jours de manière épistolaire.

C'est moi qui l'avais contactée la semaine dernière, sur ce que l'on peut aisément qualifier de coup de tête. J'étais, ce soir-là, affecté par une discussion que j'avais entendue, pour ne pas dire écoutée, entre des élèves de ma classe pendant le cours d'histoire de la magie qui avait eu lieu plus tôt dans la journée. Cette discipline était souvent le théâtre de bien des confidences entre les élèves qui, pour la plupart, ne manifestaient aucun intérêt pour celle-ci. Pour ma part, elle ne m'ennuyait qu'occasionnellement. Bien que je sois attentif ce jour-là, je décrochai mon attention un instant des dires linéaires du professeur, interpellé par les bribes de conversations qu'il m'avait semblé avoir entendues.

Il s'agissait d'un débat entre une demoiselle de ma maison et un garçon aux couleurs vert et argent. Leur discussion était, de toute évidence, axée sur le statut du sang et la prétendue supériorité de ceux dits purs, c'est à dire des personnes issues de familles composées exclusivement de sorciers. Les propos qu'ils tenaient alors étaient durs, ils envisageaient l'extermination des races qu'ils décrivaient comme inférieures, sur un ton à peine humoristique. Je ne concevais définitivement pas que l'on puisse comparer les personnes sur de telles caractéristiques. Cette discrimination engendrait, chez ces personnes à l'esprit apparemment limité, une haine inconsidérée envers ces sorciers dont je faisais partie, pour cet absurde critère de sang. Malheureusement, et c'est en cela que j'étais affligé, il ne s'agissait pas d'un cas isolé. Ces propos étaient devenus chose courante à Poudlard, et les réflexions dont j'étais l'une des cibles fusaient régulièrement. Elles m'avaient, dans un premier temps, beaucoup affecté. J'avais appris aujourd'hui à ne plus leur accorder tant d'importance. Malgré tout, elles me mettaient hors de moi tellement elles étaient immatures et infondées.

C'est cette indignation qui m'incita à m'exprimer. Mais je n'étais pas de ces personnes qui assumaient de fréquents coups de gueule. Je faisais davantage partie de ceux qui taisent ce qu'ils pensent, considérant que le silence représente le meilleur des mépris. Néanmoins, il me semblait, face à la gravité de la situation, nécessaire de faire entendre mon point de vue. Je me souvins alors de la lecture d'un article dans lequel une journaliste interviewait un élève de Poudlard de manière anonyme. C'est ainsi que j'envisageai de parler, moi aussi, dans la presse.

Je m'étais alors rendu dans la bibliothèque. Après maintes recherches, je trouvai finalement l'article que je cherchais. Les coordonnées de la journaliste étaient indiquées, je décidai alors de la contacter. Cela n'engageait à rien, après tout. Elle me répondit d'ailleurs assez rapidement, de manière tout à fait chaleureuse. Nous échangeâmes quelques lettres, dans lesquelles je lui précisais le sujet sur lequel je souhaitais témoigner, ainsi que mon désir de rester dans l'anonymat. Je fus dès lors touché par la compassion dont elle semblait faire preuve. Elle était vraisemblablement dans l'optique de m'aider dans mon projet, ce qui m'encouragea par ailleurs à le mettre en œuvre. C'est ainsi que nous convînmes d'un rendez-vous pour réaliser une interview.

Il est vrai que j'appréhendais ce moment. Je ne parvenais pas à me détacher de cette inquiétude quant aux conséquences que pourraient avoir ces confidences. J'avais peur des représailles. Je savais certains sorciers aveuglés par leurs opinions marquées mais surtout très limitées. J'en avais d'ailleurs encore récemment eu la preuve. J'ignorais de quoi ils étaient capables pour assouvir leur haine, et je ne tenais pas spécialement à le savoir.

Le clocher du village avait retenti depuis cinq bonnes minutes lorsque je poussai la porte du pub. J'étais effectivement en retard, comme à mon habitude. Bien évidemment, j'étais parti de Poudlard trop tardivement, et même mon allure rapide pour me rendre dans le village voisin ne me permit pas de rattraper le retard avec lequel j'avais quitté le château, ce jour-là.

Je balayai du regard l'ensemble du bar. La plupart des tables étaient occupées, ce qui ne m'étonna pas tellement. Il s'agissait de l'une des enseignes les plus fréquentées de pré-au-lard, et d'autant plus un samedi au beau milieu de l'après-midi.

C'est en avançant dans le pub que j'aperçus une femme installée seule à une table. Je lui donnais environ vingt-cinq ans. En posant un instant mon regard sur mon visage, je reconnus la femme avec qui j'avais rendez-vous. Une photographie d'elle figurait sur l'article que j'avais lu. J'étais donc, sauf erreur de ma part, en présence de la journaliste que j'avais contactée.

Après un instant d'hésitation, je me risquai à engager la conversation par les présentations. « Alisson ? Je suis Shawn. » Je lui tendis alors la main pour serrer la sienne comme le voulait l'usage, avant d'ajouter, avec un sourire un peu gêné : « J'espère ne pas trop vous avoir fait attendre... » J'avais toujours eu cette fâcheuse tendance à ne pas être ponctuel. Et il n'y avait rien à faire pour y remédier. J'avais beau en avoir conscience, ou même prévoir une marge, il en était finalement toujours ainsi.


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Dernière édition par A. Shawn Nicholson-Powell le Dim 2 Nov - 17:04, édité 1 fois
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Message Sujet: Re: Struggling for equality ~ Shawn&Alisson   Struggling for equality ~ Shawn&Alisson Icon_minitimeDim 2 Nov - 15:28


« La valeur d'une personne se mesure non pas à la quantité des ses actes mais au degré d'amour et de persévérance qu'elle met pour les accomplir. »
Cécile Fortier Keays


    FLASHBACK.

    Quand j'étais petite, mais vraiment toute petite, peut-être quand j'avais cinq ou six ans, Maman et moi allions souvent chez une des ses amies. Elle s’appelait Maria. Je m'en souviens très bien parce que c'est quelque chose qui m'a beaucoup marqué et c'est sûrement ça qui a fait que j'ai commencé à détester vraiment mon père.. Alors, j'allais souvent chez Maria avec Maman. Elle était sa meilleure amie depuis très longtemps et elles étaient très proches. Chaque fois que l'on allait là bas, nous étions toutes les deux très contentes. Parce que quand j'allais là bas, moi aussi j'avais ma meilleure amie. Maria avait elle aussi une petite fille de cinq ou six ans. Elle s'appelait Joséphine. Elle était vraiment très très gentille. Je m'amusais beaucoup avec elle. Maria et Joséphine se ressemblait tellement, et elles disaient la même chose concernant Maman et moi, à part que j'étais rousse et que Maman était brune. Alors quand j'allais là bas avec Maman, je jouais toujours avec Joséphine. On s'étaient inventées des tonnes et des tonnes d'histoires et c'était vraiment une chouette amie. Quand à Maman, elle aimait beaucoup prendre le thé avec Maria et je l'entendais même rire avec elle – chose qu'elle ne faisait pas à la maison.

    Maria et Joséphine étaient nées moldus.

    Un jour, mon père est venue nous chercher, Maman et moi. Maman ne lui avait pas parlé de Maria et c'était normal vu que mon père était si violent et arrogant. Il n'aimait pas les nés moldus et moi, c'était lui que je n'aimais pas. Il insulta alors Maria et Joséphine et elles n'ont plus jamais voulus nous revoir, Maman et moi..

    Cette histoire m'avait beaucoup blessée.


    Les Trois Balais.

    Ce matin, je m'étais levée très tôt. Et c'était un réveil volontaire. Je voulais que ce nouvel article soit parfait. Et oui, j'entamais un nouveau projet aujourd'hui. Une nouvelle mission, je dirai même. J'avais reçu des lettres d'un jeune homme qui m'avait contacté parce que lui aussi voulait changer les choses. Et, tandis que j'étais assise bien sagement à une table du bar dans lequel j'avais donné rendez-vous au jeune homme, les Trois Balais, je relisais toutes ses lettres pour me mettre dans le sujet. Ainsi, je pouvais donc déjà noté des choses sur lui dont il m'avait déjà fait part. Il était né moldu. Il était à Poudlard, un jeune serdaigle. Ce jeune garçon s’appelait Shawn et il était né moldu, comme Joséphine . IL me faisait part, dans ses lettres, de toutes les insultes qu'il avait entendu sur les né moldus à Poudlard et je savais de quoi il parlait parce que, dans mon temps, c'était déjà le cas à Poudlard.

    Je notais aussi qu'il m'avait contacté parce qu'il voulait faire changer les choses mais il ne voulait pas que son identité soit connue et comme j'étais la seule journaliste à respecter l'anonymat, il m'avait choisit. Son histoire me touchait déjà alors que je ne le connaissais pas encore mais en relisant ses lettres, je sentais que ce sujet le touchait énormément, et que c'était là notre premier point commun. Les insultes de ce type m'énervaient à un point, tellement.. Quand je repensais à Joséphine et Maria, je haïssais plus que tout les personnes du type de mon père qui agissait comme ça et je ne manquerais pas d'en faire part à Shawn, parce que je voulais qu'il sache qu'il pouvait me faire confiance et que j'allais tout faire pour faire bouger les choses, même si j'avais peur de ne pas réussir toute seule. Du coup, je le remercierai très fort parce que son témoignage – même anonyme – va beaucoup m'aider pour améliorer le quotidien des nés moldus.

    Et là, un jeune homme s'approcha de moi et il me salua. Je fus prise d'un léger sursaut parce que j'étais tellement concentrée dans ses lettres que je n'avais même pas surveiller la porte du bar. Shawn était là et je me levais pour lui serrer la main. Il était distingué et il était très poli. J'appréciais déjà sa présence. Il me fit remarquer qu'il m'avait fait attendre et je n'avais même pas fait attention à l'heure alors c'était comme si il n'était pas arrivé en retard.

    « Enchantée, Shawn. Je suis Alisson, mais ça tu le sais déjà. Je me permets de te tutoyer et est-ce qu'il serait possible que tu me tutoies aussi ou alors on restaure le vouvoiement ? C'est vraiment comme tu le sens, d'accord ? Je cherche juste à te mettre à l'aise. Vas-y, installe toi, je vais te chercher quelque chose à boire. »

    J'allais en direction du comptoir et je commandais une boisson chaude pour Shawn. Je la lui apportais et je m'installais face à lui.

    « Voilà pour toi. J'étais en train de relire les lettres que tu m'as envoyé pour cet article. D'ailleurs, je tiens à te remercier de m'apporter ton témoignage qui restera évidemment anonyme, je te le promets. C'est un sujet qui me touche beaucoup parce que j'ai assisté à une scène lorsque j'avais six ans et ça m'a traumatisée.. Tu te sens près à commencer ? Alors, parle moi de ton parcours de né moldu. »

    Je regardais le jeune Shawn dans les yeux et j'étais déjà beaucoup émue..



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Message Sujet: Re: Struggling for equality ~ Shawn&Alisson   Struggling for equality ~ Shawn&Alisson Icon_minitimeDim 14 Déc - 21:17




Shawn & Alisson
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Je fis sursauter la journaliste en la saluant, ce qui n'avait évidemment rien d'une volonté de ma part. J'avais juste fait preuve de maladresse, comme j'en avais l'habitude. J'étais toujours un peu intimidé lorsqu'il s'agissait d'aborder des inconnus. Alisson m'avait certes mis à l'aise lors de nos échanges épistolaires ; néanmoins la situation m'intimidait, dans le sens où je n'avais jamais vécu quelque chose d'un tant soit peu similaire. Je n'avais d'ailleurs jamais envisagé de me faire interviewer un jour, comme quoi il ne fallait jamais dire jamais.

Fort heureusement, la jeune femme ne semblait me tenir rigueur ni de mon retard, ni de l'avoir fait sursauter, puisqu'elle me répondit sur un ton tout à fait jovial  « Enchantée, Shawn. Je suis Alisson, mais ça tu le sais déjà. Je me permets de te tutoyer et est-ce qu'il serait possible que tu me tutoies aussi ou alors on restaure le vouvoiement ? C'est vraiment comme tu le sens, d'accord ? Je cherche juste à te mettre à l'aise. Vas-y, installe toi, je vais te chercher quelque chose à boire. » Elle était très avenante et je lui en étais reconnaissant. J'étais conscient que si elle ne m'avait pas ainsi rassuré lors de nos échanges, j'aurais sans doute renoncé à me confier sur ce sujet qui me tenait pourtant à cœur. Grâce à elle j'étais allé au bout de mon projet. Ou du moins, j'étais sur le point de le faire.

Le tutoiement n'était pas chez moi quelque chose de naturel envers une personne plus âgée, ou un professionnel quel qu'il soit. J'avais grandi avec ces valeurs, et si je reprochais beaucoup de choses à ma famille, elle m'avait au moins inculqué la politesse. « Je suis enchanté également de faire votre connaissance. Quant au tutoiement, je veux bien essayer. » répondis-je en lui adressant un sourire un peu gêné. Après tout, puisqu'elle m'en faisait la demande, le tutoiement n'était pas une si mauvaise idée. Il instaurait une sorte de confiance, de proximité. J'étais néanmoins conscient qu'il y avait de grandes chances pour qu'instinctivement, je recommence à utiliser le vouvoiement. Je me promis d'y faire attention.

La jeune femme tint sa promesse puisqu'elle quitta la table alors que j'étais en train de m'installer pour aller me chercher quelque chose à boire. Je retirai rapidement ma veste, gardant néanmoins mon écharpe pour me préserver du froid. Il ne faisait pas tellement chaud à l'intérieur, la porte était ouverte laissant passer de désagréables courants d'air. La boisson chaude que m'apportait Alisson allait sans doute, elle-aussi, contribuer à réchauffer mon organisme. Je lui adressai un sourire reconnaissant lorsqu'elle se réinstalla face à moi.  « Voilà pour toi. J'étais en train de relire les lettres que tu m'as envoyées pour cet article. D'ailleurs, je tiens à te remercier de m'apporter ton témoignage qui restera évidemment anonyme, je te le promets. C'est un sujet qui me touche beaucoup parce que j'ai assisté à une scène lorsque j'avais six ans et ça m'a traumatisée... Tu te sens prêt à commencer ? Alors, parle-moi de ton parcours de né moldu. »

« Je te remercie. » lui répondis-je d'abord concernant la boisson qu'elle m'avait apportée. Je n'avais pu espérer un meilleur accueil de sa part. Néanmoins je ne pris pas le temps de boire, je savais que les choses sérieuses commençaient, si bien que les battements de mon cœur s'accélérèrent, malgré mon calme apparent. Je ne pouvais rien contre cela, j'étais régulièrement submergé par mes émotions. Je m'efforçais cependant de ne pas le montrer.

« C'est moi qui te suis reconnaissant de m'accorder cette interview. Je préfère en effet qu'elle reste anonyme, comme je te l'avais dit lors de nos échanges. », répondis-je alors.

Je marquai ensuite une courte pause, tentant d'organiser mes propos. J'avais déjà réfléchi à mes interventions. En vérité, je les avais même maintes et maintes fois répétées, pour ne pas bafouiller comme un idiot ou tenir des propos désordonnés, inadéquats, secondaires. Je devais être clair et aller à l'essentiel tout en donnant un témoignage engagé. Tels étaient les objectifs que je m'étais fixé. « Allons-y. Et bien, comme tout né-moldu, j'ai grandi avec l'image de la magie que l'on nous donnait dans les contes. Autant dire que lorsque j'ai reçu ma lettre, je n'y croyais pas. Et pourtant, j'étais face à la réalité... » commençais-je par lui dire.

Cette étape n'avait d'ailleurs pas été des plus faciles pour moi, étant donné que mon père s'était dans un premier temps opposé à mon entrée à Poudlard, ne considérant pas sérieusement la lettre qui m'avait été envoyée. Pour lui, ce n'étaient que des balivernes. Evidemment, mon frère ne m'avait pas facilité la tâche. Seule ma mère s'était ralliée de mon côté, parvenant ainsi à faire céder mon père, contre toute attente, non sans mépris de sa part à mon égard.

« En arrivant au château j'avoue avoir été un peu perdu. Je ne connaissais rien au monde magique, je n'en avais jamais entendu parler. C'était l'inconnu total pour moi. » déclarais-je ensuite. Je me souvenais encore clairement de mon état de stress sur le moment même si, il est vrai, je faisais aussi preuve de beaucoup d'enthousiasme à l'idée de découvrir ce nouveau monde.

« Finalement, je pense m'être assez vite adapté. Et les professeurs m'y ont aidé. Ils ont vu avec nous toutes les bases, pour que les nés-moldus ne soient pas pénalisés justement... Et puis, la magie m'a tout de suite plu, c'est pourquoi je m'y suis beaucoup intéressé, ce qui m'a permis de rattraper le retard que j'aurais pu avoir sur les enfants de sorciers. » ajoutais-je enfin avec un discret sourire. J'étais un peu gêné de tant parler. Je n'étais définitivement pas fait pour les longs discours. Par ailleurs, voir la jeune femme retranscrire tout ce que je disais me perturbait un peu, je devais l'avouer. Je craignais de bafouiller ou de dire des bêtises. Fort heureusement pour le moment rien ne semblait m'avoir échappé.

La question d'Alisson étant assez vaste, il m'était difficile d'estimer l'étendue de la réponse que je devais apporter. Je n'osais pas tellement évoquer de faits trop personnels, ou encore entrer dans le vif du sujet, à savoir la discrimination des nés-moldus de la part des enfants de sorciers. Il me sembla préférable, dans le doute, d'attendre qu'elle me guide davantage par de nouvelles questions afin que je puisse cerner plus précisément ses attentes. Je lui souris alors de nouveau, pour lui faire comprendre que je n'avais rien à ajouter. Je pris alors la tasse qu'elle m'avait apportée entre mes mains. La boisson chaude réchauffa ces dernières alors bien fraiches. Je bus alors quelques gorgées en attendant la suite de l'interview.

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Message Sujet: Re: Struggling for equality ~ Shawn&Alisson   Struggling for equality ~ Shawn&Alisson Icon_minitimeVen 23 Jan - 17:23

« La valeur d'une personne se mesure non pas à la quantité des ses actes mais au degré d'amour et de persévérance qu'elle met pour les accomplir. »
Cécile Fortier Keays

    Les Trois Balais.
    Tandis que le jeune Shawn se présentait à moi, je sentais que son témoignage sur le sujet allait être très fort en émotions et très poignant. Il semblait être un jeune homme d'une grande sensibilité et il semblait être sur la réserve face à l'inconnue que j'étais à yeux. J'avais étrangement confiance en lui, alors que je ne le connaissais pas encore très bien mais nos échanges au préalables m'avaient mis sur la piste d'un garçon sérieux et posé, sensible de par sa situation mais tout aussi empli de volonté. C'était agréable de faire ce métier dans le sens où je peux rencontrer des personnes vraiment charmantes et attachantes, comme Shawn.

    Je pensais à beaucoup de choses concernant cet interview alors je sortis de mes pensées quand le barman m'apporta les deux boissons chaudes que j'allais directement emmener à la table que je partageais avec le jeune serdaigle.

    « C'est comme tu le sens, d'accord ? Je veux vraiment que tu sois à l'aise avec moi, qu'il n'y ait aucune tension. Je veux vraiment que ça te soulage de pouvoir me parler et si tu préfères me vouvoyer ou me tutoyer, fais comme bon te le semble. »

    J'avais toujours demandé à ce qu'on me tutoie durant des interviews parce que je trouvais ça beaucoup plus chaleureux et moins « professionnel ». La spontanéité, c'était vraiment important pour moi.

    « J'accorde beaucoup d'importance à l'anonymat, tu peux être rassuré là dessus. Si je ne fais pas ça, je risque de me retrouver dans de mauvaises situations alors je ne veux prendre aucun risque. Voilà, si tu as des questions, n'hésite surtout pas et puis je t'enverrai une ébauche de mon article avant la publication, je tiens à ce que tu me donnes ton avis et que tu vérifies si je ne dis pas de bêtises ou si je ne fais pas de contre sens. »

    Il commença ensuite à me parler de lui. Je prenais alors des notes sur son parcours tout en l'écoutant avec attention. Il m'expliqua son enfance, partant des contes de fées à la lettre de Poudlard. Il parla aussi de ce contraste avec la réalité de cette lettre et de ses rêves de magie. L'inconnu lors de son arrivée à Poudlard – dur pour les sorciers mais bien plus pour les né moldu qui n'ont pas vécu leur enfance dans ce monde. Et puis l'adaptation, qu'il a trouvé assez simple et rapide. Les professeurs, les cours et les bases de la magie.. Je voyais tout à fait ce qu'il voulait dire.

    « Je vois. J'admire le talent des professeurs en première année et tu sais, même les enfants sorciers de bases ont beaucoup de mal au départ, je n'étais pas brillante à l'époque ! Dis moi, comment s'est passée ton adaptation ? T'es-tu vite lié d'amitié avec tes camarades de promotion ? Ou alors étais-tu plus proche des adultes de Poudlard ? »

    J'avais des tas et des tas de questions à lui poser mais je préférais prendre mon temps, quitte à la revoir plusieurs fois si il n'avait pas le temps aujourd'hui.


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