Il y a bien un endroit où que j'aime encore moins trainer que les serres de Poudlard ce sont les cours de divination. Options obligatoires pardi pour passer les examens de fin d'années. Et vu les autres options qui proposaient, la divination m'avait paru moins répugnante que les autres. Surtout que d'après les bruits qui courent, la professeur qui nous enseigne cette matière sait lire l'avenir. Si c'était le cas, ma famille serait fanatique de tout ce qui touche de près ou de loin aux moldus. Impossible. Assise sur un pouf regroupé autour d'une table, j'essayais tant bien que mal de suivre le cours et surtout de ne pas m'endormir vu la voie monotone du professeur. Chose peu facile vu que le cours du jour se résumait à voir l'avenir dans une tasse. Aucun intérêt selon moi. « Maintenant, verser votre thé dans la tasse et … » Retenant malgré moi un soupire, je versais le thé dans ma tasse aux fantaisies damiers. A mes côtés, mon amie avait abandonné depuis bel lurette de suivre les cours de divination. Amie qui me fit savoir son étonnement alors que la dernière fois que je l'avais vu, elle discutait avec son voisin de gauche. « Non sérieux, Lorelei tu fais vraiment ce qu'elle dit ? » Un sourire rayonnant pris place sur mes lèvres alors que l'enseignante expliqua le sens de la feuille de thé. D'une oreille discrète je l'écoutais et je tournais la tête vers mon amie pour lui répondre.« Bien sûr, j'ai bien l'intention de lire ton avenir dans cette tasse. » Même si j'affichais un sourire rayonnant, mon attitude laissa bien le doute à ma sincérité. « Lorelei ! » Malgré son cri à peine audible, le professeur de divination continua dans ses explications. Explications que j'écoutais tant bien que mal. D'un regard vaste sur la salle de cours, peu était les élèves qui buvaient les paroles du professeur. Au loin, certains disputaient une partie d'échec sorcier alors que d'autres luttaient contre le sommeil. Un rictus se plaça sur mes lèvres tandis que je voyais au loin ma rivale s'intéresser de près aux paroles du professeur. Il n'y avait que des idiots pour trouver la divination intéressante de toute façon. Ma camarade poussa un soupire d'exaspération ramenant mon regard vers elle. Mon sourire se fit plus amusé alors que je posais la tasse devant moi sur la table. « Non, je déconne. J'espère juste en faisant ce qu'elle dit, que le temps passe plus vite pour que je parte loin de cette vielle chouette et de cour pourrit. » Un rire à mes côtés. Un sourire qui se veut innocent à l'adresse du professeur qui s'était retournée vers nous. Une tasse qui se vide par la suite. Un discret regard vers l'horloge accrochée dans la salle de cours. Un profond soupire quand l'évidence me frappa : cette satanée aiguille n'avance pas. Faites divination qu'ils disent !

Les heures défilèrent. Après un cours soporifique de divination qui clôtura ma fin de matinée, j'ai eu le loisir d'être dans des cours plus passionnants l'après-midi. Sans compter, que plus les heures et les cours défilèrent plus le moment que j'attendais depuis que je m'étais levée approchait. Je n'étais pas du genre à compter les heures voir les minutes qui séparaient de ce moment. L'impatience n'était pas connue de mon vocabulaire. Et pourtant, même si je me refusais à me l'admettre j'avais hâte que le dernier cours se finissent pour que j'aille le voir lui. Lui. Elève de septième année chez les rouges et or. A l'accent italien et au charisme ravageur. Que la beauté surpassait son intelligence et son intérêt pour les cours. Vous avez bien deviné, nul autre que Lorenzo Varetti alias mon binôme au cours de sortilège. Binôme dont j'avais donné rendez-vous à la bibliothèque après les cours aujourd'hui, pour faire notre devoir en commun. Et qui j'espère, n'allais pas être en retard ou pire me poser un lapin intellectuel. N'ayant pas eu de cours en commun avec les gryffondors aujourd'hui, je n'avais pas eu la chance de le croiser pour lui rappeler qu'on se voyait après les cours. Au fond de moi, je savais qu'il allait être présent, car après tous les lionceaux sont des personnes de paroles.  Mais, le doute resta encore présent tandis que je sortais de mon dernier cours de la journée. Après, un vague geste de la main à mes camarades je partis vers le couloir qui m'emmenait vers un escalier. Escalier que je descendis jusqu'au troisième étage où se trouvait la bibliothèque. Chaque pas que je faisais, je ne pu m'empêcher de regarder autour. Même si je connaissais ses lieux depuis sept ans, je prenais un malin plaisir à voir la décoration comme si c'était la première fois que j'avais mis les pieds à Poudlard. Les couloirs étaient décorés de tableaux animés avec par ici et par la des statuts qui certaines cachaient des passages secrets. C'était ma dernière année que je pouvais parcourir ses interminables couloirs et mon ascension vers la bibliothèque fut d'un silence royal. Ce n'était pas pour rien que le troisième étage comme le quatrième étaient considérés comme les étages du silence. J'aimais cet endroit et encore plus la porte qui se dressait devant moi et qui me cachait une certaine beauté.

La bibliothèque de Poudlard. Ma deuxième maison. Le royaume des livres. On pouvait trouver de tout dans ce lieu. Aussi bien des manuels concernant les matières enseignées à Poudlard que des livres sur la culture sorcière. Avec même un rayon sur la culture moldue que je brûlerais volonté si la bibliothécaire me donnait l'autorisation que je n'aurais jamais. Je ne perds pas espoir pour autant. La bibliothèque où se regroupent des petits, des grands, des anciens comme des nouveaux livres. Un endroit où le silence, les études et le calme étaient roi. Chaque fois, que je pénétrais ses lieux je pu m'empêcher de  regarder autour de moi même si je connaissais cet endroit par cœur. De nombreuses étagères pendaient ici et là. Plus immense que la bibliothèque que j'ai chez moi où tout passionner de culture et surtout les serdaigles avaient sa place ici. Des élèves autour des tables qui chuchotaient. Le tout sous la surveillance de la bibliothécaire que j'adressais un signe de la tête quand elle leva la tête. Cet endroit allait me manquer malgré moi.

Un sourire mutin se dessina sur mes lèvres tandis que je voyais au loin, assise à une table le gryffondor avec qui j'avais rendez-vous et qui me tournait de dos. Même de dos, je pouvais inscrire un visage sur ce corps athlétique avec cette touffe de cheveux en désordre qui laissait supposer qu'il sortait de la meilleure relation sexuelle de sa vie. Je savais au fond de moi, que je pourrais le reconnaitre même s'il était déguisé en arbre dans la forêt interdite. Je n'avais pas pourtant cette facilitée à retenir les noms et encore moins à reconnaitre quelqu'un de loin, mais lui c'était différent. Depuis quand ? Je ne savais pas, mais il était une de ces personnes qui vous tiraille vos pensées rien qu'à l'attente de ce nom. Lorenzo. Je ne savais pas pourquoi cet homme en particulier et pas un autre. La seule chose que je savais était que cet élève ne me laissait pas indifférente. Plus, je m'approchais du rouge et or, plus je refusais de reconnaitre qu'à chaque pas que je faisais vers lui, mon cœur battait d'un rythme irrégulier. Je préférais de loin me concentrer sur ma démarche assurée à son encontre et à le détailler. Il ne m'avait pas vu, trop occupé à regarder les manuels qui lui faisaient face. Mon sourire se fit plus amusé quand je l'imaginais assassiner du regard ses livres qui semblaient être des manuels de potions a priori. Les potions, une de ses matières qui poussent votre patience à l'épreuve et malgré tous vos efforts vous ne pouvez pas abandonner et gagner la partie. Après tout, avoir sur le dos le professeur de potions était suicidaire et même si vous êtes quelqu'un de masochiste, il était préférable de rester de nombreuses heures sur votre devoir de potion que de rendre un parchemin blanc. Et c'était surement cela que faisais le septième année. Il ne manquait plus qu'il se tape la tête sur la table et le tableau serait comique. Mais, le gryffondor n'ayant aucune capacité à lire dans mes pensées, continuait à se morfondre devant son devoir tout en essayant de rédiger quelques phrases.

Peut-être si je suis d'humeur charitable je l'aiderais vu que j'avais déjà fait ce devoir où je le laisserais se noyer au milieu de ses méchants manuels. Mais ici, n'était pas question de devoirs de potions. Non. On devait faire celui qu'on avait à faire en binôme pour le cours de sortilèges d'où notre présence ici même. Mes pas finissent par arriver vers Lorenzo qui rayait une nouvelle fois un mot sur son parchemin et qui ne m'avait toujours pas vu. Et comme toutes les fois où je suis en sa présence, je ne pouvais m'empêcher de le taquiner en chuchotant. « Salut Lorenzo, encore en train d'entraîner ton neurone ?  » Sourire amusé en place. Je balance d'un geste gracieux ma besace sur la table en tirant une chaise pour prendre place en fin de lui le plus silencieusement possible. Un regard en direction des manuels m'appris que je ne m'étais pas trompée. C'était bien des manuels de potions qui regardèrent méchamment Lorenzo et inversement. Mon sourire s'accentua tandis que j'ouvris ma besace. Sa moue et son exaspération le rendait adorable. « Je te filerais un coup de main pour faire ton devoir de potion si tu mets du tien dans notre devoir de sortilège. Enfin, si tu en es capable ce qui n'est pas gagné vu les regards assassins que tu lances à tes manuels. » Appuyant ainsi un coup d'œil sur son parchemin raturé. Gardant un sourire qui se valait malicieux sur mes lèvres, je sortis plume, parchemin et tout le nécessaire pour mener à bien l'objectif du jour. A savoir, les sortilèges. Et vu, l'envie que mettais mon binôme, la rédaction du devoir allait mettre du temps. Beaucoup de temps même pour le grand plaisir de mon cœur qui ratait un nouvel battement. Battement, que je ne fis pas gaffe cela s'entend.

Ma remarque a dû le faire rire vu le discret, on était à la bibliothèque ne l'oubliez pas, rire cristallin qui sorti de sa magnifique bouche. J'aimais entendre ce rire surtout quand c'était moi qui le provoquais. Ne me demander pas pourquoi j'appréciais cette mélodie qui sortait de sa bouche. Moi-même je ne savais pas ou je refusais à me l'avouer. Dans tous les cas, à chaque fois que je le faisais rire, un sentiment de satisfaction monta en moi. Ce qui était le cas à cet instant vite disparut par un air amusé face à la contre attaque de Lorenzo. Balle dans mon camp. «  Salut. Non en fait je n'ai plus de neurones du tout donc je fais juste genre de bosser pour que tu t'intéresses à moi. » Avance ou pas avance ? Devrais-je prendre en compte son sourire amusé dans la balance ? Le connaissant c'était dans sa nature. Et c'était dans ma nature de renvoyer la balle. « Et tu pense que je ne m'intéressais pas à toi si tu ne bossais pas ? Je pensais que tu avais au moins un semblant d'estime pour ma personne, tu me déçois Lorenzo vraiment. » Balle au centre. Sourire amusé sur mon visage montrant bien le non sérieux de mes propos. Et oui j'étais comme cela et vu le sourire amusé qu'était toujours plaquer sur le visage de l'italien, ça lui plaisait. Comme il me plaisait. Oups je n'ai rien dit. Oubliez. Oh et puis zut faites ce que vous voulez. Quiconque serait idiot de ne pas être un minimum attiré par ce gryffondor. Regarder le. Une tignasse brune. De magnifiques yeux. Un accent italien a craqué. Un sourire éblouissant. Une robe de sorcier qui cache un corps à faire jalouser un dieu. Corps sculpter à la perfection et qu'on aimera croquer dans ses tablettes de chocolats. Le charme à l'italienne. Un de ses mecs qui fait jalouser ses semblables et qui fantasmer les femmes. Un de ses hommes qui seraient capable de rendre les hommes homosexuels et les femmes gays hétérosexuelles. La perfection. Lorenzo Varetti what else ? Tout ça pour dire qu'il n'y avait que les idiots pour ne pas s'intéresser à sa personne et il le savait. Comme je savais que je pouvais faire un certain effet aux hommes et que cet homme là n'était pas indifférent à mon charme. Moi en jouer ? Ce n'était pas du tout mon genre. Non.. Rien qu'un petit peu alors oh et puis zut ça me regarde.

Tout ça étant, je m'étais installé sur la chaise positionné en face de lui. Pour que puisse voir son visage. Je ne savais comment le dire, mais j'étais persuadé que si je fermais les yeux je pourrais dessiner clairement et sans me tromper son visage. Je ne retenais pourtant pas tous les visages, mais le sien était différent. Je ne savais pourquoi. Je savais que trop bien, mais cela était ainsi et plutôt mourir que le dire à la personne concernée. J'avais quand même ma fierté pardi ! Mon regard s'était posé sur le devoir de potion que devais remettre Lorenzo au professeur. Fin s'il arrivait à aligner deux phrases ce qui n'était pas gagné. Et voila, je repensais à lui. Quand je pensais à Lorenzo, je me perdais facilement dans mes pensées. Je ne savais pas s'il m'avait jeté un sortilège ou quoi que ce soit, mais il envahissait mes pensées et un peu plus ailleurs. Alors, la meilleure chose que je faisais pour ne pas y penser : j'étudiais, je me cultivais, je lisais encore et encore.  Car, les choses que je commençais à ressentir envers lui ce n'était pas normal. Je ne voulais pas mettre un nom sur ses choses. Non. Le mieux c'est que j'arrive à me faire sortir de ma tête cet italien et ce n'était pas facile quand l'italien en question était assis en face de moi. Vite penser à autre chose vite. Mon sac attendait que je le vide complètement et je prenais mon temps pour sortir le nécessaire que j'avais besoin pour la confection de notre devoir commun. Ma main rencontra un objet dur. Un regard dans sa direction m'informa que j'avais chopé mon manuel de sortilèges celui dont on avait besoin. C'était d'ailleurs en faisant cette tâche que je lui avais sortit que s'il s'appliquait dans notre devoir alors je l'aiderais dans le devoir de potion que j'avais déjà rendu à notre enseignant.

Une aide qui ne se refusait pas surtout quand on s'appelait Lorenzo Varetti et que cette aide venait de moi. Et j'en ai eu la preuve quelques minutes après que je lui promis de l'aider s'il mettait du sien dans notre devoir. «  Marché conclu ! » Lorenzo était comme ça. Il savait se montrer prévisible et le fait qu'il accepte mon marché ne fit que confirmer ma vision de lui. Il n'était pas comme ses élèves qui prenaient les copies des autres pour les copier. Ni ceux qui écrivaient n'importe quoi sans chercher à comprendre leur propos, pour juste ne pas rendre copie blanche. Non. Plus je passais du temps avec lui, plus je voyais que malgré ses airs de flemmard il était ambitieux. Certes, il avait des difficultés en cours et il n'était pas fait pour ça, mais il faisait tout pour avoir une note convenable. Il voulait réussir, essayer d'abord sans baisser les bras face à une difficulté. C'était une partie de sa personnalité que j'avais apprise à apprécier chez lui d'où mon marché. Cela et son côté loyal de pur gryffondor. Oui son physique était aussi un atout. Ça serait mentir de dire qu'il n'était pas à croquer.  Et vu les rumeurs que j'avais entendu dans les couloirs de Poudlard, on se plaisait mutuellement. Mais de là à se jeter l'un sur l'autre, il y avait un gros gouffre. Mais ce n'était pas le sujet de notre rendez-vous. «  Tu vas voir si je n'en suis pas capable ! » me dit-il en me sortant de mes pensées où il était l'unique représentant de celles-ci. Est-ce qu'il croyait en ses paroles ? Difficile d'en juger, mais il était certain que la majorité du devoir allait sortir mon cerveau. Après tout, je ne suis pas une serdaigle pour rien. L'intelligence c'est inné dans ma maison. Et non, être prétentieuse n'allait pas avec. On était juste réaliste un point c'est tout. Un sourire amusé se dessina sur mes fines lèvres tandis que je commençais à sortir mes affaires. Le tout avec classe on n'est pas sang pur pour rien. « Voyons voir si tu n'es pas une cause perdu.» Et je te renvois la balle, ainsi de suite. On avait toujours marché comme cela à dose de taquinerie, d'avances. On se taquine. On se cherche. On se fait du rentre dedans. Et ainsi de suite. Des élèves auraient pu dire qu'on faisait ça pour remettre l'autre à sa place, mais ce n'était pas le cas. Mais non, c'était nous. Notre habitude, rien qu'à nous. Une habitude que je ne m'en laisserai jamais.

Des bruits de livre qui se ferme, des parchemins qui se mettent de côté se firent entendre à mes côtés. Lorenzo faisait de la place sur notre table de travail tandis que je sortais tout mon nécessaire pour faire notre devoir. Cela aussi c'était devenu notre habitude. Une habitude de se retrouver chaque fois que le professeur Avery nous donnait un travail, soit chaque fois qu'on avait cours de sortilèges. C'était souvent ici même, à la bibliothèque de Poudlard qu'on se retrouvait. C'était le meilleur endroit pour travailler et rare les fois on allait ailleurs pour bosser. La bibliothèque un magnifique lieu de rendez-vous, enfin pas pour tout le monde mais c'était le nôtre. Merci merlin, fin plutôt merci Seth de m'avoir mis en binôme avec lui. Un frisson parcourait mon corps de haut en bas, de bas en haut alors que je fermais mon sac. La raison ? La démarche de mon cher binôme qui était assis en face de moi il y a quelques minutes et qui maintenant avait rapproché sa chaise à mes côtés. Rajouter à ça que sa chaise était vraiment très près de la mienne et qu'à chaque mouvement que l'un de nous faisait, nos corps s'effleuraient. Cherchait-il à user de ses charmes et se défiler de ce devoir ? Vu le regard et le sourire qu'il me lançait j'avais vu juste. S'il voulait jouer à ce jeu, je le peux aussi. Il avait trouvé sa femme. Un sourire étira mes lèvres. Une de mes mains se posa un instant sur la jambe de mon interlocuteur pour y exercer une pression. Une pression en arc de cercle avant de s'enlever. Il use de ses charmes très bien, j'use des miens. Non je n'oubliais pas du pourquoi de notre présence ici. Tu ne défilerais pas. Et aussi étrange soit-il, on était sur la même longueur d'onde. « Allez, attaquons ce fameux devoir ! » Et bien, il voulait se la jouer charmes et devoirs. Comme à chaque fois qu'on était ici. N'empêche, il disait une chose brillante il fallait bien que je le félicite de temps en temps. « C'est la plus brillante que tu n'ai eu jusqu'à là Lorenzo. » Ou je le taquine serait le plus exact. Devoir de sortilèges à nous deux. Faut-il déjà que celui qui me sert de binôme sache sur quoi porte le dit devoir. Et vu les paroles qui suivait ce n'était pas gagné. «  En fait, c'est quoi le sujet ? » Ce n'est pas avec un sourire craquant innocent que tu vas te défiler.

Ok, j'étais de loin le cerveau de notre binôme, après tout un serdaigle se sert de sa tête tandis qu'un rouge et or se sert de ses poings, c'était logique. Et vu, que je commençais à le connaitre,  c'était logique qu'il a passé son cours à faire je ne sais quoi d'autre que d'écouter le dit cours. Poussant un soupire presque déçu, qu'est-ce que j'attendais de lui que du jour au lendemain qu'il devienne plus sérieux en cours, je pose ma main sur la table en tournant mon visage vers celui de Lorenzo. « Pourquoi ça ne me surprend pas de ta part ? C'est typique d'un gryffondor. » avec le lever de sourcils en plus, quelle classe ! Ce n'était pas gagné et ce n'était pas parce que je pouvais sentir son corps  effleurer le sien à certains gestes, que je vais oublier l'objectif du jour. A savoir : étudier, devoir de sortilèges. Et si Lorenzo continuais ainsi, je ne répondais plus de moi. C'était ça du Lorenzo tout craché : combiné charme et sérieux. Fin, pour le sérieux on pouvait un peu y passer vu qu'il ne savait même pas le sujet de notre devoir. Je vous le dis, on n'était pas sorti de l'auberge. Intérieurement, une petite moi sautillait de joie. La raison ? Ce devoir allait prendre du temps ce qui signifie passer plus de temps au côté de Lorenzo. Finalement, cela avait du bon le côté étourdit du gryffondor. Mais ça, autant le garder pour soit sinon il va passer que je suis sous son charme. Ce qui n'était pas le cas, pas vrai ? C'est quoi ses regards moqueurs que vous me lancez ? Ok ok, j'avoue tout. Le charme de l'italien ne me laissait pas indifférente ok et vu les avances qu'on se laisse depuis pas mal de temps, il n'était pas indifférent à mon charme.

Allez ! Reprend toi Lorelei et quoi de mieux qu'une petite taquinerie pour se remettre dans le bain des études ? Y a rien de mieux enfin selon moi. « Ce n'est pas avec ta belle gueule et la richesse de ta famille de sang pur qui vont te permettre d'avoir tes ASPICS. » Oh l'attaque. Aurais-je clairement signifié que oui il était beau comme un saint et que oui j'avais entendu quelques brides sur sa famille ? Effectivement. Il fallait être aveugle ou attiré par son propre sexe, pour dire que Lorenzo était moche. Au contraire, il était à damner et j'étais persuadé qu'il le savait. Alors, autant rentrer directement dans son jeu. Un peu de vanité ne faisait pas de mal même pour un gryffondor, il devait être habitué de toute façon. Et puis, ce n'était pas de ma faute si ce gryffondor avait dit qu'il venait d'une famille de sang pur puissante d'Italie à un de ses camarades, se trouvant comme par hasard derrière moi en cours. Non je n'avais pas fait de recherche sur lui, juste été présente au bon moment. Puis, fallait bien que je me renseigne un temps soit peu sur la nature du sang de mon entourage. Vous me voyez fréquenter un vulgaire né-moldu ? Moi, Lorelei Wilbert, la famille qui clame depuis des siècles la fierté du sang pur ?

Non, je ne crois pas et Merlin avait été avec moi quand j'avais appris que mon binôme était un sang pur. Bref, ce n'était pas en parlant de ça qu'on allait se mettre au devoir de sortilège que nous avait donné le professeur Avery. Rejetant une mèche derrière l'une de mes oreilles, j'ouvre mon manuel de sortilèges. Bon, reprenons le fil de la discussion à savoir sur quoi portais le devoir de sortilèges qu'on devait rendre dans pas longtemps. Oust charme Varettien, bonjour sortilèges. « Si tu avais suivis le cours du professeur Avery, tu serais que le sujet est basé sur les diverses inclinaison du sortilège "protego" Etymologie, les effets du sort, l'intensité du sort etc. En trente cinq centimètres de parchemin bien évidemment. Sans compter que comme c'est partit, on va devoir le maitriser en sortilèges informulés. » Rien que ça. Un sujet plutôt délicat qu'ils faillaient qu'on prenne avec des pincettes. Il fallait que le devoir soit parfait sinon l'enseignant n'allaient pas nous louper. Vu la complexité du sujet, on n'était pas pour rien en septième année et notre manuel scolaire n'allait pas beaucoup nous aider. Et qu'est-ce qu'on trouve à la bibliothèque ? Plein de manuels avec un rayon pour chaque matière. C'est dans cette décision que je reculais ma chaise un peu à contre-cœur je l'avoue, pour me lever. « Je vais chercher les manuels qu'on aura besoin. » Autant aller chercher maintenant les manuels appropriés pour gagner du temps. C'est dans cet état d'esprit, que je partis en direction du rayon sortilèges. Des centaines de manuels jonglaient les différentes étagères. Un attira mon attention. A vingt centimètres au-dessus de ma tête. Levant les bras et étant sur la pointe des pieds j'essayais avec beaucoup de difficultés d'attraper le manuel. Un sort d'attraction aurait pu faire l'affaire, mais si Louison me voyait faire il allait en faire une syncope. Il y tenait comme la prunelle de ses yeux le bibliothécaire à ses bouquins comme j'y tenais aussi. Galère et malchance oblige aucun tabouret à disposition. Et ne comptez pas sur moi pour aller chercher Lorenzo, fierté oblige. Comment faire ? Telle était la question. Au fond de moi, j'espérais que Lorenzo vienne de lui-même. Mais, je le nierais même sous la torture d'un impardonnable.

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