NOM : Rowlands. PRÉNOMS : Morgan Drefer AGE : 45 ans. POSTE : Professeur de Botanique/Directeur des Gryffondors. ÉTAT CIVIL : Marié. PURETÉ DU SANG : Sang-Mêlé. ANCIENNE MAISON : Gryffondor. ORIENTATION SEXUELLE : Hétéro. CAMP : Ordre du Phénix. PARTICULARITÉ : Animagi, Hirondelle Rustique.
✎ Votre personnage trouve par hasard la pierre de résurrection, l'une des reliques de la mort ! Que décide t-il de faire ? "Non mais qu'es-ce que c'est que cette question bizarre? Non mais franchement vous savez qu'elle est vraiment bizarre votre question! Pourquoi? Mais je n'en ai rien à faire de cette pseudo-pierre de résurrection, un simple caillou, moi ça ne m’intéresse pas, des cailloux on en trouve partout! Si il y a bien un truc commun et que l'on trouve partout, c'est bien des petits cailloux! Enfin...je veux dire...comment je pourrais trouver cette pierre si je ne sais même pas à quoi elle ressemble? Et surtout, si je ne la cherche pas...non mais franchement...d'accord j'aime l'exotisme...mais me mettre à courir après une pseudo légende racontée dans un conte. Surtout qu'à mon avis, elle doit quand même être bien planqué la pierre. Bon, bon, je vais y répondre à la question...pas besoin de me faire ces yeux de chien battu. Je m'en débarrasserai tout simplement, probablement en la jetant dans l'océan, ça pourrait être drôle ça. Une pierre de résurrection...si tenté qu'elle est vraiment un tel pouvoir, rappeler les morts vers la vie n'est pas une bonne chose, un mort n'est pas censé revenir. Oui, un mort doit rester dans l'au-delà, le paradis, le noir absolu, ou je ne sais quoi d'autre encore. Un mort...c'est mort. C'est ainsi, c'est le cycle de la vie, on doit tous mourir un jour. Que ça soit brutalement ou naturellement, c'est comme ça, on y peut rien. Faut quand même avoir un esprit torturé pour imaginer pouvoir faire revenir des morts quand même...à mon avis ça fait plus de mal que de bien. Pas besoin pour moi de se torturer ainsi. En la jetant dans l'océan je sauverai des vies, je vous le dit. Quoi pourquoi? C'est pas évident? Parce qu'à vouloir revoir un mort on va vouloir le rejoindre. Non, je dis ça, parce que franchement...vous croyez qu'un mort peut revenir? Peut-être aura-t-on une image de lui, mais il ne peut pas revenir...moi je n'y crois pas. Alors que va-t-il se passer? Et bien l'esprit torturé qui aura cru un instant revoir son être aimé perdu va le rejoindre dans la mort. Pas besoin de vous faire un dessin vous avez compris. Bref, balancer ça dans l'océan c'est le meilleur moyen de ne voir personne y remettre la main dessus à cette pierre de malheur."
✎ Votre personnage tombe sur un moldu malmenée par des sorciers au détour d'une rue, que fait-il ? "Oh les sales petites vermines! Cette bande de sales rats devraient payer leur bêtise! Quelle honte! Je vais me faire un plaisir de les ratatiner ces abrutis!" C'est probablement ce que penserai Morgan en étant face à une telle scène et il foncerai sans doute aussi tôt dans le tas en prenant soin d'attaquer les agresseurs par surprise. Un peu trop impulsif, il n'aura sans doute pas prit la peine d'établir un plan élaboré au cas où il s'agisse d'un guet-apens, ce qui dans le dit cas pourrait s'avérer très dangereux pour lui. Ceci dit, Morgan est un bon improvisateur, il a toujours un tour dans son sac pour se sortir des mauvaises situations ou bien est-il juste chanceux...ça dépend du point de vue. Fonçant sur les agresseurs du moldu, Morgan n'utiliserait pas des sorts de combats dans un premier temps, mais plutôt des sorts qui donneraient des altérations diverses et variés à ses adversaires, par exemple un petrificus totalus. Pourquoi? Parce que quelques-fois les sorts de combat pouvaient rater leur cible ou simplement sonner l'adversaire pendant un court instant avant qu'il ne riposte, ainsi en agissant de la sorte il éliminerait déjà quelques-uns des ses adversaires. Réduire l'infériorité numérique, c'est ce qu'il ferait en premier. Ensuite, si il reste des agresseurs en état de se battre, il se lancerait dans un duel face à eux, étant malin il utiliserait son environnement pour les avoir (objets présents dans les alentours, le temps qu'il fait aussi,...). Si jamais il arrive à remporter le combat - oui parce que personne n'est imbattable, un échec peut arriver - il conduirait ces sorciers aux autorités pour qu'ils soient jugés comme il se doit. Il n'oublierait probablement pas de rassurer le dit moldu et de le conduire à des oubliators si jamais il n'appartient pas au monde sorcier. Voilà, ce qu'il ferait, mais ça, c'est dans l'hypothèse d'une réussite de son intervention, encore une fois.
✎ Le Ministre de la magie propose à votre personnage de tout quitter pour devenir son conseiller personnel. Accepteriez-vous la proposition ? "Ça serait un honneur monsieur le Ministre, mais puis-je prendre un peu de temps pour y réfléchir?" Bien évidemment, dans un tel cas, Morgan serait extrêmement flatté, si on lui proposait un tel poste, c'est que l'on pensait qu'il devait en avoir les compétences. Il serait sans doute très enthousiaste à une telle idée et ça se verrait à son expression, néanmoins, il y réfléchirai à deux fois avant d'accepter. Pourquoi cela? Morgan a toujours été quelqu'un qui ne tenait pas en place, détestant le train-train quotidien, et aimant découvrir de nouvelles choses. Lorsqu'il s'imaginerait à un tel poste, il se verrait sans doute collé derrière un bureau ou à suivre son Ministre tel un petit chien chien partout où il irait. Rien de bien amusant pour lui. Si il apprécie son métier de professeur aujourd'hui, c'est encore parce qu'il peut avoir du temps pour poursuivre ses études, ou encore parce qu'il peut toujours mener de nouvelles expériences en compagnie de ses élèves, bref, même si il est attaché à une salle de cours - bien particulière quand même comme salle de cours - il reste en contact avec son passé, avec sa passion: la botanique. Et il n'était pas sûr qu'en tant que Conseiller du Ministre il puisse encore avoir le temps de s'y consacrer. C'est sans doute pourquoi finalement, après avoir bien fait poiroter le Ministre - il faut savoir se faire désirer - et écouté ses potentiels arguments convaincants ou non, et bien il refuserait poliment le poste. Cela, même si il faut l'avouer, son ambition personnelle tenterait de le pousser à accepter. Mais bon, que voulez vous, Morgan reste aussi attaché à son indépendance.
✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? L'amour, Morgan ne l'a jamais véritablement cherché, dans sa jeunesse il a eu ses petits flirts comme bon nombre d'adolescents, et dans sa vie d'adulte finalement il l'a trouvé, la femme qui est devenue l'amour de sa vie. Il l'a trouvé, et a fondé une famille avec elle, et si il est heureux, on ne peut pas vraiment dire qu'il cherchait l'amour avant. Mais bien sûr, maintenant qu'il a trouvé cet amour, c'est devenu quelque chose de très important pour lui, il en sombrerait probablement si elle le quittait un jour. La richesse...il ne l'a non plus jamais vraiment cherché, ayant grandi dans une famille n'ayant pas trop de moyens, il a été habitué à une vie simple et tranquille, si aujourd'hui ses livres lui donnent des ressources considérables, tant mieux. Mais il ne cherche pas tant que ça à essayer d'accumuler plus d'argent qu'autre chose, il ne court pas après la richesse. La célébrité? Non, ça ne l'intéresse pas tant que ça, même si ça peut flatter son égo. Se retrouver sous les lumières ça peut être drôle, mais il aime bien avoir sa petite vie tranquille et paisible, alors à choisir il préférerait éviter d'avoir des groupies à ses trousses. Ceci dit, il y a quelque chose qu'il aime beaucoup, c'est la renommée. Quelle est la différence avec la célébrité? La renommée c'est simplement une reconnaissance, celle de son travail, il est connu dans la communauté des sorciers pour son travail, et ça lui convient parfaitement. Ni plus, ni moins. Si il est un bon écrivain, il ne cherchera en rien à devenir une super-star du roman. Enfin, c'est probablement la sagesse qui intéresserai le plus Morgan, oui la sagesse. La sagesse c'est le sommet de l'intelligence, c'est une arme redoutable permettant de se sortir de toutes les situations, et même d'y réfléchir à deux fois avant de déclencher un problème. La sagesse reste pour Morgan le moyen ultime afin de se débrouiller. Il admire les hommes ou les femmes de sagesse, et espère pouvoir acquérir cette même sagesse un jour.
PSEUDO : K. AGE : 19 ans. PRÉSENCE : tous les jours quand je peux. AVATAR : David Tennant. COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : J'étais déjà là voyons. UN PETIT MOT POUR LA FIN : Vive l'Empire! :p.
Dernière édition par Morgan D. Rowlands le Dim 12 Oct - 14:26, édité 14 fois
It's time for the bells to ring. Mon nom est Morgan Drefer Rowlands. Vous me connaissez peut-être parce que mon nom est connu dans l'univers de la botanique, enfin pas n'importe laquelle, celle de la communauté des sorciers. Ou bien me connaissez-vous pour mes différents récits, oui j'ai écrit quelques récits de mes aventures, de mes voyages. Ou alors, tout simplement parce que je suis Professeur à Poudlard, un Professeur de Botanique justement. Peut importe la manière dont vous me connaissez, ce seront les seules choses que vous inspireront mon nom, rien d'autre n'en sortira. Mon nom de famille, Rowlands ne vous évoquera rien d'autre, pour la simple est bonne raison que c'est le nom de mon père Gareth Rowlands, un moldu, et qu'il n'a rien fait de particulier. Enfin...si, il est mort pendant la guerre, cette guerre mondiale, la deuxième à porter un tel nom. Mais ça, vous ne le savez pas, son nom est un nom parmi tant d'autres sur un monument au mort. Peut-être connaîtrez-vous le nom de ma mère une sorcière,, enfin son nom de jeune fille, Alis Beyon, quoi que ce nom non plus n'est pas très connu de la communauté sorcière. Les Beyon étant une famille de sorcier ayant un peu tendance à s'éloigner des autres afin de vivre tranquillement en paix, vivre dans l'anonymat, c'est ce qui les caractérise. Je n'ai pas d'ancêtre célèbre, pas d'ancêtre reconnus, mais c'est ma famille, et je l'aime quand même.
Vous l'aurez compris, je suis le deuxième fils de Gareth et Alis Rowlands. Quand je suis venu au monde, un matin de Janvier 1936, un 12 Janvier 1936, dans la ferme familiale, non loin de la ville galloise de Saint David's, j'avais déjà une grande sœur, Elen, Elen Rowlands, elle avait alors 6 ans de plus que moi, et d'ailleurs a tout de suite voulu prendre soin de moi. C'est vrai que ma sœur a toujours été présente pour moi, même si quelques-fois en grandissant, elle souhaitait que je prenne un peu plus mes distance avec elle...je ne comprenais pas à l'époque, mais maintenant, je comprends mieux. On ne peut rester éternellement ensemble, n'es-ce pas? Mon père, Gareth était un fermier, un agriculteur, un éleveur, notre maison était son lieu de travail, il la tenait de ses parents. Cette petite ferme de mon enfance, avec un immense terrain, cette petite ferme qui nous faisait vivre, mon père, ma mère, ma sœur, mon frère - car oui, j'ai eu un frère 3 ans plus tard - et moi. Je n'ai pas tellement de souvenirs de mon père, presque pas en fait, il nous a quitté si tôt, si tôt et si brutalement. J'étais trop petit pour m'en rappeler, trop petit pour comprendre, mais en 1940, mon père fut envoyé à la guerre, loin là-bas en France. L'année suivante, ma mère m'avait raconté qu'un officier était venu nous voir, nous dire qu'il était mort en héros pour la liberté. Elle n'en parlait que peu de ce jour là, le jour où la mort de mon père lui fut annoncée, mais lorsqu'elle en parlait elle était toujours remplie d'émotion...ah ma mère, elle était forte pour nous, mais je le savais que ça lui faisait du mal, qu'elle avait du mal à s'en remettre. Ma mère, Alis, justement, je vous l'ai dit, elle était une sorcière. Mon père était au courant pour cela, elle ne lui avait rien caché. Ma mère, qui nous a élevé elle seule par la suite à cause de la disparition de mon père, avait tout laissé tomber pour aller vivre avec lui, elle l'aidait, parfois trichant avec la magie, mais ce n'était en rien méchant au contraire, cela partait d'une bonne intention. Elle n'a jamais renié son côté sorcière, mais la communauté des sorciers parfois l'énervait, toujours à se quereller, pour certains toujours à ressortir le même débat sur le sang. Mon père Gareth lui avait offert une vie loin de tout ça.
Après la mort de mon père, nous avons du quitter cette ferme pour aller vivre près de Cardiff, ma mère retournant près de ses origines, elle se rapprocha avec sa famille. C'est là que - bien que très petit encore - je fis connaissance avec la branche sorcière de ma famille. C'est aussi là que naquis mon petit frère, en Décembre 1940, ma mère l'appela Gareth en souvenir de notre père, le plus étonnant d'ailleurs c'est que ce sera celui qui lui ressemblera le plus selon elle, et selon ceux qui l'ont connu. J'ai donc grandi non loin de Cardiff, j'y ai passé mon enfance, une enfance remplie d’insouciance, de problèmes d'enfants, des choses pas très grave d'ailleurs pouvant prêter à sourire, je m'y suis fait mes amis, et j'y ai mes attaches. J'ai grandi près de ma mère qui nous éleva ma sœur, mon frère et moi, du mieux qu'elle pu, même si nous avions eu des moments difficiles, elle nous a toujours montré un visage confiant et fort, et elle a toujours veillé à nous tenir éloignés de ses problèmes. Ma mère a toujours cherché à nous conduire à suivre le bon chemin, elle voulait que nous puissions être fiers de nous, comme elle pouvait l'être. Nous avions cette toute petite maison, rien à voir avec notre ancienne ferme dont je n'ai pas de vrais souvenirs, mais cette maison m'apporta de bons souvenirs. Toutefois, je ne m'y suis jamais vraiment senti bien, allez savoir pourquoi.
See the sun behind clouds. Notre mère nous avait déjà bien parlé de notre futur en tant que sorciers, oui elle nous parlait du monde sorcier, elle nous y préparait du mieux qu'elle pouvait, et surtout nous avait parlé de Poudlard. Poudlard, cette grande école de sorcellerie où elle même avait fait ses études et où avec ma sœur et mon frère, nous serions amené à aller un jour. Étrangement ça me faisait déjà rêver, en même temps quel petit sorcier n'avait pas hâte d'apprendre la magie? Si vous en connaissez un, je suis prêt à manger mon chapeau. Ma sœur y entra la première et je ne cessais de l'envier, car oui à 14 ans, moi je n'en avais que 8. Je l'ai bien embêté d'ailleurs ma grande sœur, à chaque fois qu'elle rentrait je lui sautais dessus pour lui poser de nombreuses questions au sujet de Poudlard, maintenant que j'y repense c'était bien drôle comme situation. Pendant 6 longues années je n'ai pas cessé de compter le temps qui me séparait de mon entrée dans l'école. Alors, vous comprendrez que lorsque un mois d'Août 1950 je reçu ma fameuse lettre d'admission à Poudlard j'étais le garçon le plus heureux du monde, enfin j'allais rejoindre ma soeur dans cette école...mais là, ce fut à mon tour de faire un envieux...et oui mon petit frère aussi avait hâte d'y être et de m'y rejoindre.
Poudlard, c'était une nouveauté pour moi, j'avais hâte de découvrir ce château dont ma mère, ma sœur parlaient sans cesse, j'avais hâte d'aller chercher avec ma mère mes affaires, j'avais hâte de prendre ce train qui devait m'y conduire. Pendant tout le reste de l'été je ne pensais qu'à ça, à y aller, cela faisait rire ma mère à force. Quand arriva le 1er Septembre 1950, croyez-moi j'étais heureux. En même temps, maintenant que j'y pense, je ne pouvais être qu'heureux, car c'était la première fois de ma vie que j'allais partir dans un endroit que je ne connaissais pas, que j'allais découvrir un autre recoin de ce monde, la première fois. J'ai toujours eu un peu la bougeotte, l'envie de découvrir de nouveaux endroits, de nouvelles villes, de nouveaux paysages, de nouveaux pays. Les choses que je ne connaissait pas m'attiraient, depuis toujours je rêvais de voir les merveilles de ce monde peut importe où elles se trouvaient. Oui, je l'avoue, j'aime voyager, j'aime ne pas rester toujours au même endroit, dans mon train-train quotidien. C'est peut-être aussi pour ça que cette hâte d'entrer à Poudlard et d'y étudier, s'estompa au bout des premières années. Enfin bon, arriva la fameuse cérémonie de la répartition, vous savez celle qui va déterminer votre maison pour les 7 longues années qui vont suivre. Et bien, moi j'étais assez anxieux sur le moment, ma mère avait été une Gryffondor, ma sœur aussi, et quand bien même ma mère me disait que la maison où le choipeau m'enverra lui importait peu, moi je n'avais pas envie d'aller ailleurs qu'à Gryffondor. Du coup, pendant que ce drôle de chapeau - à l'époque j'ai aussi du avoir envie de rire en le voyant - sondait mon esprit, et bien moi j'espérais de tout mon cœur et de tout mon esprit que j'allais être envoyé à Gryffondor. Fort heureusement pour moi, c'est ce qu'il se passa.
Les années que j'ai passé à Poudlard sont sans doute parmi les meilleurs de ma vie, mais elles ne sont pas les meilleures ça non, je ne pourrais pas le dire après toutes les expériences de la vie que j'ai pu avoir, après tout ces voyages que j'ai pu faire grâce à mon travail. J'ai trouvé à Poudlard celui qui deviendra mon meilleur ami, le seul à qui je dévoilais tout, le seul en qui j'avais véritablement confiance. Ulrich Berkelay tel était son nom. J'ai tout de suite sympathisé avec lui, dès notre rencontre lors de ce premier repas à Poudlard, celui qui suivait la cérémonie de la répartition. Depuis ce jour là nous sommes quasiment toujours restés ensemble. Cela dit, nos trajectoires personnelles sont différentes aujourd'hui, mais nous avons gardé contact, et c'est pour moi toujours un plaisir de le revoir. Ulrich devait bien être le seul à voir par delà la façade que j'affichais à Poudlard. J'étais un garçon très intelligent, mes notes le reflétaient, mais je refusais de m'afficher comme tel. En fait, c'est à peu près la même chose qu'aujourd'hui, sauf qu'aujourd'hui, cette façade ce n'est que devant mes élèves que je la montre. Je passais pour un excité, un petit rigolo, toujours en train de plaisanter, un peu fou sur les bords selon les uns, juste drôle selon les autres. Je pouvais passer pour complètement inconscient, mais au final la plupart des gens m'aimaient pour ça, sans vraiment savoir la personne que j'étais vraiment. J'aimais beaucoup étudier, absorber ce savoir, cela dit je refusais de m'arrêter à cela, un peu comme si j'avais honte de m'y intéresser. Alors j'essayais de m'amuser un peu, d'ailleurs avec Ulrich on a du faire quelques petites conneries dont je ne dévoilerais rien...non parce que sérieusement je n'ai quand même envie pas de tout révéler.
Je devais faire parti des meilleurs élèves de Poudlard, et j'essayais sans cesse d'aider tout le monde comme pour me faire bien voir et oublier un peu ce côté de moi. Oui, je ne voulais pas juste paraître comme étant l'intello de service, c'était ridicule, absurde, mais c'était comme ça. J'étais très doué en botanique, j'y est vite trouvé ma voie d'ailleurs, l'étude de ces être vivants, de ces plantes magiques, c'était passionnant pour moi. Après, j'ai aussi trouvé un intérêt particulier pour les soins aux créatures magiques, là encore je m'intéressais à la vie, à la vie magique. Mais, quelque chose qui m'a pas mal impressionné, c'était les cours de métamorphoses...des cours où j'ai eu l'honneur d'avoir pour professeur Albus Dumbledore. La métamorphose m'inspirait tant de choses, ça me donnait envie de me donner à fond dans cette matière, et du coup pendant ces 7 années, j'étais aussi l'un de ses meilleurs élèves. Dumbledore était un professeur que je respectais énormément, il était patient, et avait une part de mystère qui m'intriguait, au final, j'avais beaucoup d'affection pour ce professeur. Le temps passait à Poudlard, mon frère y rentra à son tour, moi j'étais alors en 3ème année. Je l'ai prit sous mon aile, Gareth était quelqu'un de timide, un peu maladroit et pas toujours très doué en cours. J'ai essayé de l'aider du mieux que je pouvais...mais bon j'avais mes amis, et lui a finit par se faire les siens. Alors, plus le temps passait à Poudlard, moins nous étions ensemble. C'était normal, nous avions chacun besoin d'être tranquille sans que l'autre vienne nous embêter ou nous coller. A Poudlard j'ai connu mes premiers amours d'adolescents...enfin...flirts, ce mot conviendrait un peu mieux, non parce que si à l'époque j'avais plus ou moins l'impression d'être aux anges et que j’appelais ça "amour" ce n'était que de simples flirt. Cela n'avait rien de l'amour, non, maintenant je le connais, je sais ce que c'est.
D'ailleurs, j'ai rencontré ma future femme à Poudlard, enfin rencontré...à cette époque on se croisait dans les couloirs, elle avait tout juste un an de moins que moi, on a du se parler quelques rares fois, mais je ne la connaissais pas très bien. Ceci dit déjà quelque chose m'intéressait chez elle, mais à cette époque je n'ai rien vu venir...en même temps qui le pourrait? Catherine Rosebury, c'est son nom. J'ai donc passé mes BUSES et mes ASPICS avec un grand succès, vous vous en douterez, et c'est donc après cette septième année que je suis entré dans le monde des grands, le monde du travail...ceci dit, le travail auquel je me destinais allait me faire rêver, ce fut le meilleur choix que j'ai pu faire dans ma vie (après avoir épousé ma femme bien sûr, parce que si elle m'entendait dire ça elle me tuerait sur place).
Life is like an amazing adventure. C'est donc en 1957 que je fus lâché dans le monde des sorciers mon diplôme en poche, et plein de rêves dans les yeux. Ah ma jeunesse, que de bons souvenirs, j'ai l'impression d'être devenu un vieux aujourd'hui...c'est affreux comme sensation. Cette période juste après Poudlard, c'est celle que j'affectionne le plus dans ma vie, c'est ici que j'ai fait les choix les plus déterminants pour le reste de mon existence. C'est à ce moment là que j'ai le plus profité de la vie, que j'ai pu réaliser mes rêves, faire ce que je voulais de ma vie. Dès la sortie de Poudlard, j'ai pu devenir l'assistant d'un botaniste connu - enfin dans le milieu - et dont les travaux m'impressionnaient fortement même si il n'était pas considéré comme le meilleur - oui je l'admirais - et je dois dire qu'il m'a convaincu de poursuivre dans cette direction. Voilà ce que je voulais être, un botaniste. Pour obtenir ce privilège d'être formé par lui j'ai probablement dû bien le harceler, non je dis ça parce que l'on a pas la même vision des choses lorsqu'on cherche à trouver le métier de ses rêves. Ah le pauvre, surtout que j'étais bien plus insupportable à l'époque. Je ne saurais jamais pour quelles raison il m'a accepté. Bref, je suis resté auprès de lui pendant quelques années, 7 si je me rappelle bien, de belles années, il m'a enseigné des méthodes dont je ne soupçonnais même pas l'existence, et j'ai tiré une très bonne expérience de cette période.
Le nom du botaniste en question? William Taylor, un homme simple dans ses habitudes qui n'aimait pas l'extravagance et qui adorait le calme. D'ailleurs, je l'ai souvent exaspéré avec mon attitude d'excité ne sachant pas se taire, même si je pense qu'il m'aimait bien à force et qu'il s'y est habitué. Après tout il ne m'a jamais donné une quelconque raison de croire qu'il me détestait...il m'aurait viré sinon...non? En tout cas, pendant ces 7 années où j'étais son assistant, il m'a fait voyager, voyager aux quatre coins de la Grande-Bretagne, quelques-fois bien sûr, du travail de bureau nous attendait...mais attention, quand je dis bureau ce n'est pas au sens où on l'entend habituellement. C'est plus un travail d'expertise sur des échantillons ou sur des plantes magiques elles-même, le gros du travail en fait. Trouver les propriétés et l'utilité de ces nouvelles plantes que nous pouvions trouver. Un gros travail de recensement en fait. Personnellement je pense que l'on ne finira jamais de faire ce travail de recensement de la flore magique, on ne connaît que très peu de toutes les merveilles de cette planète. Le tout, c'est de faire de son mieux pour en trouver le plus possible. J'ai aussi voyagé un peu partout en Europe, c'était impressionnant, tout en travaillant je pouvais être amené à découvrir de nouvelles cultures, à rencontrer de nombreuses personnes, à apprendre à les connaître...tout cela en collaborant avec elles. Franchement...sans trop vouloir me vanter, qui ne rêverai pas d'un travail pareil?
Entre temps j'ai aussi essayé d'apprendre à me débrouiller tout seul, à trouver mes propres méthodes, et mes propres moyens de réussir à faire mes études correctement. Au bout de 2-3 ans à son service, Taylor commença à me donner un peu plus de libertés, et tout en l'aidant et en restant à ses côtés en tant qu'assistant, j'ai vite remarqué que bien que passionnant, notre travail pouvait s'avérer difficile. Bien des choses ne nous aidaient pas, notamment le fait que nous ne pouvions parfois pas accéder à certains lieux trop petits ou trop difficiles d'accès. Mon cerveau rapidement se mit à chercher une solution, et il la trouva dans la métamorphose. Je me suis alors dit que si j'arrivais à devenir un animagi, toutes ces difficultés pourraient être surmontée, si je pouvais me métamorphoser en un animal assez petit et discret pour pouvoir accéder à ces lieux difficiles d'accès, alors nous pourrions faire d'avantages de découvertes. Car oui, c'était bien frustrant de ne pouvoir déceler les mystères que recelait un lieu juste parce que même avec la magie nous ne pouvions y accéder. J'ai soumis mon idée à Taylor, mais lui n'avait pas de bonnes bases en métamorphose, alors une autre idée me vint alors. J'ai essayé de contacter le professeur Dumbledore, je devais avoir 23 ans à ce moment là, j'avais gardé contact avec lui, ainsi que de bons rapports, et je l'ai convaincu de m'aider à devenir un animagi, de me former pour que je puisse y arriver. J'étais doué dans ses cours, et lui était le meilleur professeur que je pouvais avoir, avec lui je pouvais y arriver. Les 5 années qui suivirent furent difficiles pour moi, car d'un côté j'avais mon travail, celui d'assistant d'un botaniste, assistant de William Taylor, travail qui me prenait pas mal de temps. Et de l'autre, j'avais mes enseignements avec Dumbledore. Concilier les deux ne fut pas facile, mais c'était un défi que j'étais prêt à relever et qui m'excitait grandement à l'époque. Au final, après 5 années de travail acharné et difficile - j'admets que quelques fois j'ai voulu renoncer, mais la patience de Dumbledore m'a grandement aidé à tenir - j'ai fini par réussir. J'étais devenu un animagi. Et attendez, je n'étais pas capable de me transformer en n'importe quoi! Un animal parfait, pile ce qu'il me fallait: une hirondelle rustique. Un petit animal pouvant se glisser n'importe où, discret et ne se faisant pas remarquer en raison du fait qu'il s'agissait d'un oiseau commun et présent un peu partout dans le monde.
I want to see everything. En même temps que je terminais mon entraînement pour devenir animagi, arrivait pour moi le jour où je devais laisser mon professeur, et à ce moment là mon ami, le botaniste William Taylor. Venait le moment pour moi où je devais commencer à voler de mes propres ailes. Mais avant, peut-être que je devrais vous raconter autre chose, autre chose qu'il m'est arrivé pendant ces 7 années de bonheur. En 1960, j'ai revu Catherine Rosebury, vous vous rappelez? Je vous ai dit plus haut qu'elle allait devenir ma femme. C'est cette année que je me suis attaché à elle, à sa personnalité rayonnante, à sa détermination, à sa volonté à toute épreuve. Je l'ai revu à Sainte-Mangouste après que j'ai choppé une saleté par le biais d'une plante plutôt toxique que nous étudions avec mon botaniste préféré...les risques du métier en fait (d'ailleurs ça ne m'est pas arrivé qu'une seule fois dans ma chère vie). Enfin bon, ça je ne l'ai su qu'après. Du coup c'est lors d'une consultation que je l'ai revu, elle entamait sa dernière année de formation avec un médicomage, celui qui justement a fait ma consultation. La plante ne m'avait rien refilé de grave en soit, donc je suis sorti assez rapidement. Mais du coup, après ça on a un peu discuté et on a décidé de garder le contact. J'ai un peu plus apprit à la connaître à ce moment là, c'est drôle d'ailleurs...on se croisait à Poudlard mais on avait jamais parlé comme on a parlé ce jour-là...je ne comprendrais jamais cela. En tout cas par la suite on a essayé de se revoir plusieurs fois, lorsque l'on avait des moments de répits dans nos semaines, et rapidement nous sommes même devenus des amis. Je suis tombé amoureux d'elle dans cette période, mais je ne l'avais en rien remarqué au départ. Il fallut bien plus d'un an pour que finalement je comprenne ce qu'il se passait entre nous, du moins pour que je comprenne que ce que moi je ressentais était bien plus que de la simple amitié. Finalement, et je ne vous le raconterais pas bandes de petits curieux, c'est d'une manière maladroite que je lui est avoué mes sentiments envers elle. A ma grande surprise elle ressentait la même chose pour moi...nous ne le savions pas à l'époque mais nous allions finir par rester ensemble tout le long de notre vie - jusqu'à maintenant du moins - même si nous l’espérions.
Un second événement important dans ma vie s'est déroulé à ce moment là, dans cette période de 7 années où j'assistais William Taylor dans son travail de botaniste, je suis devenu père. Oui, nous avons eu un fils avec Catherine, en Juin 1963. Oui nous n'étions pas encore mariés à cette époque mais on s'en fichait royalement si vous voulez savoir, nous voulions prendre notre temps, même si il est vrai qu'avoir un enfant a fini par nous faire se marier l'année suivante. Avec Catherine nous avons décidé de l’appeler Callum, Callum Rowlands. J'étais père à 27 ans, je ne m'y attendais pas, mais je sais que j'en étais ravi, ce moment là fut un pur bonheur pour moi, j'en étais très heureux. L'année qui suivi, l'année 1964, fut tout aussi forte, nous nous sommes mariés avec Catherine, puis ce fut l'année où j'ai décidé de quitter le botaniste qui fut mon maître pendant ces 7 années suivant l'obtention de mon diplôme à Poudlard. J'allais être à partir de ce moment là totalement libre. Une idée folle me traversa l'esprit, je voulais découvrir d'avantage le monde, partir en exploration, chercher à découvrir de nouvelles plantes magiques, les étudier à l'autre bout du monde. J'ai réussi à convaincre Catherine de partir avec moi, sans laisser Callum derrière nous bien sûr, on allait l'amener...quelle inconscience me direz-vous...mais je vous rassure, mes recherches parfois dangereuses je les ai faites seul et pas en ramenant mon garçon avec moi. Je voulais pouvoir avancer dans ma carrière, mais aussi partager toutes ces belles choses que je pensais vivre avec ceux que j'aimais, et je dois admettre que si Catherine avait refusait je ne serai probablement jamais parti aussi longtemps de ma terre natale.
Pourquoi je dis aussi longtemps? Parce qu'au final, nous avons quitté la Grande-Bretagne pendant 6 années. Bon certes, j'ai été amené à y remettre les pieds plusieurs fois pendant ces 6 années, mais la plupart du temps je n'y suis resté que quelques jours pour discuter de mes découvertes avec mes confrères ou encore négocier pour la publication de mes bouquins. Je ne vous l'ai pas encore dit? Si? Je ne sais plus. Par la suite je suis également devenu un écrivain, bien sûr la plupart de mes livres sont des livres de botanique, mais quelques-uns racontent quelques anecdotes de mes aventures car oui il m'en ai arrivé des choses. Ma première destination fut le Brésil, pour la forêt amazonienne qui selon moi devait bien receler une flore magique incroyable...mais aussi difficile à trouver. Difficile à trouver en raison de la densité de la forêt, en raison de la difficulté de certains terrains, cela allait représenter un énorme défi pour moi. Voilà, c'est donc milieu 1964 que nous, les trois Rowlands sommes partis pour le Brésil. Ma femme Catherine en a profité pour mettre entre parenthèse sa carrière de médicomage à Sainte-Mangouste et faire de l'humanitaire là-bas, mais aussi pour élever notre fils en parallèle. Nous sommes restés 3 ans au Brésil, ce fut notre plus long séjour dans un pays étranger en fait, puisque j'ai passé beaucoup de temps à explorer la forêt amazonienne. De ces 3 ans, est sorti mon premier livre de botanique, un vrai succès dans la communauté de botanistes sorciers, j'y ai fait de nombreuses découvertes et j'ai commencé à trouver des applications à ces découvertes ou a recenser toutes les propriétés de ces plantes. Ces 3 années au Brésil sont aussi parmi les meilleures de ma vie, avec Catherine et Callum nous vivions une vie paisible, une vie tranquille, entre nous. Après le Brésil nous avons voyagé toute une année en Argentine et au Chili. L'Amérique du Sud fut une expérience vraiment très agréable sur le plan personnel, j'ai vu d'autres manières de vivre, rencontré tellement de personnes, découvert des paysages époustouflante, et puis c'est grâce à l'Amérique du Sud que j'ai commencé à prendre du poids avec ma carrière.
Pendant les 3 années qui suivirent nous sommes partis pendant 1 an en Afrique avant de terminer les 2 années qui suivirent en Asie du Sud-Est. Je dois dire qu'ici mon travail fut encore plus intense car je me démenait encore plus que lorsque nous étions en Amérique du Sud, le travail me bouffait pas mal de temps, et ce plaisir que j'avais à voyager et à découvrir de nouveaux horizon, bien que toujours présent, s’atténua beaucoup. Pourquoi? J'avais moins de temps pour ma famille, pour ma femme et mon fils. Bien que dans le même pays, eux étaient souvent de leur côté, et moi du mien. C'est probablement à ce moment là que j'ai compris que je commençais à avoir besoin de me poser quelque part, d'arrêter de bouger partout. Ceci dit ma carrière continua de prospérer, j'ai pu sortir 4 autres livres tout autant apprécié que celui que j'avais sorti après mon séjour au Brésil. Petit à petit je commençais à être solliciter un peu partout...mais je n'étais pas un homme de bureau, je n'aimais pas ça, j'aimais ma petite indépendance. Finalement, c'est en 1970 qu'avec ma femme, nous nous sommes mit d'accord sur le fait que c'était le moment de rentrer en Grande-Bretagne, tenter de nous trouver un petit coin où nous établir pour le reste de notre vie. Cela serait le mieux pour nous, pour notre couple, mais aussi pour notre fils. C'était pour moi le moment de faire un bilan de ces 6 années de voyages à travers le monde, 6 années où j'avais beaucoup apprit, 6 années qui ont boosté ma carrière grâce aux nombreuses découvertes que j'avais faite mais aussi grâce à mes livres. J'ai vécu beaucoup de situations aussi incroyables qu'effrayantes, parfois bouleversantes, surprenantes, ou époustouflantes. C'est à ce moment là que j'ai rédigé mon livre résumant mes petites aventures. Une sorte de carnet de voyage si l'on veut, à l'intérieur y figurent toutes sortes d'anecdotes qui me sont arrivées (comme pour donner un exemple le jour où j'ai cru que j'allais me faire bouffer par un rapace alors que je m'étais changé sous ma forme d'animagi, l'hirondelle, depuis je ne vois plus les rapaces de la même manière je vous le dis...) . Toutes ces expériences que j'ai vécu mon énormément assagi, elles m'ont fait prendre conscience de ce qu'était notre monde, de qui j'étais, de ce don j'étais capable. Ces années, resteront toujours encrées dans mes souvenirs. Si nous avons vécu des moments difficiles avec ma femme et mon fils, de situation compliquées, nous avons toujours fait face à ces situations en famille, ce qui a resserré nos lien, je le pense franchement.
A new life, a new horizon. C'est à Londres que nous nous sommes établis renouant ainsi avec cette ville dynamique, capitale de l'Angleterre. J'aurais bien aimé retourner au Pays de Galles, j'y est mes origines et j'y est grandi. Bien sûr, quelques-fois j'y retourne pour aller voir ma mère et le reste de ma famille, mon frère et ma sœur eux ayant décidé de s'établir également à Londres j'y avait également un peu de ma famille. Mais après tout ce temps passé loin de ma patrie, elle me manquait un peu. Ceci dit Londres était une bonne idée, c'était bien plus facile de concilier nos carrières à notre vie de famille, bien plus. Tandis que ma femme reprenait le cours de sa carrière - "normale" - en retournant à Sainte-Mangouste avec une forte expérience, moi je continuais mon travail de botaniste, mais cette fois-ci seule la Grande-Bretagne était mon terrain de jeu. L'année de mon retour en Grande-Bretagne, mon mentor, celui qui m'avait formé et tout apprit, William Taylor est mort. Cela m'a profondément affecté, après tout, il était aussi devenu un ami, quelqu'un en qui j'avais confiance et à qui j'aurais pu confier ma vie. Je suis allé à son enterrement, et je continue à penser à lui, d'ailleurs vous savez...je me dis que tout ce que j'ai entrepris par la suite, c'était grâce à lui. Il m'a permis de vivre ma passion, et pour ça je lui serai éternellement reconnaissant. Deux petites années passèrent, rien en comparaison de toutes celles qui étaient déjà passées. Mon fils grandissait, il avait déjà 9 ans et il me rendait déjà faire de lui. J'étais toujours dans mes études, toujours dans mes livres, quand pendant l'été 1972, Albus Dumbledore devenu Directeur de Poudlard vint me voir. J'ai été très heureux de revoir mon ancien professeur de métamorphose, très heureux de revoir celui qui m'avait aidé à devenir un animagi, j'avais beaucoup d'estime pour lui. Sur le coup, je ne pouvais que me demander ce qui l'amenait à venir me voir, et figurez-vous qu'il me proposa un poste de professeur à Poudlard...professeur de botanique.
Si vous avez été attentifs, vous l'aurez vite deviné, j'ai accepté ce poste. Mais pourquoi? Pourquoi ai-je accepté? Peut-être parce que je sentais qu'il était plus que jamais le moment pour moi de me poser d'avantage, d'arrêter de bouger à gauche et à droite, même si depuis deux ans ma bougeotte c'était bien réduite. Un poste comme ça, ça ne se refusait pas non plus, j'étais vraiment très heureux que Dumbledore pense à moi, cela signifiait beaucoup. Il y avait plus reconnu que moi dans le milieu, et pourtant il est venu me voir pour me proposer ce poste. Peut-être aussi que c'est pour cela que j'ai accepté, pour lui, parce qu'il me l'avait demandé. Aurai-je accepté si cela avait été quelqu'un d'autre qui me l'avait proposé? Bonne question, une question à laquelle je n'aurais jamais de réponse. En tout cas, j'ai eu l'été pour me préparer et en Septembre 1972, j'entamais ma première rentrée. Ce poste, plus stable, aurait pu m'ennuyer, mais cela ne fut pas le cas. Ce ne fut pas le cas pour plusieurs raisons. Tout d'abord, j'adorais, et j'adore toujours partager tout ce savoir que j'ai pu accumuler au fil des années, le partager avec les élèves, attentifs ou non. Puis, je n'étais pas un professeur comme les autres, je n'étais pas sans arrêt dans une salle de classe, j'avais à disposition des serres pour mes cours...et ça ça changeait pas mal les choses. Bien sûr il faut des cours théorique, des cours où l'on passait son temps à parler, à faire une joute oratoire que les élèves devaient écouter et qu'ils devaient rédiger, prendre des notes. Mais, il y avait la pratique, une pratique liée à la manipulation de toutes ces plantes magiques. C'était tout l'intérêt de mon métier, il ne s'arrêtait pas à la simple théorie. Et puis, malgré tout, mon poste de professeur me laissait un peu de temps pour pouvoir poursuivre mes recherches, bien moins qu'avant mais il m'en laissait toujours. Voilà, pourquoi au final, moi qui ne m'imaginait pas enseigner à Poudlard, moi qui ne m'était pas un seul instant imaginé une telle éventualité, et bien j'aimais ce que je faisais...j'aimais l'enseignement.
J'entame aujourd'hui ma 8ème année d'enseignement, déjà. Bien des choses se sont passées en 8 ans, maintenant je suis totalement habitué à mon nouveau métier de professeur, maintenant j'ai l'habitude de tout ça. Ma méthode d'enseignement? Oh je dirais que j'essaye de me montrer sympathique avec les élèves, je leur montre ce que je veux bien leur montrer de moi, excentrique, loufoque, et cherchant à plaisanter avec mes élèves. Je n'en suis pas moins exigeants avec eux, oui très exigeants, un peu trop peut-être, mais j'essaye malgré tout d'encourager ceux qui n'y arrivent pas. On a tous nos lacunes après tout, je n'ai pas de reproches à faire à ce sujet. Cela dit, ceux qui me cassent les pieds, qui ne fichent rien, ou bien qui espèrent me défier, et bien à eux, je ne leur fait pas de cadeaux. Autoritaire la plupart du temps je ne laisse pas le choix à mes élèves, quand je veux qu'ils fassent quelque chose, il le font, sinon, je deviens bien moins sympathique. Il faut savoir se faire respecter face à eux, et un peu d'autorité de fait pas de mal, mais bon, je suis plutôt du genre à utiliser les solutions extrêmes en dernier recours...généralement j'essaye de leur donner de bonne leçons. Peut-être que mes élèves me prennent pour quelqu'un d'inconscient des fois...mais ils ne savent pas que je suis bien plus difficile à analyser que ça. En tout cas, j'ai eu une promotion il y 4 ans, j 'ai été nommé Directeur de la Maison Gryffondor, un honneur pour moi. Quand je pense que j'ai fait parti de cette maison et que j'ai le plaisir d'en être le Directeur...ça me fait un drôle d'effet. Quoi d'autre, quoi d'autre...ah oui! Mon fils est entré à Poudlard il y a 4 ans! J'imagine que ça doit être compliqué pour lui d'être le fils de Mr. Rowlands, alors du coup j'essaye de ne pas trop le gêner...ceci dit c'est en voulant ne pas gêner ses enfants qu'on leur fait honte...enfin, j'espère qu'il ne pense pas ça de moi...on non, j'en serai bien attristé.
Enfin, et c'est là-dessus que je vais finir, et c'est probablement le plus important car je me suis engagé dans quelque chose de grand, quelque chose qui selon moi est important dans ces sombres temps. Au mois de décembre de l'année dernière, Dumbledore est venu me voir pour me proposer de le rejoindre dans l'entreprise qu'il voulait monter. Il voulait créer une organisation nommer l'Ordre du Phénix afin de lutter contre le Seigneur des Ténèbres, contre celui-dont-on-ne prononce-pas-le-nom et ses mangemorts. Lutter contre ces ténèbres qui menacent notre monde. Il voulait aussi que cesse cette stigmatisation des nés-moldus, cette haine que certains avaient à leur égard, les intégrer comme ils le méritaient au monde des sorciers. Je ne pouvais qu'adhérer à cette entreprise, ces valeurs je voulait les défendre, je voulais aider Dumbledore. Je ne pouvais pas refuser son offre. J'ai donc accepté de le rejoindre. D'autant plus que je savais que je pourrais donner un grand coup de main, j'étais un animagi et ma forme d'hirondelle rustique ne pouvait que servir à l'Ordre, je me devais d'aider Dumbledore et de me rendre utile. Et puis...après tout, ce n'était que pur remerciements pour tout ce qu'il a fait pour moi, il m'était impossible de le laisser tomber.
Voilà, maintenant, vous connaissez mon histoire. Mais elle n'est pas terminée, et j'espère pouvoir encore vivre de nombreuses années de bonheur et de joie.
Dernière édition par Morgan D. Rowlands le Lun 13 Oct - 23:36, édité 39 fois
OMFG !!!!! :DAWNIKA: David Tennant quoi ! Un des meilleurs choix possibles pour un professeur !!! Re-bienvenue parmi nous très cher et je viendrai te harceler te demander un lien c'est obligé ! Courage pour ta fiche
David Ohygosh Tennant !!!!!!!!!! Mais quel superbe choix !!!! On ne le voit pas assez sur les forums je trouve ! Bienvenue sur le forum et puis bon courage pour la toute fin de ta fiche du coup