NOM : Greengrass. Un nom réputé annonçant un sang resté toujours pur. PRÉNOMS : Aaren Constance Helena. Ses amis l’appellent Ren, mais attention, ce privilège n'est pas accordé au premier venu, attendez-vous à être rembarré avec mépris et froideur si vous essayez un tel rapprochement sans son consentement. Son deuxième prénom, français, est un hommage aux origines de sa mère. AGE : Dix-huit ans, malgré tout le mal qu'elle se donne pour paraître plus mûre. ANNÉE : Sixième année ÉTAT CIVIL : Célibataire, et ce n'est pas près de changer. Parce qu'un seul homme ne lui suffit pas, vous diront ses camarades, mais au contraire, c'est parce qu'elle n'en veut qu'un et que lui n'y voit rien. PURETÉ DU SANG : Pur, ce qui étonnamment l’indifférerait si cette étiquette ne lui avait pas été utile pour ses relations ou ses manigances, qui vont finalement souvent de pair. MAISON SOUHAITÉE : Serpentard, le choixpeau a immédiatement senti son côté rusé, manipulateur et ambitieux qui plaît tant à la maison. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel, comme tout le monde a pu le remarquer. PARTICULARITÉ : Excepté les faits qu'elle s'arrange toujours pour obtenir ce qu'elle veut, qu'elle tient un petit commerce avec une équipe de choc, avec qui elle mène également des enquêtes, et qu'elle a une réputation d'allumeuse sur laquelle elle joue beaucoup, c'est une fille quasiment normale.
✎ Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ? Un coup d’œil à gauche, un coup d’œil à droite, elle se méfie. Quelqu'un avide d'une revanche quelconque pourrait être en train de lui jouer un mauvais tour. Mais finalement, qu'importe, même si elle se faisait attraper, par quelques battements de cils, elle s'arrangerait pour éviter le moindre ennui. Prestement, elle le ramasse sans ressentir la moindre once de culpabilité. Tout ce qui peut lui être bénéfique, elle prend. Et ces réponses sont un vrai cadeau qui lui épargneront soit une soirée de travail, ardue au vue de ses capacités, car, loin d'être médiocre, la jeune fille n'est pas non plus une surdouée, soit un difficile travail de manipulation pour tenter d'éviter une punition méritée. Dans tous les cas, ce papier l'arrange alors Aaren, elle en profite. ✎ Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ? Un haussement de ses fins sourcils savamment épilés et elle passe son chemin, abandonnant ce pitoyable premier année aux mains de ces méprisables idiots de septième année, à moins qu'elle soit absolument convaincue que la victime puisse lui être utile une fois sauvée et redevable envers elle. Mais ce cas de fait est exceptionnel car la belle et égoïste Aaren, bien que consciente de l'injustice de la situation, elle n'agit que si ses gestes lui rapportent quelque chose en retour. ✎ Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ? Elle ne laisse pas passer une telle erreur. L'autre élève va s'en mordre les doigts. Elle va commencer, avec tout le charme dont elle peut faire preuve, par tenter de faire changer le professeur d'avis, ce qui a de grande chance de réussir. Si elle peut annuler sa punition, elle sera satisfaite, si elle peut faire punir l'autre par la même occasion, elle sera ravie. Mais quoi qu'il en soit, par la suite, elle préparera sa vengeance, soit seule, soit avec l'aide de ses coéquipiers. Aaren, elle n'a de pitié pour personne, encore moins quand on cherche à l'humilier. Alors, l'élève moqueur, il a tout intérêt à rester sur ses gardes et à faire profil bas dans les prochains jours. Qu'il ne cherche même pas à s'excuser, elle déteste les gens qui n'assument pas et s'écrasent devant les autres. Non, de toute façon, elle se vengera, et tentera d'en tirer quelque chose par la même occasion, quelque chose qui pourrait lui profiter. ✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? L'amour, évidemment, elle le désire ardemment, mais exclusive, elle ne veut que celui d'un seul. La sagesse, elle n'en a cure. La célébrité, elle vous dira que ça ne l'intéresse pas, elle a toujours souffert d'être reconnue en tant que fille d'une grande chanteuse, et a tout fait pour se débarrasser de cette réputation, quitte à en accepter une bien pire. Pourtant, au fond d'elle, ça lui plaît de savoir que la plupart des élèves connaisse son nom. Peut-être que l'habitude l'a fait s'en désintéresser, mais que cette popularité lui manquerait si elle la perdait. Son père est immensément riche et pourtant, la serpentard se débrouille toujours pour obtenir ce qu'elle veut, elle adore être au courant des moindres secrets pour pouvoir ensuite faire chanter ces victimes, elle arnaque et mène en bateau ses camarades sans une once de remord avec l'aide de ces compères commerçants et son ambition sans borne la pousse à désirer toujours plus. Mais est-ce vraiment pour la richesse matérielle, ou est-ce simplement une façon de se sentir supérieure aux autres qu'elle méprise tant ? Sans aucun doute, un mélange des deux.
PSEUDO : Zorro AGE : 18 ans PRÉSENCE : Tout dépend AVATAR : Sophie Turner COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : Ancienne Samaël, il vous embrasse tous d'ailleurs UN PETIT MOT POUR LA FIN : C'que vous m'avez manqué les cocos
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Dernière édition par Aaren Greengrass le Mar 26 Aoû - 16:14, édité 8 fois
Juin 1975 Le murmure vola jusqu'à son oreille, et Aaren entendit très distinctement la voix de l'élève qui la montrait du doigt à son amie, en prononçant la phrase interdite. « Regarde, c'est la fille de .. ». Elle ne lui laissa même pas le temps de finir sa phrase, se retournant, ses cheveux roux virevoltant autour d'elle, donnant l'impression qu'elle était en feu, elle se dirigea vers les deux commères et sortit sa baguette, perdant totalement son sang-froid. « Je m'appelle Aaren, ok ? Aaren Constance Helena Greengrass, c'est tout ! Je suis moi, pas la pâle ombre de quelqu'un qui avait une belle voix, tu m'as bien compris ? » Elle appuya sa baguette contre le torse de l'élève qui paraissait avoir perdu son aptitude à parler. Cette fois-là était la fois de trop. Elle avait trop souvent supporté ces murmures admiratifs ou emplis d'une curiosité malsaine, ou ces harcèlements pour qu'elle organise une rencontre avec sa mère. Elle détestait cette notoriété d'enfant de star, elle était plus que ça. « Je vais te montrer que tu auras d'autres raisons de te souvenir de moi que celle que tu viens d'énoncer » conclut-elle la rage au ventre, avant de faire volte-face et d'abandonner les deux idiots pantois devant la réaction exagérée mais courageuse de cette élève bien plus jeune qu'eux. La serpentard se réfugia dans les toilettes les plus proches où elle laissa ses larmes couler et sa fureur s'évacuer, mais elle dût encore arpenter longtemps les couloirs du château avant de réussir à se calmer complètement. Durant ces allers-retour, elle se jura de tenir la promesse qu'elle venait de lancer à l'élève mais surtout à elle-même : ses camarades allaient la connaître et se rappeler d'elle autrement, et peu importe comment.
Octobre 1978 La salle de classe abandonnée était assombrie par les lourds rideaux qui pendaient tristement aux fenêtres qui auraient bien eu besoin d'un coup de chiffon.« Vous n'auriez pas pu choisir un endroit encore plus joyeux. » grommela Aaren, bien qu'elle était totalement consciente que cette pièce convenait à merveille, car personne ne viendrait les déranger dans ce lieu oublié. Elle laissa son regard s'arrêter sur les trois élèves en face d'elle, qui la dévisageait également. Deux garçons, une fille. Deux serdaigles, un poufsouffle. Augustinius, Evangeline, Vilhelm. Ses futures associés, ses futures compères et, elle ne le savait pas encore, sa future amitié la plus inviolable, sincère et précieuse qui soit. Mais pour le moment, elle ne voyait qu'une jolie fille qui semblait manquer de patience, un garçon qu'elle avait commencé par haïr parce qu'il l'avait ridiculisée, mais qui l'avait également toujours fait craquer, et un espèce de chiot surexcité. Perplexe, elle haussa un sourcil, et se décida à sortir son billet d'entrée, c'est-à-dire l'ingrédient que les trois vendeurs désiraient ardemment et qu'elle avait obtenu sans difficulté, de sa poche, et de le poser devant eux sans un mot. Aussitôt, le drôle de poufsouffle se précipita vers elle et tenta de l'entraîner dans une danse de la joie. Aaren lui offrit son regard le plus froid et recula d'un pas méprisant. Il continua de danser tout seul avant de rejoindre les autres qui débattaient discrètement, et la rousse se rendit compte qu'elle aurait peut-être dû faire un effort de gentillesse si elle voulait obtenir cette place parmi eux. "Finalement, on a besoin qu'elle soit utile, pas sympa" entendit-elle sans savoir exactement qui était l'auteur de cette phrase qui ne la vexa même pas. Elle savait pertinemment qu'elle n'était pas sympa, mais elle préférait être vue comme une peste que comme une faible petite idiote. Apparemment, ils devaient tous partager cet avis, car ils se tournèrent vers elle, et la belle brune prit la parole. Ils l'acceptaient, mais si elle les trahissait, elle ne pouvait même pas imaginer ce qu'ils lui feraient subir. Aaren acquiesça, elle aimait cette façon de pensée, le commerce fonctionnait sur leur discrétion, et elle n'avait aucun intérêt à les trahir. Elle s'approcha de la table en repoussant ses cheveux derrières ses oreilles et sourit pour la première fois depuis le début de la journée. « Appelez moi Ren. » Elle-même s'étonna de ses paroles. Jamais elle n'avait donné cette autorisation si rapidement. Les choses sérieuses commençaient.
Avril 1979 Le garçon, vêtu seulement de ses sous-vêtements, s'approcha d'elle sans qu'elle entende ses pas, tant elle était occupée à couvrir son parchemin de sa belle écriture penchée et à repousser ses longues mèches qui s'aventuraient sur le chemin de sa plume. « Qu'est-ce que tu écris ? » lui demanda-t-il en posant ses mains chaudes sur ses épaules nues. Elle sursauta et en un seul mouvement, attrapa le papier qu'elle fourra dans son sac ouvert à ses pieds. « Devoirs » marmonna-t-elle encore surprise par son réveil qu'elle espérait plus tardif, avant de se lever et de coller son corps contre le sien pour le distraire de sa question. La vérité ? Elle écrivait de tout. Elle écrivait des poèmes, elle écrivait des histoires, elle écrivait ses pensées, elle écrivait bien. Même ses listes de course étaient un plaisir à lire. Pourtant, c'était son plus grand secret, ce talent. Parce que ses écrits, c'était ses pensées profondes, et parfois, ça montrait ses faiblesse. Et Aaren, tout ce qu'elle voulait, c'était être puissante. Pour ne pas se laisser marcher dessus, elle n'avait trouvé qu'un moyen, la manipulation. Son deuxième talent, elle excellait dans ce domaine, et obtenait ce qu'elle voulait par derrière, sans jamais se mettre en danger. Comme son père, qui grâce à son travail d'homme d'affaire et son argent, se débrouillait toujours sans jamais se mouiller. Il ne prenait pas parti dans la guerre, mais était respecté et même craint des gens les plus hauts placés. Comme son père, elle ne prenait pas parti, trop égoïste et consciente que sa vie lui était trop précieuse pour qu'elle la sacrifie pour une cause. Pourtant, elle n'aimait pas l'injustice de ce monde, mais elle préférait rester en retrait et profiter au mieux de ce que la situation pouvait lui offrir. Ainsi, cette nuit encore, elle avait utilisé son talent en séduisant le garçon qui, en plus de lui avoir offert une merveilleuse nuit, lui avait soufflé quelques secrets sur l'oreiller, secrets qu'elle pourrait par la suite utiliser pour faire chanter les gens concernés. Elle sourit et se mordit la lèvre, avant de plonger son regard dans les yeux bleus du beau mâle qui lui caressaient le dos. « Je ne sais pas si ta réputation d'allumeuse est méritée, mais en tout cas, tu sais t'y prendre » lui souffla-t-il dans le creux de l'oreille. J'ai appris avec le meilleur pensa-t-elle presque douloureusement, alors que l'image d'un serdaigle bouclé se dessinait dans son esprit.
Octobre 1979 Sa main s'abattit sur son ventre musclé, et Gus poussa un grognement mi de douleur, mi de frustration, alors qu'Aaren éclatait de son rire joyeux. Confortablement installée contre le torse du garçon, les genoux repliés contre elle, elle s'amusait à bouger sa tête pour déplacer ses mèches rousses éparpillées sur lui alors qu'il tentait de les attraper du plat de la main. Leur jeu durait depuis vingt bonnes minutes, mais les deux amis ne s'en lassaient pas. Finalement, interrompant son manège, elle leva les yeux vers lui et murmura d'un air grave « Ta dernière hypothèse, tu avais vu juste, il la trompe sans état d'âme. Si je ne m'étais pas trouvé une excuse, il n'aurait eu aucun remord à ... enfin tu vois, quoi ! Ça va nous être utile. » conclut-elle avec un sourire malicieux. Il acquiesça en regardant au loin, et Aaren devina que, bien qu'il était content d'avoir raison, comme d'habitude, il ressentait de la pitié pour la fille. La serpentard soupira, il était trop gentil. Elle ne se souciait pas de la fille, qui était bien faible pour se laisser ainsi prendre pour une idiote. Si elle avait refusé d'aller plus loin, ce n'était pas par respect pour elle, c'était simplement parce qu'elle détenait déjà toutes les informations désirées, et que ce sacrifice, car le garçon la dégoûtait, lui était inutile. Elle lui donna un coup de coude dans les côtes pour le sortir de sa torpeur, mais au même moment, Gus se frappa à nouveau, et la rousse comprit une seconde trop tard que le malin l'avait bien eue. Elle tira sur sa mèche prisonnière alors qu'il laissait son rire gras s'échapper de ses lèvres, et elle finit par rire avec lui. C'est dans ces moments de bonheur partagé qu'elle se rendait compte à quel point elle aimait ce type étrange, si différent mais en même temps si semblable à elle. Et comme à chaque fois, à croire qu'il le faisait exprès, c'est lorsque ses pensées vagabondaient sur son amour que lui, le vilain serdaigle, brisait tous ses espoirs, cette fois-ci en la repoussant joyeusement loin de lui, l'envoyant rouler dans l'herbe, avant de se lever d'un bond et de la laisser là parce qu'il avait quelque chose d'important à faire. Idiot aveugle et spontané, il était sa seule faiblesse et elle détestait ça, mais elle savait qu'elle n'avait d'autres choix que de l'accepter. Ainsi, elle soupira, se releva lentement en s'époussetant et après avoir soigneusement arrangé ses cheveux, elle se décida à trouver son adorable Hem pour aller manger – ou plutôt le regarder se goinfrer de dessert - et se dirigea à son tour vers le château, conservant ses précieux moments au fond d'elle, consciente qu'elle ne pouvait s'attendre à mieux.
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