NOM : Carrow, un nom de famille loin d'être inconnu du monde des sorciers. Ils ne sont pas connus pour être très sympathiques et chaleureux, on pourrait même parler de folie dans cette famille. Toutefois, elle espère ne pas être aussi folle qu'eux... PRÉNOMS : Morgana, une version du nom de Morgane la Fée des légendes arthuriennes. Une sorcière qui a su tirer des parties des évènements, de sa magie pour manipuler son demi frère et utiliser son fils pour tuer son frère. Ca donne le ton on va dire… Et Rhéa, la titanide grecque qui enleva Zeus pour qu'il ne fasse pas avaler par son père Chronos et donc sauver par la suite tous les deux grecs connus. Finalement après un nom comme Morgana, celui de Rhéa permet une certaine nuance.  AGE : vingt neuf ans.  POSTE : professeur de divination, la matière que tout le monde trouve inutile alors que... ÉTAT CIVIL : célibataire. PURETÉ DU SANG : pur, quelle question? Avec un nom comme le sien, on ne peut imaginer qu'il soit "souiller" avec du sang non pur. ANCIENNE MAISON : poufsouffle, les élèves qui avaient le goût du travail acharné. ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle. CAMP : Neutre à tendance mangemort, famille oblige. PARTICULARITÉ : Si on considère que le troisième oeil est une particularité.

✎ Votre personnage trouve par hasard la pierre de résurrection, l'une des reliques de la mort ! Que décide t-il de faire ? La pierre de résurrection… Quel sorcier n'en a pas entendu parler ou rêver d'obtenir une des reliques de la mort, enfin ceux qui les connaissent? Sur la pierre de résurrection! Qui n'a jamais rêvé pouvoir ainsi jouer à Dieu et tromper la mort en faisant revenir un être cher? Il est clair que cette idée est alléchante, il n'y a pas à dire, mais en même temps, les conséquences à payer son lourde. La personne ressuscitée n'est plus la même que celle que l'on a connu, que l'on a aimé. Et ce que cela vaut le coup de voir cette personne n'être plus que l'ombre de ce qu'elle a été? Morgana en doute un peu et malheureusement, il faut parfois accepter le départ de certaines personnes au lieu de s'acharner à vouloir les ramener. Les souvenirs sont les pierres de résurrection qui existent...
✎ Votre personnage tombe sur un moldu malmenée par des sorciers au détour d'une rue, que fait-il ? Aussi horrible que cela puisse être, rien. Déjà pour commencer, si Morgana a accepté de passer ses journées à boire du thé et regarder le fond de sa tasse, cela donne une idée de son niveau en duel. Et les idées que l'on lui inculqué sont bel et bien là. En soi, elle n'a rien contre les moldus, elle ne les considèrent pas particulièrement comme une menace, ils sont là c'est bien, ils sont pas là elle fait avec. Et aussi triste à dire, elle a un nom de famille qu'elle doit porter, le nom des Carrow ne peut être souiller avec des actes de bravoure insensés. Elle ne regarderait qu'à peine la scène, soupirant devant ce manque total de tolérance et passera son chemin, comme si elle n'avait jamais rien vu.
✎ Le Ministre de la magie propose à votre personnage de tout quitter pour devenir son conseiller personnel. Accepteriez-vous la proposition ? Une promotion de la part du Ministre de la magie… Déjà autant dire que c'est grâce à papa Carrow si ce genre de situation arrivait. En étant simplement professeur à Pourdlard, surtout d'une matière annexe, Morgana s'imagine mal le Ministre lui demandait d'être son assistante personnelle. A moins qu'il croit en la Divination et veut connaitre son avenir… Mais si c'était un ordre de Père Carrow malheureusement Morgana n'aurait pas d'autre choix que d'accepter le poste et d'être donc enfermée dans un bureau froid et hostile… Quoique, à part le hostile, ça ne changerait pas beaucoup en fait...
✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? Alors la richesse, autant dire que la famille Carrow, les gallions elle a tout le tour du ventre. Il faudrait plus d'une seule vie pour tout dépenser, donc non, Morgana n'a jamais été dans le besoin, elle n'a jamais eu ce sentiment de manquer de quelque chose, du moins quelque chose de matériel. La célébrité, pareil, le nom Carrow n'est pas inconnu et loin de là. Tout le monde, du moins ceux qui ont du bon sens, connait la famille Carrow et son influence dans le monde magique. Enfin influence, en ce moment c'est surtout pour son penchant pour les mangemorts que l'on parle d'elle en ce moment. La sagesse… Tant qu'à faire autant ne pas mourir idiot mais sans se considérer comme sage, Morgana a un caractère assez platonique qui fait qu'elle ne prend pas de risque inutile, elle a déjà essayé et donné… Et l'amour. Comme tout le monde, Morgana aspire à aimer et à être aimée. Tant qu'à faire, autant ne pas être le vilain petit canard et être détestée de tout le monde.

PSEUDO : Socks. AGE : je me rappelle plus   . PRÉSENCE : 5/7. AVATAR : astrid berges frisbey. COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : Bazzart. UN PETIT MOT POUR LA FIN : j'adorai déjà la première version (même si je n'y étais pas) alors je craque pour celle là   .

La famille Carrow attendait avec impatience ce grand évènement. La première naissance de la famille Carrow. Une nouvelle génération de sorciers allait prendre le relais, suivre et perpétrer tout ce que leurs ancêtres avaient fait depuis la nuit des temps. En cette journée de neige, le premier enfant naquit. Au grand désarroi, ce fut une fille. Mais après tout, le sexe faible a déjà réussi à montrer sa force et puis surtout, elle n'est que le premier enfant. D'autres jeunes sorciers viendront à naitre et le nom Carrow perdura sans aucun doute. Et pour cette nouvelle sorcière, il lui fallait un nom à la hauteur de la réputation familiale. Et ses parents avaient opté pour Morgana. Une sorcière aussi puissante que manipulatrice et déterminée. A n'en point douter qu'elle aurait pu être une ancêtre de la famille. Et c'est dans ces principes de fermeté et de pureté du sang que fut éduquée Morgana. Dans ce manoir perdu dans les Cornouailles, face aux immenses falaises et à la mer déchaînée, la jeune sorcière fut seule. On lui répétait chaque jour quelle chance elle avait d'être née sang dans une famille aussi reconnue que crainte. Il faut bien dire que les Carrow ne sont pas très tendre, sauf entre eux où la solidarité et la fraternité sont les choses les plus importantes importantes à leur yeux. C'est donc tout naturellement que la famille fut en joie quand le premier héritier mâle naquit, surtout qu'il s'agissait de la branche principale, la perpétuité de la famille était assurée. Elle avait été l'aînée de cette première génération mais elle n'allait sûrement pas être la dernière, ce qui avait rassuré ses parents, oncles et tantes, et de toute façon, Morgana faisait partie de la troisième branche de la famille, la dernière et la plus éloignée. Mais elle n'avait jamais ressenti cette impression d'être moins importante que les autres, tant qu'elle possédait le nom de famille, elle était sur le même pied d'égalité que les autres. Mais il faut bien avouer que Morgana ne ressentait pas grand chose. Elle était toujours d'un calme olympien, dès son plus jeune âge, tellement calme que ses parents avaient l'impression que rien ne l'atteignait. Au moins, elle n'était pas un de ces enfants délurés qui courraient tout partout ou pire, qui remettaient en cause ce qu'on leur enseigne ! Ca ça aurait été le déshonore total ! Mais Morgana n'était pas du tout comme cela, plutôt placide, elle passait ses longues journées dans la bibliothèque familiale, à lire tout ce qui lui tombait sous la main. Pendant quatre ans, elle fut toute seule avec pour seul compagnie les elfes de maison qui craignaient à chaque instant de recevoir une correction. Mais ce n'était pas le cas de Morgana, elle laissait couler, étant presque indifférente à ce qu'il se passait. Et certains elfes se demandaient si c'était mieux d'être corrigés ou d'être totalement invisibles. Mais heureusement pour combler sans ennui mortel, ses parents eurent un deuxième enfant, un garçon cette fois ci. La troisième branche était sauvée, un héritiez mâle pour perdurer. Mais il faut avouer qu'avec cinq ans d'écart, il fallut du temps pour que Morgana puisse s'amuser un peu avec son petit frère. Surtout que quand il fut en âge de jouer avec elle, la différence entre les deux étaient assez grandes pour qu'il n'y ait que peu d'intérêt… Même si elle aimait beaucoup son frère, chacun était dans son coin. La seule petite distraction qui pouvait encore existait durant son enfance, et tout au long de sa vie, c'était ses soirées mondaines avec toutes les autres familles de sang pur. Au moins elle voyait d'autres personnes, des enfants de son âge ou non même si cela revenait très vite à la même chose sans forcément d'intérêt…

Les années passèrent et l'été des ses quatorze ans arriva enfin. Un hibou vint se poser à la fenêtre de la cuisine, une lettre au bec. Comme tous les membres de sa famille, elle avait une place à Poudlard depuis sa naissance et cette lettre confirmée que Morgana était bien sorcière et qu'elle allait suive l'exemple de ses parents et de toute sa famille. La joie se répandit dans le manoir, la véritable éducation de la jeune sorcière allait enfin commencer. Dans les jours qui suivirent la réception de la lettre, Morgana et ses parents se rendirent au Chemin de Traverse à Londres, allant chercher toutes les fournitures qu'elle aurait besoin pour sa première année. Mais toutefois il n'était pas question de se mélanger avec ses sang mêlé et encore moins avec les nés moldus. Cette simple pensée dégoutée ses parents. C'est pourquoi ils envoyèrent les elfes de maison aller chercher les livres, uniformes et autres fournitures basiques et Morgana se rendit simplement chez Ollivander pour avoir sa baguette qu'elle trouva très rapidement et ils purent alors déjà repartir pour les Cornouailles. Le passage fut court mais la famille Carrow, surtout les parents, ne pouvaient pas rester là plus longtemps. Morgana fut quelque peu déçue, pour la première fois qu'elle quittait les Cornouailles pour ne pas se retrouver avec d'autres sang purs… Mais il ne fallut attendre que quelques semaines de plus pour retourner à nouveau à Londres mais cette fois pour le départ vers Poudlard. Ils se retrouvèrent alors à la gare King's Cross, au milieu des moldus. Morgana n'avait jamais vu sa mère aussi anxieuse et sur la défensive. Ils se rendirent entre la voie 9 et 10 et son père lui expliqua qu'elle n'avait qu'à courir vers la colonne, se retrouvant alors vers la voie 9 3/4. Sur le coup, Morgana n'était pas vraiment rassurée mais voyant l'agacement de sa mère, la jeune fille prit alors son courage à deux mains et courut vers la colonne. Pensant qu'elle allait se fracasser contre le mur, elle fut surprise de voir qu'elle le traversait comme un simple voile. De l'autre côté, le train était en gare et avec de nombreux sorciers déjà arrivés. Les bagages mis dans le train, les au revoir furent bref, les parents Carrow n'étaient pas vraiment très expressifs et plus vite le train partirait, plus vite ils pourraient retourner dans leur tour d'ivoire, loin des sorciers non purs. Avant de partir, ses parents lui offrirent un hibou maître noir, un hibou plus rare que le grand duc mais surtout son plumage noir et noble, en accord avec ce qu'il pensait sur le nom Carrow. Le train se mit alors en route, laissant Morgana dans un compartiment avec des personnes totalement inconnues. Elle n'échangea que très peu de mots durant le trajet, elle avait seulement hâte que le train arrive à destination. Et lorsque ce fut le cas, tous les premières années se retrouvèrent à côté d'un homme qui les emmena dans une autre direction que les autres élèves. Ils le suivirent et quand ils entrèrent enfin dans le château, on leur expliqua alors brièvement le fonctionnement de l'école de sorcellerie. Ce n'est que lorsqu'ils entrèrent dans la Grande Salle que Morgana réalisa la grandeur de l'école. Quatre immenses tables avec des élèves tout le long, regardant chacun nouvel élève. Ils se retrouvèrent devant une estrade, un tabouret en face d'eux et le choixpeau. Les parents de Morgana lui avaient tout raconté sur comment cela se passait et ils avaient vivement insisté sur le fait qu'elle serait à Serpentard. Et lorsque ce fut son tour d'être répartie, Morgana s'assit sur le tabouret, le poids du choixpeau était impressionnant et le coeur de la jeune sorcière s'emballa jusqu'à ce que l'heure de vérité sonna. Poufsouffle.

Le verdict était tombé comme une sentence au magenmagot. Une autre maison que celle familiale. C'est non sans déception que Morgana se rendit chez les jaune et noir. Le lendemain quand le hibou arriva, une lettre de ses parents quelque peu déçus du résultat. La première Carrow qui n'est même pas à Serpentard… Heureusement elle n'était pas allée à Gryffondor… Elle essaya de les rassurer en disant que c'était son goût du travail, la loyauté qui caractérisent cette maison. Ils restèrent toutefois sceptique, espérant que leur second enfant ferait mieux que l'aînée. Elle avait beau faire la jeune fille calme, presque insensible au monde qui l'entoure, décevoir ses parents lui fit un certain choc tout de même. Son tempérament placide lui avait toujours permis de ne pas se prendre les foudres de sa famille mais une répartition ratée allait rester pendant sept ans. C'est pourquoi, malgré son erreur, Morgana essaya de se rattraper en devenant la meilleure de sa classe. Bachotant sans cesse pour réussir dans toutes les matières, qu'à défaut d'avoir été à Serpertard, les Carrow avaient la meilleure sorcière. Mais ce ne fut qu'une bien maigre consolation pour ses parents. Au fil des années, voyant que cela n'était pas très efficace, Morgana cessa de se donner à fond et ne continua que dans les matières qui l'intéressaient vraiment. La première sur la liste, la Divination. Elle adorait ce côté presque dérangeant de voir l'avenir, de prévoir les choses même s'il faut avouer que souvent c'est plus pour le folklore que vraiment voir l'avenir. C'est sans effort particulier qu'elle obtient des Optimal dans cette matière. Les matières théoriques lui réussissaient mieux les pratiques, c'était indéniable. Les sept années passèrent vite, beaucoup trop vite à son goût et les ASPIC clôturèrent son apprentissage à Poudlard. Elle retourna alors dans les Cornouailles à plein temps, sa semi liberté était terminée, il fallait rattraper les dégâts laissés par la maison Poufsouffle disaient ils. Le père de Morgana se démena pour la faire entrer au Ministère, au département du Magenmagot où elle était l'assistante d'un sorcier très affluent. Il espérait que cela lui permettrait d'apprendre le métier, de se faire des relations plus qu'intéressantes et d'avoir une certaine place dans le tribunal sorcier. Mais surtout, elle était ses yeux et ses oreilles. Et tout ça, c'était bien loin de ces sornettes de divination. Mais il ne fallait pas se voiler la face, cette vie au ministère était d'un ennui mortel pour Morgana. Etre enfermée dans un bureau, sous terre, à trier de la paperasse de séance de justice. Elle était plus là pour faire bonne figure que par réel intérêt. Mais elle n'avait vraiment pas l'intention de rester là toute sa vie. C'est par hasard qu'elle entendit que la professeur de divination prenait sa retraite et sans rien dire, elle postula pour avoir la place. Son ancien professeur se souvenait de son assiduité, de sa passion pour la matière même si elle avait ce côté quelque peu cartésien, où elle comprenait parfois plus l'intérêt et la croyance que réellement le don de voir l'avenir. Une autre approche de la divination, moins loufoque et plus accessible pour les renfrognés. Elle appuya sa candidature et Morgana fut alors sa remplaçante. Cette idée mit ses parents dans une colère noire, elle s'était alors dressée contre leur volonté. Pour parer à leur colère et au sentiment de trahison, elle disait que son frère pouvait prendre sa place au Ministère, entant qu'homme sa place serait plus facilement, et elle, elle écouterait les élèves, les futures générations de sorciers, prenant alors la température et estimant s'ils prenaient partis pour les mangemorts ou non. Une excuse comme une autre qui finit par passer et puis ce n'était pas comme si elle était la seule Carrow à Poudlard… Lorsqu'elle prit pour la première fois le train entant que professeur, c'était non sans un soulagement au coeur. Pour la première fois de sa vie, elle allait faire ce qu'elle allait aimer, sans que ses parents y soient pour quelque chose. Enfin pour le moment...