NOM : Carrow. Célèbre patronyme chez les sorciers qui ne savent que trop ce qui les attendent s'ils n'osent ne serait-ce que souffler ce nom avec mépris. Il en impose et pour cause : ses membres sont de ceux qui inspirent respect et surtout crainte. PRÉNOMS : Elphias, du nom d'un aïeul, certainement illustre mais personne ne se rappelle pourquoi. Et ce deuxième prénom, Oméga, qui lui colle à la peau comme une seconde entité, comme s'il était destiné à ce sort. AGE : Le petit frère, le petit dernier, le cadet. Il a 23 ans et pourtant il se voit toujours comme l'avorton de la famille. POSTE : Au début complètement perdu, il ne savait que faire de ses dix doigts avant de se découvrir un don : celui de guérir autrui. Mais seulement autrui tandis que lui reste sur la touche. C'est mieux que rien qu'on lui a dit. Il a donc prit le poste d'infirmier à Poudlard, un poste non seulement stratégique pour la cause qu'il sert mais également presque thérapeutique pour lui (presque ...) ÉTAT CIVIL : Célibataire, son coeur a été brisé et désormais il est quelque part, perdu il ne sait trop où. PURETÉ DU SANG : Plus pur, tu meurs. Une phrase que lui et son frère avaient l'habitude de dire, comme un mantra. ANCIENNE MAISON : Chez les lions, gryffondor a toujours été sa seconde famille. Mais étrangement, tout ce qui le rattachait à cette maison a semblé se dissoudre en même temps que sa malédiction apparaissait. ORIENTATION SEXUELLE :Hétérosexuelle. CAMP : Complètement imprégné des idées de sa famille, il aurait une fâcheuse tendance à penser comme eux bien que la marque des ténèbres n'ait pas encore fait son apparition sur sa peau. Il serait donc un mangemort qui s'ignore encore. PARTICULARITÉ : Lycanthrope.
✎ Votre personnage trouve par hasard la pierre de résurrection, l'une des reliques de la mort ! Que décide t-il de faire ? Il la ramènerait, elle, celle qui a su faire son bonheur pendant des années avant de la perdre. Il lui demanderait pardon, il ne sait pas comment mais il essaierait, il lui expliquerait. Elle ne savait rien de son état, de sa lycanthropie mais il lui dirait tout. Mais de là à la garder avec lui... il y a un gouffre. Il sait pertinemment qu'il est un danger pour ceux qui le côtoie et évite donc toute relation qui pourrait amener à un attachement un peu trop important. Il voudrait juste s'excuser et la laisser partir, la conscience tranquille... Presque tranquille en tout cas. ✎ Votre personnage tombe sur un moldu malmenée par des sorciers au détour d'une rue, que fait-il ? La pureté du sang est quelque chose d'absolument essentiel à ses yeux et les moldus n'ont pas leur place dans son monde. Il ne les voit que comme une menace qu'on peut écraser aussi facilement que des moustiques. Il regarderait probablement la scène sans sourcille, pas vraiment du genre à participer mais peut-être plutôt à regarder sans bouger, témoin consentant de la scène. Si des sorciers viennent à malmener un moldu c'est qu'il y a une très bonne raison et Elphias se garderait bien d'intervenir. ✎ Le Ministre de la magie propose à votre personnage de tout quitter pour devenir son conseiller personnel. Accepteriez-vous la proposition ? Il resterait très certainement d'abord complètement abasourdi, ce serait une proposition qui viendrait de nulle part c'est certain pour quelqu'un comme lui. Et ensuite il refuserait tout net. Elphias n'a absolument aucune confiance en soi alors être le conseiller du ministre serait à ses yeux un poste bien trop important pour lui ! Jamais il n'arriverait à être à la hauteur d'une telle tâche et jamais il n'arriverait à tenir tous ses engagements, instable comme il est... ✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? Il aurait plutôt tendance à privilégier la sagesse, la richesse n'étant pas un problème. Il rejette l'amour et la célébrité, exécrant tout ce qui se rapporte à être sous le feu des projecteurs, ce n'est absolument pas pour lui. Cette voix dans sa tête qu'il n'identifie pas trop lui apporte sagesse mais aussi folie, il ne sait donc jamais à quel saint se vouer. Totalement instable, un peu de sagesse dans son monde de folie serait une délivrance.
PSEUDO : Absiinte. AGE : twenty-two. PRÉSENCE : Régulière. AVATAR :ANDREW GARFIELD COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : Avec Bazz' il me semble. UN PETIT MOT POUR LA FIN : Vous roxez
Dernière édition par Elphias Carrow le Jeu 21 Aoû - 22:25, édité 4 fois
Son cœur s’emballe dans sa poitrine et tambourine contre sa cage thoracique avec une force telle qu’il a l’impression qu’elle va exploser. Son sang se fait acide dans ses veines et son souffle peine à venir s’échapper de ses lèvres. Elphias court après son frère qui, une fois encore l’a largement semé. Il a toujours admiré voire idolâtré ce frère qui, bien qu’une année ne les sépare, représente cet idéal qu’il sait qu’il n’arrivera jamais à atteindre. A ses yeux son frère est tout, absolument tout ce qui ne sera jamais mais il s’en fiche, il lui colle aux basques en bon gamin qu’il est. Les jeux dans le parc familial quand ils étaient petits ont toujours été de cet acabit : le grand devant et le petit qui tente comme il peut de suivre le rythme fraternel. Elphias aime son frère et ça se sent. Ses yeux cherchent les siens, quêtant une approbation que Gabriel vient lui donner en lui tapotant affectueusement les cheveux, déjà ébouriffés par la course : « J’ai… perdu ! » « Encore ! » Le raille son frère « tu feras mieux la prochaine fois ». Et Elphias le croit sur parole parce que ce que Gabriel dit est vrai. Un point c’est tout. Il hausse les épaules comme s’il s’en fichait mais il est déjà convaincu de pouvoir « faire mieux » justement. Il s’adosse au mur de pierres plates de la vaste maison des Carrow pour respirer un peu mieux. Gabriel est le parfait héritier de la famille et si Elphias suit le même chemin il sait qu’il n’est pas celui sur qui les regards sont tournés, que tout ceci est pour son aîné. Et ça lui va très bien comme ça. La respectée et très grande famille Carrow, pure jusqu’au bout des ongles éduque ses enfants comme il se doit, affichant ce qui doit être affiché. Et Gabriel en est le parfait exemple. Si Elphias est plus enfant sauvage, souvent crotté, toujours blessé il ne sait trop comment, il suit le chemin de la pureté et toutes les idées qui s’y rattachent. Une tape dans l’épaule le presse de se relever. « Allez on continue ! On doit arriver au lac avant la nuit ! » Un soupir et ils s’élancent tous deux, la douceur de l’enfance encore sur leurs traits. Et ils courent, encore et toujours. Ils courent vers ce lac porteur de promesse. Ils courent vers leur futur.
Tu cours après la vie, Elphias. Après la mort aussi. Ta vie au final ça n’a été que ça, une suite de fuite, une suite de poursuite. Tu as eu l’impression de ne pas pouvoir t’en sortir alors qu’en réalité tu remontais la pente, tu as eu l’impression de vouloir en finir alors que tout continuait. Et ce avec ou sans toi. Parce que, que tu le veuilles ou non, tu as survécu, tu es toujours là. Et c’est déjà un bel exploit. On te traite de fou mais ne les écoute pas, Elphias, écoute-moi. Je suis toi, tu es moi, on est deux, Elphias et c’est moi le plus fort. « Oui » qu’il murmure. Personne ne l’entend. La chambrée des gryffondors est endormie à cette heure avancée de la nuit. Seul lui demeure sur ses gardes, plongé dans cette espèce d’hystérie qui le prend, qui le reprend, sans répit. Parce que depuis quelque temps, plus personne ne le reconnaît et pour cause : il n’est plus lui. Tout lui souriait pourtant. Une fille qu’il aimait et qui l’aimait en retour. Une grossesse certes prématurée mais qui l’avait emplie de joie. Oui mais voilà : six mois de cela l’irréparable s’était produit. Morsure. Douleur. Transformation. Et il n’était plus lui. Tout ce qui l’avait fait rejoindre les rangs des rouge et or avait disparu dans un gouffre on ne peut plus profond. Il n’était plus rien. Seulement l’ombre de lui-même. Taciturne et humeur rageuse avait remplacé joie de vivre et gaieté dans un cœur rongé par une noirceur inexpliquée. Sauf pour lui. Il se transformait, il était une bête, un prédateur qu’il ne voulait pas être. Et ça le détruisait. Et il s’enfermait toujours plus dans cette échappatoire vide qu’était la perte de lui-même. Et cette voix dans sa tête qui lui intimait tout et son contraire. Si des fois elle était la solution absolue à tous ses problèmes, elle le poussait aussi parfois à ne plus rien comprendre à ce qui l’entourait et à avoir peur, peur de tout. Des ombres, des autres, de lui. Il entendait d’ici les quolibets dont on l’affublerait si jamais cette histoire venait à se savoir alors il ne disait rien et se contentait de se refermer sur lui-même, cage de solitude et de folie douce. Il parlait seul parfois. Il divaguait seul parfois. Et toujours, les soirs de pleine lune, il se métamorphosait seul. Il ne voulait imposer ce fardeau à personne. Et il était seul.
Il s’en est sorti, Elphias. Comme il a pu. Balloté par une vie qui allait peut-être un peu trop vite pour lui. C’est avec ce rythme constant des pleines lunes qu’il a pu se forger son identité, petit à petit. Et c’est aussi avec cette malédiction que sa vie s’est transformé. Quelquefois il y repense, à cette vie qu’il aurait pu avoir s’il n’avait pas délaissé celle qu’il avait aimée. Il essaie intimement de se convaincre qu’il l’a fait pour la protéger mais il sait que ce n’est pas vrai. Il s’est juste renfermé sur lui-même, lui faisant perdre celle qui comptait pour lui mais également son enfant à naître, cet enfant qu’il ne connaît pas. Adopté par quelqu’un qu’il ne connaît pas non plus. Il regrette cette vie qu’il aurait pu avoir. Mais les efface aussitôt d’un revers rageur de la main que les élèves présents à l’infirmerie décrivent comme « tic ». Un tic, un toc, tout ce qu’ils veulent. Il est plein de ces gestes qu’il ne contrôle plus, qu’il ne cherche plus à contrôler. Il arriver déjà à faire en sorte de ne tuer personne à la pleine lune, c’est déjà beaucoup. Vladimir l’y a d’ailleurs beaucoup aidé, ce cousin qu’il ne connaissait que trop peu avant d’arriver à Poudlard s’est révélé d’un soutien indéfectible et pour cela Elphias ne saurait lui en être plus reconnaissant. Mais il y pense des fois, à cette malédiction qui lui colle à la peau. Et il la maudit. Non. Ne la maudis pas. Tu m’as, moi, maintenant, tu m’as moi.
Dernière édition par Elphias Carrow le Jeu 21 Aoû - 22:53, édité 3 fois
BEBE ANDREEEEW Inutile de te dire que c'est un choix parfait Même si Sam c'est un dieu vivant. Biiiiienvenuuuue Ce deuxième prénom est tellement parfait en passant