NOM : Rosenbach, nom plutôt rare d'origine allemande. Pourtant, le sang germanique a depuis longtemps disparu de la lignée, le patronyme seul reste. C'est en quelque sorte une fierté pour le jeune homme, qui a toujours recherché l'originalité. PRÉNOMS : Darius. Ses parents ne lui en ont donné qu'un seul, trouvant ça amplement suffisant, en souvenir du grand roi de perse Darius Ier. Pas sûr que le Rosenbach ait les capacités pour gérer un empire, mais il a hérité de la fougue et du caractère lié à ce prénom. AGE : le garçon a actuellement dix-neuf ans et l'assurance -ou l'insolence- qu'il convient d'aborder à cet âge. ANNÉE : Darius est en sixième année. ÉTAT CIVIL : tout à fait célibataire, le jeune homme ne se préoccupe guère des états d'âme relatifs à la jeunesse. Il prend la vie comme elle vient. PURETÉ DU SANG : c'est un sang-mêlé, comme la plupart des sorciers. MAISON SOUHAITÉE : entre toutes les maisons, son coeur balance. Le garçon possède des qualités qui plairaient aux poufsouffle, comme la loyauté -envers ses amis et ses idéaux- et la tolérance, mais il ferait aussi un bon gryffondor avec sa bravoure qui tient parfois de la folie, et un courage -presque- sans faille. ORIENTATION SEXUELLE : jusqu'au dernières nouvelles, Darius est hétérosexuel, même s'il refuse de s'enfermer dans une case. PARTICULARITÉ : absolument aucune. Être Darius Rosenbach, c'est déjà une particularité en soi.
✎ Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ? Il s'en sert, tout simplement. Élève avec des résultats corrects, Darius fait néanmoins tout ce qui est en son possible pour éviter de travailler. Partisan du moindre effort jusqu'au bout des ongles, mais ne supportant pas non plus la médiocrité, tout est bon pour avoir une bonne note. Il prendrait soigneusement la feuille avec les réponses inscrites dessus, la mémoriserait par coeur pour ne pas risquer d'être surpris à tricher pendant le devoir puis la partagerait avec Louis, son complice de toujours. Le Rosenbach est fourbe, mais pas radin. Il partage tout avec ceux qu'il considère comme ses amis. Aucune hésitation, aucun remord après que la bonne note lui soit rendue ; Darius considère que pour arriver à ses fins, à peu près tout est possible, et qu'assumer une décision pareille c'est mériter sa note. Qu'est-ce qu'il ne ferait pas pour travailler moins. ✎ Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ? En un minimum de sept lignes ✎ Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ? En un minimum de sept lignes ✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? En un minimum de sept lignes
PSEUDO : agile beast. mais vous pouvez m'appeler June. AGE : presque dix-neuf ans. PRÉSENCE : le plus souvent possible. AVATAR : RJ King le beau gosse de la vie. COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : sur bazzart, la vie. UN PETIT MOT POUR LA FIN : pizza.
Dernière édition par Darius Rosenbach le Ven 12 Sep - 0:23, édité 8 fois
somebody told the stars you're not coming out tonight and so they found a place to hide.
≈ wrexham, pays de galles
Grand-père était mort. Depuis quelques années, il devenait fou, prenant sa propre descendance pour des détraqueurs qui avaient pour mission de l'emmener à Azkaban. Il ne cessait de crier, lancer des sorts dans tous les sens pour se défendre et répéter qu'ils s'en prenaient au mauvais homme. Il était innocent. Pour quel crime se croyait-il condamné, personne ne savait. Acteon Rosenbach vivait reclus dans les monts Cambriens -à quelques miles de Wrexham, là où habitait la famille de son petit-fils-, là où personne ne pouvait le déranger. La seule personne qu'il reconnaissait avec son esprit embrumé était Darius. Darius, son petit-fils préféré avait-il lui même avoué lorsque l'enfant n'avait que six ans. Il s'en souvenait comme si c'était hier, le vieux qui l'avait pris à part lors du mariage d'une de ses tantes et qui lui avait chuchoté d'un air de conspirateur : Fiston, à côté de tous tes cousins et cousines, c'est toi que j'aime le mieux. Peut-être parce qu'à l'inverse des autres enfants, quand son grand père prenait la parole, Darius l'écoutait réellement. Il buvait ses mots, les prenait pour paroles d'évangile. On avait rarement vu autant de ferveur chez un garçon de son âge. Acteon adorait son petit-fils et celui-ci lui rendait bien. Ce sont peut-être ces souvenirs qui permirent à l'homme de ne pas oublier totalement l'enfant. Non pas qu'il répugnait le reste de sa famille, loin de là, mais si le reste des Rosenbach devait décrire le doyen en un mot, ils auraient tous répondu sans aucun doute « imposant ». Ça n'était pas un homme à qui on s'opposait, ni de qui on pouvait se moquer. Pas parce qu'il entrait dans des colères noires, mais parce que personne n'avait osé. Il imposait le respect.
Du moins jusqu'à ces dernières années.
Quand les signes de la maladie qui commença à le ronger firent leur apparition, tout le monde s'accorda à dire que c'était bien dommage pour un homme qui, par le passé, possédait tant de prestance. On déplorait la sénilité du vieillard et le respect qu'on lui conférait avant n'était plus qu'une ombre, une habitude. Ses enfants murmuraient qu'il fallait l'envoyer à Ste Mangouste, avec des airs concernés que les adultes savent si bien prendre, tandis que les petits-enfants, beaucoup plus hardis à cause de leur jeune âge, criaient que le papy était devenu complètement maboule. Ça n'allait plus. Quelque chose s'était éteint chez Acteon Rosenbach. Il était de plus en plus difficile de l'approcher, puis même impossible au fil du temps, au désespoir du reste de la famille. Sauf pour Darius. Très tôt, le garçon se servit de la poudre de cheminette tout seul pour rendre visite à son grand-père. Ses parents le laissaient faire, quoi que toujours inquiet de le voir revenir avec des blessures infligées par un quelconque sortilège, signant la folie totale du vieil homme. Mais non, à chaque fois il revenait indemne, heureux d'avoir pu passer ces quelques moments privilégiés avec le doyen Rosenbach. L'enfant l'aidait à entretenir sa maison, malgré son jeune âge il se montrait plein de volonté, lui racontait ses journées avec les bêtises qu'il avait fait, mais surtout écoutait le grand-père, comme il l'avait toujours fait. Parce que ses histoires, qu'elles soit nouvelles ou qu'il les ait entendues des milliers de fois, étaient toujours aussi intéressantes. Et c'était quand il l'entendait parler que Darius avait la conviction que la folie n'avait pas totalement emporté le vieil homme. Il s'était juste réfugié quelque part, loin du monde qu'il avait fréquenté depuis trop de temps. Et le petit était sûr qu'il était heureux comme ça, même si le reste de sa descendance s'acharnait à penser le contraire. Le jeune Rosenbach ne l'avait jamais autant vu sourire que dans ces temps là, et il était sûr qu'il en aurait encore pour longtemps à vivre.
Mais grand-père était mort. Comme lorsque l'on s'approchait trop près d'un feu de cheminée, ses yeux avaient commencé par s'embuer de larme, puis sa gorge à le piquer. Une sensation âcre, la bile amère qui remontait le long de son oesophage et la détresse qui envahissait son esprit entier. C'était pas possible, il n'avait pas le droit. Encore quelques jours plus tôt, il avait dit à son petit-fils : Gamin, la prochaine fois que tu viendras me voir, je te montrerais un sort pour embêter ta cousine Rosie. Ce sort, il n'en entendrait jamais la formule. Il ne verrait plus l'homme au front ridé mais avec pourtant des yeux si jeunes. Grand-père était parti. Plus de vieil homme, mais des dizaines de membres de la famille et amis venus assister aux funérailles de ce grand sorcier qu'était Acteon Rosenbach. Ou comment faire hypocritement le récit de la fin de sa vie, comment il avait combattu avec vaillance la maladie qui s'était emparée de lui, comment son panache habituel ne l'avait pas quitté même dans ces épreuves. Conneries. S'il avait été un peu plus hardi à l'époque -après tout il n'avait qu'onze ans-, Darius aurait crié que tout ce que l'on venait de baratiner, c'était n'importe quoi. La vérité, c'était que personne à part lui n'avait de nouvelles de grand-père, qu'il ne s'était pas battu contre la folie, qu'il n'était même pas fou d'ailleurs, et qu'il avait crevé tout seul dans son manoir sans personne à ses côtés pour le rassurer, ou pour lui dire au revoir. Parce qu'au fond, c'était ça qui énervait le plus l'enfant ; il n'avait même pas été là pour le vieux au moment où il avait justement le plus besoin de lui. Ça n'était pas non plus une culpabilité déchirante, puisqu'il n'avait rien fait de mal, mais il s'en voulait. Il était infiniment triste, une partie de lui venait de se noyer au fin fond de son être, s'était noyée avec toutes les larmes qu'il avait empêché de couler et qui avaient maintenant du former un lac à l'intérieur de lui-même.
Parce que grand-père était mort.
Dernière édition par Darius Rosenbach le Ven 12 Sep - 2:00, édité 6 fois
Majkalena(c'est dur à écrire ) : merci Giza est magnifique Lumen : Kaya et merci j'ai pris RJ King comme avatar, on le voit souvent c'est peut-être pour ça qu'il te dit quelque chose Olivier : merciiii
Lumen Macmillan
CŒUR DE LIONNE
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