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 Shawn ▬ loathe me if you can.

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Shawn ▬ loathe me if you can.  Empty
Message Sujet: Shawn ▬ loathe me if you can.    Shawn ▬ loathe me if you can.  Icon_minitimeVen 16 Nov - 16:30

Shawn ▬ loathe me if you can.  801502gifash4

ANDRÉA SHAWN SYKES-EVILDEAD

NOM: Je porte un nom composé. Il s'agit de Sykes-Evildead. Le premier est celui que l'on m'a attribué à l'orphelinat. Le second est celui de ma famille adpotive. PRÉNOMS: Mon premier prénom est Andréa. Il a été choisi par mon père adoptif lors de mon arrivée au domicile familial. Je ne porte aucune affection à ce prénom, comme à tout ce qui provient de mon paternel. Mon second prénom est Shawn. C'est celui que l'on m'a donné à l'orphelinat, peu après ma naissance. C'est aussi celui qu'utilisent ma mère et mes amis. AGE: Récemment devenu majeur chez les moldus, je suis âgé de dix-huit ans. ANNÉE: Je m'apprête à entrer en cinquième année. STATUT: Je suis célibataire, et bien comme cela. PURETÉ DU SANG: Ne connaissant pas mes parents biologiques, la nature de mon sang est inconnue. Par défaut, je me base donc sur mes parents adoptifs et considère que je suis sang mêlé, en raison des pouvoirs magiques que possède également ma mère. MAISON SOUHAITÉE: Serdaigle me conviendrait très bien. PARTICULARITÉ: J'ai envoyé une demande par MP pour que mon personnage soit Occlumens.


✎ Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ? C'est absurde de poser une telle question. Je pense que l'on y répondrait tous de la même manière. Et comme tout élève studieux digne de ce nom, j'aurais ramassé le papier, et l’aurais mis dans ma poche. En toute honnêteté, je pense que je n’en aurais parlé à personne. Egoïste ? Quelque peu. Méfiant ? Tellement. Je n’aurais pas eu envie que ma trouvaille arrive aux oreilles du professeur. Je n’aurais pas laissé filer cette occasion d’obtenir une bonne note sans réviser. Je crois qu’en revanche, j’aurais attentivement étudié les réponses aux questions qui allaient nous être posées, afin d’obtenir un résultat qui atteigne l’excellence. Toutefois le jour J, je me serais assuré de glisser quelques erreurs de ci de là, afin d’éviter toute suspicion.
Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ? Je n’ai ni les muscles de Superman, ni l’altruisme de l’Abbé Pierre. Je ne suis pas non plus connu pour mon courage qui est, pour tout vous dire, relativement limité. Par conséquent je crois que je me serais contenté de passer mon chemin, et ce malgré l’injustice dont j’aurais été témoin. Toutefois, selon les personnes en question, il est possible que j’eusse opté une attitude différente. Rares sont les personnes à qui je suis dévoué, mais mon affection ne connaît pas vraiment de demi-mesure. Ainsi, peut-être que dans un acte de bonté inhabituelle, j’aurais pu venir en aide à la jeune adolescente ou au contraire, en cas de lien d’amitié avec le sadique étudiant de septième année, me joindre à lui dans son acte de persécution.
Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ? S’il y a quelque chose que je ne supporte pas, c’est bien l’injustice, et d’ailleurs d’avantage lorsqu’elle me porte préjudice. Autant vous dire que je n’aurais pas apprécié la décision du professeur. Aussi, j’aurais tenté de lui faire écouter la vérité, de manière calme dans un premier temps, avec sans doute une pointe de détresse dans la voix. Et si, même après mes explications, elle avait continué de m’accuser à tort, je crois que j’aurais sans doute haussé le ton, avant de ranger mes affaires et de m’en aller. J'accepte d'être courtois mais je déteste les moqueries qui me sont destinées. Je n’aurais pas toléré, en plus de les subir, d’en supporter la charge.
Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? Je suis le genre d’adolescent qui se proclame totalement désintéressé de l’amour. Célibataire endurci, je ne suis pas du genre à multiplier les conquêtes, considérant que je peux d’avantage compter sur moi-même que sur autrui. En réalité, j’ai un cœur d’artichaut. Aussi, je me lie d’amitié voire me surprends à éprouver des sentiments envers quelqu’un de manière assez régulière, sans pourtant en faire part aux personnes concernées. Pour ce qui est de l’argent, faisant partie d’une famille aisée, je n’en ai jamais manqué depuis mon adoption. Je me suis habitué à ce train de vie qui me permet de succomber à tous mes désirs matériels. Toutefois, même si être aisé a de l’importance pour moi, ça n’est pas non plus « vital » à mes yeux. Par ailleurs, j’avoir avoir toujours secrètement envié les personnes célèbres. Etre populaire, j’en ai toujours rêvé. Pourtant, durant mes jeunes années, je n’avais rien de l’étudiant populaire, en raison de mon handicapante timidité. Avec le temps, même si je n’ai pas la prétention de le devenir, je me démarque et pense être un peu plus apprécié à ma juste valeur. Concernant la sagesse, je la fuis plus qu’autre chose. L’interdit m’attire. L’intelligence & la maturité sont essentielles mais à quoi bon être sage ?



Chapitre I ▬ Une erreur de parcours.

Deux adolescents si jeunes, si inconscients… Une connerie est si vite arrivée. La jeunesse leur a donné des ailes ; ils ont agit sans réfléchir aux conséquences. Ils se sont tapés dans l’œil dès le premier regard… Ils ont fini dans le même lit dès le premier soir. Pour le meilleur et pour le pire, comme on dit. En apprenant la nouvelle, il a fui. Ca n’était pas un mauvais bougre, mais que veux-tu faire d’un gosse à dix-sept ans ? Il n’a pas assumé ses actes ; il l’a laissée dans la merde. Elle n’avait plus aucune issue ; il était trop tard pour revenir en arrière. L’évènement tant attendu se produisit. Elle ne voulait pas me laisser, mais ne pouvait rien faire. Elle n’arrivait pas à gérer sa propre vie, qu’allait-elle faire d’un gosse ?! Elle a pourtant tenté, essayé de le cacher à ses parents, en vain. Elle avait raison de craindre leur réaction. En l’apprenant, ils posèrent leurs conditions. Si elle voulait garder son gosse, ils la mettaient à la porte. Elle n’avait nulle part à aller, et dut se séparer de moi…

Chapitre II ▬ Orphelin.

Me voilà seul, livré aux dures lois de la nature. Je n’avais aucune famille, et par conséquent nulle part où aller. Je fus donc placé en orphelinat. Quoi que l’on puisse dire, je pense que ce genre d’endroits est toujours un peu lugubre. Comment instaurer une ambiance chaleureuse au sein d’un établissement où les enfants ont déjà tout perdu ? Je n’ai jamais trouvé la réponse à cette question. J’ai relativement peu de souvenirs de cette époque. Après tout il est difficile de se remémorer les premières années de sa vie. En ce qui concerne les trois à quatre premières années, c’est le néant total, rien. Pour ce qui est des trois suivantes, j’ai quelques vagues souvenirs d’évènements marquants, ou pas d’ailleurs. Par exemple, je me souviens comme si c’était hier d’une fois où un garçon plus âgé s’était moqué de moi parce j’étais venu à table avec un doudou. La naïveté de l’enfance, que voulez-vous ? Toujours est-il que ce jour fut horrible, pour la progéniture que j’étais à l’époque. Il m’avait foutu la honte devant des dizaines de personnes. J’avais passé la journée à pleurer, comme un bébé. Paradoxalement, je reste persuadé que cette péripétie a fait de moi quelqu’un de plus fort. Plus on avance dans les années et plus les souvenirs se multiplient. Je me souviens notamment que sur la fin, l’orphelinat était devenu un enfer pour moi. Pourquoi ? Je ne saurais pas l’expliquer. Je me sentais terriblement seul. Je n’avais pas les mêmes préoccupations que les autres enfants de mon âge. Et pourtant, j’étais encore si jeune. Ils s’occupaient tous de la même façon, moi pas. Taper dans un ballon ou jouer à l’attrape ne me divertissait guère. Je sentais déjà quelque chose de différent. Mais jamais je n’aurais soupçonné un quelconque pouvoir chez moi. La magie ? J’en avais entendu parler uniquement dans les contes de fées et autres balivernes, mais je n’imaginais pas un seul instant que ce genre de choses existait réellement.

Chapitre III ▬ Coup de foudre.

L’évènement le plus marquant de ces années d’orphelinat fut quand même cette sortie, qui s’annonçait être pourtant si banale. Nous nous rendions au parc le plus proche, comme chaque samedi matin. Tous mes camarades étaient surexcités et par conséquent assez...pénibles. De mon côté, cela ne m’enchantait guère. Rien ne m’enchantait me direz-vous. Et alors ? Mieux vaut être un éternel insatisfait que de se réjouir de rien, non ? De toute manière, ce jour-là, j’avais raison d’être réticent. Le garçon qui déjà fait de moi la risée de l’internat quelques années auparavant avait l’intention de récidiver. Et cette fois, il ne se limita pas aux mots. A peine étions-nous partis qu’il se plaça derrière moi pour me pousser. Sa force était bien supérieure à la mienne, et il ne fallut pas longtemps pour que je me retrouve par terre. Des rires, encore et encore. J’avais honte. J’avais mal. Mais pour la première fois, ça n’était pas la douleur qui prenait le dessus sur mes émotions mais la colère. J’étais excédé. Ceci dit il faisait une tête et vingt kilos de plus que moi ; je ne pouvais rien faire. Ou du moins, c’est ce que je croyais. Pour la première fois dans ma vie, je pris conscience que je n’étais pas seul. Une jeune femme qui passait dans la rue avait assisté au spectacle. Je croisai son regard un court instant, et j’y trouvai quelque chose d’inconnu, que je n’aurais su qualifier. Quelque chose de rassurant, de perturbant, de fusionnel. Le regard de la demoiselle changea bien vite lorsqu’elle se tourna vers l’idiot qui amusait la galerie. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle le calma. Et de sa voix autoritaire elle parvint à faire taire tous les gloussements. Je me souvins encore de l’air dépité que mon « ennemi » arbora, et ce qui se passa dans l’instant qui suivit fut la première manifestation de la magie chez la personne que j’étais. Je le fixai depuis quelques secondes avec mépris, quand son pantalon se craqua soudainement et sans raison apparente, laissant paraître les sous-vêtements de monsieur, sous la risée non dissimulée des autres élèves, et surtout la mienne. Je ne comprenais vraiment pas, il n’avait pas bougé d’un centimètre... Mais cela m’était pour le moins… Divertissant. Et étrangement, j’avais comme l’impression que j’étais lié de près ou de loin à cette mésaventure inexplicable. Ce qui m’intrigua encore plus c’est l’expression qui apparut sur le visage de la jeune femme. Je m’en souviens comme si c’était hier. Elle semblait… Captivée. C’est là qu’elle me demanda comment je m’appelais. « Shawn Sykes » lui répondis-je. Il s’agissait du nom que l’on m’avait attribué. Le lendemain, contre toute attente, la jeune femme se rendit à l’orphelinat. Je n’eus aucun mal à la reconnaître. Les traits si parfaits de son visage, sa prestance, son élégance, son sourire, son attitude, et surtout son regard m’étaient déjà familiers. Elle était belle, si belle que j’aurais pu en tomber amoureux. Je ne comprenais pas ce qu’elle venait faire là. Peut-être venait-elle relater au directeur de l’orphelinat ce qui s’était passé hier. J’avais peur. C’était peut-être pour cette raison qu’elle m’avait demandé mon nom la veille, après tout… Je m’en voulais de lui avoir répondu. En réalité, j’avais bien fait. La jeune femme demanda à me voir. Elle me parla pendant un bon moment ; elle souhaitait m’adopter. C’était un rêve qui se réalisait pour moi. J’allais enfin pouvoir dire au revoir à cet endroit si sombre et à tous ces gens que je détestais tant. J’allais enfin avoir une famille ; ce dont j’avais toujours rêvé. Trois jours plus tard, on m’aida à faire mes valises et je quittais l’orphelinat, pour le meilleur et pour le pire.

Chapitre IV ▬ Une nouvelle vie.

Je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait. Aucune. Ma « nouvelle Maman » prit la voiture et nous roulions pendant un bon quart d’heure avant d’arriver à destination. J’imaginais vaguement, de par mon jeune âge, que la famille devait être assez aisée, mais je n’aurais jamais imaginé que cela puisse être à ce point. Je ne parvins pas à masquer ma surprise… Je passais de rien à tout. La maison s’apparentait presque à un château. J’allais vivre dans une famille bourgeoise, c’était certain. Il y avait un magnifique jardin, vaste et verdoyant. La « maison » quant à elle respirait la propreté et la modernité. L’intérieur de celle-ci coïncidait bien avec son apparence extérieure. Des pièces immenses et luxueuses. Il s’agissait sans aucun doute de l’endroit le plus sublime que j’avais jamais visité. J’avais bien du mal à imaginer que c’est celui dans lequel j’allais passer les dix prochaines années de ma vie.

Chapitre V ▬ Monsieur.

Mon nouveau père était William Evildead, un homme d’affaires, et par conséquent peu présent à la maison. Un homme issu d’une famille riche ; et qui ne s’en cachait pas. Au contraire, il aimait bien venter sa richesse et sa « grandeur » auprès des autres. Je n’ai jamais eu l’impression qu’il m’aime beaucoup. En fait, dès mon arrivée, il s’est montré assez distant avec moi ; et avec du recul, je ne suis pas certain qu’il ait été vraiment pour cette adoption. Il n’a jamais été avec moi comme il était avec ses autres enfants, ses vrais enfants. J’ai toujours senti cette différence, et elle m’a fait souffrir. A mes yeux, il était mon véritable père, tout ce que j’avais. Je faisais pourtant tout pour qu’il soit fier de moi, pour monter dans son estime, mais mes tentatives étaient veines. La plupart du temps, il était « gentil » avec moi, certes, mais j’ai vite compris que sa générosité cachait beaucoup d’hypocrisie. Il y avait un si gros écart entre l’attention qu’il me portait et celle qu’il portait à ses autres enfants. Il ne s’est jamais vraiment occupé de moi. J’ai toujours eu cette sensation d’être délaissé et je ne me suis jamais senti totalement à ma place ici à cause de cette attitude.

Chapitre VI ▬ Madame.

J’ai toujours conservé le bon feeling que j’ai eu dès ma première rencontre avec ma mère, Kathleen Evildead. La relation qui m’unit à elle est tout l’inverse de celle que j’entretiens avec mon père. Il n’y a jamais eu une quelconque mésentente entre nous, notre lien a toujours été très fusionnel. Issue également d’un milieu aisé et bourgeois, elle n’avait nullement besoin de travailler pour subvenir aux besoins de la famille… Ce qui expliquait aussi son ennui. Ses journées, elle les passait à la maison, généralement ; ou alors à flâner dans la capitale à masquer son ennui en dépensant des sous. Elle avait de la marge, quoi qu’il en soit. Elle était jeune, âgée seulement de vingt-deux ans de plus que moi, elle avait à peine la trentaine quand nous nous sommes rencontrés. Ma mère a toujours été une très belle femme, soignant son apparence dans le moindre détail. Plus réservée que son mari, elle n’en était pas moins fière. Elle avait des privilèges et en profitait. Elle avait perdu beaucoup d’amis depuis son mariage, l’attitude de son mari ne plaisant que peu en société. Il s’agissait d’une femme discrète et aux allures froides et hautaines, mais qui, lorsqu’elle ouvrait son cœur, laissait paraître un tout autre personnage, doux et généreux. C’est la façon dont elle se comportait avec moi. Dès mon arrivée, elle fut toujours aux petits soins ; au plus grand agacement de son mari, qui ne supportait pas qu’elle s’occupe d’avantage de moi, adopté, que de ses autres enfants. En réalité, madame s’est toujours sentie délaissée. Délaissée par son mari, qui n’était jamais à la maison ; délaissée par ses enfants pour qui elle aurait tout donné, et qui ne lui ont jamais été un temps soit peu reconnaissants. Des gosses de riches, en somme. Seul les choses matérielles les intéressaient à l’instar de leur père ; et ils ont toujours préféré leurs dizaines de jouets au temps passé avec leur mère. Elle avait tout tenté, tout, en vain. Elle se sentait transparente, inutile. Aux yeux de ses enfants, leur père était un modèle. Quant à elle, elle n’était rien d’autre que la mère sévère et méchante. Et oui, car en plus de ne montrer aucun signe d’affection, ses merveilleux enfants se sont toujours fait le plaisir de mal se comporter. Des querelles, qui se terminaient bien souvent en coups de poing à gogo… C’était le quotidien, chez les Evildead. Leur mère avait beau leur donner une correction, les menacer, rien n’y faisait, ils n’écoutaient pas. Et bien évidemment tout cela en l’absence de Monsieur. Car dès que leur père rentrait à la maison, ils jouaient les enfants sages. Hypocrites. Sans oublier tous les caprices qu’ils avaient l’habitude de faire. Gosses de riches, encore et toujours. Je me souviens qu’au début, ma mère était encore assez calme et permissive avec eux. Mais plus le temps passait et plus elle perdait sa patience et devenait agressive. (Ce qui, soit dit en passant, ne me dérangeait pas, au contraire, ils le méritaient amplement). Avec moi en revanche, elle est toujours restée la femme généreuse et aimante ; la mère que n’importe qui rêverait d’avoir en somme. En contre partie, je l’aidais lorsqu’elle en avait besoin, je l’accompagnais lorsqu’elle sortait, préférant de loin l’ambiance agréable de la ville à l’atmosphère morose de la « maison ». Plus le temps passait, plus nous sommes devenus complices. En réalité, avec le temps, une fissure s’est installée au sein du ménage, avec d’un côté mon père et ses enfants, et de l’autre ma mère et moi.

Chapitre VII ▬ Leurs enfants.

Mes parents avaient trois enfants biologiques.
Tout d’abord, les jumeaux. D’un an mes aînés, ils ont toujours été ce que l’on pourrait appeler des « enfants rois ». Capricieux au possible, ils restaient la fierté de leur père. Des « fils à Papa », en somme. Je n’ai jamais supporté cette attitude, et dès le début j’ai eu beaucoup de mal avec eux. Dès mon arrivée, ils se sont montrés assez provocateurs et hautains à mon égard. J’avoue qu’au début, cette attitude m’a beaucoup touché… Mais avec le temps j’ai appris à faire avec. Je ne les ai jamais considéré comme mes frères. Ils ne représentent pour moi que des êtres méprisants, et relativement limités. On ne va pas se le cacher, il doit leur manquer une paire de cases. Etant gosses, ils étaient relativement insupportables. Ils me faisaient sans cesse des réflexions auxquelles j’ai fini par rester indifférent. Entre eux, ils se battaient. Avec ma mère, ils étaient de véritables plaies. Avec leur père, des lèches culs hors paires. Pour ce qui est de ma sœur, la cadette, c’était un peu (après moi bien sûr), le souffre douleur. Ils ont toujours été passionnés de football ; se prenaient pour des cow-boy une bonne dizaine de fois par jours… Pour résumer ils ont toujours été banals, donc stupides. Physiquement, il était tout d’abord très difficile de les dissocier. Mentalement, on pouvait cerner une légère différence. D’un côté il y avait Alister; le « leader », en quelque sorte, toujours à l’origine des mauvais coups ; et ayant beaucoup d’influence sur son frère, Edward ; le « benêt » ; qui se contentait de vivre dans l’ombre de son frère… ( Sauf aux yeux de mon très cher père, qui leur vouait le même culte ). De mon côté, je n’avais aucune préférence. Quoique Edward avait le mérite d’être relativement limité… On pouvait donc lui pardonner son comportement ; à l’inverse de son frère dont l’apparente stupidité cachait une intelligence qu’il mettait à profit uniquement pour emmerder le monde et préparer de mauvais coups. Quoiqu’il en soit, aux yeux de mon père, tous deux étaient de grands prodiges, ils faisaient partie de « l’élite ». Grosse blague. Avoir une majorité de A à l’école à l’âge de huit ans ne faisait pas d’eux des lumières. Vous l’aurez compris, je n’ai jamais porté les deux êtres qui me servent de « frères » dans mon cœur. Et encore, cette haine ne faisait que commencer…
Ensuite, il y avait la benjamine, brièvement citée précédemment. Elle avait beau avoir six ans lors de mon arrivée, elle gardait l’attitude d’un bébé. Coléreuse au possible, elle m’insupportait au plus haut point. Chez elle aussi, la caractéristique « GOSSE DE RICHE » était affichée nettement sur son front… Elle en voulait toujours plus, et quand elle n’obtenait pas ce qu’elle voulait, elle chialait, elle hurlait, voire elle devenait agressive. Le pire, c’est que son père cédait systématiquement à ses caprices. C’était la « petite chérie à son papa », et il « ne pouvait rien lui refuser » ; au plus grand désespoir de ma mère qui comprenait bien le caractère que ces mauvaises habitudes forgeaient chez elle. C’était facile pour son mari de jouer le beau rôle en lui offrant tout ce qu’elle voulait, mais ça n’était pas lui qui devait la supporter tout au long de la journée. Et autant dire qu’avec ma mère, elle n’était pas beaucoup plus respectueuse que mes frères. Elle ne lui facilitait pas la tâche, mais alors pas du tout. Et ses frères se faisaient un malin plaisir à l’agacer, pour la faire crier encore plus, au plus grand désespoir de ma mère. Elle était « mère au foyer », certes, mais elle avait des journées plus fatigantes que la plupart des travailleurs, c’était certain. Quant à moi… Je n’étais pas très proche de ma sœur. En fait même pas du tout. Son attitude m’insupportait assez, mais de toute cette nouvelle famille – exceptée ma mère évidemment -, il s’agissait de la personne que je méprisais le moins, si je puis dire. Elle avait beau être coléreuse et égocentrique, elle n’avait ni la méchanceté, le mépris et l’hypocrisie du reste de la famille Evildead. Elle m’ignorait, au même titre que le reste du monde, et c’était très bien comme ça.


Chapitre VIII ▬ La lettre.

Et quelle lettre… Une polémique certaine, au sein du domicile familial. Ce fut ma mère qui alla chercher le courrier, comme tous les jours, et elle n’aborda le sujet qu’une fois mon père rentré du travail, aux environs de vingt heures. Elle lui fit lire la lettre, et sa réaction fut on ne peut plus… Fermée. « C’est quoi de ces conneries ? ». Je le revois parfaitement prononcer ces mots, comme si cela venait juste de se passer sous mes yeux. C’est seulement plus tard que j’ai compris que ce morceau de papier me concernait, lorsqu’il m’adressa un regard méprisant, presque consterné. Ma mère le dévisagea en constatant cette habitude. Quant à moi, j’étais dans l’incompréhension la plus totale. Que se passait-il ? Je n’étais pas le seul à m’interroger, mes « frères » braillaient pour avoir des explications, mais furent bien vite remis en place par ma mère. Mes « parents » nous demandèrent d’ailleurs de regagner nos chambres respectives un moment et je me souviens les avoir entendu hausser le ton à propos de ça, sans pour autant pouvoir distinguer le contenu de leurs propos. Ma mère est finalement venue me voir dans ma chambre et m’a fait lire la lettre. J’eus moi aussi bien du mal à croire à tout ce « charabia ». Ça paraissait saugrenu mais en même temps, j’avais envie d’y croire. Et puis, ça pouvait expliquer certaines choses qui s’étaient produites au cours de mon enfance… Notamment l’épisode de la sortie avec l’orphelinat, qui était également le jour de la rencontre avec ma mère. Et le plus étonnant dans tout cela, c’est que ni la mésaventure qui s’était produite ce jour-là, ni la lettre que je venais de recevoir n’avait l’air d’alarmer ma mère. Au contraire, elle semblait sereine ; et aucune marque de surprise n’était apparente sur son visage. Et lorsque je lui demandai si elle pensait que tout cela était réel, elle me répondit qu’il n’y avait aucune raison pour que ça ne soit pas le cas. Elle argumenta qu’elle avait toujours vu en moi quelqu’un de spécial, et cela en était peut-être la cause. Enfin, elle m’a rassuré sur mes craintes, ô combien nombreuses ; et à peu près équivalentes à l’adrénaline qui m’envahissait à ce moment-là. C’était tellement… irréaliste. J’avais l’impression d’être dans un film. Suite à la réception de cette lettre, mes relations familiales ne s’améliorèrent guère, bien au contraire. Mon père ne jouait plus la carte de l’hypocrisie ; c’est limite s’il m’adressait la parole, et les rares fois où il le faisait il utilisait un ton sec et méprisant. Je compris bien vite de par ces allusions qu’il me prenait plus ou moins pour un demeuré, et c’est à cette époque que j’ai commencé à le haïr réellement. J’étais encore plus la risée de mes frères qui me comparaient aux héros (voire héroïnes) de leurs dessins animés idiots. Quant à ma sœur, elle était jalouse. Enfin je n’avais pas à me plaindre, j’avais déjà une mère extraordinaire, et qui elle me soutenait totalement dans ma perspective de nouvelle vie ; ce que son mari, au passage, avait bien du mal à comprendre et ce qui engendrait entre eux bon nombre de conflits. Je me rendis donc sur le Chemin de Traverse avec ma mère et j’étais ainsi fin près en septembre pour entrer à l’école.

Chapitre IX ▬ Un autre monde.

J’allais de surprises en surprises, d’incompréhension en incompréhension. Ce que j’étais en train de vivre était tellement différent de ce que j’avais toujours connu ; au point de sembler irréel ou du moins d’appartenir au domaine du rêve. Pourtant non, j’ai fini par me faire une raison, tout cela était bien réel. Je n’eus aucun mal à arriver jusqu’à Poudlard, et ce malgré mon statut « d’enfant de moldu » ; comme disaient les sorciers. Ma mère me conduisit sur la voie 9 ¾ sans aucun mal, prétextant que tout lui avait été expliqué sur des courriers qu’elle avait reçu depuis. J’avoue n’avoir pas vraiment réfléchi à cela sur le moment, ça n’était pas ma principale préoccupation. Je ne recherchais plus le pourquoi du comment ; désormais c’est les faits seuls qui m’importaient.
Le jour le plus stressant fut quand même celui de la rentrée de l’école. Je n’avais jamais aimé les rentrées. J’étais ce genre de garçon qui se posait toujours beaucoup trop de questions. Et si les professeurs étaient trop sévères ? ; et si je ne m’entendais pas avec mes camarades de classe ? Cela faisait partie de mes craintes habituelles mais cette année, elles étaient plus forte que jamais. J’allais me retrouver avec des dizaines d’inconnus, qui devaient être encore plus barrés que moi, qui allaient peut-être tout savoir de la magie alors que je n’étais qu’un débutant. Et s’ils s’étaient trompés de personne en m’adressant cette lettre ? Il fallait que je chasse cette pensée de mon esprit, et vite. Seule ma mère m’a accompagné ce jour-là ; et heureusement d’un côté. Mon père n’avait pas envie de « participer à ces foutaises » ; quant à ses enfants, elle avait jugé préférable de les faire garder, et cela m’arrangeait bien. Me faire taper la honte le jour de la rentrée, je n’en avais aucune envie. Je me souviens avoir posé beaucoup de questions à ma « maman » ; auxquelles elle n’avait évidemment (…) pas su répondre. Quoi qu’il en soit ; elle a continué, jusqu’au dernier instant, à me rassurer. Tout cela allait me plaire, elle en était certaine. Quoiqu’il en soit, la quitter, ne serait-ce que pour quelques mois, était quelque chose qui me semblait inconcevable, et malgré mon excitation à l’idée de rejoindre l’école. En sept ans de vie commune, je n’avais jamais été séparé d’elle ne serait-ce qu’une journée complète, c’est pour dire… Elle me promit de m’écrire tous les jours ; je lui promis d’en faire autant. Pour ce qui étaient des vacances, mon père avait jugé préférable que je reste avec mes « amis bizarres » ; mais ma mère avait insisté pour que je rentre à chaque fois, fort heureusement. Non, supporter cette famille de cas-soc’ n’était pas un plaisir pour moi, mais je ne pouvais pas passer une année entière sans ma mère, ça n’était pas possible. Le stress devint insurmontable une fois arrivé à la gare, je croisais sur le quai tous ces enfants, adolescents, qui se rendaient dans la même école de moi. J’étais épouvanté. Je ne disais rien, je me contentais d’observer. Puis arriva l’heure de monter à bord. Je quittai ma mère avec un goût amer ; bien que je m’efforçais de ne pas lui montrer ; et c’est en retenant mes larmes que je montai dans le train. Comment allais-je faire sans elle ? Je n’en avais pas la moindre idée. A peine avais-je franchi quelques pas à l’intérieur du véhicule avais-je une seule envie : redescendre. Mais après tout je n’avais plus le choix maintenant, j’étais inscrit au château. Et puis, je savais que ma mère était toujours là ; même si ça n’était pas le cas physiquement. Etant monté dans les premiers, je finis par trouver un compartiment inoccupé, dans lequel je décidai de m’installer. Dans les autres, il y avait déjà des groupes d’élèves, bien plus âgés, et je n’avais aucune envie de m’incruster. Déjà mon regard se tournait vers la fenêtre, pour croiser le regard de ma mère, à qui je fis un long « coucou » avant le départ. Même quand le train commençait à avancer, je ne détachai pas le regard de ma mère, jusqu’à ce que je ne puisse plus la voir. C’est là qu’une larme s’écoula sur ma joue, pour la première fois depuis des années. Le trajet me parut interminable, mais le jeu en valait la chandelle. Une fois arrivé à destination, le petit garçon que j’étais qui n’en croyait pas ses yeux. Où est-ce qu’on m’emmenait ? Une fois de plus, je doutais de la réalité de ce qui m’arrivait. Et pourtant… La directrice nous expliqua le système de la répartition, là encore je tombais des nues… Je n’avais jamais entendu parler de ce système de maison aux noms étranges. Tout ce qui retint mon attention, c’est que je ne voulais pas me retrouver avec ces « Serpentards » ; dont la description correspondait tout à fait à… mes frères . Nous sommes entrés dans une grande pièce, la grande salle ; et c’est là qu’un chapeau se mit à chanter… OK ! J’eus bien du mal à me retenir de rire, mais le stress reprit bien vite le dessus. Les élèves furent répartis tour à tour dans l’une des quatre maisons, et regagnèrent ensuite leur table, avec une alternance de satisfaction et de déception… J’espérais faire partie de la première catégorie. Puis vint enfin l’appel de mon nom. Je m’avançai d’un pas mal assuré, puis mis le choixpeau sur ma tête. L’attente me parut une éternité. Puis vint l’heure du choix, et je ne tardai pas à regagner les rangs de ma nouvelle maison, celle qui serait mienne pendant sept ans.

Chapitre X ▬ Innocence.

La magie était vraiment impressionnante. J’apprenais des choses fascinantes tous les jours ; que je n’aurais jamais soupçonné dans mon ancienne vie de moldus. J’ai appris petit à petit à me servir de ma baguette, à jeter des sorts, à voler sur un balai (ce qui fut, au passage, assez laborieux) ; à préparer des potions. Pour certains, cela semblait être le « train train », mais pour moi, il s’agissait d’une totale découverte. Durant mes premiers jours au château, j’avoue avoir été un peu… perdus, mais je n’eus aucun mal à rattraper le niveau des dits « sangs purs ». Je bossais d’arrache pied, il fallait dire que tout cela m’intéressait. Bien vite, je fus apprécié des professeurs… Un peu moins de mes camarades, mais ça avait toujours été. J’avais toutefois quelques amis et le bilan restait, tout de même, très positif. J’étais passionné par ce que je faisais et je m’étais déjà beaucoup attaché à ce nouveau monde.

Chapitre XI ▬ Secret de famille.

Je m’en souviens dans les moindres détails. J’étais en deuxième année d’études à Poudlard ; c’était la veille de Noël ; j’étais rentré au domicile familial. Bien évidemment, mon père travaillait. Ses enfants, eux, braillaient dans la neige, à se balancer des boules de neige en pleine figure, activité à laquelle je n’avais pas particulièrement tenu à participer. J’étais avec ma mère, dans la cuisine, à terminer les préparatifs pour le soir. Elle me dit qu’elle avait à me parler, de quelque chose d’important. J’étais intrigué, elle m’avait rarement tenu un tel discours. Ce qu’elle avait à m’annonçait devait être en effet, d’une importance capitale. « Je suis comme toi ». C’était court, mais suffisant pour que je comprenne. Mais… mais… mais… Comment était-ce possible ? Comment avait-elle fait pour le cacher pendant tant d’années et surtout pourquoi me l’avoir caché ? Je demandai sans plus attendre des explications, elle m’en donna. Quand elle a rencontré mon père, ils sont de suite tombés fous amoureux ; mais se rendant rapidement compte de sa fermeture d’esprit, elle jugea préférable de lui cacher cela dans un premier temps ; puis connaissant mieux sa mentalité : à jamais. Elle savait pertinemment qu’il l’aurait prise pour une folle, et sa réaction quand il avait appris pour moi le prouvait bien. Elle me montra sa baguette, cachée au plus profond de son immense armoire de vêtements. Elle me fit des sorts étonnants, il s’agissait d’une grande sorcière, j’en étais certain. Désormais, tout s’expliquait. Elle m’avoua qu’elle avait su que j’étais un sorcier dès la première fois où nous nous sommes rencontrés, alors que j’étais encore à l’orphelinat. Elle l’avait ressenti, elle l’avait vu. C’est aussi pour cette raison qu’elle connaissait tout des mystères du Chemin de Traverse et de la voie 9 ¾. Elle avait été à Poudlard, elle aussi, dans la maison Serdaigle ! Elle aussi était la seule sorcière de la famille (Biologique, j’entends) et avait toujours été prise pour une « folle » par ses proches, jaloux de sa différence et de sa réussite. C’est aussi la raison pour laquelle elle avait décidé de limiter les personnes qu’elle mettait dans la confidence. Je me ressentais tellement dans mon récit. Elle me ressemblait tellement, en réalité. Maintenant, tout devenait plus clair dans mon esprit, il n’y avait plus aucun mystère, ou presque.

Chapitre XII ▬ Adolescence.

Etrangement, l’annonce des pouvoirs de ma mère me fit grandir. Je savais désormais que je n’étais plus seul sur aucun point. Je me sentais encore plus proche d’elle, mais aussi si mal qu’elle doive garder le secret. J’affectionnais déjà la magie, mais désormais il s’agissait d’un véritable culte que je lui vouais. Ma mère est une sorcière  La magie est quelque chose d’extraordinaire. J’étais certain qu’elle avait un véritable talent, mais elle devait s’en cacher ; et ce par peur de la réaction de son époux. Se souciait-il d’elle, lui ? Non. Elle devait agir de la même façon, et je le lui avais déjà conseillé, ce à quoi elle s’était opposée. Elle était trop attachée à son mariage, avait trop de souvenirs du parfait amour qu’ils avaient vécu au cours des premiers mois ; et avait surtout la peur bleue de se retrouver seule, je le savais. Elle savait que ses enfants préfèreraient rester avec leur père, elle savait également que je ne rentrerais que durant les vacances, elle savait qu’elle tomberait dans la solitude et la dépression. C’était comme une impasse. Cela m’agaçait parfois, et expliquait les sauts d’humeur que je pouvais avoir au sein du château. Le gentil petit garçon devenait peu à peu l’adolescent lunatique. Ma timidité s’envolait plus ou moins ; en réalité je cachais mon manque de confiance en moi comme je le pouvais. Ca n’était pas pour autant qu’il disparaissait, loin de là. Je crois que j’ai cru de moins en moins en moi avec le temps. J’avais du mal à faire confiance aux autres, mais comment accorder sa confiance quand on n’a pas confiance en soi ? Je n’ai pas changé tant que ça, cependant. Je restais l’adolescent plutôt jovial quand on l’était avec moi, qui se laissait marcher sur les pieds, mais peut-être moins brillant en classe que lors de mes premières années ; il est vrai. J’avais de plus en plus de mal à travailler, mais les facilités et les bases que j’avais acquises au cours de mes premières années me suffisaient à obtenir de bons résultats.

Chapitre XIII ▬ Atmosphère conflictuelle.

Je crois n’avoir jamais vécu de pire moment que l’été qui précéda mon entrée en quatrième année. L’ambiance à la maison était relativement insupportable. Mes « frères » me prenaient pour leur jouet et me faisaient chier dès qu’ils en avaient l’occasion. Bien évidemment, je ne pouvais pas utiliser la magie pour me défendre, je le savais… Et quand ma mère tentait de s’interposer, ils se montraient agressifs et violents avec elle, tout comme ils l’étaient avec moi. Leur sœur, elle, se faisait plus discrète que dans son enfance. Elle semblait mal dans sa peau et avait au moins le mérite de nous laisser la paix. Mes parents se disputaient sans cesse… Pour tout et n’importe quoi… Et parfois à cause de moi. Ma mère prenait sans cesse ma défense, au plus grand désarroi de mon père, qui ne comprenait pas qu’elle puisse défendre un « fou ». Ces paroles m’étaient difficiles à avaler, mais je ne disais rien. Une fois, mes parents se disputèrent avec une intensité encore jamais égalée. J’étais dans la cuisine en train de débarrasser la table et mes « frères » sont arrivés et m’ont violemment bousculé. Je me suis pris le mur. Par ma simple haine, une assiette monta en lévitation et se cassa sur la tête d’Alister, qui entra dans une rage folle. Il s’approcha de moi et commença à me frapper à coups de poings. J’avais mal, et essayais tant bien que mal de me défendre, mais il fallait me rendre à l’évidence, je ne faisais pas le poids (Dans tous les sens du terme). Ma mère tenta de s’interposer, mon père la repoussa violemment, et lui demanda de « fermer sa gueule ». Elle ne s’arrêta pas là mais ses tentatives furent vaines. J’avais mal, tellement mal, mais je ne pouvais rien faire d’autre que d’attendre que cette pourriture finisse son acharnement qui me parut interminable. Je saignais, avais un œil au beurre noir, les marques de ses coups, mais cela n’alarma personne hormis ma mère. A partir de ce jour, l’ambiance devint pire encore. Je n’adressais plus aucun mot à personne à part elle. Et quand quelqu’un essayait de me parler, je me contentais d’adresser un regard détaché à la personne en question. Ils n’existaient plus pour moi.

Chapitre XIV ▬ Evolution.

Les évènements de cet été avaient eu le mérite de me faire mûrir. Ce qui ne tue pas nous rend plus fort, telle était ma devise désormais. Ma personnalité avait bien changé. Désormais, j’étais l’adolescent fermé qui ne parlait plus à personne, ou presque. Mes sourires se faisaient rares, et je préférais de loin me montrer méprisant que sympathique. Il s’agissait d’une sorte de carapace, de protection. Je ne faisais plus confiance désormais ; car j’avais enchaîné les déceptions, si bien sur le plan familial qu’amical. Les potes c’est là quand tout va bien, mais quand t’as un problème tout le monde se barre. Et au cours des derniers mois, tout le monde s’est barré ; sous prétexte que « je changeais », que « je n’étais plus comme avant », que « j’étais mauvais avec tout le monde », ou encore que « je jouais un rôle ». S’ils savaient. Le rôle, c’est avant que je le jouais. Désormais j’essaie de ne plus accorder d’importance au regard des gens. Je n’en ai plus rien à faire des autres, dans la vie on avance seul. J’ai eu la chance de rencontrer une personne extraordinaire qui, je le sais, m’accompagnera tout au long de ma vie, ma mère ; mais c’est tout. Je vis pour elle et moi, et that’s all. Les autres je les méprise, je les utilise ; comme ils l’ont toujours fait avec moi. Je me suis également mis à refuser catégoriquement que l’on m’appelle « Andréa ». Ce prénom me rappelle trop ma « famille », et particulièrement mon père. Désormais ça sera Shawn, mon vrai prénom et non l’appellation que mon cher paternel a tenu à me donner. Et puis, ma mère avait toujours gardé l’habitude de m’appeler Shawn, comme au premier jour, et cette image m’était bien plus agréable.
Physiquement, j’étais sombre, très sombre. De l’adolescent banal je passais à l’adolescent glauque. Mes habits à deux balles, je les avais tous jetés. Désormais j’accordais beaucoup plus d’attention à mon apparence. Trop ? On me disait souvent superficiel. Je l’assumais sans mal. Je laissai pousser mes cheveux ; pour pouvoir en faire un peu ce que je voulais. Piercings, tatouages, tout y passa. Je ne voulais pas spécialement qu’on me remarque, je voulais juste être moi-même. J’ai trop longtemps voulu rentrer dans le moule, désormais ça n’était plus possible. Je n’étais plus comme les autres. Je ne l’avais jamais été.

Chapitre XV ▬ Chagrin d’amour.

C’est mitigé que je suis retourné chez moi cet été. Mitigé car je me faisais une immense joie de retrouver ma mère, mais l’idée de revoir les quatre autres charlatans ne m’enchantait guère. Bien vite, je redevins très proche d’elle, qui m’avait énormément manqué. Pour ce qui est des autres, je continuais de les ignorer, hormis ma sœur avec qui j’échangeais parfois quelques rares mots. Toutefois, et il fallait s’y attendre, mes « frères » jouaient régulièrement la carte de la provocation, tandis que leur père ne pouvait s’empêcher de me faire quelques réflexions. Mais je m’efforçais de ne pas leur accorder la moindre attention, après tout je ne voulais pas m’abaisser à leur niveau.
Lors de notre première sortie estivale avec ma mère, elle me fit une nouvelle révélation ; tout aussi surprenante que la première. Elle avait un amant. Dans un premier temps, je fus assez choqué par la nouvelle. Je ne m’y attendais pas vraiment. D’après ses dires, et elle disait vrai, leur relation durait depuis un peu plus d’un mois maintenant. Je lui reprochai de ne pas m’en avoir parlé plus tôt, dans l’une des nombreuses lettres que nous nous sommes échangés, mais elle m’a expliqué avoir préféré attendre de pouvoir m’en parler de vive voix. Il s’agissait d’un homme de bonne famille, aisé également, et qu’elle avait justement rencontré lors de l’une de ses sorties en ville. Il habitait une résidence luxueuse de la capitale, mais ma mère s’en souciait peu. Elle l’appréciait pour ce qu’il était, et non pour ce qu’il avait. Elle semblait être véritablement attachée à lui ; et m’a avoué avoir trouvé quelque chose de spécial en lui. Il la faisait rire, lui accordait du temps et de l’attention ; tout ce que son époux n’était pas en mesure de lui apporter. Elle se sentait vraiment bien avec lui ; et j’étais content pour elle. La seule chose qui m’importait était son bonheur ; et il est vrai que je l’avais rarement vu si rayonnante que ce jour-là. Seul petit hic, ils étaient en couple tous les deux, des enfants, une vie de famille et tout le blabla… De toute façon, à mes yeux, ma mère ne devait absolument rien à son mari, vu la manière dont il se comportait avec elle. Et puis, pour le moment, ils se contentaient de vivre l’instant présent sans réfléchir aux conséquences. Ils passaient de bons moments ensemble, et c’est tout ce qui comptait. J’étais le seul dans la confidence, et bien évidemment je m’engageai à garder le secret.
A la maison, ma mère était beaucoup plus détendue et son attitude s’approchait de la mienne. Désormais, tout ce qui s’y passait n’avait plus grande importance à ses yeux, tant que cela ne me concernait pas. L’attitude que pouvaient avoir ses enfants ou même son mari entre eux ou avec elle la laissait indifférente. Désormais elle ne s’énervait plus, elle prenait tout avec le sourire. Malgré sa quarantaine approchant, je ne l’ai jamais connu si belle ; et je le lui disais au quotidien.
Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin, et une fois je vis ma mère rentrer en pleurs au domicile familial. Je compris directement que ça concernait son amourette. J’avais raison. La femme de son amant avait découvert sa relation ; il avait donc jugé préférable d’y mettre fin, afin de préserver sa vie de couple et de famille. Ma mère était effondrée. Elle le traitait de tous les noms. Elle avait cru en lui. A ses yeux il n’avait pas été qu’une aventure. Elle s’était surprise à éprouver pour lui plus que de l’affection, mais de l’amour lui-même. Elle avait des projets avec lui ; elle avait même l’intention d’aborder lui parler de ses pouvoirs magiques, chose qu’elle n’a envisagé avec son propre mari. Elle savait que sans lui elle n’était plus rien. Sans lui elle n’avait plus d’intérêt pour personne, à part moi. Sans lui elle redevenait la mère/femme au foyer inutile et méprisée. Elle avait l’amour d’un fils, il lui manquait celui d’un homme. Je fis tout mon possible pour la consoler et pour être encore plus présent pour elle les jours qui suivirent ; mais rien n’y faisait. Ma mère déprimait encore et encore. Elle s’efforçait de ne rien laisser paraître aux yeux de son époux et ses autres enfants, en vain. Le contraste était bien trop visible pour le masquer, elle ne parvint qu’à le limiter. Elle fut proie à de nombreuses questions, indiscrètes et répétées. Ses réponses furent admirables. C’était habituellement une excellente menteuse, et même dans son infinie tristesse elle parvenait à trouver des prétextes qui tenaient debout, même si la conviction de son époux ne semblait pas à son maximum. Les questions continuaient, encore et encore, et je finis par prendre la parole pour la première fois depuis longtemps en présence de la famille au complet, pour leur demander de la laisser tranquille. Mon père me demanda de lui parler autrement ; je lui répondis de LUI parler autrement. Un conflit, et pas des moindres, qui se finit par une bonne baffe, une de plus. Et comme si cela ne suffisait pas, mes frères se sont chargés de poursuivre dans la lancée de mon père. Des coups, encore et toujours… J’avais mal ; mais ma souffrance n’était pas vaine. J’avais défendu ma mère, et c’est tout ce qui comptait.




Shawn ▬ loathe me if you can.  20221611
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Dernière édition par A. Shawn Sykes-Evildead le Dim 18 Nov - 17:22, édité 22 fois
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Message Sujet: Re: Shawn ▬ loathe me if you can.    Shawn ▬ loathe me if you can.  Icon_minitimeVen 16 Nov - 18:44

Bienvenue ! :super:
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Message Sujet: Re: Shawn ▬ loathe me if you can.    Shawn ▬ loathe me if you can.  Icon_minitimeVen 16 Nov - 20:41

Ton pseudo. :*o*:
Welcome. :heart:
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Message Sujet: Re: Shawn ▬ loathe me if you can.    Shawn ▬ loathe me if you can.  Icon_minitimeVen 16 Nov - 21:32

    Je vous remercie. Ahah, je l'aime bien aussi. (a) ♥
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Message Sujet: Re: Shawn ▬ loathe me if you can.    Shawn ▬ loathe me if you can.  Icon_minitimeVen 16 Nov - 21:37

BIENVENUUUUUUUUE (je sais plus si je te l'ai dit par MP :MG: :arrow:)
Je plussoie la carotte ( What a Face) ton pseudo est génial !
Bon courage pour ta fiche :*o*:
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Message Sujet: Re: Shawn ▬ loathe me if you can.    Shawn ▬ loathe me if you can.  Icon_minitimeVen 16 Nov - 21:41

    A vrai dire j'ai également comme un trou de mémoire shame on me, (a). Quoi qu'il en soit je te remercie, je vais en avoir besoin. (:
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Message Sujet: Re: Shawn ▬ loathe me if you can.    Shawn ▬ loathe me if you can.  Icon_minitimeSam 17 Nov - 0:01

Bienvenue! J'ai hate de voir ton.personnage :heart:
si tu as des questions n'hésites pas!
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Message Sujet: Re: Shawn ▬ loathe me if you can.    Shawn ▬ loathe me if you can.  Icon_minitimeSam 17 Nov - 3:34

Ash Stymest ? :heart: Jt'e kiffe ma biche :héhé:
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Message Sujet: Re: Shawn ▬ loathe me if you can.    Shawn ▬ loathe me if you can.  Icon_minitimeSam 17 Nov - 12:11

Jesus Christ, ton ava :bave:
Bienvenue et bon courage pour ta fiche :boog:
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Message Sujet: Re: Shawn ▬ loathe me if you can.    Shawn ▬ loathe me if you can.  Icon_minitimeSam 17 Nov - 12:38

Je dirais Ash aussi :*o*:
Bienvenue parmi nous, superbe pseudo :dead:
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Message Sujet: Re: Shawn ▬ loathe me if you can.    Shawn ▬ loathe me if you can.  Icon_minitimeSam 17 Nov - 14:36

Bienvenue ! :heart:
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Message Sujet: Re: Shawn ▬ loathe me if you can.    Shawn ▬ loathe me if you can.  Icon_minitimeSam 17 Nov - 14:47

En effet ton pseudo est magnifique, j'aime beaucoup :ow: :dead:

Biiienvenue parmi nous et puis bonne chance pour ta fichounette :heart:
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Message Sujet: Re: Shawn ▬ loathe me if you can.    Shawn ▬ loathe me if you can.  Icon_minitimeSam 17 Nov - 15:26

    Merci à tous, je vous aime déjà. :ow:

    Il s'agit bien de Ash. Il me tarde de jouer avec vous en RP. (a)
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Message Sujet: Re: Shawn ▬ loathe me if you can.    Shawn ▬ loathe me if you can.  Icon_minitimeSam 17 Nov - 16:48

Bienvenue !
Ton pseudo+ Ash :bave:
Je te souhaite bonne chance pour ta fiche !
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Message Sujet: Re: Shawn ▬ loathe me if you can.    Shawn ▬ loathe me if you can.  Icon_minitimeDim 18 Nov - 17:24

    Merci, c'est très gentil. (:

    Je pense avoir terminé. :super:
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Message Sujet: Re: Shawn ▬ loathe me if you can.    Shawn ▬ loathe me if you can.  Icon_minitimeDim 18 Nov - 20:26

Avant toute chose, nous te souhaitons la bienvenue. Tu es désormais ici chez toi A. Shawn Sykes-Evildead. Le flood et les jeux t’attendent si tu le souhaites.

Shawn ▬ loathe me if you can.  Bef2j4
Félicitations, tu intègres Serdaigle !
C'est la maison de la sagesse et du savoir. Mais c'est également là que se trouvent ceux qui sont trop sérieux et prétentieux. Cette maison sera ta seconde famille à Poudlard.
Mais avant de t'engager dans un combat sans merci contre les autres élèves pour faire gagner des points à ta maison, saches que le membre est qui tu es jumelé est W.-Theodore K. M.-Adams. Il/elle prendra contact avec toi prochainement.
Afin de t'aider dans tes premiers pas, voici une liste des portoloins utiles :
Tu te trouveras des amis et des ennemis dans la partie relations. Pour commencer à écrire ton histoire, tu peux aller voir la liste des rps. Tu peux également devenir préfet, joueur de Quidditch ou rejoindre un club.
/!\ Le récapitulatif de personnage est obligatoire, ce devra même être l'un de tes premiers posts sur le forum. Tu le feras dans ce sujet, à la suite des autres. N'oublies pas que ce dernier devra être régulièrement mis à jour pour faciliter l'aperçu de ton personnage.
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Message Sujet: Re: Shawn ▬ loathe me if you can.    Shawn ▬ loathe me if you can.  Icon_minitime

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