« Un jour, je te vengerais. Vie bien et heureuse ou tu es maintenant. Je t’aime maman. » Des petits cheveux bruns ainsi que des yeux marrons claires. Le teint pâle, c’était moi, Arès Peeta Williams. Sorcier, mais ça je ne le savais pas encore. Je venais de naitre comme tous les enfants, dans un hôpital. Une chambre blanche, l’odeur de moisissure enfin bref un endroit dégoutant. Des cris venaient de partout et je voyais traverser dans les couloirs des dames en blanc de la tête au pied. Je ne suis resté que deux jours dans cet endroit assez sal et malodorant. En peu de temps je m’étais alors retrouvé dans un manoir immense, perdu au fond de Londres. Endroit humide ou la pluie est présente en permanence. Je ne pouvais donc pas m’ennuyer dans cet endroit, d’ailleurs je recevais de la visite tous les jours ou presque. A vrai dire, ces personnes étaient assez étranges et vêtu souvent de noir. Ils partaient souvent dans le salon pour parler, me laissant seul dans ma grande chambre. Je marchais à quatre pattes et je m’amusais avec les peluches ou le ballon qui se trouvait devant moi. J’avais la vie d’un gosse ordinaire, j’étais nourri à ma faim et j’avais tout ce que je voulais. Je ne pouvais donc pas rêver de mieux et je n’avais rien à demander de plus. J’étais le petit roi du manoir et j’en profitais un maximum, parfois je prenais le droit de piquer une crise. J’avais juste envie d’être dans les bras de ma mère ou de m’amuser avec mon père que je voyais rarement. D’ailleurs je ne savais pas tellement pourquoi il était si peu présent à la maison. Un boulot peut-être trop occupant, mais les peu de fois qu’il se trouvait dans le manoir il prenait la moitié de son temps pour s’occuper de moi. Quand j’eu trois ans, mes parents m’avaient accompagnés à l’école comme tous les gamins de mon âge. J’ai commencé à bien parler et je commençais déjà à avoir des problèmes avec les autres. Vilain comme j’étais, je jetais les jouets sur les autres. Je devenais rouge écarlate et je me mettais à pleurer et j’envoyais tout le monde chier. Alors que j’étais puni et que je me trouvais dans le coin de la salle, je fixais attentivement la craie qui se trouvait entre les mains de l’enseignante. Et d’un coup celle-ci se cassa en deux et le bout tomba au sol. Celle-ci avait l’air intrigué, comment cela s’était produit ? Bonne question, chaque jour où je me trouvais au coin quelque chose d’étrange se produisait. Cela s’était reproduit devant mes parents, et en voyant ça un grand sourire s’était affiché sur leurs visages. Plus les années passaient et je faisais des choses étranges, je me posais dans le jardin et je parlais aux animaux. J’avais l’impression qu’ils me comprenaient et je pensais les comprendre. A mes six ans j’exigeais alors un rat et ensuite je voulais un serpent… Qui désirait un serpent à l’âge de six ans ? Personne à part moi, j’étais un spécimen rare. Mais je l’obtenu et celui-ci au lieu de se trouver dans une cage se promenait dans le manoir comme il le désirait. J’étais de plus en plus étrange et j’avais un caractère de cochon et je le faisais clairement comprendre. Mes parents m’avaient donc retiré de l’école et faisait venir des professeurs au manoir. Tout se passait mieux ainsi, certainement parce que le professeur faisait plus attention à moi. J’apprenais, je révisais, je lisais et je faisais mes devoirs sans rouspéter. Sans piquer une crise comme je le faisais avant. Parfois je m’enfermais dans la salle de bain et je me regardais dans le miroir, ce visage si pâle et ces yeux si foncé. J’avais l’impression d’être une personne différente des autres, pourquoi quand je m’énervais des choses étranges se produisaient ? Pourquoi quand je m’engueulais avec ma mère, le verre d’eau posé au bord de la table tombait et s’éclatait sur le sol ? Il y avait tellement de chose que je voulais savoir. Mais comment aborder tout ça ? Après tout mes parents allaient me prendre pour une dingue. Mais je n’avais pas tellement le choix, si je voulais savoir ce que j’étais vraiment. Un simple humain ou bien plus ?

Quelques années après, lors d’un diné. J’ai décidé de passer à l’action, de me lancer dans le feu quitte à avoir l’air con. Un léger soupire et j’empoignais mes couverts avant de regarder mes parents fixement. « Je dois vous parler ! ». Le silence s’était invité à la table, mes parents avaient redressés la tête me regardant calmement. Ils attendaient que je leur dise ce que je voulais dire depuis des années. « Je ne suis pas comme les autres enfants, non je ne suis pas ordinaire. Pourquoi quand je pique des crises, pourquoi ces objets tombent, pourquoi ces objets cassent ? J’ai découvert des objets étranges dans votre chambre. C’est quoi ces bouts de bois, c’est quoi ces masques et ces capes ? Je veux savoir la vérité ! » Mes parents avaient échangés un long regard avant que ma mère prenne la parole : « Tout ces phénomènes ne se produise pas pour rien, nous ne sommes pas des personnes comme les autres. Comment dire, nous sommes des sorciers, tu as des pouvoirs. Ce que tu as pu trouver, ce sont des objets du monde magique, mais personne ne doit le savoir en-dehors des sorciers. Tu es un sang-pur, ce qui veut dire que depuis des générations dans la famille ne se trouve que des sorciers et rien d’autre. D’ailleurs quand tu auras l’âge requis, tu partiras loin de Londres. Dans un endroit nommé : Poudlard. Une école de sorcellerie… » Au lieu de partir loin de mes parents, je suis resté à table. Je voulais en savoir largement plus je ne voulais pas arriver dans cette école sans rien savoir. Je ne voulais pas avoir la honte, non je voulais être le plus informé. Je n’avais peut-être que huit ans, mais je savais alors qu’il y avait quatre maisons aussi différentes les unes que les autres. Enfin bref c’était assez compliqué, mais j’avais compris déjà pas mal de chose. J’étais alors partit me coucher, heureux de savoir ce que j’étais réellement. Je dormais blotti contre mon rat et mon serpent, la tête enfoncée dans l’oreiller, la couverture remontée jusqu’au nez. Les années sont donc passées très rapidement, je n’avais qu’une seule envie aller à cette école. Rencontrer des jeunes de mon âge étant des sorciers. A l’âge de mes quatorze ans, par la cheminée du salon une petite lettre s’était glissée sur le sol. Une enveloppe simple de couleur blanche un peu noire à quelques endroits à cause du bois brulé. Il y avait un seau rouge et une écriture simple et propre. J’ouvrais doucement la lettre devant mes parents, une longue lettre avec la même écriture. Une lettre de l’école de sorcellerie Poudlard. J’étais invité à venir les rejoindre pour ma première année, une liste était écrite derrière. La rentrée était en septembre, je ne devais pas louper le train car sinon ça allait encore compliquer les choses. Deux jours après, mes parents m’accompagnaient dans un endroit que je ne connaissais pas. Un grand mur de pierre venait de s’ouvrir laissant place à de longues allées en pavés. C’était immense et des gens étranges saluèrent mes parents et moi par la même occasion. Mes parents avaient leurs capes et d’ailleurs en peu de temps, j’en avais une sur moi. La capuche tombait à moitié sur mes yeux, elle trainait presque sur le sol, ensuite le magasin d’animaux de compagnie, puis le magasin de baguette ainsi de suite. Les mois s’écoulèrent et je retraversais une deuxième fois ces longues allées avant d’arriver à la gare. Je traversais pour la première un mur en compagnie de mes deux parents, je montais alors dans le train après avoir dit au revoir à mes parents. L’aventure commençait. Le train partait rapidement de la gare, je me trouvais dans un compartiment avec d’autres enfants de mon âge. Après avoir longuement parlé, le sommeil nous avais prit et le chemin fus moins long que l’ont aurait pu le penser. Enfin arrivé, nous avons traversé le lac sur des barques et ensuite arrivé dans l’immense château nous avions fait la queue pour avoir un chapeau sur la tête. C’était donc la répartition, un moment très important c’était à ce moment là qu’on savait ou on allait. Gryffondor, Serdaigle, Poufsouffle, Serpentard. J’arrivais alors sous le chapeau et celui-ci pendant une minute parlait à voix haute et soudainement le mot : Serpentard sortit de sa bouche. Un grand sourire aux lèvres, j’allais m’asseoir au près de mes camarades. J’étais fière d’être dans cette maison, mes parents voulaient que j’y sois, car c’était la meilleure maison du château. Après avoir été amené dans la salle commune, après une bonne nuit dans le lit. La routine reprenait, il fallait se lever et aller en cour. Mais les cours étaient très différents de ce que j’avais pu avoir quand j’étais petite. Les repas étaient grandioses et quand Halloween pointa le bout de son nez ou bien Noël, il y avait un repas et une décoration spécialement fait pour cette occasion. Les années sont passées rapidement, d’ailleurs j’ai appris à me faire des amis, mais surtout des ennemis. En effet je n’étais pas tellement apprécié par les autres maisons, mais après tout je ne voulais pas de looser dans mes amis. Je rentrais parfois chez moi quand je pouvais et surtout quand mes parents étaient disponibles. Jusqu’au jour ou un hibou était venu me déposer une lettre, une lettre écrite par mon père. M’annonçant que ma mère avait reçut plusieurs sorts, très puissants et qu’elle était en train de mourir, ce sort lancé par une personne inconnue. La rage, la colère m’avait emporté. Je ne pouvais même pas la rejoindre, je ne pouvais pas être auprès d’elle pour ces derniers instants. La tristesse m’avait envahit d’un seul coup. Je m’isolais de plus en plus dans mon coin, me renfermant chaque jour un peu plus. Une autre lettre avait suivit la première avec quelques jours d’écarts. Il avait écrit les dernières paroles qu’elle avait dites. Même si je n’étais pas près d’elle, une seule pensée était venu dans ma tête : «Je la vengerais. » Les mois sont passés très lentement avant de pouvoir rentrer au manoir et me blottir dans les bras de mon père. Il me passait ce qui appartenait à ma mère, certains de ses habits et de ces colliers et bracelet. Les grandes vacances sont passées bien trop rapidement, avec regret je devais quitter le manoir et retourner pour ma septième année à Poudlard. La routine recommençait…