Cinq mai à 00h10 à ste Mangouste - un enfant pleure, des parents crient de joie, mais ils ne s'aiment pas, on le voit dans leurs yeux. Chacun aime ce petit garçon qui vient de naître et pourtant tous les deux n'ont rien d'autre en commun. Un mariage forcé, par deux familles complètement désespérée de devoir continuer à se pavaner avec un sang souillé par des moldus. Mais ils sont là, ils ont procréé et la chose qu'ils vont devoir élever ensemble, va souffrir de leurs problèmes encore très enfoui à l'époque. Et pourtant ce n'est que le début de ce petit garçon qui va se nommer Abraxas. Une alliance de famille bien distincte, mais sans réel entrain. Ils se regardèrent et espérèrent qu'une jour, leur amour aussi les rendraient aussi heureux, mais ils en doutaient fortement, aucun des deux n'avaient réellement l'envie de rester et continuer cette histoire, mais malgré tout, ils allaient le faire, au plus grand désespoir du petit enfant qui allait devoir regarder ses parents se disputer, se tromper, s'engueuler comme s'ils n'étaient rien. Mais bon, pour le moment il ne pouvait rien savoir, rien entendre, juste vivre, vivre dans un monde magique, dans un monde pleins de bonnes choses, malgré les mauvaises. En tous les cas, ça avait été une naissance sans encombre, peut-être n'était-ce pas non plus la mort, d'avoir deux parents complètement différents voulant s'entretuer, ils pouvaient même parfois faire de bonnes choses. Même de très belles choses. La mère regarda l'enfant frêle dans ses bras et eu la larme à l'oeil. Elle se racla la gorge et dit « Il est beau. Abraxas luli va vraiment bien. » Ne pouvant pas s'empêcher de lever les yeux au ciel, son mari lui dit « Comment veux-tu le savoir ? C'est un bébé, ils se ressemblent tous. » Il aimait déjà cet enfant, mais sa femme et sa naïveté l'exaspérait tellement qu'il ne pouvait pas s'empêcher de l'envoyer pêtre quand il le pouvait. Elle le fusilla du regard et ne releva pas la remarque de monsieur McAdams et continua sur sa lancée « Louan fait très français, j'aime beaucoup ! » Puis elle donna l'enfant à l'infirmière, car il était temps qu'il dorme, puis se retournant faisant comprendre à son mari qu'elle voulait dormir.

l'enfance, quelle belle merde - Quand on est petit, on aime l'odeur des fleurs, de l'herbe chatouillant les pieds, sourire pour rien, avoir l'air content, heureux. Voilà à quoi se résumait la vie de Abraxas, une belle et riche vie, dans une maison magnifique, une école privée tout à son goût. Des cheveux noirs, le rendant très mignon et des yeux clairs lui donnant un air espiègle. Il avait tout pour lui, mais il lui manquait toujours cette touche d'amour innatendue de ses parents. Une surprise par ci, un calin par là, c'est ce dont il avait besoin et ses parents étaient loin de ce résultat, tout ce qui les importaient c'était leurs travails et leurs vies, séparées. Une seule chose les reliait et pourtant elle les faisait se haïr encore plus et c'était Abraxas. Ne comprenant jamais que ses parents ne voulaient pas s'aimer, ils préféraient se détester, ils voulaient se séparer, se déchirer, sans se rendre compte que c'était inutile et qu'aucun des deux ne voulaient réellement souffrir comme ça et attrister leur enfant. Et pourtant ils continuèrent, même le jour de l'anniversaire du petit garçon, qui par énervement explosa de rage et par magie écrasa son gâteau d'anniversaire contre la tête de ses deux parents. C'était sa découverte de pouvoir, qu'il fît à l'âge de sept ans, un âge moyen. C'est à ce moment là et d'ailleurs le seul que la famille s'était réunie. On s'en fichait qu'un homme et une femme déchiraient leur famille, on s'en fichait que le petit allait avoir ça comme traumatisme plus tard, on s'en fichait qu'il y avait du gâteau de partout, parce qu'à ce moment là ce n'était que la joie qui règnait, mais pas pour très longtemps. Le soir tout redevint normal, la routine pour un petit garçon, sûr d'être sorcier et pourtant très malheureux.

Poudlard et ses belles années - Quand on entre à Poudlard c'est toujours un grand choc de voir ces magnifiques murs vous entourer, vous empourprer en sachant qu'ici vous serez libre de tout faire, enfin à part des bêtises bien sûr, mais que vos parents ne seront plus derrière vous à vous mettre la pression ou tout simplement à se disputer. Abraxas à l'époque, lorsqu'il avait quatorze ans, ne s'y attendait absolument pas, il avait déjà entendu parler de ce merveilleux château ou la magie est une routine, mais jamais ne s'était attendu à être aussi époustoufler, complètement fou de Poudlard. Mais maintenant qu'il y était, il n'avait plus envie de quitter ni son dortoir, ni ses amis. Il a toujours eu envie de rester là-bas pendant les vacances, l'envie folle de quitter ses parents une bonne fois pour toute, mais c'était impossible, et même s'il ne voulait pas l'entendre faire un pause et quitter le château pendant quelques jours faisait toujours du bien. Dès sa première année il s'est montré être un élève talentueux, il adorait les potions et la métamorphose ayant toujours de bonnes notes. Dans les autres matières qu'il aimait moins, il continuait à travailler, mais montrait très bien que ça ne le pationnait pas. Niveau social, il a toujours été très sociable si la personne en valait la peine, il avait toujours tendance à faire des choix dans ses amis et à ne pas être très loyal. Mais lorsqu'il trouva sa 'bande de copains' il ne les quitta plus. Toujouts à trouver de nouvelles bêtises à faire et jamais se faire attraper était son truc à lui, s'amuser et s'éclater. En quatrième année il rencontra sa meilleure amie, elle l'aida à remonter la pente et ne plus penser à faire la fête constament, ses notes qui avaient baissé, remontèrent comme des flèches. Poudlard était son chez lui maintenant, il avait trouvé une fille parfaite pour être sa meilleure amie, avait des bons potes et pourtant il tomba amoureux en cinquième année et c'est là que sa vie bascula. L'amour était toujours un sujet tabou pour lui, il avait eu des petites amies, même pas mal, étant un dragueur de première, mais n'avait jamais conssenti à ressentir autre chose que de l'amusement avec elle. Lorsque les sentiments s'emmêlèrent, il se sentit très vite perdu, ne connaissant pas ça chez ses parents, il dû découvrir le mot amour tout seul et se rendit très vite compte qu'il était encore pire que ses parents : il la faisait souffrir sans aucune raison, un vrai connard. Elle le quitta fin ciquième année, le laissant broyer du noir, mais il était prêt à la récupérer et c'était ce dont il allait s'occuper sa sixième année.

Une rupture, une! - Abraxas se promenait lentement dans les couloirs de Poudlar, souriant aux jolies filles qui passaient par là, même s'il savait que c'était mal, très mal. Il était en couple depuis six mois maintenant, avec une jolie fille nommée Marcia. Il l'aimait follement, mais n'arrivait pas à lui dire et surtout à se l'avouer, il était volage, se comportait comme un gouja avec elle, lui faisant croire qu'il n'avait aucun sentiment pour elle, la preuve qu'il a toujours été très bon acteur. C'était la fin de sa cinquième année et il allait bientôt revoir ses parents et pas besoin de vous dire, qu'il n'avait franchement pas hâte. Il tourna, les escaliers immenses s'offraient à sa route, il ne savait pas où il voulait aller, mais ses pieds le dirigèrent vers la tour d'astronomie où il était sûr de trouver sa petite amie. Petit à petit il monta les marches, frôlait les couloirs et monta vers le haut de la tour. Marcia se trouvait là, un livre à la main, en train de manger une pomme et son blason des Poufsouffle posé sur le sol. Trop concentré pour remarquer qu'Abraxas venait d'entrer, lentement il s'approcha d'elle et mit ses mains devant les yeux de la jeune fille. Elle sursauta puis dit « Abraxas, je sais que c'est toi. » Il adorait sa voix, elle chantait même très bien, mais ne voulait pas se l'avouer, elle disait toujours que même le jeune garçon faisait mieux qu'elle. Le brun se mit en face d'elle, prêt à l'embrasser, mais elle tourna vivement la tête. Elle avait l'air en colère, blasée et déçue. Fragilement elle se racla la gorge et dit au jeune garçon « Je crois qu'il faut qu'on parle, c'est important. Et tu n'auras pas droit de mentir, de nier, parce que je sais que tout est vrai. » Abraxas devint blanc comme un linge, elle parlait d'une façon si froide et distante, elle savait tout, tout ce qu'il avait fait et il n'allait pas lui mentir cette fois, c'était impossible. Il hocha de la tête lui faisant comprendre qu'elle devait poursuivre. « T'es un con, je le sais et même toi tu le sais. Je te dis que je t'aime, mais tu t'en fous, tu préfères aller voir d'autres filles ? C'est ton problème. Plus le mien d'ailleurs. Je te quitte et ne me demande pas pourquoi parce que tu t'en doutes fortement. Je t'ai dis que je t'aimais et tu as osé me répondre merci. Laisse moi te donner un conseil, va prendre d'autres filles pour des connes, j'en ai marre. » Puis elle se leva, c'était court, mais bien net, elle venait de le larguer, mais elle en avait prit du temps pour s'en rendre compte. Il resta assit là pendant quelques minutes, puis se leva dépité. Abraxas n'avait pas envie de pleurer, mais il était triste, très triste. Le seul réconfort qu'il pouvait trouver à ce moment-même, sincère et loyal était celui de sa meilleure amie. Il alla la chercher dans la salle commune de sa maison et posa sa tête sur l'épaule de celle à qui il ne ferait jamais de mal.