‡ La valeur du sang est un sujet complexe, surtout lorsqu’on est un Harwicks. Leur parcours difficile à laissé des traces si bien que ce sujet est vite devenu tabou au sein de cette famille étroite d’esprit. Depuis presque toujours ils ont été bercé par l’idée d’une hiérarchie et eux son destiné à être au sommet. Depuis sa tendre enfance, Marshall à reçu d’innombrable mise en garde. Ceux de sang impurs leur étaient inférieurs, quant au né-moldu le discours devenait acerbe et violent. Ils n’avaient pas leur place dans leur monde, c’était catégorique. Stigmatisé comme des abominations, Marshall à garder cette opinion chimérique. Il n’entretient pas de haine envers eux, mais son dégout reste apparent. Prévenue de les éviter à tout prix, le Poufsouffle est maladroit et mal à l’aise en leur présence. L’ignorance, voilà ce qui le pousse à agir de cette façon. Il n’est pas rare qu’une insulte ou deux se glisse, en toute inconscience, dans ses paroles lorsqu’il en fait mention. « Sang de bourbe » est un terme qu’il jette à tout vent comme si il s’agissait de la réelle manière de désigner les né-moldues. Pourtant, que vous le croyez ou non, le jeune homme ne croit pas en ce conflits visant à diviser le bon grain du mauvais. Cela ne vaut pas la peine de se battre pour éradiquer cette pseudo menace. Marshall n’a pas de malice en lui, il n’ira jamais embêter gratuitement quelqu’un sous un prétexte aussi bidon. Son éducation en a fait un idiot, mais non pas un partisan.
‡ Son entrée à Poudlard fut désastreuse, brisant la tradition en s’affichant dans les couleurs jaunes et noires. Marshall fut le premier Harwicks à se diriger vers la table des Poufsouffles. Symbole d’échec, la décision du choixpeau l’avait laissé sous le choc. Il n’était pas destiné à rejoindre les serpents et cette loque n’avait pas tardé à le lui dire. La maison de Salazar n’était pas une place pour lui, c’était indiscutable. Le débat s’était attardé entre les Gryffondors ou les mal-aimés blaireaux – mais la décision fut finale. Si ses débuts dans cette école fut difficile, la suite ne fut pas beaucoup plus simple. Marshall n’est pas un intellectuel et il le montre bien. Personne ne souhaite former un duo avec cet élève en difficulté. On lui reconnaitra pourtant certaines habiletés en Soin aux créatures magiques et en DCFM. Il a également une certaine facilité pour la pyrotechnie. Un talent qu'il gagnerait à exploiter. Les cours d’études des moldus est une option qui lui a été formellement interdit par son père.
‡ Dans son quotidien, Marshall est un peu le mouton noir. Il est celui qui s’incruste dans les conversations croyant bien s’entendre avec la plupart des élèves, alors qu’en réalité il est bien seul. Ironique pour quelqu’un étant plutôt extravertie dans son genre. Au fil des années, cette habitude s’estompa, si bien qu’il est beaucoup moins entreprenant qu’avant. Il est bien conscient de son impopularité, malgré tout les efforts pour en faire autrement. Aujourd’hui plus discret, seul ces camarades de dortoir peuvent réellement se plaindre de lui. Autrement, Marshall ne fait pas énormément de vague ou disons qu’il ne se préoccupe plus réellement de l’opinion des autres à son égare. Enfin…presque plus.
‡ Le Quidditch pour lui, c’est aussi vital que de respirer. C’est une passion, une obsession. Sa vie est centrée sur ce sport et c’est principalement ce qui le motive à rester à Poudlard. Il a besoin de se dépenser et de repousser ses limites. D’oublier l’ennui profond qu’il éprouve lorsqu’il va en cours et de se lancer dans le vide. C’est la seule chose dans lequel il ne doute pas de ses capacités. Il a du talent, c’est bien la seule chose où il en a véritablement. Il prend ce jeu au sérieux, en grande parti parce qu’il désire en faire sa carrière. Oui c’est un sport, mais c’est un spectacle avant tout. Marshall en a conscience et sait pertinemment que jouer cette carte lors de ces matchs le fait sortir du lot; que ce soit pour les bonnes ou les mauvaises raisons. Son jeu robuste (Pour ne pas dire carrément violent), en fait un candidat de choix pour le poste de batteur. Il est habile, il frappe fort et lorsqu’il parvient à faire mouche, les dommages sont considérables. Il est la preuve qu’un Hufflepuff peut-être aussi farouche et vicieux qu’un Serpentard. Il n’hésitera pas à prendre des pénalités pour venger un camarade ou sortir un adversaire du jeu. Il est réellement dangereux avec une batte entre les mains, c’est un adversaire dont il faut se méfier.
The Harwicks
«SEMPER RECTE ET FORTIFER - TOUJOURS DROIT ET FORT»
Les Harwicks tirent leurs origines de clans Anglo-Saxon. Une lignée de guerrier porté par le désir de la renommé. Reconnu pour leur fierté sans faille et leur ambition inébranlable, cette famille à longtemps été considéré comme un pilier solide dans l’élite magique. Austère, brutale et sophistiqué, elle n’eu aucun mal à faire sa place parmi les grands noms de ce monde. Leur audace n’avait d’égale que leur soif de pouvoir. Ne craignant pas d’abuser de violence pour se hisser au sommet, rien était négligeable lorsqu’il était question de rang. La honte les frappa pourtant de plein fouet alors qu’ils se croyaient intouchable. Leur sang souillé fut une gifle monumentale pour leur orgueil. Ces grands sorciers furent relégués à titre de sang-mêlé. Une tache qui les suivrait pendant une éternité, mais qui ne les freina pas. Gardant position dans le débat de la pureté du sang, les Harwicks ont prouvés à tous leur force d’esprit et leur entêtement. La famille déchue avait doucement rebâtit son empire dans l’ombre. Leur sang n’est peut-être plus aussi pur qu’il le fut un jour, il n’en reste pas moins que ce nom impose le respect.
FICHE & MP My breath is fire, and my eyes are the dawn
Eliaz Harwicks (père) est un sorcier d’une longue ligné de sang pur…enfin plus depuis qu’un de ses ancêtre ai eu l’audace de briser la tradition. Malgré tout, Eliaz a toujours eu la trempe d’un sorcier de renom. Il a l’audace, la classe et une tête de tueur. Il n’était donc pas étonnant qu’il se retrouve à Serpentard lorsqu’il était en âge de convoiter Poudlard. Tout comme son père avant lui. Aujourd’hui, à 46 ans, il est employé au département de la sécurité et de la gestion des risques à Gringotts. Sa relation avec son fils n’est pas à envier. Pour lui son hérité est un raté et ce n’est pas faute de tenter de le ramener dans le droit chemin. Découragé, il ne peut concevoir que celui-ci soit la honte des Harwicks. Certes il se montre autoritaire, froid et dur envers lui, mais contrairement à l’impression qu’il laisse entrevoir, il ne déteste pas son enfant. Bien au contraire! C’était donc tout à fait normal d’en prendre la responsabilité suite à son divorce avec sa femme.
Morgann Harwicks (mère) est une sorcière de sang pur, une vraie dans son cas à elle. Ce qui était ironique, puisque celle-ci n’avait aucun intérêt dans ce débat sur la pureté du sang (Contrairement à son ex mari). Rêveuse, cette femme était une perle de connaissance, mais c’était surtout son comportement bohème qui la démarquait des autres. Sa passion? La botanique, un intérêt qui n’avait pas su fasciner son fils, ni qui que se soit dans son entourage d’ailleurs. C’est à Serdaigle que Morgann fut envoyé dans sa jeunesse. De nature effacé et calme, elle n’était pas une femme qui savait s’imposer, mais elle ne se gênait pas pour confronter Eliaz. Il n’était pas rare qu’elle calme les ardeurs de son mari en ce qui concernait l’éducation. Elle répétait constamment qu’elle ne voulait pas faire de Marshall un soldat et qu’il aurait tout à gagner de le laisser s’exprimer. Aujourd’hui âgé de 42 ans, elle n’a plus contact avec son fils.
Rupert John Harwicks (Grand-père) est un être aux premiers abords, totalement antipathique. Aucun sourire sur ce visage ridé, uniquement cet éternel air bougon au visage. Il est un personnage intimidant, au caractère très tranché. Retraité, il travaillait autrefois au ministère, dans la brigade de réparation des accidents de sorcellerie. Il a partagé ces influence à son fils (Eliaz), mais il se dit maintenant trop vieux pour se battre pour ses principes, mais toujours partant pour un débat acharné. Il adore contredire et trouver la petite bête noire. Oui, Rupert est détestable. Pourtant bien qu’il embarrasse souvent son petit fils (Marshall) avec ses broutilles, leur relation reste bonne. Ils se sont apprivoisés et connaissent les petites manie l’un de l’autre. Marshall est très patient envers son grand-père, donnant droit à des conversations saugrenues. Que voulez-vous, Rupert adore débattre. Dans son jeune temps, il a été envoyé chez les Serpentard. Aujourd’hui âgé de 73 ans, il passe du bon temps avec sa femme, à maugréer contre le monde qui a beaucoup trop changé selon lui.
Margaret Harwicks (Grand-mère) , est au contraire de son mari, une femme chaleureuse âgée aujourd’hui de 71 ans. Elle n’a aucune malice, bien que parfois des préjugés refont surface. Hé oui, même si Margareth est une femme agréable et sympathique, elle n’en reste pas moins une femme pour qui la pureté du sang a toute son importance. Pour elle, le paraitre est important, l’opinion des autres compte énormément. Autrefois à Serpentard, elle n’avait pas le mot « je vous hait » sur le front, contrairement à beaucoup de ces camarades, socialisant énormément. Elle cherche encore le bien être de tout le monde, surtout de son petit-fils qu’elle surprotège. Une vrai grand-maman comme on les aime. Elle est une femme de cœur qui n’a jamais travaillé. Toujours choyé par son époux qu’elle n’hésite pas à remettre à sa place, elle-même exaspéré par sa manie de débattre d’absurdité.
Quand deux destinés sont voué à se croiser, rien au monde ne peut l’empêcher. Qu’importe le nombre d’obstacle qui se dressera sur la route, qu’importe le temps qui devra s’écouler.
Le petit questionna ses parents sans relâche, cherchant une réponse qui tardait à venir. Pourquoi devait-il rester à l’écart, pourquoi est-ce qu’on lui interdisait cette fréquentation? Ses parents appréciaient les Dolohov et l’enfant s’était habitué à entendre les remarques élogieuses qu’on en faisait. Si bien que le jour où on le tira par le collet, il n’y compris absolument rien. Son rire bruyant, ses manières un peu maladroites, ce bordel qu’elle trainait partout avec elle – Marshall s’était émerveillé à cette présence qu’on pointait outrageusement du doigt. On freina ses intentions d’aller à cette rencontre qu’il qualifiait de rafraichissante, lui indiquant bêtement qu’elle était une mauvaise influence pour lui. Une réponse qu’il ne jugea pas satisfaisante, mais qu’il ne fut pas le seul à obtenir. Le sort voulu que les Dolohov aient servit un discours similaire à leur fille en pleine crise identitaire. Apparemment, les deux familles avaient trouvé bon de ne pas encourager leurs comportements inappropriés, préférant éviter les débordements que leurs rencontres occasionneraient inévitablement. Les menaces n’ont pourtant pas su empêcher cette fatalité. L’ironie frappa lors d’un mariage important entre deux familles de renom. Assis sous la table du banquet, Marshall s’était isolé, échappant à la surveillance de ses parents. Son paquet de cartes de choco-grenouille qu’il s’amusait à collectionner dans les mains, il ne s’était pas attendu à voir glisser la jeune fille à ses côtés. Alix Dolohov, ce nom resta bien étampé dans sa mémoire, tout comme cette soirée atypique. Conversations gamines, défis et chaos. À eux deux ils avaient réussit à transformer la réception en une catastrophe insoupçonné. Ce fut une rencontre mémorable qui s’étouffa par les injures de leurs parents. Ils s’étaient quittés en échangeant un sourire, ne se préoccupant aucunement des conséquences de leurs actes. Dans un dernier geste, le jeune garçon avait confié l’une de ses cartes les plus précieuses, celle de « Jocelyn Wadcock » - Il scellait ainsi leur amitié. Cette rencontre ne s’était jamais reproduite, condamné à se revoir brièvement et souvent de loin. Tout deux se connaissaient sans vraiment se connaitre, vivant loin d’une complicité quasi-parfaite. C’était à peine si les Harwicks ne tenaient pas leur fils en laisse de peur qu’il récidive et que la honte s’abatte une nouvelle fois sur leur nom. Nous aurions pu croire que les années viendraient à bout de cette histoire. Lorsqu’ils furent tout deux à Poudlard, ils ne se retrouvèrent pas comme certains le redoutaient. Les fréquentations les avaient divisés et bien qu’ils aient pleinement conscience de la présence pas si lointaine de l’un et l’autre, ils ne franchirent jamais la barrière les séparant. Alix était resté fidèle à elle-même, alors que lui espérait secrètement rendre son père fier de lui. C’est admiratif qu’il gardait un œil sur la Gryffondor – il n’avait pas la force et le courage qu’elle possédait. Mais ce qui aurait dû être une histoire qui se termine banalement eu un second souffle inespéré. Cette relation était désireuse d’une autre chance.
DAWN R. BLACKWOOD
La main de sa mère s’évertuait à replacer ses cheveux rebelle, alors que la rhétorique de son père fut cassante « Tien toi droit! ». L’impression se devait d’être parfaite et aucun écart de sa part ne serait toléré. Il tenait énormément à cette soirée qui le confronterait à l’odieuse famille Blackwood. Ce sorcier au fort caractère qu’était Eliaz, s’était solidement encré dans la monarchie élitique, forgeant des liens étroits avec les plus grands noms. Il y trouvait là une chance de redorer le blason des Harwicks et il s’en sortait plutôt bien. Mais voilà qu’il se pointait devant cette famille réputé, avec des intentions audacieuses qui frôlait l’insolence. Une alliance, mais pas n’importe laquelle. Celle d’unir les deux familles par les liens du mariage. Si la surprise fut générale, la proposition ne fut pas directement balayée par le célèbre Drake Blackwood. Chose étonnante, il considéra l’idée d’offrir la main de sa fille. Il fallait admettre qu’Eliaz avait un don de persuasion surprenant qui n’avait rien à envier au sort de l’imperium. La surprise avait tout de même été générale lorsque l’information se mise à circuler. La délicieuse Blackwood au bras de ce triste Harwicks? Vraiment?
C’est la panique qui gagna le pauvre jeune homme. Pour lui pas question d’épouser qui que ce soit et encore moins cette horrible fille. Elle était l’incarnation du mal, une vipère qui l’égorgerait dans son sommeil pour échapper a sa présence. Des arguments qui tombèrent dans l’oreille d’un sourd. Marshall répétait avec acharnement son refus de se plier à cette idée farfelue qu’avait eu son père. Il n’avait pourtant pas son mot à dire. Coincé dans cet engrenage, il angoissa trop longtemps à l’attente des négociations finales. Le jeune homme ne fut pas le seul à craindre ces fiançailles forcées et il connu bien assez tôt l’avis de la principale concerné. Cet échange fut a sens unique, alors qu’il ne pu placer un seul mot. Elle le bouscula pour forcer ce tête à tête qui n’avait rien de romantique. Elle cracha ses insultes et le menaça de bien des façons. Cette histoire confirma sans l’ombre d’un doute son opinion sur la brute qui animait la jeune femme. De ce jour, il mit tout en œuvre pour l’éviter, de peur d’être interpelé par cette haine. Imaginez le soulagement lorsque cette histoire ce conclue par un refus. Si le père avait su charmer la famille Blackwood, le fils n’avait pas su en faire autant. Son manque de prestance lui avait été utile cette fois et il échappait à cette gorgone.
Ces semaines d’appréhensions furent insupportables, mais heureusement leur relation ne persista pas dans cette direction. La jeune femme avait su calmer le jeu après que la pression de ce mariage forcé soit tombée. Mais ce qui est fait est fait et Marshall persisterait à voir Dawn comme une inaccessible prête à lui sauter a la gorge.
LILITH D. LANCASTER
L’ignorance amène la haine. Cela n’aurait pas pu être plus vrai. Tout était parti en vrille avant même qu’ils n’aient eu la chance de faire connaissance. En un claquement de doigts, tout avait déboulé dans l’intolérance. Un faux pas avait suffit à créer un conflit qui ne prendrait jamais fin et pourtant tout aurait pu être différent.
Un fouillis s’effondra sur le sol. Livres et parchemins jonchaient le sol du couloir bondé d’étudiants. La première semaine de la rentrée était toujours aussi chaotique. Les élèves pressés ou égaré se bousculaient et personne ne fit attention à la jeune fille accroupis pour ramasser ses effets. La masse contentait d’enjamber les obstacles en se précipitant pour rejoindre leur classe. Invisible aux yeux de tous, la jeune serpentard peina à rassembler ses choses qu’on éloignait d’elle d’un coup de pied involontaire. Pourtant il y en a un qui se pencha pour l’aider. Qui aurait cru que cette bonté d’âme cachait une langue aussi sale. Marshall avait agit d’un naturel déconcertant, offrant un coup de main à la première année qui s’étonna de voir quelqu’un à ses côtés. Il remit la pile de papiers égarés à celle-ci, lui offrant du même coup le plus aimable des sourires. Puis on l’interpela. Si cette histoire promettait le début d’une belle rencontre, elle fut balayée d’une gifle qui la rendrait bien morose. Ses camarades qu’il s’était empressé de rejoindre le questionnèrent naïvement « T’étais avec qui ? ». Les explications de Marshall s’étaient étouffées dans le brouhaha environnant, mais des mots bien distincts franchirent ses lèvres « La souillure moldu ». Le choc. Ce garçon si gentil venait de cracher une opinion cru et malsaine. Pourtant, il ne fallut pas longtemps à Lilith pour voir que le Poufsouffle n’était pas hypocrite, ni même hargneux. Marshall n’était qu’un idiot. Peu impressionnant, le jeune homme c’était toujours contenté de répéter ce qu’on lui avait enseigné. Il ne réfléchissait pas à l’impact de ses paroles et c’était là le plus exaspérant. Si Lilith aurait pu passer outre une méchanceté si commune envers son sang, elle eut du mal à ignorer l’absurdité d’un comportement comme celui du jaune et noir. Elle usa de bonnes rhétoriques, répliquant aux commentaires odieux qu’il échappait sans le vouloir, ouvrant des débats visant à humilier ses préjugés. Si Marshall n’avait rien contre Lilith au départ, il développa une certaine rancœur. Continuellement remis à sa place, son manque de tact avait déclenché une guerre de mots. Mais quand ceux-ci viendront à manqué, il ne restera plus que les coups…
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Delilah S. Rosebury
Son cursus scolaire était synonyme d’échecs. Depuis son entré à Poudlard, il était clair qu’il ne possédait aucune qualité intellectuelle. Désintéressé, il ne démontrait aucun intérêt pour les études, ne s’attirant pas la sympathie des enseignants. Il gravit ses premières années avec des résultats qui ne satisfaisaient personne, jusqu’à ce qu’on mette un frein à cette situation. On douta de ses capacités à réussir ses Buses et remis en question son passage en cinquième année. Une situation bien embarrassante pour Eliaz, son père, qui fit pression. C’était un scénario qui semblait se répéter éternellement. L’homme savait s’y prendre pour faire plier la direction, mais cette fois les choses furent plus compliquées. Le corps enseignant avait plusieurs arguments nuisant à la crédibilité d’un tel débat. C’était pourtant évident, Marshall n’avait rien d’un brillant élève, ce n’était un secret pour personne. Pourtant si la cause semblait désespéré, Eliaz ne la portai pas seul. Delilah Rosebury trancha en sa faveur.
C’est en deuxième année que Marshall fit la connaissance de Delilah – un coup de foudre. Lui qui avait rapidement accroché a la matière ne tarda pas à porter un intérêt tout aussi grand à son enseignante. Si ses gestes pouvaient être interprétés comme de la pure gentillesse, leurs multiplications laissaient planer un doute. Si cela était flatteur pour la jeune femme, il n’en restait pas moins que cette situation était embarrassante et inapproprié. Elle freina le jeune homme, avec tact, lui exposant les choses comme elle l’entendait. Un moment difficile pour Marshall qui se senti frappé par la honte. Malgré toute la bonne volonté de Delilah, on ne pouvait dire que leur relation était particulièrement enviable à partir de ce jour. Leur rencontre est désormais trop souvent synonyme de réprimandes ou de mauvaises nouvelles. Si bien que plus il évite sa titulaire, mieux le jeune homme se porte. En cours le Poufsouffle fait pourtant abstraction de cette appréhension négative. La présence des autres étudiants et son intérêt pour la matière sont un prétexte suffisant pour abattre le froid qui pouvait subsister entre eux. Participatif, Marshall a toujours démontré un enthousiasme particulier envers le cours de soins aux créatures magiques. Les notions théoriques l’ennuyaient, mais si on lui présentait les choses sous une perspective plus dynamique, il répondait présent. Ce cours lui permettait de quitter la classe conventionnelle qu’il jugeait oppressante et cela se reflétait immédiatement dans ses résultats. Il ne fallut pas longtemps avant de constater les habiletés qu’il avait en sa possession. Ce n’était pas l’élève le plus doué, bien qu’il maintienne une moyenne assez impressionnante au vu de sa réputation, mais il était définitivement l’un des plus intéressé. Il n’avait pas peur d’affronter ces créatures parfois particulières, désireux d’en savoir plus. Voir, comprendre, toucher. Il avait besoin de ce contact direct, loin des principes abstraits. Voilà ce qui avait retenue l’attention de l’enseignante lorsqu’il fut temps de délibérer sur son sort. Elle avait la chance de connaitre son élève sous un angle bien différent. Consciente de ses capacités, elle comparait son étudiant à un diamant brut. Persuadé d’avoir la possibilité de faire ressurgir le talent de son élève, elle le prit sous son aile. Celui que l’on désignait comme un cancre avait un côté qu’on ne lui soupçonnait pas.
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Si il avait trouvé la maladresse du Gryffondor hilarante, un poing dans la figure l’avait vite refroidit. Cette rencontre furtive dans le cours des soins aux créatures magiques avait rapidement pris des airs d’intolérance et de colère. Marshall avait su esquiver les paroles blessantes de cet interlocuteur haineux, mais ce dernier affront avait été de trop. Il s’était surpris à rétorqué par la menace lorsqu’il s’était remis du coup vicieux aussitôt condamné par l’enseignante. Lui qui n’avait jamais porté attention au jeune ténébreux avait été contraint de faire autrement. Son opinion bifurqua de l’indifférence à une hostilité difficilement dissimulable. Ce geste avait été déterminant et ses conséquences offriraient de jolies tensions dans les couloirs du château.
Le caractère plus léger du jeune Harwicks n’était pas compatible avec les airs provocateurs du Gryffondor. Deux opposés vivant les drames d’une guerre naissante, mais au destin bien différent. Si on tentait de repêcher Calixte de ses emmerdes - Marshall, lui, s’y noyait littéralement. Si bien que leurs comportements restèrent en parfait désaccord malgré les changements radicaux intervenant dans leur vie. Son bourreau devenait une victime, trouvant la sympathie des gens. Un appui qui arrachait un mépris considérable au Poufsouffle qui souffrait d’une certaine injustice. Cette réalité l’avait percuté. Marshall en était blessé et disons-le, jaloux.
Son unique soutien venait de ces gens que l’on pointait du doigt comme étant les « méchants ». Et bien que lui-même condamnait les actions de ce groupuscule, il ne pouvait s’empêcher de constater que ceux-là même qui prêchaient de bonnes paroles étaient les même qui faisaient de sa vie un calvaire...
SAMAËL A. DOLOHOV
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Genre toi tu arrive comme ça et clame haut et fort "Haissons nous"? Vraiment? Et si tu te rendais compte a quel point je suis attachant et que tu regrettais cette décision? Es-tu certaine de vouloir prendre un tel risque? Tu ne veux pas y réfléchir un peu avant d'entreprendre une telle aventure? Cette décision sera définitive, sans possibilité d'aller en appel! Si tu es bien certaine de ton choix, entaille toi la main que je puisse sentir l'odeur fétide de ta souillure et prononce tes voeux. En d'autre terme, donne moi les détails de tes envies que j'accomplisse tes désirs les plus fou