L’atmosphère empreinte de mystère qui régnait dans la grande bibliothèque du manoir Flamel avait toujours attiré Merylin. Elle avait interdiction formelle de s’y rendre pourtant c’était le lieu qu’elle fréquentait le plus de la bâtisse. Il suffisait de quelques secondes d’inattention pour qu’elle disparaisse dans les dédales du manoir avec toujours comme objectif d’atteindre la bibliothèque. C’est ainsi qu’en sa dixième Saint-Sylvestre la petite fille avait profité de l’ambiance festive au rez-de-chaussée pour fausser compagnie à sa famille et aux invités. À peine avait-elle refermé la porte derrière elle qu’elle alluma une lanterne et avança dans la grande allée obscure. Le seul bruit percevable était celui de ses petits pas sur le vieux plancher de l’habitacle. Tandis qu’elle observait les vieilles tranches de cuirs des livres à la recherche d’un titre attractif elle repensait au propos de sa tante à son sujet…Celle-ci ne voulait plus que Merylin approche ses enfants, elle avait une mauvaise influence sur eux car elle avait eu le malheur de les entrainer lors d’une promenade en forêt. Oui, il est elle les avait perdu mais au bout du compte elle les avait ramené à bon port. Elle soupira, ces adultes n’étaient jamais contents, quand on lui demandait de passer du temps avec ses cousins au lieu de rester enfermé dans le manoir elle se faisait autant punir que lorsqu’elle se faisait attraper ici-même dans la bibliothèque.
-Le Phénix-, ce titre était peut-être bien court mais il sut attiser la soif de connaissance de Merylin. Elle se saisit de la grande échelle au bout de la rangée et la fit glisser jusqu’à l’emplacement du pavé. La fillette le livre en main descendit avec maladresse, elle parvint tout de même à ne pas perdre l’équilibre.
Elle s’installa à une des tables dans l’allée principale et ouvrit le livre avec précaution. Merylin n’avait aucune idée de combien de temps elle passa cette nuit-là dans la bibliothèque avant qu’il n’arrive. Elle en était au chant du phénix quand une voix grave s’éleva derrière elle.
« Je n’ai entendu qu’une seule fois chanter un phénix. C’est un moment d’une rare intensité qui grave l’âme d’un homme à tout jamais. » La petite fille sursauta prise en flagrant délit et se retourna pour voir à qui elle avait à faire. La flamme de la lanterne éclairait juste assez pour deviner son visage…Nicolas. On entendait très souvent parler de lui à table, c’était son aïeul vieux de plus de six siècle. Il était grand, les yeux bleus pâles, son collier de barbe entretenu et ses cheveux blancs faisait de lui un homme à la stature impressionnante autant pour une petite fille de dix ans qu’un homme de cent. Il n’avait encore jamais adressé la parole à la fillette auparavant, on disait de lui parmi ses oncles tantes que c’était un homme occupé. On avait déjà raconté auparavant l’histoire de la pierre et de l’élixir à Merylin et depuis ce temps elle avait toujours rêvé de pouvoir parler avec son arrière-arrière-grand-père. Sachant tout de même qu’elle était en faute de se trouver dans le bibliothèque elle baissa les yeux.« Pardon, je n’aurais pas du entrer ici. » répondit-elle en français. Nicolas Flamel la toisa de ses yeux bleus avant de sourire très légèrement, amusé de la situation.« Ce qui est fait est fait et je ne vais pas punir la plus curieuse de mes petites-filles un jour de fête n’est-ce pas ? » demanda-t-il d’un regard interrogateur. Merylin de ses yeux marrons lui fit un grand sourire et ne put retenir : « Oh non ce sera la deuxième fois aujourd’hui, on attendra le lendemain. » Nicolas observa sa descendante et héritière étant la plus vieille de ses petits-enfants, elle semblait déjà vive d’esprit et savait déjà lire lui-même n’ayant appris qu’à son quatorzième anniversaire. Aussi les temps étaient différents. « Tu n’as pas le droit d’être ici car je défendais mes enfants de venir non accompagné mais je suis sûre que Pernelle serait ravie de t’y accompagner pour que tu puisses consulter mes livres. Je pourrais même de temps à autre t’y emmener moi-même quand je ne serais pas trop occupé. » Pernelle était la femme de Nicolas et la grand-mère la plus douce que Merylin ait jamais eut. Elle allait le remercier quand il la coupa. « Suis-moi je voudrais te montrer quelque chose. » L’enfant hocha la tête et se mit à trottiner derrière lui ses grands pas couvrant au moins cinq pour elle.
« Alors comme ça tu t’intéresses au phénix ? Je connais un illustre sorcier de Grande-Bretagne qui en possède un. Ce sont des oiseaux magnifiques. Un jour nous l’inviterons au manoir je lui doit un souper. » Merylin buvait les paroles de son aïeul tandis qu’il traversait des couloirs encore inconnus auparavant par la petite.« Oui ces créatures magiques me plaisent beaucoup il y a tant de chose à découvrir sur eux. Sont-ils grands ? Dans le livre il était dit qu’il pouvait soulever des charges très lourde… »Elle n’eut pas le temps d’achever ce qu’elle était entrain de dire que Nicolas s’était arrêté devant une petit porte. En entrant la jeune fille fut bouche-bée, c’était le bureau de son ancêtre, remplit de centaines d’objets plus fascinant les uns que les autres. Son regard se posa sur la pierre rouge comme du rubis éclairée par de nombreuses bougies. Elle s’approcha calmement en direction de cette gemme imitant son aïeul. Celui-ci s’en saisit et la déposa délicatement dans les petites mains de Merylin.« Cette pierre est l'héritage de la famille Flamel, ce qui fait la grandeur de notre nom. Nous sommes pour la plupart des sangs purs mais sache-le Merylin je ne suis pas devenu un grand mage à cause de ce sang, c'est par mon travail et ma passion pour l'alchimie que j'ai bâtit la renommée de ma lignée. Toi aussi un jour comme ton père tu marqueras l'avenir de cette famille j'en suis sûre. Tu es la première de ta génération à tenir cette ouvrage de toute une vie entre tes mains. Vois les vertus de celle-ci comme le reflet de ses vices : Je suis assez vieux pour savoir qu'une longue vie n'est pas toujours la meilleure. Au final, on est juste fatigué.Fatigué de lutter. Fatigué de perdre des êtres chers. Fatigué de voir tout finir en poussière. La seule certitude qu'il reste est que l'on meurt seul...» Nicolas soupira le regard perdu dans le vague. « Certains sorciers désirent plus que tout cette immortalité mais ils ne connaissent pas le prix à payer, seul nous le savons et c'est pour cela que nous sommes gardiens de cette pierre et de la recette de l'élixir de longue vie. Il est important que la pierre philosophale ne tombe jamais en d’autre main que celle d’un Flamel. Tu comprends ? » Finit Nicolas pensif. Merylin hocha distraitement la tête captivé par la gemme qui se trouvait au creux de ses mains. La pierre avait une aura magique forte et Merylin ressentait la puissance que dégageait la pierre dans tout son corps. Elle hocha la tête une dernière fois la pierre toujours dans ses mains quand un hibou vint toquer à la vitre. Nicolas récupéra la pierre la reposa sur son promontoire et se dirigea vers la fenêtre. « Merylin repasse me voir quand je ne suis pas trop occupé, j’aimerais passer plus de temps avec mes petits-enfants. Ce soir malheureusement on m’appelle ailleurs. J’espère que tu as bien compris ce que j’ai pu te dire…Bonne nuit et joyeux nouvel an. »
Merylin le remercia et encore toute étourdie simplement par le fait d’avoir tenu la pierre philosophale entre ses mains alla se coucher sans faire de vagues rêvant de phénix chanteur et autres créatures magiques nourrissant son imaginaire.




Merylin passa la fin de son enfance et son entrée dans l’adolescence sans heurt. Vivant toujours une moitié de l’année en Angleterre en compagnie de sa mère et de son père et l’autre dans le manoir familial en France. Elle avait facilement intégré toute les rigeurs grammaticales de ces deux langues et la grande question qui se posait était : irait-elle à Beauxbâtons ou Poudlard ? Son père souhaitait qu’elle aille à l’école française tandis que sa mère britannique dans l’âme tenait absolument à ce qu’elle aille en Écosse. Sans trouver d’accord on décida de la laisser choisir et sans hésiter la jeune fille choisit Poudlard. Nicolas lui avait parlé de Dumbledore et de son phénix, des quatre grandes maisons, du choixpeau magique…Elle était ravie d’avoir l’opportunité de découvrir l’exotisme de l’école de sorcellerie anglaise.
Depuis leur première rencontre dans la bibliothèque Merylin passait un peu de temps en compagnie de son ancêtre, elle aimait bien l’écouter quand il parlait de sortilèges ou de potions, des vertus d’une plante…Elle apprenait toujours en sa compagnie.
À ses quatorze ans elle reçu sa lettre de Poudlard et alla faire ses courses sur le chemin de traverse avec sa mère. Elle fit l’acquisition d’une chouette chevêche qu’elle nomma Ezra et de tout son matériel scolaire sauf sa baguette. Nicolas avait insisté auprès de son père pour lui donner une baguette digne de ce nom. Il l’emmena l’été avant sa rentrée chez un ami qui fabriquant de baguettes. Ils n’eurent pas à en essayer beaucoup pour trouver celle qui lui convenait. Elle était belle et simple, en bois de saule 27 cm avec pour cœur une plume de phénix.
Le début de sa scolarité à Poudlard fut fort animé, elle se fit rapidement remarquer elle et son talent tout particulier pour enfreindre les règles et règlements. Merylin avait beaucoup de camarades qui l’appréciaient ainsi que beaucoup d’ennemis ; ses résultats frisaient l’excellence dans certaines matières où elle accordait de l’intérêt et les autres étaient très justes. Elle passait ses samedis après-midi en retenu en compagnie de sa complice de toujours qu’elle avait rencontré dans le train lors de sa première année.
Poudlard était comme une seconde famille pour elle et même si elle était ravie de retourner au manoir Flamel en France lors des vacances elle comptait les jours jusqu’à son retour. Son ancêtre semblait ravi de l’engouement de la jeune fille pour cette école ainsi que la maison dans laquelle elle avait été envoyé : Gryffondor.




La fenêtre encore ouverte une nuit d'hiver Merylin observait distraitement la neige tomber. Cela faisait quelques jours qu'elle était de retour au manoir familial pour y passer les fêtes. C'était toujours étrange de passer aussi subitement de l'anglais au français mais elle était heureuse de retrouver Pernelle, ses oncles, tantes, cousins, cousines qui étaient tous français. Elle n'avait pas encore revu Nicolas depuis son arrivée mais il lui tardait de passer une après-midi dans son bureau à discuter de magie, d'alchimie aussi. Elle soupirait tandis que la neige tombait à gros flocons s'engouffrait dans sa chambre. Merylin avait peur qu'en grandissant son ancêtre ait de moins en moins de temps à lui accorder et cela était vrai d'une certaine manière. Le fait d'être scolarisé les avait éloigné, déjà qu'elle passait peu de temps en sa compagnie...Enfin, elle ne regrettait pas d'être à Poudlard, elle aimait ses amis, sa maison, le quidditch ; elle avait même rejoint l'équipe de Gryffondor au poste d'attrapeuse en septembre.
Le froid qui pénétrait dans sa chambre ne semblait pas la déranger, elle semblait attendre qu'Ezra, sa chouette, revienne de plusieurs jours de chasses. Au bout d'une dizaine de minutes le regard perdu dans le vague un craquement sinistre attira son attention à l'extérieur. Cela venait de la forêt. Merylin fronça les sourcils, il n'y avait pourtant pas de créatures aussi près du manoir. Un sortilège avait été mis en place pour éloigner animaux et moldus dépourvus de pouvoirs magiques. La jeune femme aurait été tenté d'avertir d'autres membres de sa famille mais tout le monde dormait à cette heure-ci, elle ne voulait pas troubler le sommeil de ses paires pour une fausse alerte qui lui vaudrait des remarques désagréables voire des moqueries de ses plus jeunes cousins et cousines.
Sans faire trop de bruit elle se glissa hors de sa chambre avec sa baguette à la main. Dans le hall d'entrée elle se saisit de sa cape d'hiver en fourrure bien chaude et d'une lanterne.
Dehors le vent s'était levé et la neige avait cessé de tomber. Elle observait autour d'elle tenant fermement sa baguette tandis qu'elle se dirigeait vers la forêt. Le seul son qu'elle pouvait entendre au moment d’entrée dans les bois était celui de la bise qui siffle à vos oreilles et glace le sang des hommes les plus vaillants. Pourtant Merylin leva sa lanterne dans l’obscurité continuant d’entendre ces horribles craquements elle voulait voir qui en était l’auteur. Elle avait sorti entre temps sa baguette du bout de ses doigts commençant à bleuir.
Elle avait peur, les bruits se rapprochaient dans sa direction, comprenant que la lumière devant attirer l’attention sur elle, Merylin souffla la bougie et tendit l’oreille. Des bruits de pas venaient de derrière elle et la respiration saccadée d’un animal en pleine course se faisait entendre…Elle lâcha la lanterne et se mit à courir sans direction précise. Elle n’avait jamais su se retrouver dans les bois autour du manoir. Elle savait qu’elle était suivie, elle ne savait toujours pas par quoi mais elle était sur que ça ne lui voulait pas du bien.
Dans sa course elle arriva dans une clairière ou le manoir apparaissait au loin juste en face d’elle. Le temps de réaliser qu’elle n’était pas si loin qu’elle le pensait de son foyer et qu’elle avait une chance de survivre la bête l’avait rattraper et lui sauta dessus. Allonger sur le sol elle sentit le museau chaud de l’animal et son haleine chaude se poser sur son épaule avant qu’il ne la morde sauvagement. Ses griffes labourant son dos. Merylin hurla de douleur et son sang tâcha la neige blanche cette nuit de pleine lune…
Sa baguette à quelques centimètres de son bras valide elle le tendit du mieux qu’elle put tandis que la bête semblait avoir entendu un bruit parasite ayant délaisser Merylin quelques secondes. Les secondes pour atteindre sa baguette durèrent des heures pour la jeune femme mais quand enfin elle l’eut dans sa main elle lança un sortilège sur l’animal tentant de la paralyser. Ceci eu l’effet escompté, avec l’énergie du désespoir elle se glissa sous le corps de la bête se releva son bras et son dos en sang et courut. Elle ne fit que cela, elle courut ne pensant plus qu’à s’en sortir, oubliant tout ce que lui importait, que c’était peut-être ses derniers instants, elle devait juste fuir pour sauver sa vie, elle le devait comme un instinct de survie qui grondait en elle. La douleur n’était plus, elle ne sentait plus son bras gauche. Elle avait abandonné sa cape sur le chemin courant dans la neige clairsemée des gouttes de son sang qui tombait au passage. Elle ne savait pas si son sortilège avait assez puissant pour l’immobiliser tout le temps de sa fuite et cela lui donna encore plus de détermination pour courir. Quand enfin elle atteint le manoir, elle poussa la porte de son épaule valide, referma la porte, marcha…un pas, deux pas, trois pas ; elle s’effondra sur la tapis de l’entrée entrainant dans sa chute un chandelier qui retentit dans tout le manoir.



Merylin fut retrouvée par l’un de ses cousins attiré par le bruit. On l’emmena à l’hôpital le plus proche Nicolas n’étant pas là depuis une semaine déjà. Elle resta inconsciente pendant une semaine et à son réveil on dû se résoudre de lui annoncer la tragique nouvelle. La bête qui l’avait pourchassé dans la forêt était un loup-garou, il l’avait mordu, il était presque sûre qu’à la prochaine pleine lune elle se transformerait. Accablée par cette nouvelle Merylin ne retourna pas à Poudlard pour la fin de sa cinquième année mais passa ses BUSES en fin d’année qu’elle réussit assez bien pour poursuivre dans les matières qu’elles voulaient l’année d’après. Elle se transformait à chaque pleine lune dans une cage dans les sous-sols du manoir…Sa première transformation fut un supplice tout comme la seconde et la troisième mais avec le temps elle finit par vivre avec. Enfin si l’on pouvait appelé cela une vie, elle fit une dépression les premiers mois, refusant de s’alimenter rejetant toute forme d’affection et de pitié de ses proches trouvant cela répugnant. Elle ne parlait plus qu’à Nicolas qui était le seul à avoir un peu d’autorité sur elle et à la forcer à manger. Il fit d’ailleurs venir Dumbledore qui leur annonça qu’il était tout à fait possible que la jeune femme retourne à Poudlard, il prendrait simplement des mesures pour que la jeune femme ne morde personne et ce secret serait bien gardé.
Cela motiva un peu la jeune femme et elle retourna à Poudlard très maigre et affaibli lors de sa sixième année. Elle cacha son secret particulièrement bien et personne ne devina sa lycanthropie allant même jusqu’à se vêtir toujours parfaitement pour cacher ses cicatrices dont la morsure et les griffures profondes autour de son épaule et omoplate. On ne retrouva jamais le loup-garou qui attaqua Merylin cette nuit-là, elle avait désiré remonter le temps pour le découvrir mais elle s’était fait pincer le retourneur de temps de Nicolas entre ses mains par ce dernier qui lui avait expliqué les dangers de voyager dans le temps.
Quand elle obtint ses Aspics la jeune femme se lança dans des études de medicomagie et devint sans peine une guérisseuse à la fin de ses années d’études, sa spécialité étant les maléfices et malédictions sur le long terme dont la lycanthropie tout particulièrement qui fut le sujet de sa thèse notamment l’avancée de la potion minimisant ses effets.
Enfin elle avait besoin d’un métier fixe et un soir alors que Dumbledore venait rendre visite à Nicolas à l’arrivée des fêtes il proposa à Merylin de devenir la nouvelle infirmière de Poudlard. Celle-ci accepta mais lui expliqua que ce n’était que temporaire et qu’elle ne resterait que deux à quatre ans à ce poste. Dumbledore n’y vit pas d’objection et c’est aujourd’hui même que la jeune Flamel dépose ses bagages à l’infirmerie.
Avec le temps la jeune femme continua de vivre avec sa lycanthropie et y trouva même des avantages, elle n'avait plus besoins de ses lunettes sa vue s'étant améliorée tout comme son ouïe et son odorat, elle pouvait courir longtemps sans se fatiguer et ses réflexes étaient plus aiguisés et surtout elle n'avait plus jamais ses crises que les moldus appellent l'asthme.
Aujourd'hui il lui arrive encore de haïr l'animal qui vit en elle et qui vit au travers de ses pulsions au quotidien mais elle a retrouvé sa bonne humeur et sa détermination d'antan. Aujourd'hui, c'est une femme pleine d'ambition et de détermination, qui a des projets pour le futur. Merylin fait notamment parti de ceux qui rechignent cette nouvelle tendance à cracher au visage des nés-moldus sous prétexte d'être un sang pur.