FERMETURE DU FORUM, plus d'informations par ici

Partagez
 

 Je te promets... [Max]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Anonymous

Invité

Je te promets... [Max] - Page 2 Empty
Message Sujet: Re: Je te promets... [Max]   Je te promets... [Max] - Page 2 Icon_minitimeLun 4 Mar - 2:07

« Pour que tu en profites encore une fois ? Que tu m’attires contre toi ? Quel que soit le goût de tes lèvres de rouge et or, quel que soit le parfum que tu portes ou la ferveur de tes bras, je ne te céderai pas. Alors dis-moi tout de suite ce que tu veux Black, négocions comme des sangs purs, réclame, pactisons et oublions. » Tu pris un air faussement choqué. Tu avais haussé les sourcils, ta bouche était entrouverte, et tes yeux exprimaient un faux sentiment de tristesse. Tu donnais l’impression que ces mots t’avaient touché, à la limite blessé. Tu t’amusais de la situation à présent que tu te savais en possession d’un pouvoir sur ta fiancée. Tu portas une main à ton cœur, sur l’insigne de ta maison, comme si ces paroles t’avaient grandement affecté. –Tu parles comme ma mère, c’est affreux! Immédiatement, ton légendaire sourire refit surface, alors que tu adressais un clin d’œil à l’intention de Merida. Il n’y avait rien à négocier. Tu voulais qu’elle s’abandonne à toi, qu’elle laisse ce côté si passionné prendre le dessus, tu voulais qu’elle se laisse aller, tu la voulais elle. Et puis tu n’allais certainement pas oublié les dernières minutes qui venaient de passer. Pas de si tôt en tout cas, et tu savais que c’était aussi le cas pour ta promise. Sans attendre une seule seconde de plus, elle s’était emparée de ta main, et se mit à marcher, t’obligeant ainsi à la suivre. Tu aurais facilement pu te défaire de cette douce main que tu sentais à peine dans la tienne, mais tu la laissas te mener vers…un endroit. Charmeur et tentateur comme l’est si bien ta personne, tu te mis à caresser le dos de sa main avec l’aide de ton pouce. Tu ne pouvais tout de même pas la tenir sans lui démontrer un petit peu de ton désir, aussi petit soit-il. Tu espérais la troubler en ce moment, et te demandais à quel point ce désir que tu créais en elle, était sérieux. « Tu vas écrire une lettre à ta mère pendant que j’en écrirai une à mes parents. Si nous sommes tous deux contre toute cette histoire, ils oublieront peut-être cette idée stupide de mariage. Et je te donnerai ce que tu veux si tout ça est annulé. » Dans les deux cas, elle te donnait ce que tu voulais et tu étais gagnant… Elle n’était pas vraiment en train de négocier et tu t’en amusas. De plus, ta mère n’allait même pas jeter un coup d’œil à cette lettre. Tu ne lui écris jamais, et elle saurait immédiatement que ce message contiendrait une opposition à ce mariage. Elle la brûlerait sans doute avant même de l’avoir ouverte… Tu fixais chaque parcelle de son corps, enfin, de son dos… Tu voulais que ta future épouse sente ton regard lourd derrière elle. Tes yeux s’autorisèrent tout seuls à descendre le long de sa colonne vertébrale pour venir se poser sur son…derrière. Tu restais tout de même un homme… -Qui a dit que j’étais contre toute cette histoire? C’était vrai…Jamais tu n’avais dit être contre ce mariage. Tu trouvais ce principe stupide, futile, ennuyeux, mais surtout, sans aucune signification pour toi. La marier n’allait pas changer grand-chose à ce que tu ressentais pour elle. Tu te demandais même si tu allais t’en rendre compte. Cette union t’avait permise de faire le pas que tu hésitais à faire depuis trois ans. Tu fis de plus grands pas pour réduire le plus de distance entre elle et toi, laissant néanmoins assez d’espace entre vous, pour qu’elle puisse croire que vous étiez éloignés. Ta main se retrouvait toujours dans la sienne, alors que tu continuais à te faire traîner. Elle avait sans doute l’intention de t’emmener à la volière, et puis quoi? T’obliger à écrire ta lettre? –Ca ne sert à rien Merida. Tu ne connais pas ma mère, elle ne prendra même pas la peine de lire ma lettre. C’est une cause perdue d’avance. Peut-être que ce fait allait la raisonner, lui faire comprendre que toute cette persévérance ne servait à rien, et qu’elle ferait bien d’abandonner.

« Qu’est-ce qui pourrait te convaincre de renoncer à moi, Black ? » Avait-elle dit en esquissant un autre pas. Tu fixais sa nuque, sur laquelle tu avais envie de venir déposer tes lèvres. Automatiquement, tu répliquas comme si de rien était. -Ta mort, ma mort, une cellule à Azkaban peut-être… Sinon, rien du tout. Fier d’être aussi tenace envers elle, tu esquissas un petit sourire satisfait. Tu voulais l’exaspérer. Lui démontrer que rien n’allait te faire lâcher prise. Plus depuis la première seconde où tes lèvres avaient touchées les siennes en tout cas. Merida continuait à marcher, et tu en avais assez. Écrire à ta mère n’allait rien changer du tout. Tu étais pourtant admiré et séduit par cette détermination de fer, même si tu commençais à te demander si elle avait écouté un seul mot de tout ce que tu lui avais dit sur cette volonté de vouloir annuler ce mariage. Elle perdait son temps. N’avait-elle pas lue la lettre de ta génitrice? Tu t’arrêtas brusquement, ce qui freina Merida dans sa marche. D’un geste habile, tu enroulais tes doigts autour de son poignet, tandis que tu te libérais de son étreinte, pour devenir celui qui lui tenait la main à présent. Vivement mais délicatement, tu l’avais attirée contre toi. Tu la surplombais de ta taille, et vint de nouveau prendre son menton entre tes doigts. Tu plongeas ton regard dans le sien. –Je ne te ferai pas de mal, Merida. C’était la vérité pure et dure, mais elle croirait sans doute que tes paroles n’étaient qu’en l’air. Tu avais l’impression d’être le diable pour elle… Mais qui n’est pas tenté un jour vers le diable? Tu chassas ces métaphores débiles de ton crâne, et porta toute ton attention sur ce visage sublime qu’était celui de ta future épouse. –Si c’est ce qui te fais peur, soit en certaine. Tu lui adressas un faible sourire avant de l’embrasser encore… Tu avais utilisé le mot peur, et ignorait si elle allait bien le prendre. Quand on voyait Merida pour la première fois, c’était le genre de fille que l’on imaginait sans peur. Indépendante, farouche, fière… Ta langue se mariait à la sienne tandis que ton cœur se mettait à battre plus vite. Tu sentais les muscles de tes bras se tendre et ta respiration se fit plus bruyante. Tes paupières recouvrirent tes prunelles vertes et tu vins prendre le visage de ta jolie brune en coupe pour accentuer ce baiser. On aurait dit que jamais tu n’aurais pu te fatiguer de ces lèvres fines et douces. C’était le cas en fait, et c’était le problème. Tu sentais que tu pouvais passer une journée entière à la recouvrir de tendresse… Tu n’agissais pas de la sorte avec une fille, pas du tout. Tu caressais les joues de ta fiancée avec l’aide de tes pouces, cette peau si douce, si agréable au toucher… Lentement, tu fis glisser tes mains le long de son cou que tu te mis à effleurer, tout en continuant à l’embrasser. Après un moment, tu décidais de mettre fin à cet échange divin. Toujours collée à toi, tu lui murmurais… -Si on continue comme ça, tu vas devenir la fille qui se laisse embrasser dans le chemin qui sépare la Grande Salle et la volière…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité

Je te promets... [Max] - Page 2 Empty
Message Sujet: Re: Je te promets... [Max]   Je te promets... [Max] - Page 2 Icon_minitimeLun 4 Mar - 8:25





–Tu parles comme ma mère, c’est affreux! répliqua-t-il à ses premiers mots concernant d’éventuelles négociations sang pur, faisant mine d’être affecté par ses paroles, mais immédiatement ses lèvres s’étirèrent en ce sourire qui l’exaspérait, celui qui se fardait d’un clin d’œil qu’elle ignora en s’emparant de ses doigts et en se retournant pour chercher à l’entraîner direction la volière. Après qu’elle lui eut expliqué ce qu’elle attendait de lui, ce qu’elle était hypothétiquement prête à lui offrir, ne cessant son avancée, alors qu’elle l’entendait lui poser une simple question… qui avait pu prétendre qu’il était contre ? Il ne l’avait peut-être pas décidé, n’avait peut-être pas envisagé de l’épouser, mais il n’était pas contre. Elle l’avait su immédiatement, presque une intuition parce qu’il était l’impossible poursuivant, insatiable qui voyait l’un de ses vœux les plus chers prendre forme… il l’aurait enfin. La discussion s’arrêtait là, immuable, éternelle… tout comme la caresse de ses doigts, elle fit de son mieux pour ignorer ces nouvelles paroles. Il devait bien y avoir une solution, une raison qui le pousserait à s’opposer à tout ceci. Elle trouverait… qu’importait le prix, elle trouverait. Inutile de l’épouser pour avoir de l’argent, sa famille en avait à profusion, son propre compte à Gringotts en était plein. Elle gagnerait d’autres pièces lorsqu’elle ferait carrière. Elle vivrait comme une pouilleuse un temps, mais cela s’arrangerait… Ce qu’il éveillait en elle était bien plus terrifiant que tous les sacrifices qu’elle pourrait concéder, elle en était certaine.

–Ca ne sert à rien Merida. Tu ne connais pas ma mère, elle ne prendra même pas la peine de lire ma lettre. Et puis quoi ? Ca lui allait tout simplement ? Ca lui suffisait de savoir que d’écrire à sa mère ne servirait à rien ? Ou bien n’avait-il tout simplement pas envie d’essayer de toute façon ? Même si cela n’avait aucun impact, aucune utilité, elle comptait bien essayer. Peut-être pour obtenir cette confirmation qui ne lui donnerait plus le choix de renoncer d’elle-même à ce mariage sans couvrir de honte sa propre famille. Mais s’il renonçait à elle… ne serait-ce pas un peu le cas ? Peut-être… elle s’en moquait au fond, elle ferait oublier cela. Et puis, si c’était lui qui s’enfuyait avec une demoiselle autre que de son sang, plus intéressante qu’elle-même, cela n’éclabousserait en rien les Eisenberg. Si seulement elle avait de quoi le convaincre d’agir ainsi… aussi ses lèvres s’entrouvrirent, glissant cette ultime question à laquelle elle espérait tellement une réponse de valeur… Pourtant, ce ne fut pas ce qu’elle obtint. Sans même avoir prit le temps de réfléchir, Maxwell… -Ta mort, ma mort, une cellule à Azkaban peut-être… Sinon, rien du tout.

Instinctivement, elle ferma les yeux quelques secondes, pas assez pour troubler sa marche ou son avancée. C’était impossible, tout ceci était un sombre cauchemar. Comment pouvait-il tenir à ce point à ce qu’elle soit sienne ? Pourquoi surtout ? Elle n’était même pas agréable dans le rôle qu’elle offrait au monde entier à l’exception de ceux qui lui étaient proches… et Serpentard savait à quel point il n’en faisait pas parti. Elle n’était même pas la fille la plus jolie de l’école… Elle… elle avait lu un essai moldu sur une théorie fumeuse qui partait en éclat par le simple aveu de son fiancé… Les blondes attiraient les hommes, et les brunes représentaient la famille. Mensonge ! Sinon pourquoi la réclamerait-il au point d’avouer qu’il ne renoncerait pas à elle ? Et elle continuait à avancer, à l’entraîner… A quoi bon ? Il n’écrirait rien. Ce n’était qu’entraîner un requin avec elle dans les eaux calmes qui n’en abritaient pas habituellement. L’agacement et la colère lui brimaient le souffle, sa caresse distillait un trouble brumeux dans son être alors qu’elle ne savait plus quoi faire. Rien ne lui venait, aucune idée lumineuse n’apparaissait. Rien. Comment son esprit pouvait-il être aussi vide concernant une chose aussi importante que son avenir ? Sûrement aurait-elle fini par lâcher sa main, mais alors que ce n’était pas encore fait, il s’arrêta, mettant un terme à leur avancée commune.

Et sans lui laisser le temps de briser l’étreinte de leurs doigts, ce fut lui qui le fit, enroulant les siens autour de son poignet sous une désagréable impression de déjà vu pour la vert et argent qui se tourna, les yeux flamboyant de colère pour le regarder. Mais il poursuivait à lui imposer sa volonté en l’attirant sans brusquerie mais assurément dans ses bras, alors qu’il s’avérait bien plus proche qu’elle ne l’avait pensé. Le piège… c’était un piège. Ses doigts revinrent sur son visage, comme s’il savait qu’elle ne voulait pas l’écouter. Et c’était pure vérité… elle se moquait des mensonges que ses lèvres habituées à la séduction pourraient lui souffler… comme le diable dans le jardin d’Eden à une Eve trop pure qu’il ne cherchait qu’à effleurer. Car les écrits moldus ne le disent pas, mais de métaphores, ce ne sont que les désirs des hommes qui transparaissent… la faiblesse des femmes face à ces êtres représentant le péché. Elle n’était pas une chrétienne, elle n’était pas une moldu, elle ne croyait pas à l’idée de péché, pourtant, elle tenait à cette pureté plus que jamais aujourd’hui, à présent qu’il était le monstre qui rampait contre sa peau, sa chair. –Je ne te ferai pas de mal, Merida. Si c’est ce qui te fais peur, soit en certaine. « Menteur… » eut-elle juste le temps de souffler avant que ses lèvres, inévitable destin, ne reprennent possession des siennes.

Elle tenta de résister, de s’opposer, de le laisser embrasser quelque chose d’inerte, d’inexpressif… car c’était ainsi qu’elle aurait dû réagir dès le départ, et peut-être aurait-il abandonné. Peut-être… mais cela ne dura qu’un instant, celui de permettre à sa langue d’effleurer la sienne, de la caresser… puis ce fut comme si un raz-de-marée la submergeait, la laissant répondre à la demande informulée de ces traitresses mensongères. Les battements de son cœur embrumaient son esprit, ils étaient l’écho des vagues lointaines qui l’entraînaient loin du rivage un peu plus à chaque instant qui passait. Il était une erreur, tout son esprit le lui soufflait, sauf qu’il ne décidait plus de rien, il était réduit au silence par ces pulsations brutales et interminables. Son souffle s’égarait quelque part tandis que ses mains revenaient s’apposer sur son torse. Elle ne cessait de vouloir résister tout en s’abandonnant… incapable de le repousser, incapable… de résister aux douces caresses dont il esquissait sa peau. Elle était à lui en cet instant, à lui, uniquement à lui et cela la terrifiait jusqu’au plus profond de ses entrailles. Lorsqu’il mit un terme enfin à ce baiser… elle resta immobile, contre lui… -Si on continue comme ça, tu vas devenir la fille qui se laisse embrasser dans le chemin qui sépare la Grande Salle et la volière… … elle gardait ses yeux fermés, se contentant d’abaisser son visage, le souffle court. Elle n’avait plus d’idée. Plus de ressource. Et elle avait peur, elle ne lui faisait pas confiance, elle voulait tellement le détester et cherchait toute la rancœur qu’elle pouvait trouver en elle. « Je n’ai pas peur. » murmura-t-elle enfin. « Je n’ai pas peur de toi. » mentait-elle effrontément. « Arrête de m’embrasser sans raison. Arrête ! Tu veux de l’honnêteté ? Je ne comprends pas ce que tu me trouves ! Je suis… loin d’être la fille la plus jolie de Poudlard ! Je suis… prude ! Je suis… inexpérimentée, insupportable… Pourquoi est-ce que ce maudit mariage te va si bien ? Pourquoi ? N’avais-tu donc AUCUN rêve qui n’impliquait pas que tu sois libre de tes actes ? Moi j’en ai ! Et jusqu’à mon dernier souffle je m’opposerai à toi ! Ce ne sont que des lèvres, des baisers, rien d’important. Tu n’as qu’une coquille, qu’un corps et tu n’auras jamais rien de plus. Alors j’espère que c’est tout ce que tu attends de moi, parce que c’est tout ce que tu auras. » arga-t-elle en relevant ses paupières pour croiser enfin son regard avec détermination. Elle cherchait à se convaincre elle-même, à se rassurer qu’il ne parviendrait jamais à obtenir plus d’elle que cela, que ce détestable désir qu’elle trouvait déjà de trop. Elle ne voulait pas non plus qu’il profite d’elle, de son abandon, qu’il… « Et après le mariage. Je refuse que tu me souilles avant que l’on soit certain que ça se produira. » précisa-t-elle ensuite, suggérant que même si leurs lèvres s’ébaucheraient, elle ne lui sacrifierait pas son innocence. Pas avant d’être certaine que leurs destins soient liés. Il ne manquerait plus que leurs fiançailles tombent à l’eau et qu’il lui ait déjà tout pris… elle se détesterait le restant de ses jours. Déjà elle reculait, écoutant ce qu'il répondrait, mais qu'y avait-il à ajouter ? Rien, elle ne voulait plus qu'écrire à ses parents, rédiger cette maudite lettre qui lui confirmerait sûrement qu'elle n'avait pas le choix. Pourtant son cœur continuait à palpiter sous un espoir intarissable. Elle recula avant de disparaître sans même répondre à ce qu'il pourrait lui répliquer. A quoi bon ? La journée était déjà gâchée pour plus d'une raison inavouable.

Revenir en haut Aller en bas
 

Je te promets... [Max]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Daily Prophet :: Paroles des Moldus :: Pensine :: Daily Prophet V1.0 :: Pensine des RPs-