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 Je te promets... [Max]

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Message Sujet: Je te promets... [Max]   Je te promets... [Max] Icon_minitimeMer 27 Fév - 0:35

Je te promets... [Max] Tumblr_m9agkohYaV1qgqava

La journée avait plutôt bien commencé ce matin-là, dans l’enceinte de Poudlard, dans son dortoir, sa salle commune… rien ne venait perturber la bonne humeur de l’arrogante demoiselle qui portait fièrement les couleurs de sa maison. Jamais elle n’avait remis la décision du choixpeau en question, bien qu’elle était aussi une ‘érudite’ dans l’âme, elle n’était sûrement pas assez sage et s’avérait bien trop ambitieuse pour avoir une réelle place chez les Serdaigles. Et puis, son apparente appartenance aux pros-sang pur arrangeait plutôt bien la demoiselle, qui même si elle ne partageait pas ces opinions, dans le contexte actuel, était bien plus en sécurité en le laissant penser. Mais même dans une toute autre situation, Merida se moquait bien de ce que le commun des mortels pouvait dire à son sujet, elle vivait simplement, en toute liberté dans les limites de son éducation, puisque libre de tout engagement sentimental, qu’il soit sincère ou arrangé, rêvant de cette carrière qui redorerait le nom de sa famille. Même si son frère s’en chargerait également, que sa sœur cherchait à réaliser ce même objectif. Mais elle imaginait qu’en portant le nom d’une autre famille, ce ne serait pas offrir de la prestance à la sienne, mais à celle de son futur époux. Ce qui n’était tout simplement pas possible pour la jeune fille.

Elle rejoignit finalement la Grande Salle pour prendre son petit déjeuner en compagnie de plusieurs de ses camarades vert et argent, la bonne humeur et l’entrain marquant cette nouvelle journée, ses lèvres accordant un sourire à sa sœur avec laquelle elle discuta brièvement, avant de rejoindre la table de sa maison. Puis vint l’instant où plusieurs hiboux apportèrent finalement le courrier. Merida ne fut pas plus surprise que ça d’y découvrir une lettre de ses parents, néanmoins…

Chère Merida,

Ta mère et moi aurions préféré te l’annoncer de vive voix, mais la situation étant ce qu’elle est, l’année scolaire en cours ne nous permettant pas d’organiser un repas pour l’occasion. Nous avons opté pour cette lettre, pour que tu n’apprennes pas la nouvelle par une tierce personne. Ma chère fille, nous t’avons laissé l’opportunité de jouir d’une plus grande liberté que ta sœur sur cette question, mais aujourd’hui, comme je te l’avais dit il y a quelques années, il est temps que tu fasses honneur à ta famille, à ton rang et à ton sang. Nous avons, ta mère et moi, décidé de l’identité de celui qui sera un jour ton époux et qui est d’ors et déjà ton promis. Nous attendons de toi que tu nous fasses honneur et que tu respectes notre décision Merida. Car par cette union avec Maxwell Black, nous avons décidé d’unir sa maison à la notre. Tu sais à quel point cette alliance, tout comme celle de ta sœur, […]

Mais les mots semblèrent ne plus avoir de sens, comme s’ils étaient simplement mis côte à côte sur ce papier pour servir de décoration. Les prunelles de la vert et argent vinrent se braquer sur celui dont le prénom était mentionné dans la lettre. Elle n’arrivait pas à croire ni même à imaginer qu’on l’avait fiancée. Et pire encore, que ses parents ne trouvaient rien de mieux que de le lui annoncer par courrier, au milieu de la Grande Salle, alors qu’elle avait envie de hurler. Mais elle ne pouvait pas. Ou plutôt, elle ne devait pas. Ses valeurs… Mais comment avaient-ils pu la fiancer à ce garçon insupportable qui avait des vues sur elle depuis déjà pas mal de temps ? « Ca va Meri ? T’es toute pâle. On dirait que tu as vu un loup-garou. » entendit-elle l’une de ses amies lui demander, tandis qu’elle repliait la lettre qu’elle avait entre les mains avec un calme presque terrifiant, s’obligeant à se concentrer sur cette tâche simple, abaissant ses prunelles sur la table qu’elle fixa un instant. Elle se forçait à rester posée alors qu’elle n’avait qu’une envie : traverser la salle et lui balancer la lettre, ainsi qu’une litanie d’accusations perfides et peut-être même une gifle. Scandale à l’horizon, puisque Merida n’était pas réputée pour sa patience… « Ca va. » répondit-elle du bout des lèvres, un léger sourire déposé sur celles-ci, pourtant ses doigts se crispèrent sur le papier. Elle avait beau prétendre que tout allait bien, la pire chose venait de se produire : on venait de la lier au fils de l’une de ces familles de sang pur. Il n’était qu’un nom. Il n’était qu’un Black. Et elle n’était qu’un pion que l’on avançait sur l’échiquier du pouvoir. Elle tentait de conserver son calme, de ne pas agir sous le coup de l’émotion, mais quelques secondes plus tard, n’y tenant plus, elle se levait déjà de son siège pour traverser la salle et rejoindre Max d’un pas vif et rapide, bien qu’arrogant.

« Annule-ça Black. Je ne sais pas ce que tu manigances ni même ce que tu espères obtenir comme ça, mais annule-ça ou je te le ferai regretter. » persiffla-t-elle avec passion, sans hausser le ton une seule fois, ne laissant ses paroles se faire percevoir que des personnes les plus proches d’eux dans le brouhaha matinal d’un petit déjeuner. En quelques secondes, Max était passé du dragueur insupportable qui la faisait enrager à être aussi insistant, au garçon dont elle devrait envisager sérieusement qu’il aurait précisément ce qu’il voulait en se devant de l’autoriser à la toucher. Mais c’était sans compter le caractère volcanique de celle qui se tenait face à lui à cette seconde, avec l’envie brûlante de sortir sa baguette pour s’en servir contre lui et de lui faire regretter sa nouvelle manigance qui n’aurait dû être digne que de sa propre maison. Peut-être que c’était cela qui l’énervait le plus, qu’il ait pu s’arranger pour que ses parents soient d’accord avec un tel simulacre, qu’ils acceptent de lui donner… un mariage juste pour ça c’était complètement débile ! Il devait être en train de jubiler à l'intérieur de lui et cela l'énervait d'autant plus. « Je suis plus forte que toi à ce petit jeu. » précisa-t-elle simplement sans sortir sa baguette, l'une de ses mains toujours crispée sur la lettre entre ses doigts.

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Message Sujet: Re: Je te promets... [Max]   Je te promets... [Max] Icon_minitimeMer 27 Fév - 1:47

Tu éclatais de rire devant le visage colérique de ton ami, qui venait de recevoir de la purée entre les deux yeux. Les premières années étaient sans doute encore en train de s’amuser un peu, et ton ami en avait été la victime. Mais contrairement à toi, il se contenta de lancer quelques insultes aux petits impertinents. Toi, tu te serais levé et tu les aurais cognés un par un, mais les Gryffondors n’étaient pas tous aussi impulsif que toi, et c’était mieux comme cela! C’était un de ces beaux matins ensoleillés à Poudlard. Tout le monde était de bonne humeur, sauf ton ventre, qui gargouillait et protestait. Tu avais faim, et avait pris la peine de te rendre dans la Grande Salle de bonne heure pour satisfaire cette faim qui te tiraillait le ventre. –Mon pauvre, tu en as dans les cheveux. De nouveau, tu éclatais de rire, accompagné par ton cercle restreint d’amis. À Poudlard, on te voyait toujours en compagnie des mêmes personnes. –Fou moi la paix Max. Avait répondu la victime en essuyant la purée dans sa chevelure. La réplique de ton ami ne fit qu’empirer ta crise de rire, et il te fallut un bon cinq minutes pour te calmer. Tu continuais à manger tranquillement, tout en gardant la conversation active entre toi et tes camarades. L’un d’entre eux pris la parole tandis que tu engloutissais deux œufs et du bacon. –Dites, ça vous dit une petite expédition dans la Forêt Interdite ce soir? J’ai besoin d’une dose d’adrénaline. Tu acquiesças automatiquement, toujours prêt pour un peu d’action, et tu savais très bien que la forêt qui entourait le château en regorgeait.

Puis, tu levas les yeux au ciel lorsque de petits croassements se firent entendre. Le courrier arrivait. Tu baissas le regard et te concentras à nouveau sur ton petit déjeuner. Habituellement, tu ne recevais aucunes lettres. Personne ne t’écrivait lorsque tu étais à Poudlard. Ton père n’avait pas le temps de s’asseoir deux minutes et d’écrire quelque chose, alors que ta mère, elle, avait mal au cœur à la simple idée de prendre de tes nouvelles. Les paquets et les lettres se mirent à tomber de partout dans la Grande Salle, tous attrapés par les élèves concernés. Tu allais prendre une énième bouchée lorsqu’une lettre vint se déposer délicatement sur tes tartines, t’empêchant ainsi de les déguster. Tu fronças les sourcils, étonné de voir l’écriture de ta mère sur le dos de l’enveloppe. Elle était sans doute tombée sur la tête ou un truc dans le genre. Tes amis aussi te regardaient avec de gros yeux. Ils étaient tous au courant pour ta famille, et savaient bien que tu ne recevais normalement rien du tout. Mais aujourd’hui semblait être un jour bien spécial. Lentement, tu t’emparas du bout de papier, l’ouvrit et tu te mis à lire.

Citation :
Maxwell,

Comme tu le sais sans doute, tu es ma grande déception, j’ai l’impression que tu souilles mon sang à chaque respiration que tu prends, et j’ai enfin décidé de couvrir cette honte. J’ai parlé de mon idée à ton père, et il approuve totalement ma décision. Tu peux donc en conclure que tu n’auras aucuns mots à dire là-dessus, tu te tairas et fera ce que l’on te demande. Nous avons décidés de te marier. Si toi tu ne prends pas la nature de notre sang à cœur, peut-être que ta fiancée elle, saura la respecter et te donneras de beaux enfants qui eux, auront une bonne raison de porter le nom de Black. Sache, Maxwell, que tu épouseras Merida Eisenberg dans quelques années. Sa famille possède beaucoup de biens, beaucoup d’argent, alors que nous possédons le nom! Ce sera donc un plus pour nous et équitable pour tout le monde.

Isadora Black

Elle n’était même pas capable de signer ‘’maman’’. Tu n’en croyais pas tes yeux, et tu pris la peine de relire ta lettre au moins trois fois. –Euuhh…Max… Y’a Merida qui t’assassine du regard… Tu te retournas, mais elle regardait déjà ailleurs. Super, tu allais avoir le droit à une scène, quelques claques, des insultes, des cris… Ce n’était tout simplement pas possible. Tes parents n’avaient pas pus jouer dans ton dos à ce point. À ce moment précis, tu les détestais plus que tout au monde. Pas pour t’avoir fiancé, mais pour ne t’avoir rien dit avant. Tu étais fiancé à la fille qui te méprisait le plus dans tout Poudlard, et tu ne pouvais rien y faire. –C’est possible… Elle a sans doute reçu le…même genre de lettre que moi. Tu avais bien deviné que la jolie brune venait d’apprendre la même nouvelle, tout comme toi. Pourtant, elle semblait beaucoup plus en colère, furibonde même… Toi, tu venais de trouver un prétexte de plus pour énerver Merida et pour mépriser ta famille. Mais le fait d'avoir Merida comme fiancée te donnais un droit sur elle. Du moins, tu te donnais ce droit, et pourrait l'approcher beaucoup plus souvent qu'avant... Elle était à toi. Tu trouvais cette brunette absolument ravissante. Petite poupée de porcelaine vue de l’extérieur, et une tempête dévastatrice de l’intérieur, elle et son caractère farouche t’attirait comme un aimant. –Attention, la voilà qui arrive! Tu replias soigneusement la lettre et la remis dans son enveloppe, prêt à subir la colère de ta future femme. Puis, tu lui fis face en te retournant sur ton siège. Elle debout, face à toi, tandis que tu restais paresseusement assis à ta table. Tu ouvris la bouche pour dire quelque chose, mais elle te devança. « Annule-ça Black. Je ne sais pas ce que tu manigances ni même ce que tu espères obtenir comme ça, mais annule-ça ou je te le ferai regretter. » Tu fronças les sourcils, contrarié. Alors elle croyait que le tout était un de tes nombreux mauvais coups? La pauvre, si seulement elle savait que cette lettre était pure vérité. Vexé de t’être fait accuser de la sorte, tu répliquas. –On se calme ma jolie, t’as beau avoir un joli petit derrière et être incroyablement attirante, mais même moi je ne serai pas assez fou pour vivre avec toi pour le restant de mes jours. Tu avais parlé sur le même ton qu’elle, assez bas. Tu lui adressas un de tes fameux sourires charmeurs, et un clin d’œil aguicheur. Tu voyais bien qu’elle était sur le point de te massacrer sur place. Elle était en colère, et tu aimais la mettre en colère. Elle était jolie lorsqu’elle se fâchait. « Je suis plus forte que toi à ce petit jeu. » Intrigué, tu te levas, et quelques centimètres vous séparaient désormais. Ce sourire charmeur à la limite arrogant toujours accroché aux lèvres, tu penchais la tête sur le côté. Tu étais plus grand qu’elle, d’une bonne tête, mais pourtant, elle ne semblait pas déstabilisée. –Ah bon parce que c'est un jeu? Cette fois-ci, tu te trouvais près de son oreille, sous les regards perdus de tes amis qui ne savaient pas du tout ce qui se passait en ce moment. –Ne te déclare pas vainqueur tout de suite mon cœur, après tout, ce n’est pas moi qui finira Madame Black à la fin…C’est toi, alors dis toi simplement que tu as perdu à l’avance. Nouveau clin d’œil. Comme preuve, tu lui tendis la lettre que ta mère t’avait écrite et que tu avais reçue ce matin. Comme ça, elle allait être fixée. Tu n’étais pas l’auteur de cette union forcée. Tu t’emparas délicatement de la main de Merida crispée contre un bout de papier qui était sans doute sa lettre et la pris pour la lire. Après quelques secondes, tu le réalisas pour de vrai. Tu étais fiancé. –Eh bien…On dirait que je vais devoir te passer la bague au doigt…Madame Black…
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Message Sujet: Re: Je te promets... [Max]   Je te promets... [Max] Icon_minitimeMer 27 Fév - 11:35





–On se calme ma jolie, t’as beau avoir un joli petit derrière et être incroyablement attirante, mais même moi je ne serai pas assez fou pour vivre avec toi pour le restant de mes jours. répondit-il à sa menace, lui donnant encore plus envie de l’assassiner. Car même s’il prétendait ne pas être assez fou pour vouloir l’épouser, la chose ne semblait pas le déranger tant que ça. Au contraire, il continuait à jouer aux dragueurs comme il en avait l’habitude et cela la rendait folle de rage. Il acceptait la situation plutôt sereinement pour quelqu’un qui n’était pas derrière tout ça… et à sa réflexion, il se leva, cherchant peut-être à l’impressionner, à la dominer par sa taille, mais il en fallait plus, beaucoup plus, pour déstabiliser une Eisenberg. Surtout celle qui avait eu le cran de menacer un adolescent de seize ans quand elle n’en avait que douze. Une situation quelque peu ressemblante mais légèrement différente, puisqu’aujourd’hui c’était elle la fiancée. –Ah bon parce que c'est un jeu? demanda-t-il toujours avec ce sourire qu’elle avait envie de lui arracher. Mais elle se contenait. Il y avait faire une scène et faire une scène en public. –Ne te déclare pas vainqueur tout de suite mon cœur, après tout, ce n’est pas moi qui finira Madame Black à la fin…C’est toi, alors dis toi simplement que tu as perdu à l’avance. vint-il presque susurrer à son oreille, laissant son cœur battre plus fort sous la sensation qu’il avait raison, mais cela lui donnait simplement envie de s’en prendre à lui, de se venger sur lui.

Silencieuse, elle s’empara de la lettre qu’il lui tendit après un clin d’œil, tandis qu’elle soupirait d’exaspération. Le contact de ses doigts contre les siens lui fit avoir un léger mouvement de recul, lui cédant bien volontiers le propre papier qu’elle avait malmené. Lui permettant ainsi de parcourir la lettre de madame Black tandis que lui faisait de même avec la sienne, plus longue, qu’elle n’avait même pas pris la peine de lire jusqu’au bout, bien qu’elle devait, et elle l’imaginait sans peine, reprendre les mêmes justifications que le strict minimum rédigé par la mère de son futur époux. Le fait d’être considérée comme un incubateur… un ventre fertile prêt à donner de beaux bébés sang pur… –Eh bien…On dirait que je vais devoir te passer la bague au doigt…Madame Black… reprit-il, insistant sur ce dernier point qui l’énervait. Elle ne voulait pas se marier, et ce fut sûrement pour cette raison qu’elle haussa le ton sur la première phrase qu’elle laissa s’échapper de ses lèvres. « Arrête de m’appeler comme ça ! Je ne deviendrai jamais TA femme. Tu n’as qu’un nom à offrir, c’est la seule chose qui pourrait te rendre digne de moi et ce n’est pas assez. Alors fais disparaître ce petit sourire satisfait et arrogant de tes lèvres ! Même ta mère a honte de toi. » continua-t-elle, déversant son venin toujours d’un ton bas pour que l’affrontement n’entache pas sa propre famille.

Elle pestait, elle s’énervait, avait l’impression que toutes ses veines contenaient de la lave en fusion. Elle possédait ce désir d’écrire à son père pour lui demander d’annuler ce mariage, pourtant, d’un autre côté, elle savait qu’elle n’obtiendrait pas gain de cause. Ses parents avaient beau l’aimer, la valeur du sang, de leur rang, et les devoirs qui se devaient d’être les siens l’obligeraient, tout comme sa sœur avant elle, à accepter la situation qui s’avérait à présent inéluctable. Isalyne avait même jeté son assiette en direction d’Aiden, hurlé, protesté, que cela n’y avait rien changé. Merida n’était pas aussi expressive en apparence, sachant paraître, donner l’illusion de beaucoup de choses, dont cette appartenance à ceux qui se pensaient tellement supérieur aux autres sangs. Tellement bien que madame Black semblait imaginer qu’elle pourrait ramener Max sur le droit chemin… qu’elle idiotie ! « Je mérite mieux que toi. » Mais en vérité, elle imaginait qu’elle méritait mieux que n’importe qui, ce qui était en soi un problème pour se trouver un époux. Ce qui tombait plutôt bien au fond, puisqu’elle n’en voulait tout simplement pas.

« Ne va pas t’imaginer que tu as le moindre droit sur moi, ce… simulacre ne change rien. Et… » termina-t-elle en un murmure qui sembla presque vaincu, comme si elle abandonnait les armes finalement. Elle tendit une main en direction du visage de celui qu'elle avait toujours cherché à repousser, effleurant sa joue sous une douceur, une sensualité qui estomaqua plusieurs élèves à proximité qui eurent un hoquet de surprise en assistant à la scène qui était plutôt étrange et anormale compte tenu de la réputation de la vert et argent. Plus encore lorsque ses doigts effleurèrent les lèvres du rouge et or, les caressant comme pour en deviner la douceur lorsqu’elles s’apposeraient sur les siennes. « … tu n’es pas assez fou mais tu me déclares perdante ? Tu voudrais que l’on scelle cette union tout de suite ? Ici ? » murmurait-elle d’une voix brusquement trop douce, tout en rapprochant son corps du sien, ne laissant ses paroles pleines de promesses douceâtres, lascives et sincères… n’accéder qu’aux oreilles de son ‘fiancé’. Rien que le mot lui donnait la nausée et allait à l’encontre de l’attitude qu’elle observait à cet instant. Il pouvait la toucher, il pouvait l’effleurer si le cœur lui en disait, elle semblait presque résignée, presque soumise comme la digne fille qu’elle aurait dû être pour ses parents mais qu’elle ne pouvait pas être, pas de cette façon, pas en se vendant comme un morceau de viande. Elle voulait réussir par elle-même et non pas être une particule, un faire-valoir pour ce crétin qui obtenait des notes misérables dans certaines matières. Pas assez intelligent, pas assez riche, un vrai petit con avec les filles. Bien trop dragueur pour son espace vital, Merida n’avait même jamais cherché à apprendre à le connaître vraiment et n’avait pas l’intention de le faire aujourd’hui. Ses doigts capturèrent ses cheveux, s’y agrippant solidement pour lui faire incliner la tête jusqu’à elle en les tirant vers le bas, et les éclairs au fond de ses yeux refusaient toute reddition. « Ne jubile pas trop vite, rien n’est encore fait. » laissa-t-elle filer d’une voix plus sourde et colérique, avant de relâcher sa prise. Tandis que son autre main froissait la lettre qu’il avait reçue pour la jeter sur la table des rouge et or, tout en reculant d’un pas pour mettre une apparente distance entre eux. Elle redressa d’ailleurs fièrement la tête avec toute l’arrogance dont elle était capable et qui lui donnait l’air de ceux qui méprisaient n’importe quel cafard impur qui pouvaient vivre entre ces murs.

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Message Sujet: Re: Je te promets... [Max]   Je te promets... [Max] Icon_minitimeMer 27 Fév - 22:54

« Arrête de m’appeler comme ça ! Je ne deviendrai jamais TA femme. Tu n’as qu’un nom à offrir, c’est la seule chose qui pourrait te rendre digne de moi et ce n’est pas assez. Alors fais disparaître ce petit sourire satisfait et arrogant de tes lèvres ! Même ta mère a honte de toi. » À cette dernière phrase, tu sentis la colère monter en toi. Personne n’osait te parler ainsi, encore moins de ta famille, et surtout de la relation tendue que tu entretenais avec ta mère. Tu serras automatiquement les poings, alors que tes mâchoires, elles, se crispèrent à un point tel, que tu en avais mal aux dents. Ton sang bouillonnait dans tes veines et venait battre contre tes tempes. Ce fut à ton tour de lancer un regard meurtrier à Merida, qui venait de te cracher son venin au visage. Si la personne qui se trouvait devant toi n’avait pas été Merida, tu l’aurais sans doute tuée sur place. Mais jamais tu n’oserais frapper une fille, et encore moins celle que tu allais épouser et avec qui tu allais devoir vivre, fonder une famille…C’était assez, mal vu disons. À la simple idée de devenir père un jour, tu frissonnas. Tu te contentais de la fixer intensément, alors que tu tentais de reprendre ton calme. « Je mérite mieux que toi. » À nouveau, tu fronces les sourcils, et te rapproche une nouvelle fois de Merida. Ta voix était calme, mais tes yeux en disaient tout autrement. –Descends de ton piédestal Merida. À t’entendre on dirait que personne n’est assez parfait pour toi. Pourtant, tu n’as rien de bien spécial Eisenberg. Tu avais insisté sur la dernière phrase. Quelques instants plus tôt, submergé par la colère, tu avais perdu ce petit sourire en coin, mais tu le fis vite renaître sur tes lèvres. Les mots de Merida étaient sa meilleure arme. Il fallait dire que la vert et argent savait comment manier les phrases. Mais tu étais habitué aux remarques venimeuses, aux piques lancées, et donc, aux propos de Merida. Même si ces derniers pouvaient parfois être assez…Blessants. Tu avais remarqué la brunette en troisième année, alors qu’elle faisait son entrée à Poudlard, et elle avait immédiatement attiré ton attention. Sa longue chevelure brune, ses grands yeux noisettes, cette apparence fragile aux allures de fille parfaite… Automatiquement tu l’avais désirée, mais elle s’était avérée être d’un caractère farouche, bouillant ce qui n’a fait qu’attiser ton attirance envers elle.

« Ne va pas t’imaginer que tu as le moindre droit sur moi, ce… simulacre ne change rien. Et… » Elle ne fut pas capable de terminer sa phrase, qui disparue dans un murmure. À l’entendre, on aurait dit qu’elle avait…Abandonné. Du moins, elle en avait l’air. Tu allais lui poser la question lorsque tu vis sa main s’approcher en direction de ton visage. Tu crus d’abord qu’elle allait te gifler, mais elle vint plutôt déposer sa douce paume contre ta joue, provoquant un haussement de sourcil chez toi. Méfiant, tu te laissais tout de même faire. Tu n’allais tout de même pas repousser cette fille que tu tentais de séduire depuis maintenant trois ans. Et puis, tu devais avouer que la caresse de Merida n’était pas déplaisante. Tu entendais les murmures de tes amis et ceux des autres Gryffondors autour de toi, qui ne comprenaient sans doute rien, mais tu ne t’en souciais guère, trop concentré sur la main de la Serpentard. Les doigts de cette dernière se mirent à effleurer tes lèvres, et tu eus une brusque envie de t’emparer de sa bouche avec la tienne. Tu avais envie de goûter ses lèvres. « … tu n’es pas assez fou mais tu me déclares perdante ? Tu voudrais que l’on scelle cette union tout de suite ? Ici ? » Sa demande t’étonnas, et te fis ouvrir les yeux. Elle bluffait, bien évidemment. Avec le temps, tu l’avais observée, et connaissais plutôt bien sa personne. Néanmoins, tu ne lui en fis pas la remarque, surtout lorsqu’elle se mit à raccourcir la distance qui te séparais d’elle, pour venir te coller à toi. Jamais tu n’avais été aussi proche de la jolie brune. Tu ne croyais toujours pas à son petit jeu, mais en homme que tu étais, ce soudain rapprochement ne te laissait pas indifférent. –Peut-être que je suis fou alors? Avais-tu murmuré en lui adressant un sourire éclatant. Puis, vint le moment ou la parfaite demoiselle docile fit place à cette fille farouche et colérique. Elle s’était emparé de ta chevelure sombre, et les tira vers le bas pour faire en sorte que ta tête atteigne son niveau. « Ne jubile pas trop vite, rien n’est encore fait. » Sa voix n’était plus aussi douce, aussi tentatrice. Elle était maintenant remplie de colère. Colère que tu partageais. Elle relâcha sa prise, et un éclair de frustration se fit entrapercevoir dans tes prunelles vertes. Si elle croyait s’en sortir comme cela, si elle croyait pouvoir faire quelque chose contre la volonté de ses parents, mais surtout contre toi…Elle rêvait en couleur et tu allais bien vite lui faire comprendre. Brusquement et sans aucune délicatesse, tu t’emparas de son poignet et la tira fermement en dehors de la Grande Salle. Ta prise sur le membre de la jeune femme était bonne, et tu ne lui laissais pas la moindre chance de s’en défaire. La belle était peut-être plus douée que toi avec les mots, mais tu la surpassais largement avec ta force physique. Tu lui faisais peut-être mal, mais tu te fichais pas mal de son état actuel. Elle allait survivre. Enfin sortit de la foule, tu reportas ton attention sur elle. Il n’y avait personne en dehors de la salle. Tout le monde était trop occupés à prendre leur petit déjeuner, et personne ne traînais en dehors. Vous étiez à l’abri des regards. Sans lâcher son poignet, tu pris la parole. –Je suis bien d’accord avec toi, Merida. Scellons cette union, maintenant. Un air amusé sur le visage, tu pris possession de sa main libre et sans qu’elle ne puisse réagir, tu plaquas tes lèvres contre les siennes. Tu mis dans ce baiser, toute la tendresse et le désir que tu éprouves pour cette Eisenberg depuis son arrivée à Poudlard. Tu voulais lui donner le meilleur baiser qu’elle n’avait jamais eut jusqu’à ce jour. Tu libéras une des mains de Merida, et vint à ton tour caresser sa joue, tout en faisant prolonger le baiser pendant encore quelques secondes. Puis, tu rompis tout contact et fis quelques pas en arrière. –Je vous déclare à présent, mari et femme… Un sourire taquin et un regard amusé au visage, tu te préparais à recevoir des tonnes et des tonnes d’insultes et de coups…
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Message Sujet: Re: Je te promets... [Max]   Je te promets... [Max] Icon_minitimeJeu 28 Fév - 1:50





Il l’avait fusillée du regard à sa réplique, mais elle n’inventait rien et la lettre n’avait donné que plus de poids à son argument. Il pouvait nier, prendre la chose difficilement qu’elle n’en serait pas moins vraie. Le blesser lui faisait du bien, l’attaquer la défoulait, même si cela restait des murmures, des paroles soufflées à voix basses. Il n’avait qu’à ne pas la chercher après tout, lui rappeler l’aspect inéluctable de l’engagement que l’on avait pris à leur place. Elle reprit, affirmant qu’il n’était pas celui qui lui convenait… mais c’était précisément ce qu’elle disait à tous les garçons qui cherchaient à l’approcher. Alors qu’il le faisait à nouveau, les sourcils froncés, la regardant sous cette colère qu’elle devinait en lui et dont elle était responsable. –Descends de ton piédestal Merida. À t’entendre on dirait que personne n’est assez parfait pour toi. Pourtant, tu n’as rien de bien spécial Eisenberg. La pique, quoique banale, porta légèrement pour celle qui avait toujours envié la blondeur de sa sœur et ne se trouvait que mignonne en fin de compte, malgré toute l’arrogance qui s’esquivait de son être. Elle savait néanmoins posséder un caractère, un esprit et une intelligence. Pourtant ce fut une autre pensée qui perla au coin de son esprit… si elle n’avait rien de spécial, pourquoi la désirait-il depuis près de trois ans qu’elle se trouvait à Poudlard ? Elle n’avait pas senti son regard immédiatement, indifférente, innocente… rose aux épines empoisonnées qui ne désiraient nullement se noyer dans une marre de sentiments plus envahissants qu’autre chose. Elle ne l’avait vraiment remarqué que lorsqu’il avait cherché à la séduire, comme tant d’autres filles qui semblaient lui en vouloir, la laissant rapidement cerner le personnage. Vertement, c’était ainsi qu’elle l’avait rejeté, comme tous les autres. Mais il n’avait vraiment désespéré, puisqu’il n’avait jamais cessé de tenter de la séduire, à moins qu’il ne désirait plus que l’agacer, l’énerver. Elle n’en savait rien, mais elle était consciente de l’intérêt qu’elle éveillait en lui, physiquement parlant tout au moins.

Et si elle ne répliqua rien à ce sujet, elle ne se gêna pas pour lui rappeler qu’il n’aurait pas le droit de la toucher, de décider de quoique ce soit la concernant. Avant de pourtant changer sa manière de se conduire, faisant mine de se soumettre, d’abandonner, de… Elle pouvait lire la méfiance marquer ses traits, et pourtant il ne mit un terme à aucun de ses gestes, comme s’il savourait le contact délicat de sa main contre sa peau, de ses doigts redessinant ses lèvres. Puis vint la proposition, celle dont elle ne pensait aucun mot, celle qui mettait en lumière le fait qu’il se contredisait… Lui qui se disait pas assez fou pour envisager un avenir avec elle et ces paroles qui disaient qu’elle avait déjà perdu le jeu contre lui qui ferait d’elle sa femme. L’illogisme avait brûlé l’esprit de la jeune fille qui jouait des mots autant que de la distance qu’elle dissipa presque entièrement. –Peut-être que je suis fou alors? Et ce furent ces mots qui confirmèrent pleinement qu’il finissait par réellement envisager de l’épouser dans toute la folie que cela supposerait, dans toute la difficulté qu’elle représentait. Un sourire complétant ces mots alors que ses doigts se crispaient presque seuls sur sa chevelure tant elle haïssait la situation. Tant elle lui en voulait d’en être aussi satisfait qu’il semblait l’être. Rien de spécial… si elle n’avait vraiment rien de spécial, alors pourquoi par Merlin n’avait-il jamais abandonné ? Pourquoi semblait-il trop joyeux de la sentir faiblir entre ses bras ? De nouvelles paroles s’esquivèrent de ses lèvres avant qu’elle ne relâche sa prise et qu’elle ne s’éloigne dignement de quelques pas.

Elle venait d’affirmer une nouvelle fois que tout ceci ne lui offrirait aucun avantage, qu’il n’aurait pas plus de droit, qu’il pouvait être aussi frustré qu’il le désirait comme elle pouvait le voir à cet instant dans ce regard qu’elle ne quittait pas, mais cela ne changerait rien. Elle ne lui appartenait pas. Aucun mariage n’avait encore été célébré et elle tenterait tout de même de convaincre son père et sa mère de changer d’avis, même si l’issue lui paraissait impossible à modifier. Elle devinait sa colère… son arrogance lui déplaisait-elle ? Ou peut-être était-ce tout simplement son attitude qui ne lui convenait pas ? Qu’il aille rejoindre les centaures dans la forêt interdite ! Pourtant, sans prévenir, sa poigne se referma sur son poignet fermement, durement, lui arrachant une légère plainte étouffée par le brouhaha ambiant, même si les bruits semblèrent brusquement cesser devant la scène qui se déroulait. Merida sentit sans même avoir besoin de regarder autour d’elle que tous les élèves les suivaient des yeux, qu’ils regardaient l’avancée de l’étrange couple qu’il formait, la serpentard qui suivait avec arrogance celui qui la contraignait à le suivre dans l’allée jusqu’à la porte. Elle aurait volontiers sorti sa baguette dans une toute autre situation, et aurait, sans l’ombre d’une hésitation, osé tirer alors qu’il avait le dos tourné. Une lâcheté que la majorité des Gryffondors n’acceptaient pas. Mais acceptaient-ils que l’on entraîne de force quelqu’un vers l’extérieur ? La différence étant qu’il s’agissait de Maxwell Black et que son sang était aussi pur que le sien… pire encore, il était son fiancé et ses parents seraient couverts de honte si elle tentait quoique ce soit contre lui, et ce devant témoins. Plus précisément une assemblée d’élèves et de professeurs, qui eux ne se gêneraient pas pour rajouter à son humiliation la sentence d’une punition. Ce fut donc le plus dignement possible qu’elle lui emboîtait le pas sans avoir le choix de dire non, mais la contrariété et la colère pouvaient se lire sur son visage, y compris lorsqu’ils quittèrent enfin les regards de leurs camarades de Poudlard pour arriver dans un lieu déserté de toute vie.

Elle allait ouvrir les lèvres pour lui demander ce qu’il voulait, lorsqu’il répondit à sa demande informulée : –Je suis bien d’accord avec toi, Merida. Scellons cette union, maintenant. disait-il, alors qu’elle esquissait un pas de recul, l’une de ses mains toujours prisonnière, la seconde ne tardant pas à être également entravée. « Ne t’avise pas… ! » commença-t-elle face à son air amusé, son cœur se mettant à jouer au cheval emballé bien avant que les lèvres du rouge et or ne viennent ébaucher les siennes. Contact presque doux qui brûlait de tendresse, de désir… sensations qui le consumaient depuis près de trois ans et dont elle n’avait pas été pleinement consciente, parfaitement innocente de ces choses qu’elle ne cessait de rejeter. Aussi, jamais ne l’avait-on embrassée ainsi, jamais des lèvres n’avaient cherché à éveiller en elle tout ce qu’elle pouvait refouler depuis toujours au fond d’elle. Jamais… personne n’avait ressenti cette tendresse entremêlée à ce désir brûlant. Jamais. Son cœur palpitait, son souffle frémissait, ses paupières se fermèrent sans qu'elle le veuille alors qu'elle s'enlisait dans ce baiser non désiré. Et lorsqu’il libéra l’une de ses mains, elle ne fit aucun geste contre lui, frissonnant simplement de surprise au contact de sa main sur sa joue alors qu’il n’interrompait pas encore le contact de leurs lèvres, la vaporeuse errance de leurs langues, le prolongeant quelques instants de plus. Et lorsqu’il y mit un terme, elle papillonna des yeux, légèrement tremblante, détestant déjà d’avoir baissé sa garde, surtout face à lui.

–Je vous déclare à présent, mari et femme… l’entendit-elle ponctuer, taquin et amusé. Espèce de crotte d’hypogriffe ! Il avait enfin eu ce qu’il voulait depuis tout ce temps qu’il avait passé à chercher à la séduire, du moins il avait eu un échantillon de ce qu’il désirait d’elle. Mais comment osait-il la trainer comme une enfant capricieuse ? Comment osait-il l’embrasser sans son accord ? Comment osait-il la traiter comme si elle était d’ors et déjà à lui et que leurs fiançailles lui avaient tout simplement donné ce droit qu’il n’avait pas ? Ce fut une impulsion, une envie, un besoin, elle brisa la distance pour plaquer ses doigts sur sa joue avec toute la force dont elle était capable. La gifle claqua. Résonnant dans le silence et le vide environnant. « Non mais pour qui tu te prends ? Tu m’embrasses… c’était quoi ce baiser ? Je ne t’appartiens pas ! Je ne suis pas ta femme et encore moins un objet ! La situation t’amuse ? Grand bien te fasse ! Mais recommence et je te le ferai regretter ! Tu n’as aucun droit sur moi ! Aucun ! » s’exclama-t-elle avant de poursuivre en lui montrant sa main gauche. « Tant que mon annulaire est vierge je ne suis à personne ! Et même après ! » fulminait-elle, l’accusant de bien des maux sans vouloir admettre qu’elle avait aimé la sensation de ses lèvres contre les siennes, peut-être sûrement parce qu’il y avait mis ce petit quelque chose de doux, mais pas seulement. L’un et l’autre, complétés par sa caresse qui était restée bien plus chaste que ce à quoi elle aurait pu s’attendre venant de lui, étant donné les bruits qui courraient à son sujet. De nombreuses paroles venaient percuter ses lèvres sans qu’elle ne les laisse sortir… lui affirmer qu’il ne l’aurait pas vierge pourrait avoir plus d’une conséquence… lui plaire, lui déplaire. Lui affirmer qu’elle l’émasculerait serait juste une promesse en l’air qu’elle ne pourrait jamais tenir. Lui hurler qu’elle briserait cette alliance serait sûrement un mensonge puisque jamais elle ne ferait honte à sa famille et il lui rirait au nez. Pourtant, tentant le tout pour le tout, elle redressa le menton, dardant un regard flamboyant sur le sien. « Je ne te laisserai jamais être le premier. » persiffla-t-elle, lui promettant ainsi de le tromper et de lui refuser ce qu'il était en droit de réclamer. Cherchant ainsi à blesser sa fierté ainsi que son arrogance. Et pourtant, si elle pouvait être assez diabolique pour le laisser penser, l’imaginer, lui offrir même des scènes assez suggestives pour qu’il pense qu’elle en serait finalement capable, elle ne se sentait pas prête à faire une telle chose. Merida… rien que sa réaction à ce baiser devait souffler à quel point elle restait innocente derrière ses grands airs.


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Message Sujet: Re: Je te promets... [Max]   Je te promets... [Max] Icon_minitimeJeu 28 Fév - 5:46

Tu la vis papillonner des yeux, alors que son corps qui semblait si fragile à tes yeux, tremblait légèrement. Tu avais réussi à la déstabiliser, et tu devais avouer que tu l’étais également. Après trois longues années d’attente, tu avais enfin obtenu ce que tu voulais. Ou presque… Tu aurais préféré l’embrasser avec son accord, mais les choses étaient telles qu’elles étaient, et tu n’avais pas pu résister face à cette annonce de mariage et à ses caresses de tout à l’heure. Tu sentais encore le goût de ses lèvres sur les tiennes. Un parfum que tu n’avais jamais goûté auparavant. Un mélange de résistance et de résignation que tu avais adoré embrasser. Elle devait sans doute te mépriser encore plus qu’elle n’avait l’habitude de le faire. Tu venais de brimer sa liberté, et te sentais en quelque sorte coupable de ton action. Pourquoi? Tu n’en savais rien. Jamais tu n’avais senti le moindre sentiment de culpabilité envers une fille que tu avais blessée involontairement… Perdu dans tes pensées, tu ne vis pas la main de ta future épouse, aussi rapide qu’un Éclair de Feu, traverser vivement l’air pour venir s’abattre sur ta joue gauche. L’impact fut si violent, que ta tête valsa brusquement sur le côté, et tu eus l’impression de sentir ta tête décrocher de ton cou. Presque automatiquement, tu pouvais sentir une marque rouge apparaître à l’endroit ou Merida venait de te gifler. Une douleur sourde t’engourdie la mâchoire, tandis que tu te massais la joue, tentant de faire disparaître la douleur. Étrangement, tu relevas lentement tes prunelles vertes vidées de toutes émotions vers la jeune Eisenberg. Tu n’étais pas en colère, tu ne lui en voulais pas pour cette gifle que tu savais bien méritée. Pourtant, tu ne pus t’empêcher de répliquer sur le même ton arrogant que tu employais depuis tout à l’heure. –T’es plus forte que tu en as l’air… Même si ton bras est un peu flasque. Tu lui adressas un énième clin d’œil alors qu’elle commençait à pester contre toi. « Non mais pour qui tu te prends ? Tu m’embrasses… c’était quoi ce baiser ? Je ne t’appartiens pas ! Je ne suis pas ta femme et encore moins un objet ! La situation t’amuse ? Grand bien te fasse ! Mais recommence et je te le ferai regretter ! Tu n’as aucun droit sur moi ! Aucun ! » Elle était bel et bien révoltée à l’idée de se marier, et ce fut à ce moment précis, que tu t’en rendis compte. Néanmoins, tu fronçais les sourcils, tout en faisant mijoter les paroles de ta fiancée dans ta tête. Un objet? Alors c’était ce qu’elle croyait? Que tu considérais les femmes comme étant des objets? Non… Enfin… Tu pouvais parfois donner cette impression, mais jamais tu n’avais considéré une fille comme un objet que tu pouvais utiliser quand l’envie t’en prenait, ou alors que tu jetais comme de vieilles chaussettes après utilisation…

Tu avais chaud, tu étouffais, et tu desserras lentement ta cravate, tout en défaisant deux boutons de ta chemise. Puis, tu fis un pas, et un deuxième en direction de Merida, qui ne cessait de mettre de la distance entre vous. –Jamais je ne t’ai considéré comme étant un objet, Merida. Seulement une fille que je convoite et désire depuis beaucoup trop longtemps. Tu as beau me détester, me frapper, me rappeler que je n’ai aucuns droits sur toi, menace moi, mais ne pense pas une seconde que tu es un objet. En parlant, ton visage c’était rapproché du sien, quelques centimètres séparaient ton nez de celui de ta future épouse, mais ce fut à ton tour de reculer, lorsqu’elle reprit la parole. La remarque du petit doigt te fit ricaner, et tes yeux se posèrent de nouveau sur les lèvres de la jolie brune, alors qu’elle continuait à fulminer. Tu avais envie de recommencer, encore et encore, mais tu savais fort bien qu’elle n’allait pas se laisser faire… Même si tu avais bien remarqué son bien être face au baiser que tu venais tout juste de lui offrir. Tu en avais eu un peu, un avant goût, et désormais, tu allais toujours en vouloir plus. C’était étrange. Habituellement, tu n’étais pas aussi patient et tenace avec une fille, mais avec Merida… On aurait dit que tu voulais la découvrir encore plus, la posséder… Tu voulais qu’elle se donne entièrement à toi, chose qui n’était pas sur le point d’arriver. Un silence s’installa entre vous. Elle ne disait rien, mais tu voyais bien qu’elle bouillonnait de l’intérieur. Elle fulminait en silence, tandis que toi, tu la fixais sans rien dire. Tu te contentais de rester debout, avec ta jolie marque rouge sur la joue. C’est Merida qui brisa ce silence. « Je ne te laisserai jamais être le premier. » Il te fallut quelques instants pour comprendre le sens de ces paroles. Lentement, tu t’approchas de ta fiancée, l’obligeant ainsi à reculer. Après réflexion, tu étais bel et bien la personne qu’elle détestait le plus à Poudlard. Même cette union forcée par ses propres parents ne semblait pas l’affecter, et elle semblait déterminer plus que tout. Tu ouvris la bouche, et pris la peine d’articuler clairement, comme si tu expliquais quelque chose à un enfant. –Tu ne trouveras jamais mieux que moi. Tu n’étais pas prétentieux de nature, mais c’était bien évident. Merida ne se laissait approcher par aucun homme, et tu étais le seul qui lui était tenace depuis le début. Sans trop savoir pourquoi… Tu avais poussé Merida à reculer jusqu’au mur, et vint placer tes paumes sur les briques derrière elle. Il était temps qu’elle le réalise enfin. Tu allais devenir son mari, et elle ta femme. Tu rapprochais tes lèvres près de son oreille et lui rappelais les faits. –Ça ne sert à rien de protester. Tu deviens toujours Madame Black à la fin. Rien n’est encore fait, mais tu ne réussiras qu’à retarder l’inévitable. Elle avait beau crier, frapper, protester autant qu’elle voulait, tu ne pensais pas que ses parents allaient changer d’avis, et de même pour ta mère, qui t’avais clairement précisé dans sa lettre, que tu n’avais aucuns mots à dire là-dessus! Toujours prise entre tes deux bras solidement appuyés contre le mur derrière elle, tu attendais sa réaction. Peut-être avais-tu réussi à la convaincre de cesser de protester…
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Message Sujet: Re: Je te promets... [Max]   Je te promets... [Max] Icon_minitimeJeu 28 Fév - 13:49





–Tu ne trouveras jamais mieux que moi. qu’il disait l’arrogant ! Comme s’il cherchait à convaincre une enfant récalcitrante qui refusait de comprendre une réalité. Mais là ce n’en était pas vraiment une, bien au contraire, et tandis qu’il s’avançait et qu’elle reculait pour mettre de la distance entre eux, elle répondit avec sarcasme et moquerie… « Parce que tu as tant d’expériences que tu es devenu un expert dans ce domaine ? Que tu m’as montré un peu de douceur ? Mais une fois que tu auras eu ce que tu veux tu me laisseras tomber pour retrouver une autre trainée ! Je suis sûre que je peux trouver beaucoup mieux qu’un garçon qui jette les filles une fois qu’il a eu ce qu’il voulait ! » Pourtant, malgré l’âpre arrogance que démontrait Merida, il n’en resta pas moins que son dos rencontra la dureté froide du mur, lui retirant toute possibilité de continuer à reculer, d’autant plus qu’il venait de poser ses mains derrière elle. Prisonnière de ses bras… prisonnière entre son corps et le mur, il avait finement joué pour lui prouver une nouvelle fois que l’avenir était inévitable et qu’il semblait avoir des droits et des gestes qu’il n’aurait jamais osé avoir à son encontre avant l’annonce de leurs fiançailles. –Ça ne sert à rien de protester. Tu deviens toujours Madame Black à la fin. Rien n’est encore fait, mais tu ne réussiras qu’à retarder l’inévitable. précisa-t-il à son oreille alors qu’elle détournait le visage en cherchant à se contenir, quand elle ne voulait que le frapper, le repousser, lui dire d’aller prendre le thé avec les fantômes plutôt que d’empiéter sur son espace vital comme il le faisait.

« Alors je devrais dire merci Merlin et devenir tienne ? Je ne veux pas être à toi ! Je ne veux pas devenir une Black ! » s’exclama-t-elle avec une sincérité troublante pour une sang pur… car combien rêverait de porter ce nom qui faisait trembler rien qu’à son énonciation ? Même la branche la plus rejetée n’y changeait rien, la valeur de ce nom était réelle, puissante, accordant une célébrité, une arrogance, un pouvoir rien qu’à le porter, et Maxwell venait d’être réintégré dans cette redoutable famille d’une façon pleine et entière. Mais Merida n’en voulait pas, c’était même le dernier de ses souhaits. « Je veux réussir par moi-même ! Je ne veux pas être l’épouse de ! Je veux montrer au monde ce qu’une Eisenberg sait faire et pas une… Black ! » continuait-elle encore, énervée, frustrée parce qu’il avait raison et qu’elle détestait ça. Elle prit subitement pleinement conscience de leur proximité, de ce rapprochement qu’il lui imposait encore une fois, comme pour lui faire réaliser à quel point son avenir était inéluctable, à quel point elle allait prochainement être à lui. Et pourtant, rien ne l’obligerait à le laisser la toucher, jamais. Il pouvait clamer autant qu’il voulait qu’elle ne faisait que retarder les choses, cela ne changeait rien au fait qu’elle pourrait les retarder autant qu’elle le désirait. Personne ne viendrait vérifier le soir des noces si la délicate épouse s’allongerait pour accueillir son digne époux dans sa couche. Tant qu’elles étaient célébrées, cela satisferait les deux parties en présence… tout du moins dans les premiers temps, puis viendrait celui où la matriarche Black réclamerait des descendants… Elle n’avait que seize ans, rêvait de liberté, de voyage, de renommée, pas d’être mère, pas d’être obligée de l’accueillir tôt ou tard dans son lit.

Elle resta là, devenue silencieuse, clôturant ses paupières comme pour faire disparaître la réalité alors qu’elle serrait les poings. Elle réfléchissait, s’acharnait à courir après une solution qui devait bien exister mais qui lui échappait désespérément. Peut-être qu’au fond, elle n’était tout simplement pas réelle, n’ayant aucune possibilité de se soustraire à tout ça. Son père n’annulerait rien, l’alliance à venir était bien trop positive dans l’immédiat… qu’elle reste célibataire n’avait jamais été dans les désirs du patriarche de famille… 1980 et les sang pur ne tolèraient pas qu’une femme ne se marie pas et reste célibataire. Comme toutes ces vieilles royautés qui offraient leurs enfants à un chemin qu’ils se devaient d’emprunter… mais celle qui semblait ne pas désirer cet avenir c’était elle, celui qui semblait obtenir ce qu’il convoitait depuis si longtemps dans toute cette histoire, l’ayant avoué un peu plus tôt, c’était lui. Elle ne voulait pas de sentiments, elle ne voulait pas souffrir, elle ne voulait pas qu’on s’en serve contre elle. Elle voulait le détester, sentir cette haine au fond d’elle, mais ce n’était que colère et rancœur qui fulminait dans ce cœur qui tambourinait furieusement dans sa poitrine, si fort qu’il lui semblait que Max pourrait l’entendre s’il se concentrait un instant de trop sur elle. Si calme et si posée d’apparence, créature façonnée par la haute société, élégante et véritable sang pur, même en cet instant, malgré la tension de son être, elle restait maîtresse d’elle, s’y acharnant, retenant les coups qu’elle désirait tant assener à son torse sous toutes les émotions qui palpitaient au fond d’elle.

Le monde n’avait jamais autant eu conscience qu’elle était en réalité telle une jument trépignant d’impatience dans son box, monture impatiente et passionnée, sauvage et éprise de liberté… que le fils Black en cet instant. Sa famille en avait toujours eu conscience… son père et sa mère s’attendaient même sûrement à ce qu’elle en fasse voir de toutes les couleurs à son futur époux, et pourtant, prisonnière de ses bras et de ce mur, elle ouvrit les yeux pour croiser les siens même pas l’ombre d’une seconde avant que ses lèvres viennent s’apposer sur les siennes. Elle abaissait ses barrières dans cette dernière étreinte, glissant l’une de ses mains derrière sa nuque, délaissant l’autre qui se referma sur le tissu de son uniforme. Elle lui offrait cette passion qui la consumait, cette rancœur qui l’oppressait, cette colère qui la brûlait de l’intérieur, cette renonciation à se battre pourtant fardée d’une révolte que sa détermination ne cessait d’alimenter, que chaque sentiment qu’elle ressentait faisait grandir. Mais aussi ce qu’il était parvenu à faire frémir au fond de son être, elle qui n’avait jamais embrassé quiconque de son propre chef, et encore moins de la manière dont elle le faisait à cette seconde. Il pourrait se vanter d’être le premier… Elle fit durer le contact de ses lèvres contre les siennes, cherchant à chasser cette tendresse pour éviter d’être troublée. Elle voulait retrouver ce qu’elle détestait en lui, ce qu’elle savait de lui… cette arrogance et précisément ce qu’elle venait d’énoncer à son sujet. Sa manie d’obtenir et de jeter malgré ce qu’il pouvait affirmer un peu plus tôt, le fait qu’elle n’était pas un objet. Elle n’eut qu’à détourner légèrement son visage pour tout interrompre, briser l’étreinte, lui permettre de retrouver son souffle, alors qu’elle dardait son regard sur lui à nouveau, ses mains désertant leur emprise.

« Même si c’est inévitable, tu ne partageras jamais mon lit si je ne le veux pas. Tu n’auras jamais la fille qui n’a rien de particulier mais que tu convoites et désires pourtant depuis presque trois ans comme tu le voudrais si je ne le veux pas. » souffla-t-elle du bout des lèvres, car après avoir mis un terme à ce baiser, son timbre contenait bien moins de sarcasme que ce qu’elle avait prévu dans son esprit quelques secondes plus tôt, avant qu’elle ne l’embrasse. Aussi reprit-elle, cherchant à s’énerver seule à mesure que les mots franchissaient ses lèvres : « Tu crois qu’il te suffit de me rappeler que je serai madame Black pour que je te cède comme ça ? De me trainer à travers une salle et de m’embrasser sans que j’ai mon mot à dire ? De me retenir entre toi et ce mur ? Je ne te connais pas mais j’en sais bien assez sur toi ! Ton arrogance ! Ta médiocrité ! Ton attitude ! Comment je pourrais épouser quelqu’un que je ne désire même pas ! » cracha-t-elle dans un dernier mensonge, car même si elle prétendait le contraire, jamais elle n’aurait pu l’embrasser ainsi sans l’éveil de ce désir qu’il avait fait naître en elle quelques instants plus tôt. « Lâche-moi et va te faire cuire une bouse de dragon ! »

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Message Sujet: Re: Je te promets... [Max]   Je te promets... [Max] Icon_minitimeJeu 28 Fév - 17:07

« Parce que tu as tant d’expériences que tu es devenu un expert dans ce domaine ? Que tu m’as montré un peu de douceur ? Mais une fois que tu auras eu ce que tu veux tu me laisseras tomber pour retrouver une autre trainée ! Je suis sûre que je peux trouver beaucoup mieux qu’un garçon qui jette les filles une fois qu’il a eu ce qu’il voulait ! » Tu avais l’impression que tes paroles étaient entrées par l’oreille de Merida, et ressorties par l’autre. Elle ne t’avait pas écouté, son opinion sur toi était déjà fixée, et même toi ne semblait pas être en mesure de lui faire changer d’avis sur ta personne. Comme elle, tu n’étais pas celui que tu laissais entrapercevoir. Tu n’étais pas celui qui jouait avec les dames comme de vulgaires jouets. Bien entendu, tu en avais blessée plus d’une involontairement, mais jamais tu n’avais ressenti de plaisir en voyant une fille pester sur toi après une jolie nuit… -Non. Plutôt parce que je suis le seul homme dans ce château capable de tolérer ton caractère impossible, et de quand même faire preuve de tendresse envers toi. C’était vrai. La plupart des messieurs lâchaient prise à la moindre menace de Merida, mais pas toi. Tu continuais, comme si ta détermination allait un jour porter ses fruits. D’un côté, elle avait bel et bien porté ses fruits, étant donné que tu allais marier cette jeune et ravissante Eisenberg dans quelques années. Au plus grand malheur de la brunette. Pourtant, c’était bien le cas. Un jour ou l’autre, tu allais lui donner ton nom, et elle le porterait comme un fardeau ou une malédiction. Un peu comme toi… « Alors je devrais dire merci Merlin et devenir tienne ? Je ne veux pas être à toi ! Je ne veux pas devenir une Black ! » Avait-elle annoncé avec une sincérité dur comme fer. Toi, tu avais envie de hurler qu’elle n’avait pas le choix, qu’elle devait cesser de se battre, de protester. Tu en avais assez des menaces et des coups. Tu avais envie de déposer tes lèvres contre celles de ta promise sans qu’elle ne te frappe en retour. « Je veux réussir par moi-même ! Je ne veux pas être l’épouse de ! Je veux montrer au monde ce qu’une Eisenberg sait faire et pas une… Black ! » Comment une pro sang-pur comme elle se répugnait à devenir une Black à ce point? Ta famille était puissante, peut-être moins que celle des autres branches Black, mais tu restais quand même un de ces fameux héritiers au sang-pur, à la chevelure ébène, comme tout ceux de ta famille. Une fille comme Merida, qui prenait en considération la qualité du sang à ce point n’était pas sensé repousser un nom qui allait la rendre plus imposante, plus puissante… Elle ne voulait pas de toi dans sa vie, et de plus, ton nom n’était pas un facteur qui jouait beaucoup pour la convaincre. Pourtant, tu savais fort bien qu’elle en était digne. –Alors c’est pour ça? Tu veux faire tes preuves, montré de quoi tu es capable? Mais à qui ma belle? Qui veux-tu impressionner de la sorte? Papa et maman Eisenberg? Ta soeurette? Tu parlais sur un ton qui faisait tout pour provoquer de la colère chez ta future épouse, mais tu en avais assez de te faire repousser de la sorte pour une chose que tu n’étais pas, ou presque.

Elle ferma les paupières, et tu en profitas pour examiner en détails, chaque parcelle de son visage exquis. Tu pouvais la dévisager, la fixer, elle n’en savait rien. Tes yeux se posèrent d’abord sur ses lèvres fines et rosées, que tu venais tout juste d’embrasser… Puis sur sa chevelure sombre, comme la tienne. Ces longs cheveux que tu n’avais jamais touchés mais que tu savais doux. Cette peau magnifique, crémeuse que tu avais caressée quelques minutes plus tôt, et ces petites joues rougies par la colère. Un nouveau silence c’était installé entre vous, et tu pouvais entendre une mouche voler. Elle, les yeux fermés et les poings serrés, toujours prise entre la prison ferme que lui offraient tes bras. Elle était contrariée, toujours aussi en colère. Tu voulais qu’elle te voie sous ton vrai jour. Tu voulais qu’elle laisse tomber cette idée préconçue de ta personne, mais Merida était trop obstinée, trop déterminée à chercher ce qu’elle détestait le plus en toi, le faire ressortir et te le cracher au visage. Ta fiancée se forçait à te mépriser. Mais pourquoi? Parce qu’elle ne voulait pas admettre avoir apprécié le contact de tout à l’heure? Perdu dans tes théories, tu avais à peine eut le temps de la voir ouvrir les yeux, exposant ainsi ses grands yeux, chamboulés par toute sorte d’émotions en même temps. Quelques centièmes de secondes plus tard, ce fut à son tour d’être pendue à tes lèvres, et tu fermas automatiquement les yeux, et pris la peine de savourer ce moment. Tu sentais une de ses mains agripper ta nuque, alors que l’autre venait se solidifier sur ton uniforme. Tu penchas la tête sur le côté, et répondit avec plaisir à son baiser. Jamais tu n’aurais cru qu’elle puisse baisser sa garde face à toi, mais tu avais maintenant la preuve formelle que tu plaisais à Merida, qu’elle veuille l’admettre ou non. Tes deux mains vinrent fermement se poser sur sa taille, et tu l’attirais encore plus contre toi, tout en mettant plus d’ampleur au baiser qu’elle t’offrait. Tu sentais son agressivité à travers ce contact, et tu entrepris un échange plus doux avec elle. Tu te mis à l’embrasser lentement, sans brusquer quoi que ce soit. Tes gestes étaient pleins de tendresse, alors que tes lèvres faisaient pareillement. Une nouvelle fois, tu goûtais à ces lèvres, et tu ressentis le même désir que la première fois. Tu voulais prolonger l’échange, tu voulais continuer de lui donner toute la douceur que tu pouvais lui offrir, mais elle détourna le visage, rompant ainsi ce baiser que tu avais trouvé exquis. Elle reprit son souffle, tu en fis autant. Tu pouvais encore sentir la pression invisible des lèvres de Merida contre les tiennes, et tu la regardais d’un air étrange. Comme étonné par ce signe de faiblesse de la part de ta promise.

« Même si c’est inévitable, tu ne partageras jamais mon lit si je ne le veux pas. Tu n’auras jamais la fille qui n’a rien de particulier mais que tu convoites et désires pourtant depuis presque trois ans comme tu le voudrais si je ne le veux pas. » Sa voix se voulait sarcastique, mais tu distinguais qu’elle n’avait pas mis la conviction qu’elle aurait voulu lui mettre. Elle était sans doute déstabilisée par ce qu’elle venait tout juste de faire. Toi, tu ne faisais que la désirer encore plus. Elle venait d’aggraver son cas. Jamais tu ne pourrais lâcher prise sur elle cette fois. Jamais. –Arrête de croire que seulement ton lit m’intéresse. Je t’ai dis vouloir te posséder, te désirer, je veux que tu m’appartiennes Merida, mais tu es maintenant plus qu’une simple fille que je convoite…Tu es ma fiancée… Tu devais avouer que tu aimais bien lui rappeler ce fait, et un petit sourire se dessina sur le coin de tes lèvres, alors que tes mains étaient encore solidement posées sur sa taille. « Tu crois qu’il te suffit de me rappeler que je serai madame Black pour que je te cède comme ça ? De me trainer à travers une salle et de m’embrasser sans que j’aie mon mot à dire ? De me retenir entre toi et ce mur ? Je ne te connais pas mais j’en sais bien assez sur toi ! Ton arrogance ! Ta médiocrité ! Ton attitude ! Comment je pourrais épouser quelqu’un que je ne désire même pas ! » Oui, tu le croyais. Tu la retenais prisonnière entre toi et ce mur car tu voulais te montrer à toi-même, qu’elle allait devenir tienne. Tu savais qu’elle mentait, et ton sourire l’élargit sur tes lèvres. Tu levas une main vers son visage, et prit son menton entre ton pouce et ton index, tout en plongeant ton regard vert dans celui noisette de ta fiancée. –Ne me mens pas au visage, Merida. Si tu ne me désires pas, alors pourquoi ce baiser? Pourquoi ton cœur bat-il comme une bête en cage qui ne cherche qu’à se libérer? Pourquoi cette attitude révoltée qui ne servira à rien? Ne refoule pas tes propres sentiments ma jolie. Tu relâchais son menton, et vint reposer ta main sur sa taille. « Lâche-moi et va te faire cuire une bouse de dragon ! » Tu arquas un sourcil, fit lentement remonter des deux mains jusqu’à son visage, et tu le pris en coupe, tes yeux toujours aussi obnubilés par les siens. Tu pris quelques secondes avant de répondre, mais tu savais qu’elle savait. Tu n’allais pas la lâcher. –Non. Avais-tu répondu tout simplement. Puis, sans l’avertir de quoi que ce soit, tu te remis à l’embrasser. Cette fois-ci, tu caressais ses joues de tes pouces, tes mains descendaient lentement jusqu’à son cou que tu effleurais subtilement de tes doigts. Puis, elles remontèrent jusqu’à sa chevelure, et tes deux mains se perdirent dans cette longue masse sombre. Les yeux encore une fois fermé, tu mis dans ce dernier échange, ton désespoir, ta colère, la tendresse que tu éprouvais pour cette vert et argent, ta détermination, ta passion et surtout, ton désir ardent qui brûlait depuis trois ans à l’intérieur de ton être. Tu fis une pause, et recula ton visage de quelques centimètres, tout en caressant sa clavicule de ton index. –Arrête de tout refouler! Puis, tu repris ton baiser. Tu savais que tu ne pourrais plus te passer de ses lèvres, désormais.
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Message Sujet: Re: Je te promets... [Max]   Je te promets... [Max] Icon_minitimeJeu 28 Fév - 20:23





–Alors c’est pour ça? Tu veux faire tes preuves, montré de quoi tu es capable? Mais à qui ma belle? Qui veux-tu impressionner de la sorte? Papa et maman Eisenberg? Ta soeurette? osa-t-il encore affirmer après avoir déjà laissé penser qu’il était le seul à ne pas avoir renoncé à l’avoir, à être en mesure de la supporter, et ce sans oublier de lui démontrer de la tendresse. Impossible que son père n’ait pas eu vent de ces informations lorsqu’il avait fait son choix de futur époux, sachant parfaitement qu’il fallait quelqu’un comme ça pour parvenir à atteindre Merida. Demoiselle qui détesta ses suppositions puériles et sa manière de les faire. « Tout le monde ! » s’exclama-t-elle, énervée par ce ton qu’il avait avec elle comme s’il avait devant lui une gamine en mal de reconnaissance. Ce n’était pas une personne, ni même seulement sa famille qu’elle désirait impressionner, mais le monde magique tout entier. Qui avait dit qu’elle manquait d’ambition pour être à Serpentard ? Son arrogance à vouloir réussir était réelle, bel et bien présente, palpitant au fond de son être.

Puis elle sombra dans le silence et l’obscurité grâce à la protection de ses prunelles… réfléchissant, encore, toujours, à la recherche d’une solution qui se faisait attendre. L’embrassant finalement pour lui offrir cet échantillon de ce qu’elle pourrait lui offrir mais qu’elle ne ferait pas sans le vouloir. C’était cela la leçon qu’elle chercha à lui donner, à recueillir du bout de ses lèvres qui s’apposaient aux siennes, y cherchant tout le contraire de ce qu’il acceptait de lui offrir, à chaque effleurement, à chaque caresse de sa langue, à chaque fois qu’ils se goûtaient par ces rondeurs rosissantes. Elle ne parvenait à retrouver ce qu’elle pensait de lui, il s’acharnait à démentir ses idées préconçues, à rendre leurs échanges plus doux, comme s’il voulait préserver son innocence tout en l’attirant plus étroitement contre lui. Et lorsqu’elle brisa cette nouvelle étreinte, il était parvenu à la troubler une nouvelle fois, arrachant du sarcasme à ses paroles qui semblèrent manquer de force et de piquant. Incroyable ! Elle voulait lui donner une leçon, imager ses paroles et elle se piégeait toute seule. Sans oublier… –Arrête de croire que seulement ton lit m’intéresse. Je t’ai dis vouloir te posséder, te désirer, je veux que tu m’appartiennes Merida, mais tu es maintenant plus qu’une simple fille que je convoite…Tu es ma fiancée… … ses nouvelles paroles qu’il laissa filer de ses lèvres. Bientôt il allait affirmer qu’il parvenait à la supporter ? Elle était insupportable, distante, froide, cassante, moqueuse, arrogante, plus encore avec lui parce qu’il n’avait cessé de la désirer et de chercher à la séduire. Il l’avait toujours agacée en bon don juan qu’il était, et il lui avouait vouloir qu’elle soit sienne. Cela signifiait quoi exactement ? Qu’il était bien heureux qu’elle soit sa fiancée ? Elle avait bien cru le comprendre, plus encore à présent qu’il affichait son petit sourire en coin, mais il prétendait que cela ne se limitait pas qu’à son corps. Peut-être que c’était une histoire de domination, son côté sauvage qui le poussait à vouloir la contrôler ? Elle n’en savait rien. Elle n’y trouvait pas le moindre sens. Elle n’avait même pas compris pourquoi il n’avait jamais lâché l’affaire la concernant. Énerver. S’énerver. Chercher à chasser le trouble. A se souvenir de tout ce qu’elle détestait chez lui. De ce qui l’avait déjà énervée un peu plus tôt. Les mots franchissaient ses lèvres alors qu’il gardait ses mains sur sa taille, geste de propriété qui l’agaçait prodigieusement. Il ne restait plus que quelqu’un sorte et ce serait le bouquet ! C’était du moins ce qu’elle pensait sans imaginer ce qui suivrait. Aussi nia-t-elle le désir qu’il était parvenu à faire naître en elle au premier baiser échangé, et elle le vit sourire un peu plus parce que si les mots pouvaient nier, les actes et son trouble, non.

Il prit son menton entre ses doigts pour croiser son regard… Il avait tout d’un Black à cet instant, dans cette dominance dans laquelle il avait été élevé, cette supériorité qui lui donnait accès à tout ce qu’il pouvait désirer. Sa mère serait sûrement fière de lui si elle pouvait le voir, si elle pouvait comprendre que leurs enseignements existaient dans le caractère du rouge et or. Peut-être serait-elle d’une suffisance rare en constatant que c’était celle qu’elle lui avait choisi pour épouse qui réveillait cette parcelle de lui-même, cette envie d’obtenir ce qu’il voulait, de réclamer la vérité comme s’il en était déjà en droit parce qu’elle était à lui. Lui ! Agaçant ! Supérieur ! Elle avait cherché à détourner le visage tandis qu'il cherchait à lui démontrer ce qu'elle savait déjà, mais il ne lui en avait pas laissé l’occasion, la contraignant à affronter son regard… alors qu’elle n’allait sûrement pas détourner le sien dans de telles conditions. Une seconde tout au plus alors qu’elle prenait conscience du tambour de son cœur lorsqu’il l’énonçait… et lorsqu’enfin il relâcha son emprise, elle secoua sa sombre chevelure comme pour nier en bloc tout ce qu’il venait d’affirmer. Et son « ma jolie » commençait vraiment à lui donner des boutons ! Mais c’était surtout l’adjectif possessif qui, prenant un sens trop vrai entre ses lèvres, l’énervait. Ma jolie, ma fiancée. Bientôt ce serait ma femme. Sans oublier ma-dame Black. Même si l’utilisation du son était détournée, tous semblaient capables de la faire frémir de colère.

Alors que sa main revenait se déposer sur sa taille, comme s’il ne pouvait envisage de la libérer… s’il ne la tenait pas d’une façon ou d’une autre, il devait se douter qu’elle aurait déjà tourné les talons pour s’en aller, fuir ce qu’il éveillait en elle, fuir le moindre contact. Tant elle aurait aimé pouvoir mettre de la distance entre eux. Tous deux en avaient conscience, de même qu’elle savait que s’il ne l’avait pas encore lâchée, il n’allait sûrement pas le faire simplement parce qu’elle le lui demandait tout en ajoutant d’aller se faire voir de la plus polie des manières sorcières. Elle se heurta à un haussement de sourcil… sa réaction ne devait pas lui convenir. Déçu monsieur Black ? Sembla se moquer les prunelles de la brune en le regardant fixement dans les yeux. Mais s’il laissa ses mains revenir border ses traits pour lui dire simplement ce dont elle se doutait. Ce non qu’elle avait deviné, n’était qu’un prélude, un prétexte à préparer le retour de ses lèvres contre les siennes. Il retint son visage lorsqu’elle chercha à reculer, à se détourner, bien trop consciente de son propre désir… de la douceur de ses doigts sur sa peau, de la tendresse suggestive de ses gestes qui couraient sur sa gorge, de l’intimité rougissante qu'ils partageaient lorsqu’il glissa ses mains dans sa chevelure comme un amant pourrait le faire, de la force et des sentiments qu’il pouvait mettre dans un simple baiser qui la faisait frémir malgré toutes ses résistances. Ses paupières encore ouvertes recouvrirent ses prunelles. Ses mains qui se pressaient sur son torse la seconde qui suivit ce nouveau baiser, semblèrent même faiblir dans leur détermination à le repousser. Elle aimait le goût de ses lèvres, s’y perdait, s’y égarait… cela allait à l’encontre de tout ce qu’elle voulait, de tout ce qu’elle pensait, mais il… –Arrête de tout refouler! lui intima-t-il en interrompant brièvement ce nouveau baiser, son doigt l’esquissant comme une supplique qui la fit frissonner, alors qu’elle le menaçait d’une voix tremblante… « Max… ! »

Mais il ne l’écouta pas, revenant simplement s’emparer de ses lèvres… En quelques instants il était allé plus loin que n’importe qui avant lui, caressant sa peau, enserrant sa taille, laissant ses doigts s’enliser dans sa chevelure et elle n’était pas insensible. Son cœur continuait à cavaler comme s’il voulait découvrir lui aussi ce que cela faisait d’être libre. Elle se pressa contre lui, lui rendant ce baiser avec rancœur, colère, passion… ses doigts revenant se crisper sur sa nuque, ses ongles s’enfonçant superficiellement dans sa peau comme si elle affirmait le détester sans parvenir à y croire, sans parvenir à le faire. L’accusant. Lui en voulant. Elle était pourtant en train de lui offrir précisément ce qu’il réclamait d’elle… laissant la passion la dominer, briser la bienséance. Un bruit de porte et un début de rire la firent redescendre de cet astre trop lointain qui ne lui correspondait pas. Sans même attendre de voir qui étaient les nouveaux arrivants, d’un geste plus brutal, plus violent, et surtout jouissant de la surprise de son changement d'attitude alors qu’un instant plus tôt elle avait abandonné le combat, elle le repoussa pour s’esquiver de quelques pas. Éviter qu’on la voit ainsi, avec lui, dans ses bras, à l’embrasser comme si elle était… comme si elle avait oublié qu’on ne se conduisait pas ainsi au détour d’un couloir aussi visité. « Je ne te permets pas. » souffla-t-elle du bout des lèvres. « Pourquoi Maxwell ? Pourquoi tu me veux tellement ? C’est quoi ? Je suis si distante que tu serais fier d’affirmer que je t’appartiens ? Tu ne me connais même pas… » termina-t-elle en poussant la première porte qui se présenta à elle, sans attendre sa réponse. Elle fuyait… tout simplement. Elle voulait reprendre ses esprits dans une pièce où elle serait seule avant de devoir aller en cours, elle voulait… se retrouver dans un placard ? Pas vraiment. Elle hésita moins d'une demi-seconde, réalisant à quel point elle était troublée pour avoir poussé l'une des seules portes qu'elle n'avait jamais touchée en près de trois ans. Mais tant pis, c’était mieux que rien. Elle repoussa la porte derrière elle pour tenter de se retrouver seule avec les araignées, la poussière, les serpillères et les balais. Tout plutôt que le rouge et or qu'elle cherchait à fuir alors que son cœur ne cessait de tambouriner dans sa poitrine..

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Message Sujet: Re: Je te promets... [Max]   Je te promets... [Max] Icon_minitimeVen 1 Mar - 7:00

« Max… ! » Tu sentais le tremblement de sa voix dans ce simple mot qu’elle avait prononcé. Ton surnom. Elle se voulait menaçante, mais en cet instant présent, tu savais que toute menace de sa part n’était que mots lancés en l’air… Tu avais repris le contrôle de ses lèvres, alors que tu sentais ses bras faiblirent contre ton torse. Elle cédait, tranquillement, et tu ne faisais qu’amplifier cet échange. Tu ne voulais pas qu’il s’arrête, et retomber sur la Merida arrogante, distante, venimeuse… Tu voulais qu’elle reste ainsi, libre de ses émotions. Tu la sentis se presser contre toi, et ne fis que resserrer ton étreinte autour d’elle, alors que ta promise te rendais ton baiser avec toute la rancœur et la colère dont elle ressentait à ton égard. Pourtant, tu devais bien avouer que le goût du mépris sur les lèvres de la vert et argent, était tout simplement exquis. Surtout lorsqu’il était mélangé à une attirance refoulée. Les mains de la jolie brune vinrent se poser de nouveau sur ta nuque, et tu souriais de l’intérieur. Un frisson vint parcourir le long de ta colonne vertébrale, lorsqu’elle enfonça superficiellement ses ongles dans la peau de ta nuque, en raffermissant ainsi sa prise sur toi. Elle t’en voulait, et tu pouvais le sentir dans son étreinte. Quelques rires et un bruit de porte se firent entendre, mais tu n’y prêtas pas attention. Tu dévorais toujours les lèvres de Merida, lorsque cette dernière te repoussa violemment, brutalement. Tu ne réagis pas tout de suite, choqué par ce changement d’attitude, elle qui quelques secondes plus tôt, répondait à ton baiser avec passion… Tu avais l’impression qu’on venait de te voler quelque chose. « Je ne te permets pas. » Tu la fixais. Elle était essoufflée, troublée, et tu l’étais sans doute autant qu’elle. Pourtant, tu ne démontrais rien dans ton attitude, qui pouvait montrer un trouble quelconque. Ton visage blasé et tes prunelles vertes restaient posés sur elle, alors qu’elle se mettait à parler. « Pourquoi Maxwell ? Pourquoi tu me veux tellement ? C’est quoi ? Je suis si distante que tu serais fier d’affirmer que je t’appartiens ? Tu ne me connais même pas… » Ses mots te firent l’effet d’un coup de fouet. Toi-même tu ne savais pas. Tu t’étais toujours intéressée à elle. Tout chez cette Eisenberg te plaisait, et ce depuis la première fois ou tes yeux avaient croisés cette intouchable Serpentard. Tu ne savais pas pourquoi tu la désirais à ce point, et c’était ce qui te troublait, toi. Tu n’avais jamais aimé la voir en compagnie d’autres hommes, et ce, même avant l’annonce de vos fiançailles. Tu te convainquais qu’ils n’étaient pas assez bien pour elle, mais toi-même ne semblait pas assez parfait pour ta future épouse, selon ses propos. C’était plus qu’un désir charnel. Tu ignorais seulement ce que cela pouvait bien être. Sans que tu puisses répondre ou te reprendre, elle s’était éloignée et réfugiée derrière la première porte qu’elle avait pu trouver. Toi-même, tu ne savais pas ce qui se trouvait dans cette pièce. Dès que la porte se referma, les intrus firent leur apparition. Silencieusement, tu maudissais ces impertinents pour avoir interrompu ce moment. C’était une bande de Poufsouffles, et tous, sans exception, te jetèrent un regard étrange. Ils avaient sans doute du assister à la scène dans la Grande Salle, intrigués comme tout le monde… Ils se demandaient sans doute ou était passé Merida. Ton regard se posa sur la porte close...

Elle avait préféré fuir au lieu de te confronter, ce qui n’était pas du tout son genre. Tu te rendis compte à quel point tu avais du la troubler. Tu hésitais, et tes yeux se promenaient entre cette maudite porte, une ridicule planche de bois qui te séparait de celle que tu désirais le plus, et entre la porte de la Grande Salle. Devait-tu aller rejoindre tes amis, faire comme si de rien était avec eux, laisser la brunette reprendre ses esprits, aller lui reparler plus tard… Non. Elle ne t’adresserait sans doute plus la parole, ou elle se mettrait à t’ignorer, t’éviter… Tu fis quelques pas en direction de cette fameuse porte que tu aurais facilement pu ouvrir d’un petit geste de baguette. Pourtant, tu n’en fis rien. Défoncer le minuscule bouclier que Merida avait trouvé contre toi ne servirait à rien. Tu préféras donc toquer. –Merida…? Aucune réponse. Tu devais bien t’y attendre. Un long soupir s’échappa de tes lèvres alors que tu te frottais les yeux, découragé. – S’il te plaît, ouvre-moi la porte… Rien à faire. Tu parlais à une planche de bois, et la fille qui se cachait derrière faisait la sourde oreille. Pourtant, tu n’avais pas encore décidé d’abandonner. Tu reculais, pour à ton tour toucher le mur. Lentement, tu te fis glisser contre celui-ci et te retrouvas assis par terre, devant cette pièce qui t’étais inconnue, mais dans laquelle ta jolie brune s’était enfuie. –Très bien… Je vais attendre tu sais? Un jour ou l’autre, elle allait bien sortir non? Tu repensais à ces mots qu’elle t’avait lancés avant de fuir. Pourquoi tenais-tu à ce point à la posséder, tu n’en avais aucune idée. Enfin, peut-être mais tu croyais délirer, et tu chassas immédiatement cette pensée idiote qui s’était incrustée dans ta tête. Non. –Ce n’est pas une question de fierté… Tu dois arrêter d’avoir cette image déjà préconçue de ma personne. Tu ne me connais pas, Merida. Avais-tu dis en reprenant les propres paroles de la jeune Eisenberg. –En fait, c’est une question que je ne m’étais jamais posée, et honnêtement, je n’y trouve aucune réponse logique… Tu en avais pourtant bien trouvée une, mais tu refoulais cette idée. Tu la fuyais comme Merida t’avais fuis quelques instants plus tôt. Toujours rien. Elle restait séquestrée dans son cocon protecteur, et tu lui en voulais de te rejeter de la sorte, alors que tu savais pertinemment qu’elle partageait ton désir et ta passion. Elle allait te rendre fou. Toujours assis sur le sol, tu sentais ta détermination faiblir. Avec cet obstacle entre vous deux, jamais elle ne t’écouterait. –Je suis désolé… Je n’aurai pas du te brusquer de la sorte… Tu détestais prononcer ces mots, tu détestais cette sensation étrange que sa fuite avait créée au fond de ton être, tu détestais cette sensation de faiblesse face à son refus. Le corridor était redevenu complètement désert, totalement vide, et beaucoup trop silencieux. Quelques minutes s’écoulèrent, et tu ne disais rien, ton regard fixé sur cette porte que tu voulais voir ouvrir. Tu entendais seulement le bruit de ta respiration, et celui des battements de ton cœur, qui c’étaient calmés depuis que Merida était sortie de ton champ de vision. –Tu sais…Je suis encore là… Mais tu ne comptais pas rester ici toute la journée. Tu réussirais bien à la coincer entre deux cours, ou un truc dans le genre…
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Message Sujet: Re: Je te promets... [Max]   Je te promets... [Max] Icon_minitimeVen 1 Mar - 14:10





La porte close, verrouillée par un sort qu’il pourrait bien trop facilement briser s’il le désirait, Merida s’adossa contre la porte, fermant les yeux pour oublier, chasser chaque souvenir de ce qu’il venait de se passer. Pourtant, ses doigts vinrent ébaucher ses propres lèvres, elle ressemblait à toutes ces idiotes qui trépignaient de joie d’avoir eu leur premier baiser, à l’exception que la jolie brune était plus troublée que joyeuse. Comment cela avait pu arriver ? Elle maudissait ces histoires de mariage de sang pur plus que n’importe quoi à cette seconde, alors qu’elle se laissait glisser contre le battant de bois pour finalement s’asseoir par terre. Elle avait beau n’avoir aucune peur des araignées, comme de tous les insectes… l’habitude sûrement de dormir dehors, de s’allonger dans les prés… Mais Merida n’était pas prête à être recouverte de poussière pour mettre le plus de distance entre le fils Black et elle, d’autant plus que quelques centimètres n’y changeraient rien. Ainsi, elle écouta les élèves passer, puis disparaître tandis qu’elle rapprochait ses jambes et plaçait son visage entre ses mains. Elle cherchait à se calmer pour pouvoir réfléchir à la situation, à ce qu’elle devrait faire… ce qu’il venait de se passer dans ce hall lui confirmait qu’elle ne pouvait tout simplement pas laisser ce mariage se faire. Son père avait été bien trop judicieux dans son choix et elle regrettait qu’il ne lui ait pas plutôt proposé un garçon qui… qui quoi ? Max n’était pas de ceux auxquels elle aurait pensé être sensible, mais quelqu’un de moins déterminé à la posséder aurait été plus sécuritaire pour elle, d’autant plus qu’on la liait à l’une des familles de sang pur dont le nom ne pouvait qu’effacer totalement le sien. Elle possédait une chevelure aussi sombre que la leur… changeant ainsi de nom, on ne chercherait même pas à imaginer qu’elle puisse être autre chose qu’une Black. Il fallait trouver un moyen d’arrêter tout ça. Il le fallait vraiment. Elle ne savait pas comment naissait des sentiments, mais le désir qui brûlait au fond d’elle était déjà bien assez handicapant pour qu’elle ait manqué de se donner en spectacle et qu’elle… Par Merlin, elle priait pour qu’il ne soit pas capable de l’entraîner trop loin avant de se réveiller, et remerciait les élèves qui avaient terminé leurs petits déjeuners d’être ainsi apparus.

Quelques coups frappés à la porte la firent sursauter, donner une nouvelle impulsion aux battements de son cœur qui commençaient à s’apaiser. Les sabots frappaient le mur de sa poitrine comme s’ils cherchaient à le faire céder. –Merida…? demanda-t-il, restant néanmoins à l’extérieur sans chercher à entrer. Le souffle aussi court que si elle venait de courir un cent mètres, elle s’était relevée, écartée, regardant la porte avec appréhension sans répondre le moindre mot, alors qu’elle aurait voulu lui dire de s’en aller. Mais à quoi bon ? Il ne l’écouterait pas plus que lorsqu’elle se trouvait dans ses bras un peu plus tôt. Elle l’entendit soupirer, la laissant retenir son souffle sans s’en rendre compte. Allait-il partir ? Ouvrir ? Au lieu de ça, il se contenta de lui demander : – S’il te plaît, ouvre-moi la porte… Sûrement pas. Pensa-t-elle sans parvenir à respirer totalement, le bruit résonnant de son cœur vrombissant à ses oreilles. Elle attendait, elle espérait. Quoi ? mais qu’il s’en aille bien sûr. Qu’il abandonne pour aujourd’hui et qu’il la laisse enfin tranquille. Car sa présence l’empêchait de réfléchir, même si elle louait la porte et ce placard d’exister. –Très bien… Je vais attendre tu sais? « C’est ça… » chuchota-t-elle pour elle-même, redevenant furieuse. A croire qu’il n’était capable d’éveiller en elle que des sentiments incapables d’être posés et calmes. Mais elle plus que lui, savait qu’elle serait bien obligée de sortir de ce maudit placard, au moins pour aller en cours, et ce n’était pas dans cet état d’esprit qu’elle parviendrait à écouter quoi que ce soit. Elle se serait bien plainte ! Aurait bien protesté ! Et finalement, elle se disait que ses parents avaient peut-être préféré le lui dire à l’avance pour lui laisser le temps d’accepter. Accepter ? Ils pensaient qu’elle accepterait juste comme ça ? En manquant de s’étouffer avec son petit déjeuner ? Immobile au milieu du placard, elle croisa les bras sur sa poitrine… C’était pire que ce que son père imaginait ! Pire ! Parce qu’il ne la laissait pas insensible, qu’en plus il le savait, et qu’il n’avait pas été troublé pour un gallion, alors qu’elle… ! Est-ce que c’était une question d’habitude ? Qu’à force d’embrasser des filles il appréciait la chose sans s’impliquer vraiment ? Est-ce que ce serait pareil si elle embrassait tout un tas de garçons ? Mais cette simple question lui fit pincer les lèvres parce qu’elle ne pourrait jamais agir ainsi. Tout un tas de garçons… et puis quoi ? Un, deux tout au plus. –Ce n’est pas une question de fierté… reprit-il, lui permettant d’arrêter de se poser des questions idiotes pour se concentrer sur ce qu’il disait. –Tu dois arrêter d’avoir cette image déjà préconçue de ma personne. Tu ne me connais pas, Merida. En fait, c’est une question que je ne m’étais jamais posée, et honnêtement, je n’y trouve aucune réponse logique… Aucune réponse ! Ca l’arrangeait bien tout ça… Mais il avait raison sur une chose, elle ne le connaissait pas, ne savait de lui que ce que les bruits lui rapportaient, ses mauvais résultats dans certaines matières et sa manie à la séduire. Au fond, elle n’avait jamais cherché à en apprendre plus à son sujet, même en sachant qu’Isalyne l’appréciait, cela n’était pas parvenu à lui faire baisser suffisamment sa garde pour le découvrir vraiment. Et de son côté, Max n’en savait guère plus à son sujet. Il ignorait qu’elle avait déjà lu des auteurs moldus, qu’elle ne jugeait pas les gens par leurs sangs mais par des valeurs qui lui étaient propres, qu’elle voulait porter le nom des Eisenberg aux nues, non parce qu’elle était égoïste, mais parce qu’elle aimait tendrement sa famille, qu’elle craignait les sentiments amoureux, et par extension le désir, comme la peste, parce qu’ils pouvaient être dangereux et être un handicap plutôt qu’une force à ses yeux, qu’elle aimait la nature, les animaux et n’avait aucune peur de prendre une araignée sur elle, qu’elle protégeait parfois les plus faibles ou ceux en difficulté en agissant comme une pro-sang pur, qu’elle… était plus compliquée que ce que l’on pouvait dire, mais il en avait eu un échantillon quelques instants plus tôt.

–Je suis désolé… Je n’aurai pas du te brusquer de la sorte… s’excusa-t-il alors qu’elle ne s’y attendait absolument pas. Est-ce qu’il était sincère ? Est-ce qu’il disait simplement ce qu’elle espérait entendre sans vraiment se l’avouer. Elle se refusait à admettre qu’elle attendait quelque chose de lui, alors même qu’elle n’en avait pas eu conscience jusqu’à ce qu’il prononce ces mots. Mais en éternelle manipulatrice qu’elle était, elle se méfiait du rouge et or qui lui avait démontré à quel point il pouvait être un Black. Il l’était, elle ne devrait jamais l’oublier. Quelques minutes de silence s’écoulèrent sans qu’elle ne les trouble… peut-être que si elle ne disait rien, ne lui répondait pas, il finirait par partir ? Aussi finit-elle par se rapprocher, plaçant son oreille contre le battant de bois pour chercher à écouter le moindre bruit, et à nouveau, il la fit sursauter en lui précisant qu’il n’avait pas bougé. Elle serra les poings, plaçant son front sur le battant, elle ferma moins d’une seconde les yeux, avant de s’écarter, s’aidant de sa baguette pour faire cliqueter une nouvelle fois la serrure. La porte s’ouvrit seule sans le moindre grincement de quelques centimètres d’une luminosité agressive. Elle laissa s’échapper un soupir… « Et on devra bientôt aller en cours, je sais. » Son cœur qui avait cessé de s’agiter, semblait vouloir vibrer une nouvelle fois, tandis il s’était remis à battre si fort, alors qu’elle ne sortait toujours pas de son refuge, restant à la limite du chambranle, ses doigts lissant sa jupe, tout en le cherchant du regard. « Je ne te connais pas, tu ne me connais pas, mais on sait tous les deux que tu as plus d’expérience que moi, que tout ça ne te fait rien et que je n’agis pas comme ça. Que je ne suis pas comme ces filles avec qui tu ‘sors’. Tu passes des nuits avec elles, pas moi. Je ne fais pas ça. Je ne me laisse pas embrasser contre un mur. » raisonnait-elle sans le regarder. « Tu sais très bien que je vais tenter de demander l’annulation de tout ça tant que rien n’est officiel, et… quand je dis non, c’est non. Tu veux que j’apprenne à te connaître ? Tu veux que je ne m’arrête pas aux on-dit ? Respecte ce que je veux ! Parle et arrête de m'embrasser comme si ça devait me faire céder ! Si tu me veux, mérite-moi. Pas parce qu’on t’a promis ma main et que je t’appartiens, mais parce que moi aussi j’ai le droit de choisir ! » ou pas. « Je suis une vraie personne Max ! » Le côté inévitable du destin qui la liait à lui la dévorait, et l’inconvénient dans toute cette histoire, c’était qu’elle n’était pas prête à lui offrir la contrepartie qui lui permettrait de respecter ce qu’elle voulait : qu’il l’approche. Qu’il l’effleure. Qu’il la touche. Elle était terrifiée pour la première fois de sa vie, parce qu’il avait du pouvoir sur elle, parce que d’un baiser, il la faisait décrocher de la raison. Il lui faudrait la brusquer, ne serait-ce qu'un peu, s'il désirait vraiment briser le mur qui la séparait de lui, derrière lequel elle se réfugiait.

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Message Sujet: Re: Je te promets... [Max]   Je te promets... [Max] Icon_minitimeSam 2 Mar - 18:13

Ta poitrine se soulevait lentement, suivant ainsi le rythme de ta respiration. Elle qui c’était retrouvée si saccadée quelques instants plutôt…On aurait dit que tu avais repris ton indifférence légendaire face à la situation, ce qui n’était pas le cas. Tu avais beau avoir de nouveau adopté une attitude neutre, mais en toi, une véritable tempête faisait rage. Les lèvres de Merida se faisaient encore sentir sur tes lèvres comme si leur goût c’était imprégné dans les tiennes. Tu pouvais aussi sentir la pression des ongles de la jolie brune, qui c’était superficiellement ancrés dans ta nuque… Un tas de questions plus idiotes les unes que les autres te passaient par la tête alors que tu avais l’impression que ton estomac c’était retourné dans ton ventre. Tu ne ressentais pas ce genre de choses à l’habitude. Tu étais charmeur, tout en restant distant avec les autres filles. Jamais tu ne leur démontrais autant d’affection et de tendresse comme tu l’avais fais quelques instants plus tôt à Merida…Et quelque chose te disait qu’elle non plus, n’avait jamais ressenti cela auparavant. Vu la manière dont elle avait réagit… Fuir. Tu sentais pourtant cette bouffée de colère, de frustration monté en toi. Tu la détestais pour avoir fait naître en toi ce drôle d’effet. Puis, tu entendis le loquet de la porte se lever, et cette dernière s’ouvrit lentement. Rapide et vif comme l’éclair, tu t’étais de nouveau retrouvé sur tes pieds, et tu attendais la sortie de la jolie brune. Néanmoins, elle ne sortait pas, en se contentant de rester à la limite du chambranle. Elle n’osait même pas ouvrir la porte en entier. « Et on devra bientôt aller en cours, je sais. » Et tu t’en fichais tellement… Les cours étaient la dernière de tes préoccupations en ce moment. De plus, tu ne savais pas si tu allais être capable de te rendre en cours de Défense contre les forces du mal dans cet état. Non… Tu n’allais pas réussir à te concentrer, et tu savais très bien que ton esprit allait vagabonder vers la seule chose que tu voulais réellement. Elle. Tu levas les yeux au ciel et poussa un petit soupir. Cette fois-ci, elle allait réussir à fuir pour de vrai. Dans peu de temps, les cours allaient commencer, la Grande Salle allait se vider, et tu allais perdre Merida dans la foule de personne, sachant très bien que la vert et argent profiterait de cet avantage pour s’enfuir. –Ouais… Les cours. Avais-tu répondu sur un ton las et blasé. Tu ne voulais pas y aller, et encore moins qu’elle y aille, qu’elle te quitte pour un bouquin poussiéreux et pour un professeur endormant. Tu étais de bien meilleure compagnie, selon toi.


« Je ne te connais pas, tu ne me connais pas, mais on sait tous les deux que tu as plus d’expérience que moi, que tout ça ne te fait rien et que je n’agis pas comme ça. Que je ne suis pas comme ces filles avec qui tu ‘sors’. Tu passes des nuits avec elles, pas moi. Je ne fais pas ça. Je ne me laisse pas embrasser contre un mur. » Tes sourcils se froncèrent automatiquement, alors que tu enfouissais tes mains dans tes poches. Tu voulais les ranger, histoire de ne pas la faire taire d’un nouveau baiser. Tu la connaissais plus qu’elle ne le croyait, mais tu devais avouer que jamais elle ne t’avait laissé l’occasion de la connaître, de te rapprocher pour mieux la comprendre. Elle s’était toujours contentée de te repousser, sans trop prêter attention à ce que tu voulais bien lui dire. Mais ce fut sa dernière phrase qui vint choquer le tout. Elle ne se laissait pas embrasser contre un mur? Et que venaient-ils de faire, quelques secondes plus tôt hein? Qui est-ce qui c’était laissée faire?... Certainement pas toi. Tu restais sur place, la laissant derrière ses petites planches protectrices, mais tu pris néanmoins la parole. –Non, tu n’es pas comme celles avec qui je sors… Elle avait raison sur ce point. Ta future épouse était bien la première dans son genre. Tu pris une petite pause, avant de reprendre. –Mais ne me raconte pas que tu n’es pas le genre de fille à te laisser embrasser contre un mur, Merida. Nous n’étions pas en train de se faire la bise tout à l’heure… Ce n’était peut-être pas son genre de le faire en état normal, avec un autre garçon, mais elle t’avait prouvé le contraire et tu étais prêt à l’affirmer jusqu’à ton dernier souffle. « Tu sais très bien que je vais tenter de demander l’annulation de tout ça tant que rien n’est officiel, et… quand je dis non, c’est non. Tu veux que j’apprenne à te connaître ? Tu veux que je ne m’arrête pas aux on-dit ? Respecte ce que je veux ! Parle et arrête de m'embrasser comme si ça devait me faire céder ! Si tu me veux, mérite-moi. Pas parce qu’on t’a promis ma main et que je t’appartiens, mais parce que moi aussi j’ai le droit de choisir ! Je suis une vraie personne Max ! » À ces mots, la bouffée de frustration que tu avais ressentie quelques instants plus tôt prit de l’ampleur. Pourquoi te disait-elle ces choses? Tu ne voulais pas les entendre, tu ne voulais pas faire face à cette réalité… Pourtant, une partie en toi avait une envie folle d’ouvrir cette porte à la volée et de lui dire. Lui parler, tout simplement, lui raconter ce qu’elle voudrait bien entendre sur toi, mais tu ne trouvais pas les mots. Tu ouvris rageusement la porte en bois, découvrant ainsi Merida derrière, maintenant démunie de son bouclier contre toi. Ton visage exprimait ta colère, mais tes yeux trahissaient ton trouble. –Tu veux que je respecte tes choix? Très bien. Tu veux partir d’ici, aller en cours? Alors pars! Tu veux parler? Alors parlons! Tu veux que j’arrête de démontrer à ton égard, une tendresse que je ne croyais même pas posséder en moi? Parfait! Avais-tu sifflé dans sa direction, un peu plus méchamment que tu l’aurais voulu. Néanmoins, un point dans sa phrase avait attiré ton attention … ‘’et que je t’appartiens’’. Elle venait de le dire elle-même, et ne semblait pas s’en rendre compte. Tu ne lui en fis pas la remarque, beaucoup trop confus et en colère pour lui lancer une pique. Les mains toujours dans les poches, tu fis deux ou trois pas en direction du chambranle. Elle te parlait comme si toi, tu n’étais pas une vraie personne. Comme si tu ne pouvais pas savoir ce que tout ça te faisait à toi. Tes muscles étaient bandés, tandis que tes mâchoires se crispaient de nouveau de colère. Tu étais une personne, toi aussi. Tu ressentais, respirait… Et on aurait dit qu’elle ne le prenait pas en considération. De nouveau, tu étais brusque avec elle, alors que tu t’étais excusé quelques secondes auparavant. –Ne me fais pas passer pour le méchant Merida. Je suis une vraie personne aussi…Puis, tu remis de la distance entre vous deux, et tu t'écartais de son chemin, lui laissant la voie ouverte. Si elle voulait partir, tu n'allais plus l'empêcher. Elle venait tout juste de bien te le faire comprendre.

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Message Sujet: Re: Je te promets... [Max]   Je te promets... [Max] Icon_minitimeSam 2 Mar - 20:04





Elle ne l’avait pas vu durant toutes ses paroles, dissimulée derrière ce rempart de bois comme si elle était incapable de rester en sa présence et de réfléchir calmement, clairement, car c’était précisément ce qu’elle venait de faire en lui énonçant ses mots. Max ne prit pas la peine d’ouvrir cette maudite porte et elle s’en trouvait heureuse, capable de parler, capable de regarder le sol sans que quelqu’un soit témoin d’une faiblesse… du moins si l’on oubliait qu’elle se trouvait dans un placard à cette seconde. Alors qu’il convenait qu’elle était différente des autres filles, et pourtant elle s’était conduite comme elles, et c’était sûrement le plus dérangeant pour Merida. Elle qui allait poursuivre dans ses réflexions, comme si elle ne lui parlait pas directement, mais il choisit cet instant pour énoncer ce qui justement ne lui correspondait pas… en l’énonçant, elle avait nié la vérité, voulu se convaincre que c’était une erreur passagère qui ne se reproduirait plus. Voulu démontrer que justement ce n’était pas elle. Pas vraiment elle qui s’était conduite en faisant fi des conséquences, troublée pour la première fois de sa vie par un garçon qui l’insupportait. Elle retint une bouffée de colère, inspira à la place une bouffée d’air frais légèrement rance à l’intérieur de ce placard, pour continuer à lui exprimer une pensée claire et limpide. Qui ne l’était pourtant qu’à demi, son cœur retrouvait un calme qui vola en éclat dès que la porte fut ouverte à la volée, lui arrachant un pas de recul dans les profondeurs sombres de son ancien refuge qui ne l’était plus tant. Mais elle ne voulait pas ressembler à un animal acculé et plaça une main sur le chambranle pour s’empêcher de reculer face à lui. –Tu veux que je respecte tes choix? Très bien. Tu veux partir d’ici, aller en cours? Alors pars! Tu veux parler? Alors parlons! La colère qu’elle déchiffra sur ses traits lui convenait, elle savait y faire face, elle savait l’affronter, elle savait redresser la tête fièrement, avec toute l’arrogance de sa naissance.

Et pourtant, quelque chose la déstabilisa, l’ébranla… ce trouble qui était né dans son regard et qui s’accorda à ses mots. Tu veux que j’arrête de démontrer à ton égard, une tendresse que je ne croyais même pas posséder en moi? Parfait! De quoi est-ce qu’il parlait ? N’était-il pas tendre avec ces autres filles qu’il embrassait ? Avec lesquelles il partageait… elle ne voulait même pas s’abaisser à l’imaginer. Peut-être parce que cela aussi éveillait de la colère au fond d’elle… Est-ce qu’elle aurait préféré ressentir ce genre de choses pour quelqu’un qui n’ait pas tant eu tant de filles ? Peut-être… Non ! hurla-t-elle pour elle-même. Cela n’avait rien à voir. Rien à voir du tout. Elle ne voulait pas… Croyait-elle vraiment pouvoir conserver son innocence éternellement ? Elle n’y avait en vérité jamais réfléchi, jamais pensé. Ces idées lui faisaient peur, elle n’y connaissait rien. Tout ce qu’elle en savait provenait de livres… autant dire qu’elle ignorait tout de la chose. Puis il se rapprocha d’elle à nouveau, alors qu’elle restait immobile, telle une reine offensée, les lèvres closes, presque pincées de colère, de rancœur, et de tout ce qui ne l’avait pas quittée. Ces sensations qui lui brûlaient encore la peau, comme ses mains glissant toujours dans ses cheveux, à ses poignets, sur sa joue… Son cœur tambourinait à nouveau et cela l’agaçait parce que c’était totalement illogique, improbable, détestable… –Ne me fais pas passer pour le méchant Merida. Je suis une vraie personne aussi… Ses derniers mots, puis il recula, s’écarta, elle pouvait fuir, disparaître une nouvelle fois, mais le simple fait d’avoir dû se réfugier dans un maudit placard lui déplaisait. Elle le regarda, l’affrontant d’un regard silencieux mais empli d’une sourde rancœur, puis elle observa cet autre chemin direction le cours d’histoire de la magie. Elle aurait même le temps de repasser par sa salle commune. D’écrire sa lettre… mais ici ou en cours, cela n’y changerait rien. L’histoire n’avait pas besoin de beaucoup d’attention de toute manière, elle pourrait très bien relire le chapitre si quelque chose lui manquait.

Sa décision fut prise en une vulgaire seconde, elle ne repasserait pas à sa salle commune, tout ce qu’elle voulait c’était que lui aussi déteste cette situation, qu’il n’ait plus envie de l’embrasser. Est-ce que cela pu se lire sur ses traits ? Elle qui était toujours sous l’effet de ce trouble qu’il parvenait à éveiller en elle… ce désir. Il fallait qu’il en vienne à la détester. Elle savait être peste, être garce, mais ne l’avait-elle pas déjà été ? Pas assez ? Sûrement, sinon comment pourrait-il… « De la tendresse ? » lui demanda-t-elle en reportant son regard sur le sien, mettant toute l’arrogance et la moquerie dont elle était capable dans ces simples mots. Déteste-moi. « En m’embrassant comme tu l’as fait Black ? Tu devais être plus tendre avec ta dernière maîtresse qu’avec moi ! » disait-elle en s’avançant vers lui. « Tu penses que trainer une personne dans une salle en sachant qu’elle ne fera pas de scène, c’est être gentil ? Tu penses que mener une personne contre un mur, c’est être gentil ? Tu penses que lui tenir les mains quand tu l’embrasses, c’est être gentil ? Ne m’accuse pas de te faire passer pour le méchant quand tu le fais déjà très bien tout seul. Ta mère serait vraiment très fière de toi si elle savait, tu fais honneur aux plus vils des Black. » cracha-t-elle. Rejette-moi. Sa mère… le point sensible qu’elle avait cru remarquer un peu plus tôt. « Qu’est-ce que tu penses que je pourrais croire à ton sujet ? Que l’on m’a choisie pour dissimuler la honte que tu représentes ? Ou pour éveiller tes plus bas instincts et te rendre aussi noir que ton nom ? » attaquait-elle encore.

Puis, peut-être par folie, peut-être par arrogance et fierté déplacée, la délicieuse manipulatrice jeta un regard aux mains dissimulées du rouge et or avec une méfiance non déguisée, avant de relever ses prunelles sur lui. Elle ne fuirait plus jamais dans un placard… « Ne me touche pas. Garde tes mains dans tes poches. Et je te prouverai que je ne suis pas le genre de fille qui se laisse embrasser contre un mur, que c’était une erreur qui ne se reproduira pas. Jamais. Je suis parfaite. Pure. La digne héritière de mon sang et je ne couvrirai pas de honte ce que je suis. » lui ordonna-t-elle en dressant un doigt menaçant dans sa direction comme si elle tenait une baguette. « Tu es une erreur Black. Une erreur qui sait juste y faire, rien de plus. Et je ne ressentirai rien en t’embrassant à nouveau, c’est clair ? » affirmait-elle en le déshumanisant volontairement, il avait raison à ce sujet, mais pas parce qu’elle ne le voyait pas comme une véritable personne, mais parce qu’elle était persuadée que si elle se conduisait comme avec tous les autres, y compris ceux qu’elle avait déjà embrassé, il n’y aurait plus rien. Tout en se rapprochant de lui, son cœur brimait déjà son souffle. La peur écrasait tout son être sous une appréhension qu’elle fit de son mieux pour étouffer. Elle désirait se convaincre, se donner la force de voir par ses propres yeux que l’instant passé, il n’avait aucun pouvoir sur elle. Aucun. « Après j’irai faire annuler tout ça et nous n’en reparlerons plus jamais. Je suis détestable, alors contente-toi de me détester. » Elle jeta un dernier regard à ce qui les entourait, à cette porte lointaine qui restait close, indifférente à sa précédente cachette qui semblait toujours l’attendre. Ne rien ressentir. Ne rien ressentir. Ne rien… Elle tentait de se convaincre silencieusement alors qu’elle approchait ses lèvres des siennes… en se grandissant sur ses pieds, en prenant appui contre son torse.

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Message Sujet: Re: Je te promets... [Max]   Je te promets... [Max] Icon_minitimeDim 3 Mar - 2:42

« De la tendresse ? » Tu n’aimais pas le ton qu’elle avait employé. Il était moqueur, arrogant, et même si tu y étais habitué, le simple fait qu’elle en doute réussissait à te piquer au vif. « En m’embrassant comme tu l’as fait Black ? Tu devais être plus tendre avec ta dernière maîtresse qu’avec moi ! Tu penses que trainer une personne dans une salle en sachant qu’elle ne fera pas de scène, c’est être gentil ? Tu penses que mener une personne contre un mur, c’est être gentil ? Tu penses que lui tenir les mains quand tu l’embrasses, c’est être gentil ? Ne m’accuse pas de te faire passer pour le méchant quand tu le fais déjà très bien tout seul. Ta mère serait vraiment très fière de toi si elle savait, tu fais honneur aux plus vils des Black. » Elle s’avançait vers toi, mais tu ne bougeais pas d’un centimètre. En lui faisait lire ta lettre, tu avais exposé ton point sensible. Ta famille. Merida s’en servait maintenant contre toi, et tu étais furax. Tu n’avais rien de comparable au restant de ta famille. Rien! Elle continuait à cracher son venin, à sortir les crocs, tandis que ton sang battait dans tes tempes. Jamais tu n’avais laissé quelqu’un te parler de cette manière. Il y a bien longtemps que tu aurais sorti les poings, mais les circonstances étaient différentes, et tu ne t’imaginais pas une seule seconde lever la main sur ta fiancée. Tu la fusillais du regard, comment osait-elle prétendre que tu n’avais pas été tendre avec elle. Les caresses et les doux baisers que tu lui avais donnés ne semblaient pas la convaincre. Elle ne voyait que le côté négatif de la chose. Tu ne l’avais pas obligée à te rendre ton baiser. –Pourtant, tu ne protestais pas quand mes lèvres étaient plaquées sur les tiennes! Tu avais repris un ton arrogant, comme celui de ta fiancée. Tu n’allais tout de même pas te laisser marcher sur les pieds ainsi.

« Qu’est-ce que tu penses que je pourrais croire à ton sujet ? Que l’on m’a choisie pour dissimuler la honte que tu représentes ? Ou pour éveiller tes plus bas instincts et te rendre aussi noir que ton nom ? » Encore une fois, elle attaquait. On aurait dit qu’elle faisait tout pour que tu te mettes à la détester. Elle n’hésitait pas à aborder le sujet tabou de ta famille, de manières qui venaient t’atteindre directement. Lorsque tu disais que Merida savait maîtriser les mots, tu le pensais sincèrement. Tu voulais qu’elle se taise, qu’elle garde ses paroles venimeuses pour sa petite personne! –Tu ne veux pas éveiller mes plus bas instincts, Merida, tu pourrais peut-être finir par le regretter… Ta voix était menaçante. En bref, tu lui intimais fermement que tu allais finir par perdre patience si elle continuait ainsi. Tu n’allais pas être violent, au contraire. Tu allais la faire taire de manière à la troubler comme jamais elle ne l’aurait été auparavant. Tu avais pris conscience que tu obtenais un certain pouvoir sur elle, du moins, tes lèvres avaient ce pouvoir. « Ne me touche pas. Garde tes mains dans tes poches. Et je te prouverai que je ne suis pas le genre de fille qui se laisse embrasser contre un mur, que c’était une erreur qui ne se reproduira pas. Jamais. Je suis parfaite. Pure. La digne héritière de mon sang et je ne couvrirai pas de honte ce que je suis. Tu es une erreur Black. Une erreur qui sait juste y faire, rien de plus. Et je ne ressentirai rien en t’embrassant à nouveau, c’est clair ? » Elle se tenait devant toi, avec cet index levé dans ta direction, comme si elle te menaçait avec l’aide de son doigt. Tu avais une sensation de déjà-vu. ‘’Tu es une erreur Black’’… Ces mots, tu les avais entendus de la bouche de plusieurs filles dans Poudlard, et tu n’étais nullement impressionné par ces propos. Tu t’autorisas même à lui offrir un sourire amusé, histoire de la frustrer encore plus. Néanmoins, tu ne répondais rien du tout. Tu avais l’impression qu’elle racontait des paroles en l’air. Ce n’était pas un petit séjour dans un placard miteux qui lui avait suffit à oublier ce trouble lorsque tu la touchais. « Après j’irai faire annuler tout ça et nous n’en reparlerons plus jamais. Je suis détestable, alors contente-toi de me détester. » Tu te mis à ricaner. Tu avais cru qu’elle avait compris que s’opposer ne servait à rien. Tu avais tord. Cette détermination dont elle faisait preuve ne faisait qu’attiser ton intérêt et ta ténacité à l’obtenir…Un jour. Elle se mit à réduire la distance qu’il y avait entre vous, et lentement, tu repris le contrôle de tes mains, en les sortants de tes poches. Tu voyais ces lèvres s’approcher dangereusement des tiennes, alors que tu sentais la pression de son corps contre ton torse. –Ferme la…Arrête de parler… Sans hésiter une seule seconde, tu avais plongé et pour la quatrième fois, tu t’étais emparé de sa bouche, que tu harmonisais avec la tienne. Tu déposais une de tes mains dans son cou, alors que ton bras valide l’entourait fermement. Tu te fichais de savoir si elle avait eu l’intention de t’embrasser de cette manière. Elle c’était de nouveau offerte à toi, ce qui venait doublement confirmer ton hypothèse du début. Tu lui plaisais…Même si elle s’obstinait à te repousser et à le nier. Tu l’embrassais langoureusement, et jamais tu ne t’étais cru capable d’offrir autant de passion et de désir à une fille. Tu rompis ce contact à contre cœur, et vint déposer un doux baiser dans le creux de son cou, avant de remonter lentement vers l’oreille de Merida. –Je ne te prendrai pas pour une fille que l’on embrasse dans les couloirs, Merida. Puis, tu fis de grands pas en arrière, et relâcha toute emprise sur elle, libérant sa taille et son cou. Elle avait envie de jouer? Tu étais partant. Un énorme sourire éclatant se dessina sur tes lèvres. La tenter avant de la repousser. Tu avais tout calculé, et étais prêt à tout pour la briser, lui démontrer à quel point c’était divin de laisser aller ses désirs. Tu voulais qu’elle laisse parler cette passion brûlante que tu savais en elle. Sur un point, ta fiancée avait raison… Elle était parfaite. Ou pas… Pour toi, elle l’était. Tout chez elle t’attirait. Que ce soit cette langue de vipère ou cette beauté frappante… Toujours avec ce sourire mi arrogant, mi amusé, tu repris la parole. –Je respecte tes choix, mon cœur…

Tu te sentais en position de dominance, et tu devais admettre bien apprécier la sensation. Tu ne l’étais peut-être pas réellement, mais tu avais été témoin de ses réactions passées face à tes baisers, et tu aimais ce sentiment de trouble que tu provoquais chez elle. Merida t’avais aussi démontré sa faiblesse… Toi…Ton touché… Et comme elle, tu l’exploitais. –Arrête de nier. Furent les seules mots qui sortirent de ta bouche avant d’avancer dans sa direction. Tu t’arrêtas à une trentaine de centimètres de ta magnifique verte et argent. Quand allais-tu réussir à faire tomber ce mur derrière lequel elle se cachait constamment? Quand allais-tu enfin la faire céder? Tu ne voulais pas seulement son corps, tu la voulais elle, en tant que personne… -Oui…Tu as raison, tu es détestable. Sans doute la pire. Mais ce n’est pas ce qui va me faire flancher. Tu souriais toujours, avec cette envie pressante de retrouver ces douces lèvres fines et rosées qui te narguaient depuis bien trop longtemps. Tu rapprochais ton visage du sien, en la fixant de ton regard perçant, lourd… Tu ne cillais pas une seule seconde, et murmura à nouveau. –Prouve moi que j'ai tort…
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Message Sujet: Re: Je te promets... [Max]   Je te promets... [Max] Icon_minitimeDim 3 Mar - 11:09





Elle avait ignoré sa réplique si juste, si vraie, concernant sa non fuite à ses lèvres, jusqu’à l’arrivée des autres élèves. Elle l’avait ignorée en un haussement gracieux de son regard, avant de revenir le déposer sur lui et continuer à distiller son venin, à user de la faille qu’elle avait découverte, satisfaite de voir la flamme colérique au fond de ses yeux. –Tu ne veux pas éveiller mes plus bas instincts, Merida, tu pourrais peut-être finir par le regretter… « Vraiment ? » demanda-t-elle en le mettant au défi. S’il levait la main sur elle, tout accord serait brisé… jamais son père ne la laisserait à un homme qui oserait la toucher de cette manière. Elle n’imaginait pas qu’il pensait à tout autre chose et que ce qu’elle allait si justement chercher à lui démontrer allait l’amener à faire précisément ce qui le démangeait, ce qu’il savait capable d’interrompre le flot de ses mesquineries. Son sourire amusé l’agaça, comme s’il niait en bloc toute l’assurance qu’elle pouvait avoir. Aussi ajouta-t-elle ce qu’elle allait précisément faire, lui demandant comme une conclusion logique de la détester, parce qu’elle était infecte, parce qu’elle avait voulu le blesser un peu plus tôt. Mais était-ce vraiment cela qu’elle avait obtenu ? La colère qui avait irradié son être ne découlait-elle pas plutôt de la négation de ce qu’ils avaient pu partager un peu plus tôt ? Il ricana… le fourbe, l’idiot, cette crotte d’hypogriffe se permettait de rire à l’énonciation de sa vérité. Il ne restait plus qu’à le lui prouver d’un vulgaire baiser fugace, juste l’effleurement de leurs lèvres histoire de dire qu’elle l’avait embrassé pour lui balancer au nez qu’elle n’avait rien ressenti. Elle ne vit pas ses mains qu’il extirpait de ses poches, n’entendit que son ordre de se taire une bonne fois pour toute, juste avant que ce soit lui qui l’embrasse, brisant la frêle distance à sa façon, sans lui laisser gérer la chose, ses doigts revenant capturer sa nuque, son autre main l’enserrant, l’attirant contre lui.

Et le corps délicat se lova contre lui, s’harmonisant naturellement avec celui qui la dominait encore une fois. Son poing frappa ce torse avec colère… contre lui ? Ou bien contre elle-même ? Car elle faiblissait, elle le savait, le sentait, lui rendait déjà son étreinte, ses doigts s’entrouvrant pour se solidifier sur le tissu qui dissimulait sa peau. Puis il interrompit le baiser, montrant bien plus de contrôle qu’elle n’en avait, la faisant frissonner du contact bien trop doux de ses lèvres sur sa gorge. Là non plus, personne, jamais, ne l’avait ébauchée ainsi. Elle se détestait d’être si réceptive, alors qu’il lui soufflait de nouvelles paroles avant de reculer, comme pour lui prouver qu’il tenait compte de ce qu’elle avait dit un peu plus tôt. –Je respecte tes choix, mon cœur… argua-t-il encore avec toute l’arrogance et l’amusement de son sourire. « Et moi je te déteste ! » cracha-t-elle avec rancœur alors qu’elle sentait encore tout son être appeler le sien. Sa gorge qui palpitait à l’endroit précis où ses lèvres s’étaient posées. Aussi à sa nouvelle recommandation et en le voyant s’approcher détourna-t-elle le regard tout en croisant les bras sur sa poitrine… qu’il aille au diable ! Puis à ces nouvelles paroles, elle reporta ses prunelles sur les siennes… retenant la question qui lui brûlait les lèvres : quoi alors ? Qu’est-ce qui le ferait flancher ?

Mais il ne le lui dirait pas aussi facilement, il ne fallait pas y compter. Il fallait toujours autre chose pour faire faiblir ce maudit sourire… pour anéantir cette fâcheuse manie qu’avait son cœur à s’emballer lorsqu’il se rapprochait ainsi. –Prouve moi que j'ai tort… la mettait-il au défi de l’embrasser une nouvelle fois, laissant le palpitant de la douce vert et argent sembler se perdre quelque part dans sa gorge, alors que son regard flânait brièvement sur ses lèvres avant qu’elle ne s’oblige à le regarder dans les yeux. « Pour que tu en profites encore une fois ? Que tu m’attires contre toi ? Quel que soit le goût de tes lèvres de rouge et or, quel que soit le parfum que tu portes ou la ferveur de tes bras, je ne te céderai pas. Alors dis-moi tout de suite ce que tu veux Black, négocions comme des sang pur, réclame, pactisons et oublions. » lui intimait-elle en serrant les poings, s’enfonçant superficiellement les ongles dans ses paumes, la douleur aiderait.

Mais moins d’une demi-seconde plus tard, elle s’emparait de ses doigts, glissant sa main dans la sienne pour lui tourner le dos et lui donner l’impulsion de la suivre là où elle le désirait. « Tu vas écrire une lettre à ta mère pendant que j’en écrirai une à mes parents. Si nous sommes tous deux contre toute cette histoire, ils oublieront peut-être cette idée stupide de mariage. Et je te donnerai ce que tu veux si tout ça est annulé. » promettait-elle avec tout l’aplomb dont elle était capable, même si la contrepartie de ce qu’elle proposait n’était qu’un mirage. Elle ignorait ce qu’il voulait. Elle ignorait ce qu’il pourrait réclamer. Ses lèvres ? Son corps ? Son âme ? Le prix était de toute manière trop cher à payer et elle n’était pas prête à se vendre, ni pour cela, ni jamais. N’était-elle pas prête à tout justement pour interrompre cette parodie qui l’avait conduite à découvrir que les lèvres de son promis se voulaient trop attirantes, bien trop réelles au goût des siennes qui semblaient se perdre dans l’oubli de leurs saveurs encore à cette seconde. Comment pouvait-elle lui prouver qu’il avait tord si elle ne pouvait lui faire ressentir qu’il n’y avait rien entre eux en un baiser aussi éphémère que l’impossible contact de leurs langues, qu’il ne cessait de vouloir provoquer ? Tenir sa main avait quelque chose de rassurant… il ne l’effleurerait pas, il ne l’attirerait pas à lui. Oh bien sûr, il le pouvait, mais elle préférait nier l’évidence et lui tourner le dos. Tu ne m’attires pas, la preuve, j’ai renoncé à tes lèvres semblait-elle murmurer en réponse à sa mise au défit, et pourtant elle lui tenait la main. Première fois qu’on la verrait ainsi. Première fois qu’elle entraînait un garçon avec elle de cette manière. A l’exception de son frère ? A l’exception de ceux dont elle ne voyait en eux aucun défi, aucune menace, aucun… désir.

Celui-ci était différent et les battements désordonnés de son cœur ne cessaient de vouloir le lui confirmer. Elle préférait se concentrer sur la volière… ses feuilles, sa plume, qui se trouvaient dissimulées sous une pierre, à l’abri des intempéries et des autres élèves, n’attendant qu’elle, et lui pour cette fois. Mais quelque chose au fond d’elle lui murmurait qu’il n’allait pas croire en sa promesse, que même s’il la suivait à l’étage, tout ceci ne servirait à rien, que même si cette annulation tant désirée se produisait, il n’écrirait rien parce qu’il connaissait déjà le goût de ses mensonges pour savoir que jamais sa si douce et si sauvage Merida ne s’abaisserait à un acte si peu noble, trop angoissant, quand la saveur de ses baisers l’avait poussée à se dissimuler dans un placard. Et même si elle s’accrochait encore à cette idée d’annulation, cette petite pulsation au fond de son ventre lui susurrait déjà que cela n’arriverait pas. Qu’allier le nom des Eisenberg à la renommée des Black ne pourrait être abandonné. Qu’il n’aurait pu espérer meilleure alliance pour leur venimeuse fille qui avait parfois l’éclat passionné de cette si sombre famille. « Qu’est-ce qui pourrait te convaincre de renoncer à moi, Black ? » murmura-t-elle en esquissant un autre pas avec élégance mais empressement, après avoir hésité sur la manière de l’appeler, de le qualifier. Mais si une trop grande intimité invitait aux confessions, elle invitait justement à un rapprochement inébranlable qu’elle ne voulait pas, alors qu’elle cherchait à garder la tête aussi froide que possible, tandis que la chaleur de sa peau effleurait néanmoins une parcelle de la sienne sous son bon vouloir. Mettre de la distance était tout ce qui pouvait encore la sauver, tout comme ne pas le regarder en parlant, nier qu’il soit là, juste derrière elle, quand elle sentait presque son souffle s’écraser contre sa nuque, qu’elle percevait l’écho de son regard se déposer sur son être. Nier qu’il puisse avoir tant d’influence sur elle, surtout d’une manière aussi peu flatteuse la concernant. Elle détestait ce qu’il provoquait en elle, cette passion qui la brûlait de l’intérieur, cette sensation de froid qui la tenaillait lorsqu’il ne la touchait plus. Elle n’était pas ainsi. Elle n’avait jamais été ainsi. Et plus que tout au monde, elle ne voulait pas que ce soit celui qui lui était promis qui en soit capable. Ironie risible, quand tant de demoiselles en rêvaient secrètement pour que leur mariage ne ressemble pas à une prison froide et glaciale. Mais elle sentait la menace, elle sentait l’angoisse… à lui accorder trop de pouvoir il pourrait la briser, la blesser, la manipuler. Et on ne la manipulait pas. On ne…

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Message Sujet: Re: Je te promets... [Max]   Je te promets... [Max] Icon_minitimeLun 4 Mar - 2:07

« Pour que tu en profites encore une fois ? Que tu m’attires contre toi ? Quel que soit le goût de tes lèvres de rouge et or, quel que soit le parfum que tu portes ou la ferveur de tes bras, je ne te céderai pas. Alors dis-moi tout de suite ce que tu veux Black, négocions comme des sangs purs, réclame, pactisons et oublions. » Tu pris un air faussement choqué. Tu avais haussé les sourcils, ta bouche était entrouverte, et tes yeux exprimaient un faux sentiment de tristesse. Tu donnais l’impression que ces mots t’avaient touché, à la limite blessé. Tu t’amusais de la situation à présent que tu te savais en possession d’un pouvoir sur ta fiancée. Tu portas une main à ton cœur, sur l’insigne de ta maison, comme si ces paroles t’avaient grandement affecté. –Tu parles comme ma mère, c’est affreux! Immédiatement, ton légendaire sourire refit surface, alors que tu adressais un clin d’œil à l’intention de Merida. Il n’y avait rien à négocier. Tu voulais qu’elle s’abandonne à toi, qu’elle laisse ce côté si passionné prendre le dessus, tu voulais qu’elle se laisse aller, tu la voulais elle. Et puis tu n’allais certainement pas oublié les dernières minutes qui venaient de passer. Pas de si tôt en tout cas, et tu savais que c’était aussi le cas pour ta promise. Sans attendre une seule seconde de plus, elle s’était emparée de ta main, et se mit à marcher, t’obligeant ainsi à la suivre. Tu aurais facilement pu te défaire de cette douce main que tu sentais à peine dans la tienne, mais tu la laissas te mener vers…un endroit. Charmeur et tentateur comme l’est si bien ta personne, tu te mis à caresser le dos de sa main avec l’aide de ton pouce. Tu ne pouvais tout de même pas la tenir sans lui démontrer un petit peu de ton désir, aussi petit soit-il. Tu espérais la troubler en ce moment, et te demandais à quel point ce désir que tu créais en elle, était sérieux. « Tu vas écrire une lettre à ta mère pendant que j’en écrirai une à mes parents. Si nous sommes tous deux contre toute cette histoire, ils oublieront peut-être cette idée stupide de mariage. Et je te donnerai ce que tu veux si tout ça est annulé. » Dans les deux cas, elle te donnait ce que tu voulais et tu étais gagnant… Elle n’était pas vraiment en train de négocier et tu t’en amusas. De plus, ta mère n’allait même pas jeter un coup d’œil à cette lettre. Tu ne lui écris jamais, et elle saurait immédiatement que ce message contiendrait une opposition à ce mariage. Elle la brûlerait sans doute avant même de l’avoir ouverte… Tu fixais chaque parcelle de son corps, enfin, de son dos… Tu voulais que ta future épouse sente ton regard lourd derrière elle. Tes yeux s’autorisèrent tout seuls à descendre le long de sa colonne vertébrale pour venir se poser sur son…derrière. Tu restais tout de même un homme… -Qui a dit que j’étais contre toute cette histoire? C’était vrai…Jamais tu n’avais dit être contre ce mariage. Tu trouvais ce principe stupide, futile, ennuyeux, mais surtout, sans aucune signification pour toi. La marier n’allait pas changer grand-chose à ce que tu ressentais pour elle. Tu te demandais même si tu allais t’en rendre compte. Cette union t’avait permise de faire le pas que tu hésitais à faire depuis trois ans. Tu fis de plus grands pas pour réduire le plus de distance entre elle et toi, laissant néanmoins assez d’espace entre vous, pour qu’elle puisse croire que vous étiez éloignés. Ta main se retrouvait toujours dans la sienne, alors que tu continuais à te faire traîner. Elle avait sans doute l’intention de t’emmener à la volière, et puis quoi? T’obliger à écrire ta lettre? –Ca ne sert à rien Merida. Tu ne connais pas ma mère, elle ne prendra même pas la peine de lire ma lettre. C’est une cause perdue d’avance. Peut-être que ce fait allait la raisonner, lui faire comprendre que toute cette persévérance ne servait à rien, et qu’elle ferait bien d’abandonner.

« Qu’est-ce qui pourrait te convaincre de renoncer à moi, Black ? » Avait-elle dit en esquissant un autre pas. Tu fixais sa nuque, sur laquelle tu avais envie de venir déposer tes lèvres. Automatiquement, tu répliquas comme si de rien était. -Ta mort, ma mort, une cellule à Azkaban peut-être… Sinon, rien du tout. Fier d’être aussi tenace envers elle, tu esquissas un petit sourire satisfait. Tu voulais l’exaspérer. Lui démontrer que rien n’allait te faire lâcher prise. Plus depuis la première seconde où tes lèvres avaient touchées les siennes en tout cas. Merida continuait à marcher, et tu en avais assez. Écrire à ta mère n’allait rien changer du tout. Tu étais pourtant admiré et séduit par cette détermination de fer, même si tu commençais à te demander si elle avait écouté un seul mot de tout ce que tu lui avais dit sur cette volonté de vouloir annuler ce mariage. Elle perdait son temps. N’avait-elle pas lue la lettre de ta génitrice? Tu t’arrêtas brusquement, ce qui freina Merida dans sa marche. D’un geste habile, tu enroulais tes doigts autour de son poignet, tandis que tu te libérais de son étreinte, pour devenir celui qui lui tenait la main à présent. Vivement mais délicatement, tu l’avais attirée contre toi. Tu la surplombais de ta taille, et vint de nouveau prendre son menton entre tes doigts. Tu plongeas ton regard dans le sien. –Je ne te ferai pas de mal, Merida. C’était la vérité pure et dure, mais elle croirait sans doute que tes paroles n’étaient qu’en l’air. Tu avais l’impression d’être le diable pour elle… Mais qui n’est pas tenté un jour vers le diable? Tu chassas ces métaphores débiles de ton crâne, et porta toute ton attention sur ce visage sublime qu’était celui de ta future épouse. –Si c’est ce qui te fais peur, soit en certaine. Tu lui adressas un faible sourire avant de l’embrasser encore… Tu avais utilisé le mot peur, et ignorait si elle allait bien le prendre. Quand on voyait Merida pour la première fois, c’était le genre de fille que l’on imaginait sans peur. Indépendante, farouche, fière… Ta langue se mariait à la sienne tandis que ton cœur se mettait à battre plus vite. Tu sentais les muscles de tes bras se tendre et ta respiration se fit plus bruyante. Tes paupières recouvrirent tes prunelles vertes et tu vins prendre le visage de ta jolie brune en coupe pour accentuer ce baiser. On aurait dit que jamais tu n’aurais pu te fatiguer de ces lèvres fines et douces. C’était le cas en fait, et c’était le problème. Tu sentais que tu pouvais passer une journée entière à la recouvrir de tendresse… Tu n’agissais pas de la sorte avec une fille, pas du tout. Tu caressais les joues de ta fiancée avec l’aide de tes pouces, cette peau si douce, si agréable au toucher… Lentement, tu fis glisser tes mains le long de son cou que tu te mis à effleurer, tout en continuant à l’embrasser. Après un moment, tu décidais de mettre fin à cet échange divin. Toujours collée à toi, tu lui murmurais… -Si on continue comme ça, tu vas devenir la fille qui se laisse embrasser dans le chemin qui sépare la Grande Salle et la volière…
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