Zacharius Hamilton

Zach. C’est toute une histoire, un chapitre entier de ma vie, dont les dernières pages sont teintée du rouge de la douleur qu’il m’a fait ressentir et qui à déteins sur un certain nombre de chapitre suivant. Une plaie qui a mit du temps à cicatriser et dont la trace est toujours présente, une cicatrice à jamais.

C’est mon premier amour. Un amour de gosse innocente. Je venais d’arriver à Poudlard, il était en dernière année, et son regard un peu triste avait tout de suite attiré le mien. Je ne pouvais m’empêcher de tourner les yeux vers lui dès qu’il entrait dans le même endroit que moi et avant que je ne m’en rende compte, j’étais toujours là à espérer le croiser, à prier pour qu’il soit dans la pièce dans laquelle j’allais entrer, je me plaçais toujours, dans la grande salle, sur ma table, de manière à pouvoir le regarder à la dérobée.
Quand Carlie, avec qui je venais de devenir amie et qui n’était au courant de rien, je crois, me le présenta, car ils étaient amis, j’étais déjà amoureuse de lui. Je ne me souviens pas avoir forcément dragué, je veux dire, je ne l’ai peut-être pas fait littéralement, mais je me souviens avoir essayé de la séduire, du haut de mes 15 ans, comme je pouvais.
J’y croyais vraiment, et n’empêche que … ça a marché. On a commencé à sortir ensemble. J’étais si heureuse, je ne me rendais absolument pas compte à ce moment, qu’il ne me rendait même pas un cinquième de tout ce que je faisais pour lui. J’étais amoureuse et je sortais avec celui que j’aimais, je n’avais besoin de rien de plus. Au bout de deux mois, un peu plus, je lui avouai ma flamme, sans honte sans gène. On était ensemble dans un recoin de Poudlard, on s’embrassait, on parlait un peu, comme souvent nos rendez-vous, c’était sortit tout seul naturellement. Même maintenant, je ne sais pas si ça l’avait touché, ne serait-ce qu’un peu, mais suite à ça, je me suis ouverte à lui, tentant comme je pouvais, sans avoir vraiment idée de ce que je faisais, de le séduire, et nous avons fait l’amour, pour la première fois, ma première fois.

Puis, deux semaines plus tard, il m’a quittée. Ça sortait de nulle part. Quittée, c’est bien gentil. Je dirais plutôt qu’il m’a larguée, comme une merde. Comme si je n’étais rien. Ça m’a brisée. Innocente et naïve, j’avais du finir par croire qu’il m’aimait aussi, et je découvrais qu’il m’avait probablement juste utilisée, et je me faisais jeter, tel un mouchoir utilisé. J’ai mit un temps impossible à m’en remettre. Deux ans, peut-être trois, une ou deux relations pansements aussi, également, et probablement beaucoup de chocolat.

Willem Pearson

Pendant toute une période de ma vie, il a surtout été, disons le, le grand frère de Thelma et voila. Comme Zacharius, il était de cinq ans mon ainé à Poudlard et il est resté complètement éclipsé par la présence de Zacharius pendant toute la période qu’on a eu en commun à l’école. Je me souviens, je crois, l’avoir vaguement vu quand je rendais visite à Thelma pendant les vacances scolaires, mais ça restait vague.
Notre amitié est née bien après notre rencontre à l’école. Fervent client de la librairie, lecteur acharné, amoureux des livres autant que moi, ce qui est bien rare ! Nous nous sommes très rapidement rapprochés lors de discussions enfiévrées sur l’édition du dernier bouquin d’Untel, sur les promesses d’un nouveau livre de Machin, sur les classiques incontournables. Maintenant, il vient très souvent me rendre visite, travailler à la boutique, parfois me demander mon avis, ou moi je lui demande le sien, sur les petites aventures que j’écris, souvent inspirée des réalités de la vie folle de mon frère. On prend le thé, on discute de tout et de rien mais beaucoup de livres et d’écriture, il faut dire ce qui est ! N’empêche que c’est presque mon nouveau meilleur ami, sa présence est un vrai bonheur pour moi !

German Fitzgerald

Le Professeur Fitzgerald, aaw. Jeune professeur, il est arrivé à l’école en même temps que nous, ma génération. C’était le prof d’Astronomie, matière ne nécessitant pas de secouer sa baguette magique, alors même si elle demandait un minimum de logique, ça restait une des matières dans laquelle j’étais plutôt douée. Et curieuse d’en apprendre plus. J’étais, malheureusement pour lui, une des seule à réellement m’y intéresser, les autres étant bien plus passionnés par les cours de métamorphoses, sortilège ou défense contre les forces du mal, ce que je ne peux leur reprocher, ce qui à eu comme conséquences une très bonne entente entre moi et le professeur Fitzgerald. Inquiet pour moi dans les matières nécessitant une baguette, il m’a beaucoup soutenue lors de ma scolarité et je lui suis très reconnaissante. Et avec ça, il est quand même plutôt sexy, il faut dire ce qui est et ça ne gâche rien, bien que je ne sois rendue compte de ça que sur le tard, vu que je suis restée amoureuse aveuglément de Zacharius pendant les années. Passons.
Maintenant diplômée et loin de Poudlard, je pourrais ne plus avoir l’occasion de voir mon cher professeur, mais German, que j’ai arrêter d’appeler Professeur Fitzgerald, par Merlin merci, passe de temps en temps à la librairie, voir les dernières sorties de bouquins d’Astro, et prendre des nouvelles. Et bordel, il est vraiment sexy, bien que me m’interdise de le penser au cas où Alice deviendrait un jour legillimens. Elle me tuerait.

nom prenom

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Nom Prénom

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