Elles se rencontrèrent durant un cours d'histoire de la magie. Assises à côté de l'une de l'autre, elles s'adressèrent naturellement la parole et nouèrent de suite une forte complicité. Elles s'amusèrent même aux dépens du professeur qui ramait pour intéresser sa classe et écopèrent d'une heure de colle bien méritée. Leur punition ? Nettoyer la salle des trophées et sans magie s'il vous plaît. Cette occasion leur permit d'apprendre à se connaître et devenir des amis. Mais de fil en aiguille, June développa une fascination profonde pour l'intelligence de son acolyte. Les hormones faisant le reste, elle se sentit attirée par elle et en vint même à l'embrasser. Ce jour-là, June eut sa première déception. Car la petite Ebony préférait largement les corps masculins aux courbes féminines. Si elle lui tint rigueur durant plusieurs mois, tout s'arrangea lorsque June se vit proposer de passer les vacances d'été chez les Lancaster. Voulant quitter une bonne fois pour toute l'orphelinat dans lequel elle vivait, elle accepta sans hésiter et en oublia sa rancœur disproportionnée. Et voilà comment leur amitié au plus bas se transformant une relation quasi-fraternelle. Ebony et ses parents l'intégrèrent rapidement à leur clan et l'accueillir à bras ouvert dans leur petite maison au milieu des champs et des vaches. June devint à partir de cet été la sœur, que dis-je la jumelle que la nature avait oublié de donner à Ebony. Unies comme les doigts d'une main et fusionnelles, il ne se passe pas un jour sans qu'elles ne se donnent de nouvelles. Elles savent lire en l'autre comme dans un livre ouvert. Elles rient de leurs années à Poudlard, des obstacles qu'elles ont affrontés et surtout de la méprise qui a eu lieu au cours de leur troisième année. Bony est tout pour June : son premier coup de cœur, sa première déception, sa première amie, son pilier. Que ferait-elle sans elle ? Ça, elle l'ignore. Mais l'inverse est tout aussi vrai. Voici quelques anecdotes amusantes. Il arrive souvent que June squatte le canapé d'Ebony lorsqu'elle vient de quitter son dernier appartement. Quelques fois aussi, elle entraîne son amie à travers le monde, dans le désert du Sahara, en Inde, en Afrique du Sud juste armées d'un sac sur le dos et d'un appareil photo. Elles partagent tout et il lui tarde de lui parler de l'ordre du phénix et de l'y intégrer.

Dans votre vie, il y a des personnes auxquelles vous ne faîtes pas attention et celles qui vous marquent pour toujours. Cassie Standford, gryffondor de sixième année fait indéniablement partie de la seconde catégorie aux yeux d'Ebony. La jeune femme compte parmi les élèves les plus timides et discrets de cette école. Est-ce pour cela que l'infirmière a attardé son attention sur elle ? Peut-être un peu. Mais ce qui a vraiment intrigué Ebony, c'est cette manie de vouloir cacher quelque chose. Ça arrive au moins une fois dans une vie d'avoir cette étrange sensation que votre interlocuteur cherche à vous mentir, à détourner votre attention. Mais des marques aussi étranges que porte Cassie sont difficiles à cacher à une infirmière, encore moins à quelqu'un comme Ebony qui fait très attention aux détails, aux élèves qui l'entourent et qui prend son travail très à cœur, peut-être trop selon certains. Elle a essayé de gagner sa confiance et ça n'a pas été facile. La Lancaster s'est parfois dite qu'elle n'y arriverait peut-être jamais, qu'elle ne parviendrait jamais vraiment à percer la carapace de l'étudiante. Et pourtant, c'est bien sur le palier de son immeuble qu'elle l'a retrouvée en cette journée de vacances de noël. Ebony ne savait pas vraiment comment et pourquoi elle était là, mais elle l'accueillit comme une sœur le ferait. Cassie venait de s'enfuir de la maison familiale sous la pression paternelle. Et alors, Ebony eut toutes les réponses à ses questions plus ou moins muettes, ses doutes et craintes se confirmèrent. La gryffondor était une enfant battue et elle ne pouvait pas décemment vivre au chaudron baveur à Londres et voir ses économies s'envoler en fumée. Alors, Ebony fit ce qui lui parut le plus naturel : elle lui offrit un le gîte et le couvert. Tout simplement, et ce même si le corps enseignant est censé garder une certaine distance avec les élèves. Mais qu'aurait-elle dû faire ? Lui claquer la porte au nez ? Tout bonnement impensable.  

Jaina & Ebony. Ebony & Jaina. Ces deux noms étaient quasiment indissociables l'un de l'autre durant leur scolarité. De même âge, mais de maison différente, elles se connaissent depuis leurs quatorze ans, mais ne se sont pas lâchées depuis. Leur amitié a fait couler beaucoup d'encre et en a interloqué plus d'un. Que peut bien faire la tempérante et sage Ebony avec la colérique Jaina ? La question se pose encore aujourd'hui, mais ne dit-on pas que les contraires s'attirent ? Il faut croire que ce dicton convient à merveille à ces deux jeunes femmes si différentes et pourtant si complémentaires. Ebony s'est toujours fiché des on-dit, des critiques, des rumeurs qui couraient sur leur compte. Les autres ne comprennent par leur complicité et alors ? Ebony s'en moquait. Jaina était son amie, avec ses qualités et ses défauts, avec sa nature lupine, sa famille à la réputation assez sombre, point barre. Leur amitié a traversé les années sans le moindre souci : la séparation après les aspics, les chemins professionnels divergents. On raconte que les amies perdent facilement le contact lorsqu'elles ne suivent pas la même voie. Mais Ebony n'y croit pas du tout, la preuve, elles se parlent toujours, se voient toujours un maximum de fois. Mais quelque chose semble pouvoir ébranler leur amitié : les mangemorts. Ebony les craint et les déteste ouvertement. Jaina le sait très bien, surtout après son agression dont les résultats sont encore bien frais. Ebony soupçonne Jaina de faire partie des mangemorts. Elle connaît ses idées, ses convictions. Et si cela se révèle vrai, sauront-elles faire abstraction ou leur amitié s'en verra détruite ? Affaire à suivre.  

Ebony met un point d'honneur à entretenir de bonnes relations avec ses collègues. Elle veut travailler dans la joie et la bonne humeur. Cameron fait partie de ces personnes fraîchement arrivées. Avant la prise en fonction de la blonde, elles ne se connaissaient ni d'Eve ni d'Adam. Elles auraient pu être de simples connaissances si Cameron n'avait pas ce problème de santé. Quand on est infirmière à Poudlard, on ne se contente pas seulement de soigner les bobos, de disparaître les tentacules, les oreilles de cochon ou la douleur d'un bras cassé, il arrive de traiter des cas plus graves... Comme celui de Cameron ! Elle a le bras paralysé suite à un duel mal fini avec un mage noir aux Etats-Unis. Ebony ne connaît pas toute l'histoire, mais Cameron avant d'enseigner la défense contre les forces du mal à Poudlard, elle était auror. Ce qui est plutôt rassurant dans le sens où elle a connu le terrain et qu'elle peut parler de son expérience. Mais revenons en à nos hippogriffes. Le bras de Cameron ne peut malheureusement pas entièrement être guéri et Ebony est là pour la soulager. Elle lui donne un traitement qui a l'effet escompté. Effectivement, Cameron ne se plaint plus de douleurs et s'en montre plus que satisfaite. C'est quand même plus agréable de travailler dans de telles conditions. A force de se voir, les deux jeunes femmes sont rapidement devenues amies. Étant toutes les deux un brin excentriques, il n'est pas étonnant qu'elles s'entendent si bien. Et Ebony espère sincèrement que la dite malédiction sur le professeur de défense contre les forces du mal ne se confirmera pas avec Cameron. Cameron est une chouette professeur et une personne qu'Ebony apprécie énormément.  

Ebony se souviendra toute sa vie de leur première rencontre. Il faut dire qu'elle n'est pas banale. Alors qu'elle se promenait dans les rues de Pré au Lard pour se rendre à la boutique Scribenpenne, un hippogriffe sorti de nulle part, sûrement l'un du professeur de soins aux créatures magiques, s'en prit à la jeune infirmière. La jeune femme en tomba à la renverse, la bête la dominait largement et était prêt à lui asséner un coup particulièrement douloureux. Heureusement, elle fut sauvée à temps. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, Ebony découvrit cette jeune femme à la peau d'olive, aux grands yeux verts et à l'allure si royale. Et l’appela Makeda comme la reine légendaire de Saba, sans vraiment savoir pourquoi. Ne se ressemblent-elles pas après tout ? Elles firent connaissance et s'entendirent très rapidement. Alexia la trouva rigolote et attachante, affichant une mine satisfaite et plus que ravie en entendant le surnom qu'il lui était désormais associé. Les deux jeunes femmes écourtèrent malheureusement suite à une lettre très perturbante que venait de recevoir Ebony. Il s'agissait d'une convocation d'un notaire lui annonçant la mort de son grand-oncle. La belle Makeda travaillant alors à Gringotts fut contactée quelques jours plus tard par la jeune Ebony qui lui demanda de l'aide quant à cette histoire d'héritage. Ce ne fut pas vraiment la joie, car la date choisie tomba pile au moment d'une attaque de mangemorts. Mais ce jour-là, Ebony prouva une nouvelle fois sa valeur en sauvant la jeune Alexia et l'emmenant ensuite à Saint Mangouste sans un regard en arrière pour les autres qui l'avaient laissé dans un état désastreux au milieu de la bataille. Si elle n'avait pas été là, Alexia serait sûrement morte à l'heure qu'il est, tout comme Ebony à leur première rencontre.  

Si les deux jeunes femmes ne se parlaient pas ou très peu à Poudlard (faute de temps, maison et année différentes) elles se sont liées d'amitié à Saint Mangouste. Passionnées toutes les deux par la médicomagie et désireuses toutes deux de faire le bien autour d'elles, Belize et Ebony ont suivi toutes les deux le cursus difficile de la médicomagie. Formées toutes les deux par la même personne, elles ne tardèrent pas à se retrouver, discuter et s'entendre très bien. Il est difficile d'échapper aux autres élèves de son formateur lorsqu'on se trouve à Saint Mangouste. En effet, le nombre d'élèves prêt à devenir médicomage se compte sur quelques mains chaque année. Et il est d'autant plus agréable de trouver une tête connue. Un peu perdue dans cet hôpital, Ebony eut besoin de toute l'aide de Belize pour s'y retrouver, pour savoir à quelles personnes se fier et ne pas mettre les pieds dans quelques pièges. Un soutien est toujours la bienvenue. Et Belize a été cette personne-là, parfois Ebony s'amusait à l'appeler sa marraine la bonne fée, car elle la conseillait, l'écoutait et surtout la guidait. Et lorsqu'elle a décidé de quitter Saint Mangouste pour Poudlard contre l'avis de leur formateur, Belize était là pour la soutenir et l'encourager dans cette voie. Elles s'écrivent beaucoup, se voient aussi souvent, notamment parce que Belize a réussi par je ne sais quel moyen à convaincre ce cher Dumbledore à connecter sa cheminée à celle de son frère Ezra professeur de vol depuis le début de l'année scolaire. Et quelle joie d'entendre le rire de la blonde résonner dans la silencieuse infirmerie.  

S'il y a bien une chose qu'Ebony n'aime pas, c'est qu'on lui fasse un coup dans le dos. Elle a eu le malheur de raconter à ce cher Dumbledore son projet de construire un centre pour les élèves rejetés par leurs parents : des fugueurs comme Cassie par exemple. Dumbledore ayant à cœur d'encourager ce genre de projets, il a pris la décision d'engager une nouvelle infirmière pour épauler la jeune Ebony dans son travail à Poudlard. Il a dû prendre cela comme une sorte d'appel à l'aide ou alors, il a pensé que la Lancaster ne s'en offusquerait pas. Après tout, il est difficile de monter un projet aussi important sans avoir besoin d'aide et Ebony n'est pas le genre de personne à dire des paroles en l'air. C'est quelque chose qu'Ebony a réellement envie de faire, mais pour cela, il lui faut des personnes prêtes à l'aider, comme des relations plutôt haut placées capable de lui donner des conseils juridiques. Mais si Dumbledore a eu raison en pensant qu'Ebony serait plus demandée et aurait besoin de plus de temps sur le long terme, il s'y est pris comme un manche à balai. Ne pas demander l'avis d'Ebony était-il vraiment une chose à faire ? Pas vraiment, surtout que la brunette a horreur d'avoir quelqu'un dans ses pattes qui pourrait bouleverser son travail, sa façon de faire et de ranger. En apprenant l'arrivée d'Alice, Ebony s'est montrée très réfractaire à cette idée. Elle s'est plainte, a demandé des explications, se sentant trahie, presque blessée. Ebony a l'impression qu'on doute de ses compétences et de sa capacité à travailler correctement. Elle voit donc Alice comme une indésirable, une intruse dans son antre allant même jusqu'à la traiter d'empotée. Ebony se montre désagréable avec elle, tout en se rendant bien compte qu'elle s'en prend à la mauvaise personne. Alice n'est pas vraiment fautive, mais ça Ebony n'est malheureusement pas prête à l'accepter.

Deirdre est un bien drôle de spécimen, même pour Ebony qui est tout particulièrement excentrique. Mais qu'importe, Ebony aime tout le monde ou presque. Les deux jeunes femmes possèdent quelques points communs : le savoir, la culture et la connaissance, ce qui en a fait par le passé de bien fières serdaigles. Cela ne vous surprendra très probablement pas si je vous dis qu'elles se sont, toutes les deux, rencontrées à Poudlard. Elles se connaissent désormais depuis plusieurs années. Ebony se rappelera toujours de leur rencontre et de cette petite rouquine plutôt solitaire, voire associable. Pendant des mois, elles ont partagé la même table à la bibliothèque. Aimant travailler au calme, loin de toute agitation, elle a trouvé en Deirdre une aubaine. Cette jeune femme n'est pas bruyante, elle fait son travail dans un calme complet. Donc aucune chance que Bony soit dérangée par elle. Leur relation aurait très bien pu rester comme telle pendant des années si Deirdre n'avait pas eu besoin d'un livre que la brune avait en sa possession. D'une nature assez maternelle, elle n'hésita pas à fournir le livre à sa cadette et à briser un peu la glace avec elle. On ne peut pas dire que ça ait été facile, mais Deirdre a fait des efforts, et ça s'est terminé en quelque chose de globalement positif. Si Deirdre avait besoin d'aide pour un devoir, Ebony répondait à l'appel sans le moindre problème. Arrivées à Saint Mangouste, Ebony en tant que médicomage et Deirdre en tant que psychomage, elles ont continué à entretenir une relation cordiale où elles s'entraidaient beaucoup. Encore aujourd'hui, alors que Bony est à présent à Poudlard, elles discutent toujours par le biais des lettres. Deirdre a quelques patients à Poudlard, notamment des élèves dont s'occupe Ebony et il est donc logique qu'il y ait un suivi psychologique de l'infirmière.  

Au cours de sa carrière d'infirmière, Ebony s'est retrouvée confrontée à beaucoup de soucis : œil au beurre noir, os cassés, queue en tire-bouchon, des oreilles de lutin et tant d'autres choses dans ce goût-là. On ne peut pas dire que le cas de Dawn soit vraiment ordinaire, même pour une sorcière. La serpentard a toujours été unique en son genre. Quand la plupart des élèves cherchent l'affection voire même l'amitié d'Ebony, Dawn a toujours trouvé l'infirmière un peu trop dévouée et fouineuse. L'infirmière de Poudlard laisse rien passer ou presque, elle a l’œil pour voir des choses qui ne vont pas et s'accroche à ses élèves comme une moule à son rocher. Difficile d'échapper à sa vigilance. Oh ça non. Et Dawn l'a très vite remarqué suite à leur petit entrevu peu après le marché nocturne. L'inquiétude d'Ebony pour ses élèves étant à son paroxysme à ce moment-là, elle a tenu à voir TOUS les élèves dans son infirmerie pendant un quart d'heure pour s'assurer qu'ils avaient été bien soignés. Dawn comptait parmi les cas les plus graves ayant été, à sa connaissance, victime d'un doloris. Cette entrevue n'a pas été bien simple pour les deux jeunes femmes, mais ont décidé d'un commun accord à dire le strict minimum aux parents de Dawn qui s’inquiétaient de son état de santé. Après cela, Ebony ne s'attendait pas vraiment à la revoir de si tôt. Mais l'arrivée de la direction de Poudlard dans son bureau la convainquit du contraire. Dawn avait été mordu par un loup garou et c'était à elle de lui préparer ses potions, l'emmener dans l'espace sécurisé dans la forête interdite : bref s'occuper d'elle sans ébruiter l'affaire. Un loup garou (Zephir Yaxley) suffisait amplement pour le moment, un deuxième rendrait sûrement l'ambiance dans l'école encore plus électrisante et chaotique. Si Ebony est idéale pour garder le secret de Dawn, ce n'est pas uniquement pour ses connaissances en potions. En effet, elle n'éprouve aucun préjugé à l'égard des lycanthropes et aimerait - sans vraiment y croire - trouver une solution pour améliorer leurs conditions. Pour le moment, elle est un soutien moral pour Dawn. Elle est prête à l'écouter, à la rassurer même. Et peut-être un jour, Ebony se lancera réellement dans la conception d'une potion miracle. Dawn en aurait vraiment besoin.

Lulla est une élève assez difficile aux yeux d'Ebony. Pour Ebony, Lulla n'a jamais été une patiente très facile. Déjà à son arrivée, la serpentard l'avait prise en grippe pour x raison. À vrai dire, l'ancienne serdaigle ne s'est pas réellement posée de questions à ce propos. Sa prédécesseure l'avait prévenue : les élèves ne seraient pas faciles à amadouer, loin de là. Alors, elle s'est armée de patience et a encaissé le mauvais caractère de Lulla sans broncher. Elle se disait que Lulla ne l'aimait pas, mais que ça finirait par se tasser avec le temps, qu'elle était bien obligée de se faire soigner. Puis, les choses ont sensiblement changé le jour où la vipère est venue tremblante comme une feuille, les yeux éclatés par des produits illicites, Ebony a compris que c'était grave, qu'elle ne pouvait pas se contenter de lui donner une potion et basta. Il y avait réellement un problème et elle a cherché à comprendre. Inquiète, elle a ausculté l'adolescente comme elle le ferait avec n'importe quel autre étudiant. D'une patience proverbiale, elle a tout fait correctement et a soigné la jeune femme. Il lui semble même que la serpentard l'ait appelé "maman". Oui, maman. Etrange venant de la bouche de Lulla n'est-ce pas ? Elle a mis ça sur le compte des substances interdites qui circulaient dans les veines de la jeune sorcière et ne s'est pas interrogé davantage que ça. Ebony a senti ce jour-là que leur relation en serait impactée et de manière positive. Elle la voit parfois rôder dans son antre, lui poser des questions et l'observer, un peu comme un enfant qui essaie de comprendre son entourage. Elle la teste, essaie de la sortir de ses gonds, comme si c'était un jeu. Ebony trouve cela tout particulièrement étrange et reste d'un calme olympien. Pour elle, Lulla n'est pas méchante avec elle, en fait, c'est presque une bonne chose à ses yeux.  

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