NOM : Maxwell PRÉNOMS : Asher Clark AGE : 38 ans  POSTE : Professeur de Défense contre les Forces du Mal ÉTAT CIVIL : Célibataire PURETÉ DU SANG : Né-moldu ANCIENNE MAISON : Poufsouffle ORIENTATION SEXUELLE : Pansexuel CAMP : Ordre du Phénix PARTICULARITÉ : /

✎ Votre personnage trouve par hasard la pierre de résurrection, l'une des reliques de la mort ! Que décide t-il de faire ?

Il la détruit. Sans même hésiter. Sans y réfléchir à deux fois. Ouvrir cette porte-là, c'est accepter de bousculer définitivement l'ordre des choses. C'est risquer le chaos. La mort prend les gens et ces derniers ne reviennent jamais.

L'existence des fantômes est déjà une aberration en soi, une absurdité aux yeux d'Asher qui, malgré toutes ces années, n'arrive toujours pas à s'habituer à la présence des ectoplasmes à Poudlard. On vit, on meurt, point final. Qu'il y ait quelque chose ou non après, Asher n'en a cure, ce n'est pas le genre de choses qui l'intéresse particulièrement. C'est ainsi que le monde marche, du côté des moldus comme du côté des sorciers. Une constante, une règle, une évidence.

Une pierre de résurrection ? Vraiment ? C'était offrir aux humains un pouvoir qu'ils n'étaient pas prêts à posséder, qu'ils ne seraient jamais prêts à avoir. Asher ne cherchera jamais à aller au-delà de la manière dont son petit monde fonctionne. Et il fera tout son possible pour empêcher les autres de bouleverser cela. C'est pour cela que, s'il venait à tomber sur la pierre de résurrection des Contes de Beedle le Barde, il la détruirait sans hésiter.

✎ Votre personnage tombe sur un moldu malmenée par des sorciers au détour d'une rue, que fait-il ?

Un sort pour entraver leurs mouvements, un autre pour les ligoter et un dernier pour leur faire définitivement passer l'envie de s'en prendre à plus faible ou différent que soi. Asher a longtemps été la victime du mépris et de l'incompréhension des autres à son égard, lui qui luttait pour parvenir à donner l'impression qu'il était "normal" avant d'abandonner ce combat insensé.

Oh, il ne franchirait pas les limites légales. Pas de manière flagrante, en tout cas. Pas de sortilège Doloris, de sort Impardonnable, rien de tout cela. Un petit maléfice de Découpe, peut-être... Suffisamment bien placé pour qu'ils comprennent toute la lâcheté de leur comportement. Puis il prendrait soin du Moldu, l'éloignerait de la scène, quitte à devoir lui lancer un sortilège de sommeil pour le calmer, si nécessaire.

Il laisserait ensuite l'affaire entre les mains des Oubliators. Asher ne se fait pas confiance pour jouer avec l'esprit ou la mémoire des gens. Lui-même n'est déjà pas tout à fait sûr de ce qui se passe au sein de son crâne...

✎ Le Ministre de la magie propose à votre personnage de tout quitter pour devenir son conseiller personnel. Accepteriez-vous la proposition ?

C'est un "Non" franc et massif, sans la moindre hésitation. Les hautes sphères de la société n'intéressent pas Asher. Au contraire, elles le rebutent. Les jeux de pouvoir, les masques, l'hypocrisie ambiante, les mensonges constants... L'homme s'y sentirait comme un poisson hors de l'eau, luttant constamment pour ne pas étouffer.

Il préfère mille fois l'angoisse qui l'étreint à chaque cours donné que la méfiance et l'anxiété constantes auxquelles il serait confronté s'il devait se faire sa place dans cet univers si particulier. Au moins, il sait ce qu'il est supposé dire lors de ses leçons, comment ces dernières vont se dérouler... Pas ou peu d'imprévus. Tout est sous contrôle. Tout dépend de lui. Cela ne serait pas le cas au plus haut sommet.

De toute manière, Asher ne porte pas le Ministère dans son cœur, depuis qu'il a été refusé dans les rangs des Aurors. Trop "instable", avaient-ils dit. Une santé mentale incertaine qui le mènerait à sa perte... Ils l'avaient traité avec condescendance. Parce qu'il était différent.

Alors, non. Jamais il n'accepterait pareille proposition, même s'il venait à être payé un million de gallions pour cela...

✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ?

L'argent et la notoriété n'intéressent nullement Asher. Au contraire, il préfère rester dans l'ombre, petit professeur de Défense contre les Forces du Mal un brin paranoïaque, froid et sévère, pas plus, pas moins. La richesse ne lui apporterait rien, sinon des soucis supplémentaires, des questions et des interrogations à ajouter à la longue liste de celles qui lui traînaient déjà dans le crâne. Et la notoriété le tuerait. Ou le rendrait fou. S'il ne l'était pas déjà.

La sagesse ? Un concept subjectif. Qu'est-ce que cela signifiait "être sage" ? Prendre les meilleures décisions possibles, en fonction des circonstances ? Non, cela semblait plutôt être la règle de base pour espérer survivre et vivre correctement en ce monde. Alors quoi ? Être sage ? Qu'est-ce que cela lui apporterait ? Qu'est-ce qu'il y gagnerait ?

L'amour... Une idée étrange. Une notion qu'Asher a du mal à appréhender... Oh, il a déjà aimé. Deux fois. Un coup de cœur d'enfant, un amour d'adulte, des sentiments si forts qu'il ne savait pas quoi en faire, qu'il les contenait tant bien que mal, en permanence au bord d'une explosion. Aimer, c'est ne songer plus qu'à l'autre. Perdre le sommeil. Rechercher sa présence. Vouloir tout savoir, tout connaître. L'amour le rend dangereux. Instable. Imprévisible.

Au fond, c'était peut-être ça qu'Asher désirait : pouvoir aimer sans blesser. Ressembler à ces vieux couples apaisés et heureux. Aimer sans craindre. Ne pas fuir le contact physique. Pouvoir croiser les yeux de celle ou celui qui occupe ses pensées sans se sentir submergé. Aimer, comme n'importe qui en ce monde. Oui, parmi tout cela, c'est bien ça qui intéresse le plus Asher Maxwell.

PSEUDO : Lou AGE : 22 ans PRÉSENCE : Un peu tous les jours. AVATAR :

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[b]JAMES MCAVOY[/b] [color=#c24132]◊[/color] Asher C. Maxwell

COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : En allant de partenariats en partenariats UN PETIT MOT POUR LA FIN : J'espère que mon p'tit Asher vous plaira :D.

Il ne pouvait pas faire ça. C'était au-dessus de ses forces. Inspirer... Expirer... Pourquoi avait-il accepté ce poste, déjà ? Pourquoi s'était-il laissé convaincre qu'il pouvait faire un bon professeur, lui qui ne parvenait même pas à regarder les gens dans les yeux ? Premier cours. Une vingtaine de gamins. Toute leur attention focalisée sur lui, ses paroles, son enseignement...

Il allait échouer. Il allait forcément échouer. Il allait devenir la risée du monde magique. Asher imaginait déjà les centaines de hiboux qui viendraient déposer les lettres de parents outrés par l'absence de qualité de ses cours. "C'est scandaleux !", "On ne peut pas laisser nos enfants s'abêtir de la sorte", "Renvoyez-le !"... Une pétition allait circuler... Combien de signatures allait-elle récolter ?

Asher fit les cent pas dans son bureau, tentant d'imposer un rythme lent et régulier à sa respiration qui voulait s'emballer, portant ses mains à ses tempes pour les masser du bout de ses doigts. Il pouvait encore s'enfuir, prétendre avoir été appelé pour une affaire urgente, s'exiler dans un pays étranger et aller élever des lamas dans un coin de montagne...

Il se détestait. Asher se haïssait pour ses craintes, pour ses angoisses, pour toutes ces choses qui avaient fait et continuaient à faire de lui une personne à part, étrange, différente. S'asseyant dans un coin de son bureau, il se recroquevilla, jambes ramenées contre son torse, et laissa échapper un soupir las. Il ferma les yeux, méditant sur ce qu'était sa vie et ce qu'elle aurait pu être, s'il n'avait pas reçu cette lettre, l'année de ses onze ans...

Son avenir était tout tracé, à l'époque. Comme son père, sa mère et ses grands-parents avant lui, Asher allait rejoindre les forces de police. C'était aussi le désir de son frère jumeau, Clint. Bien que tous deux étaient physiquement identiques, ils étaient aussi différents qu'on puisse l'imaginer. Clint était le fils dont n'importe quel parent serait profondément fier. Populaire, brillant, sportif... L'enfant parfait, digne d'un film américain. Et il y avait Asher.

Asher qui vivait dans son propre univers. Asher qui préférait la compagnie de ses livres à celle des autres enfants. Asher qui fuyait leurs marques d'affection comme il le ferait d'un danger particulièrement menaçant. Asher, tout simplement. Il avait toujours été différent des siens, différent des autres, voué à demeurer un mouton noir. Au fond, c'était pour les siens qu'il rêvait de rejoindre la police, une fois devenu adulte. C'était tout ce qu'il avait trouvé pour renforcer le lien si ténu qu'il entretenait avec sa famille...

Son parcours était déjà déterminé. Il entrerait au collège d'Eton, grâce à ses très bonnes notes. Son inscription était faite, ses livres achetés, tout était décidé, planifié méticuleusement. Et puis, il y avait eu ce hibou... Cette lettre... Et tout s'était effondré.

Asher était un sorcier. Et il allait étudier au collège Poudlard, l'école de Sorcellerie. Il allait quitter sa famille, les gens qu'il côtoyait, son monde pour l'inconnu, l'imprévisible. Et s'il y avait bien une chose qu'Asher détestait par-dessus tout, c'était bien cela. Asher était probablement un des seuls nés-moldus à avoir pleuré le jour où un sorcier était venu pour leur confirmer la nouvelle.

Il ne voulait pas aller dans le monde magique, se détourner de la voie qui s'étendait devant lui... Il voulait entrer à Eton. Apprendre l'anglais, la littérature, l'histoire, toutes ces choses qu'il était censé connaître et maîtriser pour pouvoir réussir ses études et prétendre à une place au sein de la police.

Pas intégrer une école dont il ne connaissait rien, au sein d'un monde qui lui était totalement étranger... Même si son quotidien était loin d'être tout repos, empli d'angoisse et de peur, au moins, Asher savait à quoi à s'en tenir. Il connaissait les obstacles, les lumières trop brillantes qui lui brûlaient la rétine, les gens qui parlaient trop fort, le vacarme en général...

Mais il n'avait pas le choix. Il devait apprendre à contrôler sa magie. Celle-ci lui échappait régulièrement, donnant naissance à des phénomènes jusqu'alors inexpliqués. Il ne pouvait pas suivre le chemin qui avait été tracé pour lui. Il devait en emprunter un autre. Un dont il ne percevait ni les escarpements ni le but à atteindre...

Asher avait pleuré, crié, tempêté, mais rien n'y avait fait. Il lui fallait se rendre à l'évidence : il était un sorcier et il ne pourrait pas changer ce fait d'une quelconque façon. La mort dans l'âme, il était allé acheter ses fournitures scolaires, grimaçant en découvrant qu'il lui faudrait désormais écrire avec une plume. Lui qui luttait déjà pour écrire lisiblement avec un simple stylo...

Au fond, Asher n'avait jamais vraiment quitté cet état d'esprit amer et morose vis-à-vis du monde sorcier. Il s'y était toujours senti étranger, dès le premier instant où il avait posé le pied au Chemin de Traverse et qu'il avait été submergé par la foule, le bruit, la magie, l'inconnu... Pourquoi Asher n'était-il pas donc retourné dans le monde moldu ? On pouvait se le demander, après tout...

Au départ, c'était ce qu'il avait l'intention de faire. Mais étudier à Poudlard, c'était étudier la magie. Ses diplômes n'avaient aucune valeur dans le monde moldu. Comment espérer rejoindre les forces de police alors qu'il étudiait dans une école invisible aux gens normaux ? Asher ne l'avait pas réalisé sur le champ et c'était probablement une bonne chose, puisqu'il aurait catégoriquement refusé d'embarquer dans le Poudlard express si tel avait été le cas.

Pour compenser son ignorance vis-à-vis du monde sorcier, il avait lu et relu les livres de son programme scolaire, dévoré l'Histoire de Poudlard, acheté des ouvrages qui portaient sur les lois du monde magique, lui qui était passionné par la justice sous toutes ses formes. Il en avait appris un peu plus sur l'école qui serait la sienne pour les sept années à venir.

Il était persuadé que sa maison serait Serdaigle, mais, à sa grande surprise, il fut réparti sans la moindre hésitation chez les Poufsouffles. "Il y a en toi bien plus de loyauté et de camaraderie que tu ne l'imagines, Asher Maxwell", lui avait soufflé le Choixpeau à cette époque. Aujourd'hui, il avait toujours du mal à comprendre ce que le vieux chapeau avait trouvé en lui pour le répartir de la sorte...

Tout au long de ses années d'étude, Asher était resté dans la solitude. Il n'arrivait pas à se lier avec les autres, toujours aussi différent au sein de ce monde qu'il l'était dans l'univers moldu. Trop timide, trop décalé, trop rêveur, trop distrait, trop maladroit, trop sensible, trop instable... Trop, tout simplement.

Le monde sorcier lui déplaisait singulièrement. Il ne trouvait un peu de bonheur et de réconfort que lorsqu'il pouvait dévorer ses livres, voler sur le balai que ses parents s'étaient cotisés pour lui offrir, un geste qui l'avait énormément touché étant donné que les siens n'avaient jamais été à l'aise avec le monde magique, ou étudier pour atteindre son nouveau but : rejoindre les aurors. C'était un peu la police du monde sorcier, après tout. S'il parvenait à être auror, il n'aurait pas entièrement dévié de sa route. Peut-être même que ses parents et son frère seraient fiers de lui...

Clint manquait terriblement à Asher. Son frère était toujours là pour le protéger contre ceux qui lui voulaient du mal, pour le calmer quand l'angoisse se faisait trop présente, pour partager ses intérêts pour la loi et la justice dont il ne pouvait discuter avec personne d'autre. Ils avaient beau être très différents, les frères jumeaux s'aimaient terriblement. Mais les chemins qu'ils avaient empruntés étaient trop éloignés l'un de l'autre et, petit à petit, une distance s'était créée entre eux, un mur infranchissable...

A cette époque, Asher avait connu les premiers affres de l'amour. Il avait treize ans, venait à Pré-Au-Lard pour la première fois et son coeur avait battu pour un jeune serveur des Trois Balais. Surpassant la peur qui l'étreignait, il s'était déclaré à ce dernier, aussi discrètement que possible par crainte de l'embarrasser. Jusqu'alors, il l'avait suivi, épié, écouté, faisant tout son possible pour apprendre tout ce qu'il y avait à savoir sur lui... Un comportement qu'avait noté le serveur et qui l'avait particulièrement rebuté.

Asher avait été rejeté en bloc. Une négation de sa personne qui l'avait tant secoué qu'il s'était effondré en sanglots, tremblant, gémissant, griffant ses tempes dans un geste désespéré et incontrôlable... Affolé par ce comportement, le serveur s'était radouci et avait tenté de comprendre, de lui expliquer. Ce n'était pas possible. Asher était trop jeune, à peine un adolescent. Ce n'était pas une relation convenable. A la fin de cette explication, Asher n'était pas sûr d'avoir tout suivi, mais il avait bien retenu que le serveur ne le détestait pas. Juste qu'il ne l'aimait pas comme lui l'aimait. Un fait qu'il avait accepté, le coeur gros, premier amour brisé dans l'oeuf.










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