NOM : Black. PRÉNOMS : Briséis Alinor Danila, c'est beaucoup trop long si vous voulez mon avis. AGE : 19 ans.  ANNÉE : Sixième année. ÉTAT CIVIL : Fiancée et je n'y suis pour rien. PURETÉ DU SANG : Pur. MAISON SOUHAITÉE : Gryffondor. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle. PARTICULARITÉ : Être une Black est amplement suffisant
   

✎ Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ? Je les prendrais bien sûr, qui ne le ferait pas. Il faut bien profiter des avantages qui nous sont donnés. Bon, j’essaierais tout de même de rester subtil dans mon devoir. Je ne prendrais pas toutes les réponses mot pour mot. J’ai l’habitude d’avoir de bons résultats, mais quand même, il ne faut pas pousser le bouchon. Tout dépendant, probablement que mon devoir aurait déjà été fait et j’aurais vérifié mes réponses avec le parchemin que j’aurais trouvé, tout en formulant le tout dans mes mots. Je crois que je brûlerais ensuite le parchemin de réponse... histoire d’éviter qu’on me prenne avec les réponses.
   ✎ Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ? Je ne me vois pas vraiment intervenir de face. On me juge déjà suffisamment, je ne veux pas en rajouter une couche. Je me dois de sauver les apparences pour ma famille et pour que je me sente bien dans ma peau. Je me fais assez juger par ma sœur et le reste de ma famille. J’essaierais probablement de détourner l’attention des septièmes années. J’essaierais d’aller leur parler, leur poser une question et les entraîner ailleurs. De cette façon, le première année pourrait partir tranquille et les septièmes année seraient occupés à autre chose pendant ce temps et ma sœur, si elle venait à le savoir, n’aurait rien à redire là-dessus. Tout le monde en ressort gagnant.
   ✎ Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ? Il est très peu probable que ce genre de situation se produise dans mon cas. J’essaie de me faire discrète le plus possible. Mais si cela venait à arriver, je ne me laisserais pas punir sans raison. Je dirais à l’enseignante que c’est complètement injustifié, que je ne mérite pas d’être punie et j’essaierais de trouver qui devrait être puni à ma place. On me tape assez sur la tête à la maison, je ne me laisserais pas taper sur la tête ici. Il n’en est pas question. Je laisse ma famille dire ce qu'elle veut sur mon cas, je suis habituée et ça ne vaut pas la peine que je me batte contre ça, par contre, à l'école, je ne suis pas encore prête à m'écraser.
   ✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? Je vais la plus franche possible. Ma famille est riche et vu le respect que je lui porte, ça ne me fait rien du tout. Je préfèrerais être dans une famille ayant moins de moyens, mais qui serait plus aimante et ouverte. Pour moi, le plus important est l’amour. J’aimerais que ma famille m’aime, ce qui n’est clairement pas le cas. Je voudrais aussi trouver quelqu’un qui m’aime pour ce que je suis. Malheureusement, avec les fiançailles dans lesquelles mes parents m’ont foutue, je ne crois pas que cela va arriver un jour. Je crois au grand amour, mais vu les circonstances, je suis coincée. Je vois les couples déambuler dans Poudlard et j'aimerais avoir leur chance, mais je ne suis pas née dans la bonne famille pour y arriver.
   

PSEUDO : Delilove. AGE : 23 ans. PRÉSENCE : 5/7. AVATAR :

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[b]LILY COLLINS[/b] [color=#c24132]◊[/color] Briséis A. Black

COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : J'en ai déjà fait parti il y a quelques temps, j'ai quitté, je suis revenue pour le meilleur et pour le pire ! . UN PETIT MOT POUR LA FIN : Vous êtes beaux et je vous aimes.

Si seulement j’avais pu choisir ma famille. La vie aurait tellement été différente, mieux. À tout le moins la mienne. Étant enfant, je ne me rendais pas compte de ce qui se passait autour de moi, je voulais simplement plaire à ma famille, rien de plus. À mon père. Tout particulièrement. Rien ne semblait lui convenir. Tout ce qui venait de moi était trop faible, trop fillette, trop bon. Je n’étais pas la digne fille du grand Luther Black. Beaucoup de gens voudraient prendre ma place vu le prestige qui vient avec mon nom de famille. Malheureusement, contrairement à ce que beaucoup peuvent penser, l’attitude prestigieuse ne vient pas avec le nom. Je suis née mouton noir et je vais probablement rester le mouton toute ma vie.

Dès mon plus jeune âge, je ne faisais rien comme il le fallait. J’étais trop douce, trop fleur bleue que mon père me disait. Je n’ai eu d’autres choix que de camoufler tout ça, mais ça m’a pris des années pour comprendre. Le réflexe normal d’une enfant c’est qu’elle aime ses parents, peu importe ce qui se passe. Cependant, avec le temps, si cet amour n’est pas retourné, il se peut que quelque chose de brise à l’intérieur. C’est ce qui s’est passé dans mon cas. J’étais l’ainée de trois enfants, je me devais d’être le modèle, mais ce fut un échec dans mon cas.

Mon père me répétait que l’amour n’était que pour les faibles, que je devais être forte et me comporter comme une personne de mon rang. Je suis l’ainée de la famille Black, je me devais d’être fière, hautaine, froide et digne. J’étais plutôt tendre, douce, humble et fleur bleue. Rien pour que mon père apprécie qui je suis. Ma mère séchait mes larmes, me consolant et me disant doucement que je devais écouter ce que le grand Luther Black me disait. Obéir et me taire étaient les seules choses que je pouvais réellement faire pour essayer de lui plaire. Tout pour me sentir accepter dans ma famille. C’était sans compter sur ma petite sœur pour tout gâcher.  

Elle a 2 ans de moins que moi et malgré son âge, c’est elle qui a été désignée héritière de la famille. Je ne faisais que décevoir mon père. Contrairement à ma petite sœur qui semblait se faire un malin à plaisir à ruiner ma vie, me montrer que j’étais nulle, inutile et incompétente. Mon entrée à Poudlard a été le dernier clou dans mon cercueil. Contrairement à tout le monde dans ma famille, j’ai été envoyé chez les Gryffondors. À partir de ce moment, ce fut la fin de l’insistance de mon père sur mon cas, mais aussi le début de son ignorance. D’une certaine façon, je dois avouer que je croyais que je serais finalement en paix, que je pourrais vivre une vie tranquille à l’école, mais je me mettais ma baguette dans l’œil.  

Quand mon père a su que j’allais passer ma scolarité chez les Gryffondor, ce fut le début de ma fin. J’avais 11 ans et ma petite sœur en avait 9 c’est à ce moment qu’elle a été déclaré héritière de la famille à ma place. Déjà jusqu’à ce moment, nous ne nous entendions pas bien Ce fut encore pire après ce moment d’humiliation. Je savais déjà que ma petite sœur était la préférée de mon père, les deux me le faisaient savoir de plus d’une façon. Mon père m’écrivait à Poudlard pour me dire de quelle façon ma sœur était meilleure que moi, qu’elle était plus obéissante, qu’elle avait plus d’ambition, qu’elle allait redorer l’image de la famille et que j’aurais dû agir comme elle pour les rendre fière. Ma mère restait silencieuse, comme elle l’avait toujours été. Soumise dans tout ce qu’elle faisait.

Mes deux premières années à Poudlard se sont plutôt bien passées. J’étais concentrée sur mes études et je n’avais que peu d’amis. Mon père m’avait toujours poussée à surpasser les autres,  prouver ma supériorité. Je n’avais jamais réellement embarquée dans cette idée où je devais montrer aux autres à quel point j’étais meilleure. Ce n’était pas du tout mon genre. Par contre, je voulais tout de même réussir, être la meilleure. Je ne me donnais pas le temps de me faire des amis, préférant plutôt passer du temps à étudier

Lors de mes 3 premières années, je considérais que je venais à Poudlard pour être la meilleure, pour prouver ma famille que je n’étais pas seulement une honte pour eux, je pouvais moi aussi faire de grandes choses, être brillante et faire honneur à mon nom. Cependant, quand ma sœur est venue à son tour à l’école, j’ai reconsidéré ma présence ici. Avant qu’elle soit l, je me sentais relativement libre de mes mouvements, j’agissais comme bon me le semblait sans culpabiliser. Je jouais la fille Black, fière, ne laissant personne me barrer le chemin et restant seule la plupart du temps.

De toute façon, j’ai un peu de difficulté à m’entendre avec les autres. Mes parents ne m’ont jamais vraiment appris à me comporter avec les autres autrement que par le mépris des gens inférieur. Je sais comment les gens pensent, toujours à vouloir prendre le meilleur de nous et laisser le reste aux oiseaux. Faire confiance est quelque chose de complexe et je n’ai jamais maîtrisé cet art. Pour les quelques personnes en qui j’ai confiance, c’est à la vie à la mort, on ne peut trouver plus fidèle que moi… mais personne ne le sait.

Il y a cependant des avantages à la vie de non-héritière, je n’ai pas à me faire fiancer à un pur étranger par mes parents, du moins c’est ce que je croyais. Ma mère s’est retrouvée fiancée  un sorcier de bonne famille, comment aurait-il pu en être autrement, à son plus grand bonheur. Pour l’honneur de la famille, elle était prête à tout. Enfin, c’est ce qu’elle disait, si c’était ce qu’elle pensait, ça je n’en sais rien. Je ne m’entends pas assez avec ma sœur pour le savoir. En fait, je ne m’entends pas du tout avec elle, il n’y a rien à faire. Il y a une trop grande rivalité entre nous et elle a toujours été la préférée de mon père. Je l’ai toujours jalousé, je dois l’avouer.

Malheureusement pour moi, la relative simplicité de ma vie s’est arrêtée quand le fiancé de ma sœur est mort en septembre dernier. C’est tout bête, un drame dans la mesure où son décès va me pourrir la vie. Bon, je ne connaissais pas trop le bonhomme, mais mourir aussi jeune est terrible. Pour le reste, je n’en sais pas plus. Grâce, ou à cause tout dépendant du point de vue, de son décès je me suis retrouvée fiancée à son frère. Mon père m’a annoncé la superbe nouvelle en décembre dernier. J’en ai été dévasté et je dois avouer que je suis toujours sous le choc aujourd’hui. Je ne connais ce Calixte ni d’Adam ni d’Ève. Je veux dire, je l’ai déjà vu, mais je ne sais pas comment il est dans la vie, quel est son sport préféré, s’il préfère le jus de citrouille ou la bieraubeurre. Depuis notre retour à l’école, nous nous sommes évités tous les deux d’un commun accord. Comment justifier que nous nous parlons de toute façon? Personne n’est au courant de nos fiançailles et on m’a bien dit de garder ce secret jusqu’à ce que mes parents l’annoncent. J’évite de lui parler, de peur d’être encore plus déçue de ma vie qui ne cesse de sembler de plus en plus sans issue.