NOM : Fawks PRÉNOMS : Son nom de naissance choisi par sa douce et tendre mère était John Ginger. Un nom difficile à porter, qu'il abandonna rapidement lors de son adolescence pour ne garder qu'un son qui sonne comme une onomatopée : Jig. AGE : Cinquante-deux ans POSTE : D'abord professeur d'arts et de musique pendant une vingtaine d'années au sein de Poudlard, Jig Fawks décidera de quitter son poste en 1976. Perdu dans ses rêveries anarchistes et puristes il se réfugiera dans son laboratoire et deviendra expérimentateur. Même s'il ne voit à travers ce métier qu'un gagne-pain bien médiocre, ces nombreux temps qu'il consacrera à ses activités expérimentales seront pour lui un véritable moyen d'évasion mentale. ÉTAT CIVIL : De nature instinctif et pulsionnel, Jig est incapable de créer des liens sur le long terme. Constamment à changer d'opinion et d'humeur, Jig s'attache difficilement aux personnes. Bien qu'il papillonne ici et là, Fawks reste avant tout un célibataire. PURETÉ DU SANG : À sa grande déception, Jig est un sang-mêlé. Né d'un père sorcier et d'une mère moldue, Jig a décidé de rompre les liens avec sa famille; ses colères et ses discours parfois extrêmes ont favorisé les discordes avec ses parents. ANCIENNE MAISON : Avant d'être quelqu'un de malin et d'être favorable aux sangs purs, Fawks est avant tout un véritable érudit, sa soif de savoir est immense, son parcours scolaire sera d'ailleurs exemplaire. Jig prouvera durant ses sept années qu'il correspond aux rangs des Serdaigle. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel. CAMP : Mangemort. PARTICULARITÉ : Jig Fawks est bipolaire. Ce trouble le fait sombrer dans des crises difficilement contrôlables, le monde s'arrête autour de lui et le ciel se remplit de noirceur. Ce défaut vient souligner un trait de caractère important chez Jig : sa spontanéité. En effet, Jig réfléchit rapidement et son raisonnement se bâtie avant tout sur ses sensations et son ressenti. Capable du pire comme du meilleur, Jig ne se laissera pas embarquer dans des situations qui le mettent dans des positions inconfortables.
✎ Votre personnage trouve par hasard la pierre de résurrection, l'une des reliques de la mort ! Que décide t-il de faire ? Jig Fawks s'en fiche. Oui, ce petit caillou ne l'intéresse guère. Il n'y voit qu'un vulgaire gadget du chemin de traverse. Il pourrait en revanche faire revivre ses anciens ennemis pour leur offrir une dernière raillerie. En dehors de ces différentes propositions peu divertissantes Jig n'en ferait pas grand-chose. Il s'arrangerait tout de même pour prendre et cacher la pierre pour s'assurer que celle-ci ne soit pas utilisée par un autre sorcier.
✎ Votre personnage tombe sur un moldu malmené par des sorciers au détour d'une rue, que fait-il ? " Quelle bassesse ! Vous me dégoutez ! " A priori, cela pourrait bien être les premiers mots que jèterait Jig. Le pire c'est que ces mots s'avèrent être destinés pour les malheureux sorciers... Comprenez bien, que Jig déteste les moldus, mais des actes aussi puérils et faciles l'horripilent encore plus. Les moldus méritent d'être ignorés, ou mieux encore, tués, mais ce n'est pas des actes succincts et dérisoires qui viendront impressionner ou faire réagir notre personnage. Il faudra plus. Bien plus pour que Jig daigne prêter attention à cela. Dans le meilleur des cas Jig Fawks passera son chemin en ruminant tête basse, à un autre instant, il viendra peut-être s'opposer à la situation en blâmant aussi bien les sorciers que le moldu.
✎ Le Ministre de la magie propose à votre personnage de tout quitter pour devenir son conseiller personnel. Accepteriez-vous la proposition ? Avide d'étranges expériences, il accepterait sans hésiter. Une telle opportunité de renverser les idées réactionnaires d'un ministère malade ne se présente pas deux fois ! Ce poste est synonyme de pouvoir et d'un possible contrôle pour Jig. Tout quitter ? Vraiment ? Evidemment ! Jig l'a déjà fait en quittant Poudlard après plus de vingt ans de loyaux services, il est bien décidé à faire ce que bon lui semble maintenant. Les conséquences contingentes sont négligeables à ses yeux, seul le véritable résultat lui importe. De là à dire que la cohabitation entre lui et le ministre se passera sans problème, c'est une autre histoire...
✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? Jig est persuadé d'avoir la sagesse. La célébrité n'est qu'une façade molle et transparente. L'amour ? À quoi bon ? Auto-destructeur, ce genre d'histoire ne peut que mal se terminer. Il ne voit qu'un intérêt au travers de la richesse. La richesse lui permettrait de mener à bien ses projets idéologiques, l'argent représente pour lui un pouvoir corrupteur sur ses contemporains. L'argent a beau ne pas faire le bonheur, il manipule à sa guise les esprits faibles. Fawks a très bien compris que le monde se transforme peu à peu en un authentique marchée. Il se servira de la richesse pour tirer les ficelles des marionnettes qui l'entourent.
PSEUDO : Dijuncto AGE : 19 PRÉSENCE : Jusqu'à ce que la mort s'ensuiveAVATAR :
Vol au dessus d'un nid de coucou, Poudlard, Mai 1971
Le brouhaha de la classe résonnait au sein des tours de Poudlard. La poussière sur les pupitres s'agitait en farandole donnant une ambiance brumeuse et chaotique dans la salle de cours. En même temps, quelle idée d'assister à un cours d'arts et de musique lorsque l'on est magicien ? Les combats commencent, lancés de crayons, voltiges de papiers, railleries diverses et variées retentissent entre les murs. Les exclamations fusaient, une heure auparavant les jeunes sorciers s'étaient affrontés à un match de Quiditch. Serdaigle venait de battre à plate couture Serpentard. Les sifflements amers des tribunes continuaient leurs chants dans les rangs de la classe du Professeur Fawks. Les esprits et les regards s'affrontaient, quelques minutes de plus et nous aurions pu assister à de véritables duels entre les élèves. Dans ce mélange de poussière et d'élèves qui s'agitent, il était impossible de distinguer qui tenait pour l'une ou l'autre équipe. Les cris, les injures, et les mouvements saccadés masquaient un événement tout autre qui allait commencer dans la salle de classe. Peu à peu le phonogramme qui était perché au plafond descendit doucement. Dans la foule et le bruit, sa présence n'était pas remarquée, c'est seulement quand il ne fut plus qu'à quelques mètres du podium professoral que les vermines adolescentes remarquèrent sa présence. Dès lors, la foule scandalisée par un événement si original, se calma. Il y eut un silence de quelques secondes, puis le disque vinyle se mit à tourner sur lui même, dévoilant sa mélodie. La puissance du son ensoleilla la salle et fit monter la température initialement glaciale du lieu qui sentait l'humidité. C'était la cinquième symphonie de Ludwig Van Balais-Thoven.
Les anciens brouhahas n'étaient plus qu'un simple souvenir, tant la puissance musicale avait calmé les jeux barbares des étudiants. La pièce se transformait en une véritable boîte à musique, les fenêtres tremblaient en rythme laissant tomber la crasse qui s'y était entassée, le bois des meubles s'éclaircissait à vu d'oeil, le parquet dévoilait sa teinte claire et reluisante pour laisser une allée de lumière au milieu des deux rangés de tables. Les élèves assis et figés attendaient maintenant son arrivée.
***
Les cheveux en bataille, la dégaine boiteuse, c'est sous les acclamations du phonogramme qu'il se dirigea vers les feux de la rampe. Pas de doute, c'est bien le Professeur Fawks. S'avançant péniblement vers son bureau, Jig porte avec lui les marques d'une nuit encore une fois difficile et agitée. Suivi de prêt par une caisse en lévitation remplie de craies, Jig jeta à la classe un regard de mépris en signe de bonjour général puis s'installa sur son fauteuil. Dévisageant ces mammifères à têtes vides, il poussa un soupir puis arrêta l'appareil d'un geste brusque de baguette. « Bien, je constate que les absents sont toujours les mêmes et les présents sont toujours en vie, on va pouvoir commencer le cours. » Il sorti du tiroir de son bureau des boules blanches garnies de plumes. « Vous là-bas ! Ramenez-vous par ici, veuillez distribuer ces coque'a'oies à vos camarades, s'il vous plait ! » Le bougre, étonné de ces étranges objets qui sentaient un peu l'hippogriffe malade, hésita quelques instants avant de les saisir. Pendant ce temps Fawks, exaspéré marquait son agacement en tapant le sol avec son pied. « Dépêchez-vous enfin ! Vous ne craignez rien, il n'ont pas encore éclôt ! » La distribution des coque'a'oies réanima un peu la salle qui s'était plongée dans un silence morbide depuis l'arrivée de Jig, on eu alors des expressions allant du rire à l'horreur. Ces étranges boules semblaient être en vie et gesticulaient au moindre bruit. Quelque chose à l'intérieur de ces boules manifestait un désir farouche de sortir. On pouvait apercevoir à la surface de ces sphères plumées des vagues et bosses qui bougeaient sans répit. « Je me répète pour les durs de l'oreille qui n'auraient pas saisi ! Ces 'boules', comme vous dites, sont des coque'a'oies, elles renferment des Anserinae Verba, plus communément appelées Oies chanteuses, je vous demande de rester calme je vais vous montrer comment faire éclore ces créatures. » Jig prit une des boulettes et la mis sur le devant de son bureau, ses mains tremblantes remontèrent vigoureusement ses manches. Il tendit sa baguette et fit un geste circulaire. Cette gestuelle n'était pas sans rappelait celle d'un serveur débouchant une bouteille d'un grand cru, néanmoins la classe ne fut pas très enthousiaste… Dans un soupir qui conclut cette danse extravagante, Jig lâcha d'une voix rauque : « Coqué qué coqua qué oie ! » Après ces mots, la boule fit un bond qui atteignit presque le plafond, Jig la rattrapa lors de la descente, la boulette se fendit laissant apparaître l'animal qui semblait perdu. Dans un sursaut de frayeur ce dernier failli s'envoler, Jig fort de son expérience, prit la bête et la cala rapidement sous son aisselle. L'animal était en réalité un mélange peu convenu, l'animal avait le corps d'un albatros et du cou à la tête on pouvait vaguement discerner une oie à la différence près que le bec du volatile était parsemé de trous. De sa main libre, Jig gribouilla rapidement la formule qu'il avait prononcée sur le tableau. « J'espère que vous avez bien noté, et bien vu, vous allez pouvoir à votre tour faire éclore votre œuf, faites attention à ce qu'il ne s'envole pas une fois sorti ! » Il fit un sourire de satisfaction à la volaille qui avait l'air de s'être calmée depuis peu. « Un œuf pour deux ! Vous pouvez commencer ! » s'exclama le fou.
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Les plumes volèrent dans tous les sens, les cris des oiseaux se mêlaient à ceux des étudiants en furie. Assis paisiblement sur son fauteuil avec son oie sur ses genoux, Jig esquissa un sourire en contemplant le poulailler géant. Le chaos envahissait maintenant la pièce, les boules rebondissaient sur les pupitres et renversaient les livres et les feuilles, on ne pouvait plus voir qu'un amas de plumes qui remplissait l'atmosphère de la salle. Pendant que la tension montait dans la pièce, Fawks se leva et remis en route le phonogramme qui reprit la mélodie là où elle s'était arrêtée. Le professeur était émerveillé par le spectacle qui s'animait sous ses yeux, il n'aurait pas voulu pour un sou, interrompre ce qui se passait à ce moment. Quand le vacarme s'apaisa, le phonogramme se calma, et le cours pouvait reprendre. « Tenez tous votre oie comme je le fais actuellement, le corps sous votre coude et tenez le cou et la tête avec vos mains » Tous les étudiants recouverts par une mixture faite de plumes et d'excréments d'oiseaux mimèrent le professeur avec beaucoup d'attention. « Ces satanés bons à rien de moldus utilisent cette posture pour jouer de la corne-muse, c'est un instrument mécanique qui marche avec notre souffle. Nous sorciers, jouons de l'instrument que vous avez actuellement dans vos bras : l'oie chanteuse. Vous pouvez souffler dans leur bec et avec la dextérité de votre coude, vous pourrez faire les notes que vous souhaitez pour votre musique. » Il soufflèrent tous dans le gosier des animaux pendant que ceux-ci se débattaient pour essayer de s'enfuir. « Je vois que vous appréhender très bien votre nouvel instrument ! » A ce moment Jig Fawks eut un sourire, pas celui qu'il fit lorsque qu'il regardait le chaos dans sa salle de classe, un tout autre regard, c'était un sourire plein de sadisme nourri par l'arrière pensée qui devait creuser son cerveau depuis quelques secondes. « Vous ! La Miss du premier rang ! Vous connaissez bien les cornes-muses, n'est-ce pas ! Venez à côté de moi, montez sur l'estrade ! Je suis sûr que vous allez nous faire un morceau magnifique ! » .
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Élise and I, near "La Gare du Nord"
Notes : Ce qui va suivre est une lettre écrite au dos de la photo ci-dessus. A en voir la trace de brûlure sur le visage de la demoiselle, il semble que l'amour que portait Jig pour elle ait bien changé.
Lettre à Élise, Londres, Juin 1976
Chère Élise,
Je t'écris aujourd'hui, par un besoin, un désir inébranlable de te parler. Tu m'en voudras pas si je parle beaucoup de moi cette fois. Je sais que cela faisait de nombreuses semaines que je ne t'avais pas donné de nouvelle, j'espère que cette lettre viendra combler le vide que j'ai pu laisser. J'aimerais faire de grandes choses, mais j'aimerais être avec quelqu'un qui partage ces idées. Je souffre de plus en plus à Poudlard, je dors mal, mes raisonnements perdent en qualité de jour en jour. Cette médiocrité latente m'insupporte. C'est pourquoi, ma chère Élise que je te demande ton aide. Les faibles se complaisent dans le gras et la crasse, je ne supporte plus d'être dans cette école. L'hypocrisie qui suintent des murs du château m'oppressent chaque jour d'avantage. Au moment où j'écris ces quelques mots, je sors tout juste du bureau du vieil Albus. Du haut de son échafaud, il était prêt à m'enlever mon chef à coup de hache rouillée. Il n'aura pas ce plaisir, pas aujourd'hui. Tu es la première à qui j'annonce cela, je quitte Poudlard. La discussion entre lui et moi fut rapide, l'air frais de l'extérieur me manque et ces sangs impurs et incultes m'énervent. Je m'en vais parce que je le veux, je veux être avec toi. Je refuse que le diktat de ce vieux débris vienne paralyser mes pensées. A quoi bon pratiquer une éducation populaire sur ces jeunes bons à rien, dégénérés qui n'ont pas les capacités de suivre. Je veux maintenant, m'élever, et ce n'est pas en restant un jour de plus dans ces ruines médiévales que je pourrais y arriver. Que cette école tire vers le bas ! Il est grand temps que je me serve de mes maigres économies pour faire mes expériences. Et tu sais quoi Élise ? Ça doit être un signe ! En feuilletant les petites annonces de la gazette, j'ai lu qu'il y a justement une ancienne boutique de farces et attrapes en vente pas très loin de l'allée des embrumes ! Certes, elle se situe sur le chemin de traverse, rempli de médiocrité et de vitrine bien vide, mais c'est déjà un bon début ! Je pourrais déjà établir mon premier laboratoire et je pourrais peut-être arriver à mener à terme à mes expériences ! Maintenant, il faut que la tendance s'inverse ! Mes études sur les objets magiques et les potions pourront être menées avec bien plus de facilité, et je pourrais poursuivre mes travaux sur les sorts de psychisme que j'avais commencés à Poudlard. Je sais que tu sembles réticentes, à l'idée quitter ta vie actuelle, mais vois cette occasion comme une opportunité unique, un souffle nouveau ! A l'abri de ces moldus et de ces sangs de bourbe nous pourrons trouver un moyen d'atteindre le bonheur, tout les deux ! En plus, il paraitrait qu'un groupe d'individus commence à se rassembler, pas très loin ! Une certaine boutique de l'allée des embrumes ferait des veillés la nuit et les discussions qui y sont menées semblent palpitantes ! Je m'excuse, je m'égare de plus en plus, mon esprit s'effervesce au fil des mots. Je compte beaucoup sur ta venue, tu comptes énormément pour moi.
Avec tout mon amour,
Jig
***
Blast, Allée des embrumes, Août 1979
« Comprends bien que tu t'engages pour nous, ta traîtrise te serait fatale » « Evidemment. »
À ces mots, Jig savait que la machine était enclenchée et c'est, malgré les apparences, le coeur lourd qu'il prit la décision de s'aventurer auprès des mangemorts. Lui qui était marginal et imprévisible décide de se glisser aux côtés du seigneur des ténèbres et de marcher dans ses pas. « Le venin moldu doit être ôté. » c'est ce qu'il se disait après tout. Sa place au sein des mangemorts n'était pas volée, il le se savait très bien. Ses idées politiques se rapprochaient des leurs, et sa vision d'un monde meilleur ne sera pas là pour contredire celle des partisans du mage noir. Pourtant, au fond du grenier du Parchemin d'Achille, c'est bien la sensation d'être enchaîné qui le dominait. Ce n'était pas la première entrevu, déjà à plusieurs reprises son désir de marcher à l'obscurité s'était manifesté, il avait même rapidement pris son aise avec les autres membres de la coalition du mal. Il ne pensait en aucun cas que son esprit se serait senti prisonnier ce soir là. Il se sentait enfermé dans une boucle qui l'effrayait, pour un idéal qui lui semblait tout d'un coup, inaccessible. « Et si tout cela ne servait à rien ? Et si tout cela n'était qu'un vague rêve irréalisable ? » L'échec le hantait plus que tout. Assis dans l'ombre aux côtés des autres membres, le pacte était maintenant scellé. C'est sous les derniers rayons de soleil de l'été que Jig quitta le Parchemin d'Achille pour rejoindre ses appartements. L'air oppressant étouffait les bruit de ses chaussures sur les pavés de la rue vide. Quelques regards aux fenêtres illuminées lançaient des épées sur Fawks qui se dirigeait lentement chez lui. La devanture en bois et les fenêtres ornées de divers symboles moyenâgeux venaient décorer son habitation. Cette demeure était en réalité une énorme pièce où étaient étalés une multitude de livres et de feuilles à même le sol. La plupart des gens auraient préféré emprisonner ces œuvres dans une bibliothèque ou pour les plus timides dans une étagère bien garnie qui auraient caché les livres. Jig se souciait peu de ces convenances, il était rassuré dans ce doux désordre, il pouvait voir au premier coup d'oeil où était caché le livre qu'il désirait dans ce dépotoir. Un tas de journaux dans un coin, une pile de livres de l'époque victorienne qui balançait aux moindre souffle d'air frais qui pénétrait dans la pièce, l'intégrale du Dr Frank Einstein en équilibre sur le bar enduit d'une fine couche de cendres de cigarettes, tout cela le convainquait d'être chez lui. Envahi par ses pensées qui se chamaillaient sans interruption, c'est entre les diverses assiettes et statuettes qui gisaient sur le sol que Jig s'allongea. Les dalles froides avait un rôle anesthésiant sur son esprit qui se focalisait sur le lustre qui bougeait à la mesure de son excitation intérieure.
***
Il était déjà trop tard, la douleur de la pointe de ses pieds commençait déjà à se répandre dans son corps. Dans un frisson d'énergie, Jig se précipita dans sa réserve pour vérifier qu'il lui restait une de ses solutions personnelles qui calmait ses crises. N'ayant pas prédit que de telles événements subviennent ce jour là, Jig savait avant même d'entendre le grincement du tiroir du meuble à potions, qu'il n'y en avait plus. Déstabilisé, les vices de la douleur lui perçait maintenant le crâne, il trébucha et resta sur le sol pendant une bonne heure secoué par des spasmes violents. L'obscurité, c'est tout ce que son esprit arriva à cerner pendant que ses cris de douleur inondaient la salle.
« ….AAAaargh…. Il est…. L'aNIMAL… DéNATURÉ…. TUEZ-LES ! TOUS ! ILS … PRENNENT… moN ...ES.. PACE… PASSE.. PÈCES … DE saLAUDS... »
« AIDE… SOLUTION…moldu… mou du cerVEAU… SALE... !»
« ...Aaah…. »
« ... »
Quand il revint à lui, il savait que le choix avait été le bon. Son inconscient en sortait victorieux, il ne s'était pas trompé. Ses futurs services pour les mangemorts seront à la hauteur de son esprit torturé. Enfin, le silence et la paix avaient rejoint Jig dans la pénombre. Il se releva et décida de donner la parole à son vieil ami qui ne l'avait pas quitté depuis tant d'années. « Allez chante camarade ! CHANTE FORT ! JUSQU'À CE QUE TA VOIX SE BRISE AU LEVÉE DU SOLEIL ! »
Dernière édition par Jig Fawks le Ven 21 Aoû - 0:15, édité 81 fois
Lorelei E. Wilbert
LA PRINCESSE ADOPTÉE
+ SORCIER DEPUIS LE : 23/09/2014 + PARCHEMINS : 5009 + LOCALISATION : au pays de la débauche /pan/ non celui des livres, de la magie
Bienvenue ! Et bon courage pour ta fiche En cas de question, n'hésite pas mpotter un membre du staff, Dawn ou moi. J'ai hâte de voir quel personnage tu nous concocte
Mickey S. Ollivander
CHAT DU CHESHIRE
+ SORCIER DEPUIS LE : 18/02/2015 + PARCHEMINS : 581 + LOCALISATION : londres.