Cette fois-ci, c’est sur le terrain que j’étais, non pas chez moi ou encore au bureau pour vous raconter ma vie privée. Cette fois-ci non, vous allez connaître un bout de mon métier, les péripéties d’un Auror, oui, on aurait pu appeler ceci les péripéties d’un Auror... Ou non les péripéties de deux Auror, car oui, je n’étais pas seul, j’étais accompagné d’un collègue du nom d'Aaron. Je l’avais déjà croisé dans le bureau, mais on ne s’était jamais vraiment parlé. Je n’avais jamais pensé apprendre à le connaître, alors même qu’il faisait également partie de l’ordre. J’aurais peut-être du, après tout, nous avions les mêmes métiers, et la même opinons sur la question du sang. Mais cette mission sera une occasion de se connaître un peu plus, nous allions stout affronter un sorcier fou.
Cela était une drôle d’histoire, ce sorcier avait bizarrement forcé une personne à manger de branchiflore, enfin cela était le dernier cas qu’on avait trouvé. Mais je me demandais bien ce qui passait dans la tête de cet homme, parfois les sorciers ont des agissements plus que bizarres. Enfin bref, me voilà prêt à retrouver mon collègue qui m’attendant déjà, il me gratifia d’un salut auquel je répondis
« Salut Aiden » puis il me demanda si j’étais prêt à en découdre avec ce sorcier
« Moi toujours. Et puis c’est notre métier d’affronter le type fou furieux.»Je pouvais le voir nerveux ou du moins, il m’en donnait l’impression, ce qui contrastait avec mon attitude plus contractée comme si tout ceci n’était qu’une mission de routine. Alors je lui posais la question, voulais savoir s’il allait bien
« Pas trop nerveux ? » Pour reprendre calmement
« Ne t'en fais pas, tout ira bien. » Lui donnant une légère tape sur l’épaule. Même si dans ce genre de mission tout pouvait arriver, surtout avec des sorciers de ces types. On ne pouvait pas savoir ce qui leur passait part la tête, on ne pouvait savoir ce qu’ils allaient faire comment, ils allaient réagir.
Puis il me parla de la manière d’aborder notre homme, je l’écoutant sans l’interrompre. Je n’aimais pas trop arriver devant chez lui transplanant pour moi ce n’était pas la méthode la plus discrète. Alors, je lui faisais part de mon idée
« On se rapproche, mais je préfère le faire de manière plus discrète que de transplaner. Il y a toujours ce petit bruit caractéristique. Et puis on n’est pas loin. » Je m’arrêtais un instant réfléchissant à la manière dont onpouvait procéder, puis quand j’avais trouvé une idée je la suggérais
« Je te propose qu’un passe par l’arrière et un autre par devant. Ainsi s’il s’enfuit-on couvert les deux sorties. Et ainsi, si devant il y a du grabuge l’un de nous peu arriver par-derrière et le stupéfié.»J’attendais sa réponse, réfléchissant à d’autres scénarios possibles, pour pouvoir envisager toutes les solutions possibles. Je n’avais aucune envie que l’un de nous se retrouver gravement blesser même si cela était les risques du métier.
« Et si on y va tout le deux par le même endroit, il peut nous échapper. » Je restais là, prêt à partis attendant le feu vert de mon collègue.
© Gasmask