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 fly on the wings of loath.

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Message Sujet: fly on the wings of loath.   fly on the wings of loath. Icon_minitimeVen 14 Aoû - 23:34


DOSSIER DU MINISTÈRE DE
Mordred Humbletrott




NOM : En dépit de la consonance de son patronyme Mordred ne porte pas son nom avec humilité et s’enorgueillit même dès qu’il peut le voir, qu’il soit gravé sur les manches des balais ou tout en dorure sur la devanture de sa boutique. Et s’il en est fier plus qu’il ne devrait il reste toutefois indéniable que le nom d’Humbletrott ne passe pas inaperçu dans le monde sorcier. Il faut dire que, fut un temps, il était rattaché aux prouesses du capitaine de l’équipe des Frelons de Wimbourne mais aussi à ses déclarations douteuses sur les né-moldus que le Daily Prophet avait contribué à largement médiatiser à l’époque. Qu’à cela ne tienne, la gloire et la honte passée résonne contre les parois dorées des trophées que Mordred a gardés par nostalgie narcissique et rien n’est plus désormais que souvenirs brouillés et photos jaunies, un murmure sur quelques lèvres, un nom prisonnier dans un souffle. Un nom qui persiste à être connu mais dont l’éclat de gloire semble désormais bien lointain. Un nom, et c’est tout. PRÉNOMS : Mordred Iphigias. AGE : 52 ans.  POSTE : Mordred a eu une carrière de joueur de quidditch professionnel très florissante en arborant les couleurs jaunes et noires des Frelons de Wimbourne. Officiant comme poursuiveur au sein de l’équipe pendant treize années ( dont 5 en tant que capitaine ), il a mis fin à sa carrière alors qu’il atteignait à peine la fleur de l’âge, conditions physiques obliges - la magie peut faire bien des choses mais les humains, qu’ils soient moldus ou sorciers, ne diffèrent guère dans la constitution de leur organisme. Ayant convoité quelque temps le poste d’entraineur de son ancienne équipe il a vu ses ambitions s’évaporées lorsque le club a décidé de l’évincé de sa scène publique, en effet Mordred avait beau avoir eu un parcours remarquée et remarquable au sein de l’équipe ses propos farouchement hostiles relégués par la presse avait contribué à teinter sa notoriété, ce qui aurait pu nuire à l’image du club sur le long terme. Se remettant vite sur ses pieds, Mordred ne désespéra pas. En effet le bougre avait su tisser, au fil des ans, par des manœuvres sociales mais également financières, un réseau de contact fort utile dont il usa pour établir un commerce de balais volants. Aussi on vit germer, dans quelques highlands du nord de l’Ecosse, les deux usines Humbletrott où sont confectionnés les montures magiques, l’on vit fleurir en Grand-Bretagne une modeste chaine de boutique pour la grande distribution desdites montures magiques ( et autres produit en lien avec la pratique du quidditch ) et l’on vit s’installer, dans un recoin du Chemin de Traverse, le siège social de l’entreprise Humbletrott. Les lecteurs assidus de la Gazette du Sorcier auront peut-être vu qu’on aurait soupçonné Humbletrott de baigner dans plusieurs affaires de paris sportifs. Il va de soi que l’intéressé à nié en bloc. ÉTAT CIVIL : Veuf. Père de trois enfants : Pegasus, Meleagant et Ruben Humbletrott. PURETÉ DU SANG : En vérité, sang-mêlé, mais aux yeux de tous ( surtout aux oreilles de qui veulent l’entendre ), les Humbletrott sont des sang-purs, c’est indubitablement indéniable, et je dirai même évident. Quiconque remettrait en question la nature du sang de la filiale Humbletrott se verrait verbalement rosser et remis en place. Ennemi de l’héritier prenez garde. Toutefois l’arbre familial n’a pas pu être préservé dans sa pureté originelle, c’était inévitable. Les patriarches de Mordred étant d’un naturel orgueilleux n’ont cependant jamais voulu ébruité l’affaire, c’était un scandale, une atrocité, que dis-je ! une ignominie que l’on devait néanmoins taire. Aussi on ne sait quelle branche a précipité les Humbbletrott dans la bâtardise, toujours est-il que le résultat est le même, Mordred est, qu’il le veuille ou non, un sang-mêlé. Cela dit, il s’ignore être comme tel. Voyez-vous, nous disions précédemment qu’on avait pris les précautions nécessaires, chez les Humbletrott pères, pour étouffer tous soupçons d’impureté, aussi bien le secret s’était évanoui après quelques générations au point que Mordred est convaincu d’être un sang-pur.  ANCIENNE MAISON : Serpentard. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel. CAMP : Mangemort.


Votre personnage trouve par hasard la pierre de résurrection, l'une des reliques de la mort ! Que décide t-il de faire ? Dans l’hypothèse que Mordred ait parfaitement conscience/connaissance de ce qu’il vient de trouver plusieurs choix s’offre à lui. Bien évidemment, l’option de ramener de l’Hadès sa défunte épouse n’est en aucun cas envisageable. Non pas qu’il soit dépourvu de quelconque sensibilité émotionnelle mais en aucun qu’à n’a-t-il envie de ramener quelqu’un d’entre-les morts si c’est pour subir un sermon d’outre-tombe concernant l’incident de Saint-Domingue ou ce fameux réveillon chez les Goodegarff. En son âme et conscience, Mordred ne se reproche rien ( non pas qu’il n’ait rien à se reprocher pour autant ) car c’était bien là les meilleurs cuisses qu’il ait gouté, précisons que nous ne parlons pas de celles de la dinde. La revendre à un prêteur sur gages ? Non, aucun d’entre eux ( du moins aucun de ceux que Mordred connais ) n’aurait les moyens nécessaires pour payer la pierre à sa juste valeur. Quant à une vente aux enchères, cela aurait surement médiatisé la chose outre-mesure et risquerait d’exposer Humbletrott. Non non. Que faire alors ?  Peut-être tenter, par tous les moyens possible, de faire remonter l’information de la découverte jusqu’aux oreilles du Seigneur des Ténèbres ? Voilà qui gagnerait surement ses faveurs…
Votre personnage tombe sur un moldu malmenée par des sorciers au détour d'une rue, que fait-il ? Des moldus malmenés ? Comment cela ce peut-il ? Cessez donc vos sornettes. Balivernes et bave de crapaud ! A quand remonte donc la dernière agression de moldu par des sorciers ? Ah ! je vous le demande ! Mordred n’en a en tout cas aucune idée, ou du moins feint l’ignorance. Il ne se soucie guère de ce qu’il peut bien leur arriver. Après tout il n’a pas coutume de s’aventurer outre mesure dans le monde moldu, ergo, s’il devait assister à pareille agression cela voudrait-dire qu’un moldu s’est aventuré dans une zone sorcière et grand mal lui en aura pris. Si chacun restait chez soi, il n’y aurait aucun problème. A la rigueur, Mordred s’enquerrai du statut de l’agresser et s’il s’avérait être bel et bien un moldu alors au diable celui-ci, Humbletrott passerai son chemin.
Le Ministre de la magie propose à votre personnage de tout quitter pour devenir son conseiller personnel. Accepteriez-vous la proposition ? Le Ministre de la magie propose à votre personnage de tout quitter pour devenir son conseiller personnel. Accepteriez-vous la proposition ?[/b] Et abandonner une rente de centaine de gallions ? Certes, les affaires d’Etat ne mettent pas non plus à la rue, mais le trésor public n’est plus ce qu’il était. Il n’est d’ailleurs jamais ce qu’il devrait être. Evidemment, les fils Humbletrott serait à même de reprendre les rênes de l’entreprise et ainsi perpétuer le commerce familial ( se faisant il permettrait de soutenir l’approvisionnement de galions ) soit. Et, il est vrai, on le dit et redit lors des réunions hebdomadaires de la clique des mages noirs, que l’objectif du Seigneur des Ténèbres est d’infiltrer le Ministère, ce serait donc un poste de choix pour un mangemort que d’être le conseiller du Ministre. Sans parler de l’ascension sociale, de la renommée, du prestige et de l’influence qui viendrait avec le poste. Oui, en y réfléchissant bien, Mordred se verrait bien serrer la main du Ministre.
Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? Sans aucune hésitation, la célébrité. Enorgueillit par ses pères et par son nom Mordred se nourrit des regards. Une inextinguible soif d’être connu et reconnu le meut et même si par le passé ses maladresses ont pu entacher son nom ( l’orgueil assombrit parfois l’intelligence ) il n’a eu de cesse d’essayer de s’imposer et de s’afficher. Etre au monde pour être quelque chose, quelqu’un. Evidemment, sa renommée n’est plus à refaire et même si son nom résonne beaucoup moins dans les mémoires ( hormis dans celle des fanatiques de quidditch ) il jouit d’une certaine notoriété et d’une influence ( aussi bien morale que financière ) dans quelques cercles mondains.  

PSEUDO : lochson. AGE : 36, 36, mais l’an dernier-l’an dernier il y en avait 37. PRÉSENCE :  oui. AVATAR :
Code:
[b]PETER CAPALDI[/b] [color=#c24132]◊[/color] Mordred Humbletrott
COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : Les vieux de la vieille se souviendront peut-être ( s’ils ne sont pas devenu sénile ) d’un certain Styx McLeod. UN PETIT MOT POUR LA FIN : che n’ai pas chanché.




Dernière édition par Mordred Humbletrott le Mar 18 Aoû - 0:38, édité 9 fois
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Message Sujet: Re: fly on the wings of loath.   fly on the wings of loath. Icon_minitimeVen 14 Aoû - 23:34


Tell me your Story
THE FALL OF THE HOUSE OF HUMBLETROTT



«  Oui eh bien vous savez, les temps sont durs. » Mordred se voulait sans équivoque, ferme, compris, clair, net, précis. C’était une formule que vous deviez comprendre. On vous congédiait, voilà tout. Les temps sont durs, pas d’histoires et bon vent monsieur ! Que la constitution mentale des gobelins les empêchent de comprendre les sous-entendus, ça Humbletrott n’en savais rien, toujours était-il que le représentant de Gringotts qui avait fait irruption dans son bureau ne délogea pas de la chaise en cuir qu’il avait pris l’initiative d’investir. Sans un mot la créature sorti un énorme grimoire à la couverture sombre et le posa avec lourdeur sur le bureau en bois ouvragé. Une secousse subséquente fit trembler les objets qui y étaient disposé et les jeunes Pegasus et Meleagant Humbletrott, dans le cadre qui contenait leur photo, cherchait du regard ce qui pouvait causer tant de trouble dans leur monde sans relief. Humbletrott fronça des sourcils et toisa d’un regard noir le gobelin. Pour qui se prenez-t-il donc à débarquer sans mot dire ?! Et de surcroit à déranger les gens de la sorte dans leur travail ! Un scandale ! Le gobelin n’avait toujours pipé mot. Il ouvrit le grimoire, des pages garnies d’un filigrane d’or s’éleva un nuage de poussière. L’envoyé de la Banque des Sorciers feuilleta l’ouvrage, rependant une odeur de vieux parchemin, et il s’arrêta enfin sur une page portant le nom d’Humbletrott. Celui-ci soupira et roula des yeux. Il semblerait que cette conversation était inévitable. Comme quoi, celui qui n’avait toujours rien dit avait pourtant eu le dernier mot. «  Monsieur Humbletrott, les temps sont durs pour tout le monde, Gringotts y compris et c’est bien pour cela que nous nous empressons d’obtenir auprès de nos débiteurs les sommes qu’ils nous doivent. En homme raisonnable vous devez surement comprendre cela. » Mordred pris un air exagérément outré «  M’enfin qu’est-ce donc là ? Un racket ! Voilà ce que c’est ! Des années j’ai accordé ma confiance à Gringotts et voilà que l’on veut me piller ! » « Simplement récupérer notre dû, monsieur Humbletrott, rien de plus. » « Votre dû à le merveilleux hasard de tomber au bon moment. » Les gens de cette espèce … Ils vous piège, vous pousse dans un coin, pour vous forcer, par dépit, à cracher les galions quand ça les arrange ! Le gobelin resta silencieux et bien que son regard semblait froid son visage était dépourvu d’hostilité, il paraissait même très calme. Après tout, tout deux savait que la bravade volubile de Humbletrott ne ferait pas avancer la situation et si Mordred voulait que le gobelin quitte les lieux il fallait arriver à un entendement. La créature, elle, se savait en position de force, c’était bien la seule raison pour laquelle elle ne se laissait pas aller à la provocation du sorcier, lui se contentait d’aboyer très fort car il savait que ses crocs n’étaient d’aucune utilité. Ils étaient deux joueurs à un jeu qu’ils connaissaient bien et l’unique règle était que la Banque gagne toujours. Et, en l’occurrence, la Banque était seule à pouvoir porter pression sur une autre partie. Humbletrott ne pouvait rien faire et c’était bien là tout le problème. Le sorcier restait silencieux mais son regard mauvais continuait de fusiller la créature. Il fulminait intérieurement. Il se savait en position de faiblesse mais son orgueil lui empêchait d’entendre raison. Pourtant il préféra ravaler – légèrement – sa fierté pour être plus diplomate. La mauvaise foi pointait le bout de son nez. Il reprit, d’un ton plus calme. «  Mon cher monsieur » « Madame » corrigea le gobelin. Mordred fronça les sourcils. «  … Madame.  Essayez de me comprendre. Cela fait dix ans, dix longues années, que je travaille main dans la main avec Gringotts. Durant ces dix années, jamais la Banque n’a eu à se plaindre ou à réclamer son dû, comme vous l’appelez. Et voilà que, sous prétexte que les chiffres d’affaires baissent légèrement, l’on ne me fait plus confiance, l’on me perçoit comme un bandit, comme un voleur, et l’on me sermonne pour que je paye mes dettes. S’il vous plait, je dois bien valoir plus que cela aux yeux de la Banque ! Nos relations ont toujours été dans de bon terme et voilà que je ne vaux guère plus qu’un va-nu-pieds que l’on lorgne avec méfiance et croyez bien que cela me blesse. » Le gobelin pinça des lèvres dans un sourire qui se voulait poli mais se transforma en rictus glacial. « J’entends bien, monsieur Humbletrott, mais aux yeux de la Banque, vous n’êtes que des chiffres. Et votre chiffre d’affaire est catastrophique. Comprenez la crainte de la banque de ne jamais voir vos dettes remboursées. » « M’enfin relativisons, je ne suis tout de même pas à la rue ! Et la Banque, excusez-moi, est, il me semble, loin d’être dans nécessité ! » « Croyez-moi Monsieur Humbletrott, il vaut mieux, pour vous et moi, que vous ne soyez pas à la rue. » Tous deux se turent et soutinrent leur regard.

Après un léger instant de flottement gênant Mordred recula son siège et se leva, l’autre ne sourcilla pas. « Vous prendrez du whisky pur-feu ? » « Non merci. » Humbletrott inspira et traversa la pièce, jusqu’à un imposant buffet, prêt de l’âtre. Il ouvrit la porte du meuble et de ses entrailles en sortie une grande bouteille translucide ainsi qu’un verre en cristal. Au chatoiement du feu ronflant le liquide de cuivre brillait d’une lueur dorée. Le gobelin haussa la voix. « Et quand est-il de votre projet de construction de balais, votre propre marque ? » La créature semblait également vouloir calmer le jeu et médiatiser. Il fallait dire que dialoguer sur les stratégies commerciales de Humbletrott meublerait la conversation, détendrai l’atmosphère et contribuerai à rassurer la Banque sur son investissement et le retour possible – certain – de son investissement. Non pas que Gringotts eu été actionnaire de la compagnie, mais tout créancier aime à ce que ses débiteurs honorent leurs dettes. « Oublié. Les Irlandais ont déjà lancé la leur et ils sont en partenariat avec les Norvégiens. Et vous n’êtes pas sans savoir  que face aux Norvégiens on ne peut pas faire le poids. Enfin, je parle peut-être de ce qui vous dépasse, vous n’êtes qu’un employé de banque, après tout. » Mordred s’amusa de sa raillerie. Le gobelin resta de marbre. Humbletrott versa le whisky dans son verre. Pendant un instant de silence l’alcool chanta et le bois craqua.

Le sorcier referma la bouteille et traversa une nouvelle fois la pièce, se retrouva en face du gobelin – à son plus grand déplaisir – et se rassis. «  Et les tapis volants ? » Mordred réprima un rire goguenard. «  Et risquer de voir débarquer les investisseurs orientaux ? Ca jamais. » Il porta le verre à ses lèvres et avala une gorgée d’alcool. Le whisky roula sur sa langue et descendit le long de son gosier, laissant une trainée ardente derrière son passage. Pour la première fois le gobelin jeta un œil au chiffre qui était inscrit dans son registre. «  Et vos paris, ne rapportent-ils rien ? » Mordred arqua un sourcil, furieux. La bravade et la mauvaise foi recommençait. C’était l’arme des orgueilleux après tout, on avait beau les démasquer il continuait à jouer la comédie par fierté. C’était un jeu de dupes, et un jeu perdu d’avance. Mordred lui-même savait qu’il baignait dans des affaires de paris – truquées -, le gobelin le savait aussi, la Gazette le savait, et si la Gazette le sait, tout le monde le sait. Mais Humbletrott refusait de perdre la face, et certainement pas devant un gobelin. « Vous venez ici, sans rendez-vous, sans préavis, vous me dérangez dans mes occupations, dans mon travail, pour me voler, pour m’accuser, pour m’humilier ! Pour qui vous prenez vous ?! Savez-vous au moins qui je suis ?! » « Monsieur Humbletrott, je suis votre créancier, pas votre conscience. Cela ne sert à rien de me mentir car je n’ai que faire de vos histoires de paris. D’un point de vue moral, cela dit. Tout ce qui me préoccupe c’est la bonne tenue de votre commerce, vous vous en doutez bien. » Le gobelin ne semblait pas pouvoir être impressionné. Pas en évoquant le nom d’Humbletrott en tout cas. Derrière Mordred, sur différentes étagères, siégeait ses médailles et ses trophées, ses prix, ses coupes, des photos immortalisant des rencontres clé et des alliances décisives scellées dans une poignée de mains, un véritable autel à son ascension sociale et à sa carrière où dans la vanité de sn être il se recueillit sur lui-même et pour lui-même. Bien sûr la chose avait aussi était étudié pour peser dans l’esprit de ceux qui venait à être confronté à Mordred dans son bureau. Et pourtant le gobelin n’avait daigné y prêter attention. Son regard avide, habitué aux métaux, était attiré par la vraie richesse, il était habitué à l’éclat de l’or et non de celui, bien terne, de reliques d’une gloire passée. Un souvenir de renommée habitait Humbletrott, un souvenir, une image, rien de plus. Dans ces coupes, ces médailles, ces prix ne résonnaient qu’un succès sourd et depuis longtemps oublié. « Ce commerce, cette entreprise, c’est moi qui l’ai créé, et moi seul ! Vous comprenez ?! Vous n’avez aucun droit de venir me réclamer des galions ! Vous savez qui je suis, n’est-ce pas ? Je suis Mordred Humbletrott ! » « Monsieur Humbletrott, je sais très bien qui vous êtes, et cela ne fait aucune différence. [ Il se pencha sur son registre pour examiner la somme que Gringotts avait prêté à Humbletrott au cour des années ] Et de ce que je peux voir ici, vous êtes loin d’avoir créé cette… entreprise seul. Vous devriez apprendre l’humilité, monsieur Humbletrott. » «  Et vous devriez apprendre à vous tenir dans la maison d’un autre. »

Se faire insulter, de la sorte, chez lui ! Etre relégué à un simple individu, comme s’il ne valait rien, comme s’il n’était rien ! Gargouille et Sang de Dragon ! Le petit, le nabot, le minable ! Le mangeur d’enfant, le rafleur d’oreilles ! L’abominable petit bonhomme ! Il ne perdait rien pour attendre. Alors qu’il brûlait de fureur quelques instants auparavant Mordred semblait désormais froid, extrêmement glacial, presque détaché du monde. « Êtes-vous certain de ne pas vouloir de whisky pur feu ? Je pourrais vous le servir de suite si vous voulez. Vous savez, je n’ai jamais eu de résultat très brillant à Poudlard. Mon père me le pardonnait rarement, il ne me le pardonne jamais même. Un homme dur, intransigeant. J’ai beaucoup appris de lui. Dans la douleur certes, mais ça a fait l’homme que je suis aujourd’hui. Pourtant il y a une matière dans laquelle mon père pouvait être fier de moi, ce n’est non pas le quidditch, mais les potions. Voulez-vous un verre de whisky pur feu ? Je peux vous le versez maintenant si vous voulez. Et si d’aventure l’alcool ne vous scié guère je pourrai adoucir la teneur de votre verre. Deux raisins de couleuvre peut-être ? Ou du venin d’acromentule ? Une pincée de poudre de sommeil ou une feuille d’actaea peut-être ? Vous ne pouvez pas savoir quel plaisir j’aurais à vous voir vous tordre de douleur sur le sol. Vous êtes venu ici chez moi, et, pauvre fou, vous ne savez même pas que je pourrais vous tuer avec un verre de whisky pur feu. En voulez-vous donc ? Goutez, goutez donc ce venin que je vous offre. Je suis Mordred Humbletrott. Humbletrott ! Ici sont empoisonnés ceux qui s’aventurent sans respect. » Une lueur de folie illuminait les yeux écarquillées de Humbletrott. Son expression faciale ne changea pas malgré la fin de sa tirade. Il semblait figé dans un état de transe démentielle. Le gobelin quant à lui semblait être indubitablement pourvu d’un flegme inébranlable, il se contenta de hausser les sourcils.

«  Eh bien, monsieur Humbletrott, je crains que cette discussion est vouée à n’avancer nulle part aussi je vais me retirer. Mais sachez-bien que l’information de votre … mécontentement sera remonté. Mais je ne pense pas que cela changera quelque chose à votre cas. Vous savez, nous vivons dans un temps où un nom ne signifie plus grand-chose, monsieur Humbletrott, et vous feriez bien de vivre dans votre temps. Les seules syllabes qui comptent sont celles des formules magiques et non pas les patronymes de ces sorciers arrogants qui se pensent maitre de tous et toutes choses. Bon soir, monsieur Humbletrott. » « Monsieur. » « Madame. » Corrigea le gobelin. La créature referma son registre, l’empoigna sous le bras et quitta son siège. Sans porter un regard derrière il traversa la pièce et quitta le bureau. Telle des dagues d’argent les yeux de Mordred perçait l’air de cette furie sourde qui l’avait habité durant quelques instants. Il ne bougeait pas. Les derniers mots qu’avaient prononcé le gobelin résonnaient dans ses oreilles mais ne semblait pas l’avoir percuté. Sa main trembla. Il ne savait pas si c’était la rage qui montant en lui ou son bras meurtri qui le relançait. Il y a peu il avait reçu une potion d’enflure, à Pré-au-Lard … Le bras s’était remis, mais non sans séquelles. Mais cela ne faisait rien.

De profondis clamavi. Un cri guttural déchira le silence. Le faciès écarlate et boursoufflé Mordred se redressa brusquement et jeta violement son verre qui alla se brisa au sol.Un nom. Un nom n’est plus rien. Rien. Plus. Rien. Nom. Plus rien. uN nOm n’est p. PLUS RIEN. UN NOM n’est Plus RIEN.rIeN. UN NOM. Comment comment comment ? Humiliation. Cuisante raillerie. Bouffonnerie des âges que d’encrasser ce qui était autrefois glorieux. Qui sommes-nous si ce n’est un nom et que sommes-nous quand ce nom n’est plus ? Cela ne veut il rien dire ? Qui suis-je donc si ce que j’ai fait en mon nom ne vaut rien ? PlUS RIEN. Non, nom, non. Plus de nom. Rien. Non. La valeur du sang était toute chose pour les Humbletrott et un nom sorcier valait tout autant que la plus puissante des incantations.

Mordred se retourna face à l’étagère à trophée. Elle qui le surplombait d’habitude, lui donnait à la fois une impression de grandeur et de petitesse ressemblait à un amoncellement de coquille vide, sans poids et sans valeur. D’un geste rageur il envoya valdinguer au sol les coupes. Le vacarme était assourdissant et la douleur le relançait encore dans son bras. La fournaise qui lui brulait le visage le mettait en ébullition. De la sueur perlait sur son et des larmes perlaient aux coins de ses yeux. Une plainte déchira sa gorge. HUMBLETROTT. Il est MORDRED HUMBLETROTT. Tous ces gobelins, ces sang-de-bourbes, ces trolls et ces moldus, qui étaient-ils ces rebuts magiques ? Rien, ABSOLUMENT RIEN ! Aucune ambition, aucune fierté, aucune colonne vertébrale, aucune motivation, des vers qui rampent nu, pas même soucieux de se faire écraser. Ce n’était pas lui ça, non, il valait mieux, valait mieux qu’eux ! Des parvenus, d’ignobles aberrations, traitre-à-leur-sang. Mordred eu un haut-le-cœur en imaginant, avec dégout, tous ces né-moldu qui n’en finissait plus de pulluler et de polluer la société magique. Qu’étaient-ils donc que de simples arrivistes, des enfants qui se découvrent investis d’un pouvoir qu’ils ne comprennent pas et qui, dès lors, sont admirés, adulés par les leurs et par les sorciers. Oh, vous pouvez faire de la magie, c’est exceptionnel ! Quelle incroyable évolution, quelle incroyable réussite ! Exceptionnelle réussite que celle de berner les foules et d’attendrir les esprits. Après des siècles de persécutions perpétrées envers les sorciers et les sorcières voilà qu’on adorait les anciens bourreaux. Honte infâme et humiliation cuisante. Mordred n’arrivait pas à comprendre, ses frères et sœurs n’avaient-ils donc aucun amour-propre ou aucune mémoire ? Comment pouvaient-ils accepter cette lie, laisser entrer cette peste dans la cité c’était renoncer à sa propre survie, dire adieu à toute lignée sorcière, voir s’effriter les dynasties magiques qui remontaient à des siècles. Dans les clubs que Mordred fréquentaient on en discutait, on se moquait de la situation, l’on était dégoûtait de voir arriver ces sang-de-bourbes avec leur air pantois qui regardait le moindre fait magique pour la première fois comme s’ils avaient une épiphanie. Qu’est-ce qu’ils pouvaient être bêtes. Mais personne, dans les cercles mondains des familles qui étaient directement visés par cette éradication passive, personne ne faisait quoique ce soit. On se contentait d’en parler.  Pas même Archibald Strongclaw, du club des chasseurs de dragons d’Essex. Pas même Irwin Leechester de la Société réformé des Sangs-Purs. Pas même Emmet Snout du Parti Traditionnaliste. Personne.

Il n’y en avait qu’un qui voulait endiguer cette maladie. Et son ombre grandissait à mesure que ses disciples le rejoignaient. Mordred avait entendu son nom lors de soirée mondaines. Une simple rumeur alors qui effrayait déjà, par sa puissance, une forme de respect mêlé d’angoisse. Un murmure qui comme une ombre planait sur le monde magique. Par chance Mordred n’était pas étranger aux intrigues des gens fortunées, aux messe-basse et aux non-dits que l’on se devait de comprendre. Aussi le serpent s’était glissé, à l’aide de ses relations, dans la tanière du basilic, sans jamais le voir pour autant, le sorcier aurait pu être pétrifié. L’armée des ombres était en mouvement et Mordred faisait partie de la marche. Simple baguette parmi l’armada il ne désespérait pas de pouvoir un jour se démarquer et faire ses preuves pour ainsi caresser l’aura du Seigneur des Ténèbres. Une mission l’avait investi désormais. Dans l’édifice de la Terreur que construisait le Seigneur Noir il se savait n’être qu’un pion, pour l’instant, mais le jour viendra où le nom d’Humbletrott roulera sur la langue du Serpent-Roi repu, sifflant de satisfaction, et que dans la machine de l’Horreur il sera un illustre machiniste.


Et la douleur, la douleur le reprenait, dans son bras elle se propageait. Dans sa tourmente seulement il ne l’entendait mais le Seigneur des Ténèbres l’appelait.




Dernière édition par Mordred Humbletrott le Mer 19 Aoû - 10:24, édité 15 fois
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Calixte M. Webster
Calixte M. Webster
LE CLAIR OBSCUR

LE CLAIR OBSCUR
+ SORCIER DEPUIS LE : 08/04/2013
+ PARCHEMINS : 824
+ LOCALISATION : Dans l'enceinte de Poudlard, peut-être dans un coin solitaire à boire pour oublier, ou avec ses amis pour faire bonne figure !

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Message Sujet: Re: fly on the wings of loath.   fly on the wings of loath. Icon_minitimeVen 14 Aoû - 23:41

BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU DE NOUVEAUUUUUUUUUUUUUU :baila: :baila: :baila:
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Message Sujet: Re: fly on the wings of loath.   fly on the wings of loath. Icon_minitimeVen 14 Aoû - 23:51

Bienvenue !
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Cassie D. Standford
Cassie D. Standford
LE PETIT CHAPERON ROUGE

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+ SORCIER DEPUIS LE : 06/10/2014
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+ LOCALISATION : Poudlard will always be my home

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Message Sujet: Re: fly on the wings of loath.   fly on the wings of loath. Icon_minitimeVen 14 Aoû - 23:53

Re-bienvenue parmi nous mon chou ! :love:

je suis contente de te voir de retour et j'ai déjà hâte de lire ta fiche, je sens que ce perso va être aussi passionnant que les autres ! :yes:

Bon courage pour ta fiche, en cas de questions tu connais le chemin :heart:
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Lorelei E. Wilbert
Lorelei E. Wilbert
LA PRINCESSE ADOPTÉE

LA PRINCESSE ADOPTÉE
+ SORCIER DEPUIS LE : 23/09/2014
+ PARCHEMINS : 5009
+ LOCALISATION : au pays de la débauche /pan/ non celui des livres, de la magie

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Message Sujet: Re: fly on the wings of loath.   fly on the wings of loath. Icon_minitimeSam 15 Aoû - 2:16

Le doctor :yes: :yes: :love:
Excellent choix d'avatar :love:

Bienvenu & courage pour ta fiche :super:
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Message Sujet: Re: fly on the wings of loath.   fly on the wings of loath. Icon_minitimeSam 15 Aoû - 9:24

Encore un mangemort :yes: bienvenue ! Bon courage pour ta fiche :super:
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Invité
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Invité

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Message Sujet: Re: fly on the wings of loath.   fly on the wings of loath. Icon_minitimeSam 15 Aoû - 9:28

    Merci à vous :yes: :nia:

    * Fait une distribution de tracts d'adhésion aux mangemorts *
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Mickey S. Ollivander
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CHAT DU CHESHIRE

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Message Sujet: Re: fly on the wings of loath.   fly on the wings of loath. Icon_minitimeSam 15 Aoû - 10:10

Bienvenue une seconde fois si j'ai bien compris ! :héhé:
Enfin un autre mangemort ! :*o*:
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Message Sujet: Re: fly on the wings of loath.   fly on the wings of loath. Icon_minitimeSam 15 Aoû - 10:51

Re bienvenue parmi nous Smile
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Message Sujet: Re: fly on the wings of loath.   fly on the wings of loath. Icon_minitimeSam 15 Aoû - 11:23

Re-bienvenue alors Very Happy
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Message Sujet: Re: fly on the wings of loath.   fly on the wings of loath. Icon_minitimeSam 15 Aoû - 12:08

STYX :luuv:
Rebienvenue officiellement et bon courage pour ta nouvelle fichette :gnii:
Pis le prénom :pls: et l'avatar :huhu:
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Message Sujet: Re: fly on the wings of loath.   fly on the wings of loath. Icon_minitimeSam 15 Aoû - 13:53

Re-bienvenue ici et bon courage pour ta fiche :yes:
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Message Sujet: Re: fly on the wings of loath.   fly on the wings of loath. Icon_minitimeSam 15 Aoû - 14:40

Re-bienvenue sur DP ! :keur:
Ce personnage m'a l'air très intéressant compte tenu du début de ta fiche et en plus ton choix d'avatar est juste parfait !!!
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Message Sujet: Re: fly on the wings of loath.   fly on the wings of loath. Icon_minitimeDim 16 Aoû - 19:33

bienvenue !
Ancien joueur de quidditch, papa de trois enfant, c'est beau tout ça **
courage pour la suite de ta fiche !
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Eden A. Wilson-Grey
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Message Sujet: Re: fly on the wings of loath.   fly on the wings of loath. Icon_minitimeDim 16 Aoû - 21:28

Bienvenue :yes:
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Message Sujet: Re: fly on the wings of loath.   fly on the wings of loath. Icon_minitime

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