NOM : O'Connor, le Ó signifiant en gaélique "petit-fils de", le premier de mes ancêtres à porter ce nom devait être le petit-fils d'un dénommé Connor et donc on peut supposer qu'il était le fils d'une femme dont le père se nommait Connor étant tombée enceinte d'un inconnu. PRÉNOMS : Aslinn signifie "rêve" en gaélique, c'est mon premier prénom, choisi par ma mère voulant pour sa seconde fille un prénom irlandais mais possédant une signification. Mon père, attaché aux traditions désigna pour mon second prénom celui d'Isibeal, la variante irlandaise du célèbre prénom anglais Elisabeth. AGE : J'ai fêté le 28 août dernier mon dix-septième anniversaire. ANNÉE : Je suis actuellement en quatrième année au collège de sorcellerie de Poudlard. ÉTAT CIVIL : Personne n'a encore pris mon coeur. PURETÉ DU SANG : Mon sang est plus pur que bien des gens affirmant être de sang pur, c'est celui des O'Connor. Toutefois, je n'ai aucune animosité envers ceux qui n'en sont pas. MAISON : J'aurais su trouver ma place dans chacune des quatre maisons de l'école, toutefois, le Choixpeau Magique a pensé qu'en raison de ma curiosité et de ma volonté, je m'épanouirais d'avantage dans la maison fondée par Rowena Serdaigle. ORIENTATION SEXUELLE : Bien qu'adorant mes amies, d'un point de vu conjugal, je pense être plus intéressée par les garçons. PARTICULARITÉ : Je n'en possède aucune et je ne m'en porte pas plus mal, surtout que je ne pense pas avoir besoin de cela pour être unique.
✎ Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ? Aslinn marchait dans le couloir, son pas léger à cette heure pourtant matinal quand elle remarqua un papier gisant sur le sol. Son premier réflexe fut de regarder autour d'elle à la recherche du propriétaire du feuillet qu'elle ne trouva pas. Elle se baissa alors pour ramasser la feuille et l'ouvrit, espérant y trouver un nom afin de la remettre à son propriétaire. Toutefois, elle n'en trouva aucun, au lieu de cela, elle pu lire le nom de sa classe et la date où était prévu son prochain devoir de potions. Coïncidence ? Il se trouvait sur le papier couchées en une écriture manuscrite des questions de la discipline portant sur le sujet de son examen et chacune était suivie de sa réponse. La jeune irlandaise fronça un sourcil, c'était improbable, irréaliste. Elle plia la feuille et la jeta dans la première cheminée qu'elle trouva, ne voulant en aucun cas que l'un de ses camarades se fasse avoir par cette mauvaise blague qu'avaient dû vouloir faire des élèves de classe supérieure. Ce ne sera que le jour de ce devoir qu'elle réalisera que ce n'était pas une farce. ✎ Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ? Alors qu'elle quittait la bibliothèque, l'oreille d'Aslinn fut attirée par des éclats de voix, sa curiosité l'emportant sur la voix de la sagesse qui lui recommandait de passer son chemin, elle s'approcha pour les voir, un groupe d'élèves de septième année entourait ce qui n'était encore qu'un gamin pour la rouquine, un gamin d'une tête de plus qu'elle mais un gamin tout de même et ignorant toujours ses recommandations intérieures, elle s'approcha. « Pardon, excusez-moi de vous déranger, je vois bien que vous êtes occupés mais... » Elle avait attiré sans grande peine tous les regards sur elle, celui qui était le plus proche du premier année et qu'elle désigna comme le meneur de ce groupe de brutes fut le premier à parler. « Qu'est-ce que tu veux ? On a des choses à régler et ça te concerne pas. » Il avait tout à fait raison et en réalité, Aslinn n'avait aucune idée du différent qui tentait de trouver là une solution, bizutage ou règlement de comptes, cela lui importait peu en réalité mais elle devait tenter de faire diversion pour les disperser... Regardant intensément son interlocuteur premier, elle reprit. « Oh... Je ne comptais pas m'interposer... Seulement, avec les vacances, je suis complètement perdue et je me demandais si l'un de vous pourrait m'indiquer le chemin de ma salle commune, je suis à serdaigle... » La mine renfrognée de l'aîné se changea en un sourire qu'elle qualifierait, malgré son manque d'expérience auprès de la gente masculine, de charmeur et aussitôt, il lui désigna une direction « C'est par ici, mais je vais t'accompagner, il fera bientôt nuit et je ne voudrais pas que quoi que ce soit te soit reprocher » Elle sourit en le laissant passer devant, remarqua que les disciples de son guide improvisé abandonnaient là leur proie, non sans une promesse de le revoir plus tard. Mais cela lui aurait laissé le temps de prévenir un préfet, du moins l'espérait-elle. ✎ Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ? Le cours de métamorphose avait été semblable à un autre, ou presque puisque alors qu'elle recevait un oiseau de papier dans l'oeil son professeur l'avait collée, une retenue était une retenue et la rouquine si elle avait protesté sur l'instant n'avait pas insisté. Mais alors qu'elle quitta la salle, le responsable de cela s'approcha d'elle et la singea, elle et sa frimousse d'enfant sage comme il la désignait. Aslinn, d'un naturel patient le laissa faire, persuadée qu'il finirait par se lasser de s'abaisser à cela sans réaction de sa part mais il fallait dire que si une heure de retenue ne la dérangeait pas outre mesure puisqu'elle passait nombre d'heures à la bibliothèque de son plein gré, le fait d'être punie, injustement qui plus est, l'agaçait et la mettait mal à l'aise, elle n'avait donc aucunement besoin de ces répliques moqueuses et c'est dans la grande salle, alors qu'une de ses amies tentait de la rassurer qu'elle finit par fondre en larme, quittant le repas avec une précipitation qu'on ne lui connaissait pas, honteuse. ✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? Qui ne rêve pas d'être richissimement riche pour satisfaire le moindre de ses caprices ? Qui ne rêve pas de devenir célèbre de par le monde ? Qui ne rêve pas de gagner la sagesse ? Qui ne rêve pas de rencontrer l'amour ? Aslinn ne fait pas exception à ces règles si mais si elle souhaiterait être riche, ce serait pour acheter une bibliothèque contenant plus de livres qu'elle ne pourrait en lire dans sa vie entière et pouvoir s'adonner à ses passions créatives sans privation. Si elle souhaiterait devenir célèbre, ce serait grâce à une thèse écrite de sa main ou grâce à une découverte qu'elle aurait faite. Si elle souhaiterait gagner la sagesse, ce serait pour parvenir à trouver les solutions aux problèmes dans lesquels elle se retrouve par trop souvent. Toutefois, si elle souhaiterait trouver l'amour, ce ne serait pas grâce à ou pour obtenir quelque chose, ce serait seulement pour la beauté et la pureté de ce sentiment qui unit ses parents malgré les années de vie commune qu'ils ont derrière eux. Elle s'imagine parfois entrer dans une pièce et croiser son regard, se connecter à lui pour ne plus jamais pouvoir vivre sans lui sans être malheureuse mais le prince charmant a beau être attendu, il n'existe pas et elle en a conscience.
PSEUDO : Coatlicue. AGE : 20 ans. PRÉSENCE : Variable. AVATAR : Alina Kovalenko. COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM ? C'est une longue histoire qui débuta sur une CB. UN PETIT MOT POUR LA FIN : L'inspiration me gardait éveillée.
Dernière édition par Aslinn O'Connor le Jeu 28 Mai - 9:51, édité 4 fois
La famille O'Connor, une famille qui existe depuis de longs siècles, une famille sorcière dont le sang n'a jamais été entaché par la moindre goutte de celui d'un moldu ou même d'un cracmol. Une vieille famille qui ne s'est longtemps pas assez méfié de ces êtres qui ne connaissaient pas la magie et qui en avaient peur. Une vieille famille qui a vu au fil des siècles trois de ses membres agoniser sur un bucher dressé sur la place publique, dévorés par les flamme dans une longue agonie. Une famille qui pourtant a pardonné l'obscurantisme médiéval et qui a survécu à une inquisition qui n'avaient pas épargnée l'Irlande sauvage où les légendes étaient légions. Les siècles passant, les générations se succédant, les O'Connor ont gagné en influence et en prestige. Ils ont obtenu la réputation qui leur était due, les honneurs qu'ils méritaient, continuant pourtant à rester ouverts à tous et à toutes sans aucune distinction de sang ou de couleur. Cela sans pour autant que personne n'ose les comparer à des traîtres à leur sang si pur et dont ils protégeaient la pureté comme beaucoup d'anciennes familles.
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28.08.1963 Les vastes plaines irlandaises s'étendaient autour de la demeure familiale de la famille O'Connor, verdoyantes et envoutantes autant qu'elles pouvaient sembler sauvages et inviolées. Une main sur son ventre rond qu'elle caressait par habitude avec toujours la même douceur, Mair observait sa fille encore unique en cet instant jouer dans cette nature radieuse. La petite blonde ouvrait ses grands yeux bleus sur le monde, touchait les brins d'herbe, tentait de caresser les ailes des papillons passant par là, regardait autour d'elle avec curiosité. Il ne semblait parfois manquer à ce petit être que la parole aux yeux de la jeune mère qui était heureuse de pouvoir voir son premier enfant évoluer dans son Irlande natale. Toutefois, médicomage à l’hôpital Sainte Mangouste, elle savait que ce temps de joie et de plaisir simple ne serait pas éternel et qu'il touchait à la fin en même temps que sa grossesse. Mair était la forme gaélique du très connu prénom français Marie, parfait alliage entre les origines de ses deux parents son père étant irlandais quand sa mère était française. Une mère morte quelques années plus tôt et en l'honneur de laquelle elle avait donné le prénom d'Amélia à la petite fille aux cheveux blonds comme le blé qui jouait à quelques pas d'elle. En cette journée, comme trop souvent, son époux était au ministère et il n'en rentrerait surement que le soir venu. Une nouvelle fois, elle le pressentait, l'homme qui partageait sa vie ne serait pas là au moment de la naissance de son enfant, lui qui pourtant en rêvait, elle le savait. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle demanda qu'on le contacte pour lui demander de rentrer dès que possible. Ce père de famille bien occupé travaillait au ministère de la Magie à Londres, au département de la justice magique où il était un des membres du Magenmagot, à la fois un honneur et une responsabilité puisque dans cette voie il suivait celle marquante de son père aujourd'hui replié dans sa bien-aimée campagne irlandaise qu'il ne quittait que rarement. Dyllon O'Connor portait le prénom de son arrière-grand-père ou du moins, son équivalent gaélique puisque cet arrière-grand-père était d'origines celtes et se nommait donc Dylan, ce qui signifiait vague. Pour cette raison ce prénom lui allait à merveille, caractérisant tout à fait son caractère puisqu'il était aussi bien capable du calme et de la douceur les plus absolus que des pires fureurs qu'il prenait toutefois soin de ne pas déchaîner sur sa famille. Elle se baissait pour prendre la petite Amélia dans ses bras quand elle perdit les eaux. Sans paniquer contrairement à la première fois où ça lui était arrivé, elle fit simplement signe à la nourrisse se trouvant en retrait de prendre la petite fille en charge, embrassant le front de l'enfant en lui murmurant doucement : « Bientôt ma chérie, tu seras grande sœur. » Aidée de sa belle-mère, elle se redressa pour rentrer dans la maison, gagnant son lit où elle s'installa aussi confortablement que possible pour mettre au monde son second enfant. Si c'était un garçon, ce qu'elle espérait, elle et son époux avait décidé de l'appeler Asling ce qui signifiait rêve en gaélique, et si c'était une fille, elle porterait la forme féminine de ce prénom, à savoir Aslinn. Le travail s'avéra long et difficile, plus que dans ses souvenirs qui avaient surement été adoucit par le plaisir de serrer Amélia dans ses bras. Ses cris, bien que contenus, semblait faire vibrer les murs et les fenêtres de la grande maison qui avait vu déjà naître huit générations de O'Connor. La jeune mère se laissa tomber dans les oreillers quand les cris d'un nouveau-né remplacèrent les siens, des cris non contenus qui ne durèrent pas longtemps mais permirent à ce petit corps chétif d'achever sa formation. C'était une petite fille, une minuscule petite fille que Mair tenait précieusement dans ses bras à l'entrée de son époux dont elle craignait la déception mais qui fut rapidement rassurée en voyant son sourire quand il prit sa seconde fille dans ses bras. Il était heureux. Certes, ce n'était pas le petit garçon qu'il attendait, le fils qu'il espérait pour faire perpétuer le nom des O'Connor, mais cette petite chose qu'il tenait au creux de ses bras était son sang et sa chair, le fruit d'un amour véritable qu'il chérissait jour après jour. Aussi, comment ne pas se réjouir de cet évènement, de cette naissance ? Il ne pouvait simplement pas ne pas craquer devant cet être minuscule qui grandirait certainement trop vite. Il la berçait dans ses bras, sa petite Aslinn Isibeal, quand la fille ainée du couple entra dans la chambre, accompagnée de sa nourrice. On présenta alors à l'enfant blonde sa petite sœur. Une petite sœur qui captiva la jeune enfant qui ne la laissa pas seule un instant les jours qui suivirent et au terme desquels, ils se rendirent à Londres, jamais Aslinn n'aurait la chance de faire ses premiers pas en Irlande comme les avait fait son aînée, elle ne connaîtrait principalement qu'une demeure londonienne.
Une grande demeure londonienne, munie d'une petite cour intérieure fort appréciable et à l'abri des regards curieux. C'est à l’abri de ses épais murs de pierre que grandiraient les deux sœurs, mais surtout, c'est dans les longs couloirs que la petite Aslinn ferait ses premiers pas, regardant depuis les bras de sa nourrice qu'elle observa jour après jour le ballet qu'exécuter ses parents. Ils partaient tôt et rentraient tard, parfois l'inverse même. La jeune rouquine observait cet univers d'un œil curieux et un jour que la nourrice était occupée à courir après son aînée qui s'avérait pus dissipée qu'elle, elle découvrit la pièce de son inspiration : la bibliothèque. Alors âgé de trois ans, elle voulu apprendre à lire. Sa volonté paya et bientôt elle avait pu commencer à dévorer la bibliothèque familiale. Une bibliothèque remplie de merveilles pour une enfant de la ville, en ouvrant tel ou tel ouvrage elle voyageait à travers le monde entier mais aussi les époques, découvrant le monde extérieur ainsi.
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24.12.1971 Noël n'a jamais été un jour comme les autres, c'est un jour qu'on attend toute l'année et qui pourtant, quand il est enfin là, semble interminable. En cette fraîche journée pourtant, on avait tout tenté pour occuper les deux jeunes O'Connor. Au matin, à leur réveil, on les avaient fait se laver et s'habiller chaudement pour les emmener se promener, une occasion pour les deux enfants de se défouler. Elles trépignaient sur place, s'extasiant de la beauté de Londres ensevelie sous la neige et pourtant si joyeux et chaleureux. A leur retour, on les avait laissé ce réchauffer autour d'un bon chocolat chaud avant de les laisser aller à leur occupation. Aslinn, la rouquine avait aussitôt gagné la grande bibliothèque familiale pour choisir un livre et s'asseoir dans un confortable fauteuil pour le lire. Son calme et son sérieux la différenciaient de sa sœur ainée que l'on qualifiait souvent de turbulente et qui semblait ne jamais manquer une occasion de faire enrager leur gouvernante. Une gouvernante ferme mais calme et emplie de bonnes intentions qui en lisant qu'on cherchait une nourrisse pour deux petites filles n'avait jamais pensé qu'elle aurait à se battre avec l'une d'elle. Toutefois, si l'une des fillettes se plaisait à lui échapper, elle savait toujours plus ou moins où elle était. La seconde enfant du couple, en cela lui posait bien plus de difficultés encore car il lui semblait toujours qu'il pourrait lui arriver quelque chose sans qu'elle n'en sache rien. Quel fut donc son soulagement en la voyant entrer timidement dans le salon pour venir s'installer sur le tapis devant l'âtre à quelques pas d'elle. « Tu as froid Aslinn ? » L'enfant leva alors sur elle un regard doux et brillant, dans lequel se refléter les flammes de la cheminée en cet instant avant qu'elle ne réponde de cette petite voix qui la caractérisait qu'elle était bien ici. La femme en fut rassurée et passa donc la journée à tenter de contenir l'aînée et à veiller sur la cadette. Ce jusqu'à ce que madame O'Connor ne rentre et ne sert dans ses bras les deux fillettes qui coururent comme chaque jour s'y réfugier. La nourrisse en cette journée si particulière pu elle aussi rentrer chez elle où sa propre famille l'attendait tandis que ses deux protégées admiraient des leurs yeux ébahis d'enfants leur mère décorer la maison, non sans magie. Un parfum de pain d'épices et de dinde à l'abricot envahir chaque pièce de la demeure, accompagné bientôt de cette odeur si particulière de l'épine de sapin puisqu'il s'en trouvait à présent un dans le salon tandis que la lumière tamisée des bougies ajoutait à cette atmosphère enchantée. A son retour chez lui, Dyllon fut accueilli par les voix de ses filles chantant les chants qu'elles avaient entendus le matin même à l'occasion de leur promenade, c'est avec un large sourire qu'il entra dans le salon pour venir embrasser et enlacer les trois femmes de sa vie. La famille étaient enfin réunie et on put passer à table pour le repas de fête, un repas où les conversations n'étaient pas aussi savantes que lors des grande réception que donnaient parfois le couple mais qui de par leur simplicité et la joie qui en émanaient les valaient largement. Chaque palais s'extasiait des saveurs délicates des plats et bien qu'on laissa des restes pour les domestique de la maison, chacun mangea à sa faim et pus encore. « Je crois que si j'avale une bouchée de plus, je vais exploser ! » Cette intervention de la petite Aslinn fit rire la tablée qui ne tardèrent pas à se lever pour passer de la salle à manger au salon. Au pied du sapin plus tôt élevé, une montagne de cadeaux avaient trouvé sa place. Toutefois, les deux fillettes purent faire les yeux doux à leur parents que cela ne changea rien : elles durent aller ce coucher sans plus discuter. Cette nuit-ci, leurs rêves furent bercés par tous ces paquets qui ne demandait qu'à être ouvert pour dévoiler des cadeaux plus merveilleux les uns que les autres. Au matin, c'est à pas de loup qu'Aslinn gagna le lit de sa sœur. « Amelia, réveille-toi... » Elle secoua doucement son épaule et si son aînée gémit une fraction de seconde, elle eut rapidement les idées tout à fait clair et c'est ensemble, se tenant solidairement la main qu'elle descendirent les marches pour défaire leurs paquets, ignorant que souriants, leurs parents les observaient à distance, enchantés par leurs sourires. Ils finirent toutefois par s'approcher pour participer à ce déballage. La petite rousse avait à côté d'elle une jolie pile des livres qu'elle avait déballés, et qui s'ajouterait bientôt à la grande bibliothèque de la maison. Elle déchira bientôt le papier d'un livre à la couverture de cuir brun, comme aucun titre n'y était apparent, elle l'ouvrit et alors, son regard se fit plus sérieux et sa mine plus sceptique : il était vierge. Attendrie par cette mine interrogative, Marie attrapa un paquets parmi ceux qui n'étaient pas encore ouverts. « Ouvres celui-ci ma chérie, tu vas comprendre. » Intriguée, l'enfant s'exécuta pour découvrir une plume et un encrier, elle écarquilla les yeux en les levant à nouveau vers sa mère avant qu'un sourire ne vienne à illuminer son visage. Embrassant son front, elle murmura : « Tu vas pouvoir écrire tes propres histoires. » Elle tourna les yeux vers son aînée tandis que celle-ci s'extasiait devant le balais qui venait de lui être offert dans de grandes exclamations. Laissant Aslinn à la contemplation silencieuse de ce cadeau qui semblait forger un bout de son avenir.
Mais le monde ne se trouvait pas seulement caché dans les pages des livres qu'elle lisait ou derrière la fenêtre et chaque été, les deux jeunes O'Connor retrouvaient leurs cousins dans la demeure familiale, en Irlande. Une Irlande simple, sauvage, agréable bien loin de l'agitation tumultueuse de Londres. Durant deux mois, les quatre enfants étaient à la garde de leurs grands-parents paternels. Là, ils couraient, jouaient, se chamaillaient gaiement. Là, ils n'avaient pas de gouvernante pour les contenir ou les sermonner. Là, c'était l'air de la liberté qui emplissait leurs poumons avec délice. Toutefois, si les enfants de l'aîné des deux frères étaient élevés dans la tolérance des autres, les deux enfants du frère cadet grandissaient sous l’œil vigilant d'une mère issue d'une grande famille de sang pure et sous son influence. Plus les années passaient et plus le temps sembler séparer les deux branches familiales sur le regard d'une jeune rouquine qui restait la plus calme du lot. Une petite rouquine qui profitait de ces étés loin de la ville également pour explorer la bibliothèque familiale.
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13.06.1973 ...
Le temps de l'enfance ne dure malheureusement qu'un temps et si les deux soeurs sont d'un naturel très proche, les années passants, il arriva le moment pour Aslinn terrible du quatorzième anniversaire de son aînée qui s'accompagna de la fameuse lettre de Poudlard. Les séparations furent terrible et l'année que la rouquine passa entièrement seule interminable. Il lui fallut attendre l'été pour la revoir, elle avait tant de chose à lui raconter ! Et bientôt il ne tardait plus qu'une chose : de souffler ses bougie pour recevoir cette lettre et partir avec elle découvrir le château, où elle espérait la suivre à Poufsouffle pour ne pas en être une nouvelle fois séparée. Les vacances lui semblèrent ne jamais prendre fin et il lui paraissait que les feuille ne tomberaient jamais des arbres pour dévoiler leur tronc fort et épais le long desquels elle grimpait étant enfant. Mais la fin du mois d'août arriva enfin et avec elle la chouette qui lui porta la lettre la plus importante qu'elle ait alors reçue : elle était elle aussi acceptée au collège de sorcellerie de Poudlard. Elle allait à son tour pouvoir découvrir les splendeur d'une Écosse paisible.
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01.09.1977 ...
Il fallut s'adapter à cette nouvelle vie qui n'avait rien de ce qu'elle s'était imaginée. Une nouvelle vie qui s'offrait à elle et à laquelle elle mit longtemps à s'habituer. Pourtant elle s'avéra être une bonne élève, discrète et intelligente mais travailleuse surtout et curieuse. Et avec les années, elle comprit pourquoi le Choixpeau avait désigné pour sa maison celle des bleus et bronzes qui arboraient l'aigle pour emblème. C'était le bon choix, pas celui du cœur, mais celui de la raison, celui qu'elle n'était alors pas prête à faire. Aujourd'hui pleinement intégrée dans sa maison, elle s'y ait fait des amis et si certaines jalousies lui ont apporté des inimitiés, elle sera toujours prête à aider son prochain. Le sang des O'Connor coule dans ses veines.
Dernière édition par Aslinn O'Connor le Mar 9 Juin - 8:23, édité 18 fois
Bellamy S. Carrow
MONSIEUR PILE OU FACE
+ SORCIER DEPUIS LE : 19/04/2015 + PARCHEMINS : 258 + LOCALISATION : londres.