NOM: Rosier-Nott, famille doublement connue puisqu'elle lie deux grands noms prestigieux, les Rosier et les Nott. Une des raisons pour laquelle l'association a été conservée au détriment d'un choix entre les deux, d'ailleurs. Rien n'est trop beau pour la célébrité. PRÉNOMS: Daphné, prénom mythologique qui rappelle cette nymphe courtisée par Apollon et qui, pour lui échapper, a préféré se transformer en laurier. Son second prénom est Athénaïs. AGE: Seize ans. ANNÉE: Troisième. STATUT: Célibataire, mais elle attend encore l'instant où elle sera fiancée avec un garçon choisi par ses parents : inévitable dans la vie d'une jeune fille de sa condition. PURETÉ DU SANG: Pur. MAISON SOUHAITÉE: Serpentard.
✎ Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ? Elle ne saurait qu'en faire, étant donné que les Potions sont sa matière forte et qu'elle aurait de toute façon trop peur de s'attirer les foudres de ses parents pour ne serait-ce qu'y jeter un œil. Mais ce n'était pas non plus son genre de faire office de bureau des objets trouvés et sans doute les laisserait-elle là, offerts pour le prochain élève chanceux qui n'aurait pas, lui, à s'inquiéter du qu'en dira-t-on et des foudres parentaux. ✎ Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ? Daphné a appris à ses dépends que, dans ce monde, seuls les plus forts sont destinés à survivre. Elle ne se sent aucunement l'âme d'une justicière et n'ira certainement pas aider cet élève, à moins qu'il ne soit de sa maison ou qu'il soit catalogué comment potentiellement intéressant pour sa famille ou ses amis, par son nom ou sa réputation. C'est ainsi qu'on l'a élevée, dans l'agissement pour l'intérêt personnel. Elle ne le fait ni par méchanceté, ni par cupidité, mais parce qu'elle a toujours fonctionné comme ça, qu'on l'a éduquée dans ce but et qu'elle ne voit pas pourquoi elle agirait autrement. A vrai dire, sans doute ignore-t-elle comment agir autrement.
✎ Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ? Il serait étonnant qu'un professeur puisse croire que Daphné se moque de lui, pour la simple et bonne raison que si la jeune fille se laissait aller à ce genre d'attitude, elle le faisait avec discrétion et en compagnie des bonnes personnes. Mais, dans le cas vraiment exceptionnel où elle aurait manqué à sa réputation d'élève correcte, elle se serait arrangé pour faire payer cette confusion à l'élève en question. Car il ne fallait pas se fier à sa tête blonde et à ses manières raffinées. Si Daphné se sentait menacée dans sa personne propre ou son image, elle pouvait montrer les griffes et se révéler une véritable peste, non tant violente qu'acide dans ses paroles. Il n'y en avait pas deux pour vous toiser avec le sentiment que vous n'étiez rien de plus que le scorpion en bas de l'échelle sociale. ✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? La richesse, elle l'a. Née dans grande famille, elle a toujours grandi dans la soie la plus délicate et la plus chère. La célébrité, elle l'avait également. Son nom était doublement connu, et elle avait même parfois l'envie que son poids soit divisé, qu'elle ne soit pas autant sous le feu des projecteurs par les ambitions qu'elle représentait. La sagesse, elle s'en moquait. Qui a besoin de sagesse dans un monde où tous sont fous ? Et qu'était-ce que la sagesse ? Mais l'amour... Elle était curieuse. Elle connaissait l'amour parental, ce mélange de fierté et d'attentes étouffantes qui avait façonné son caractère. Mais l'amour véritable, celui des livres, celui qu'elle soupçonnait d'exister pour d'autres qu'elle et ses proches, qu'était-il ? Qu'apportait-il ?
« C'est une fille. »
Mrs Rosier-Nott ferma les yeux de fatigue et de découragement. Après avoir souffert durant des heures pour mettre cet enfant au monde, il fallait qu'on lui annonce la pire nouvelle qu'elle pouvait entendre : elle n'avait pas donné d'héritier à son mari. Elle savait que l'amour, si l'on pouvait appeler leur relation de l'amour, de celui qui lui avait donné son nom n'était pas éternel et qu'elle n'avait qu'un temps relativement réduit pour transmettre leurs deux sangs en une seule et même personne, mais ne pouvait s'empêcher de penser avec un certain sadisme qu'il serait risible que l'héritier de cet homme qui l'avait enchaînée soit le fils d'un autre. Quoiqu'en y réfléchissant, il valait mieux pour elle que ce ne soit pas le cas : si elle n'aimait pas son mari, au moins Mrs Rosier-Nott aimait-elle sa réputation. Et, à bien y choisir, elle se dit que l'amusement était bien moins enrichissant que l'honneur. De fait, après avoir congédié la sage-femme et l'enfant par la même occasion, réfléchit-elle au prénom du garçon qui serait le prochain à naître entre ces murs. Cela lui porterait certainement chance.
« Daphné, ne salis pas ta robe ! Dis-le également à ta soeur, si jamais je vois la moindre trace de boue sur vos vêtements vous serez punies ! »
Deux filles. Deux déceptions, aurait dit Mrs Rosier-Nott si elle avait eu une confidente avec toute sa confiance. Mais elle ne s'était jamais répandue en confessions avec qui que ce soit et ne commencerait pas aujourd'hui, surtout à ce sujet. Elle observa cependant avec une certaine fierté Daphné, qui apprenait à sa soeur à marcher avec un livre sur la tête pour se tenir droite, et se dit qu'au moins elles auraient tout le loisir de se marier et d'accroître le prestige de leur famille. Deux déceptions au niveau de leur sexe, certes, mais l'on ne pouvait nier que leur beauté s'épanouiraient avec le temps et que deux fleurons étincelants sur une couronne valaient tout autant qu'un sceptre flamboyant. De toute façon, il semblait que son mari en ait pris son parti et ait décidé de faire de Suton son héritier. Une bonne chose de réglée. Il fallait maintenant former leurs deux filles, celles qui, contrairement à leur frère, rayonnaient par leur légitimité, afin qu'elles ne se détournent pas du droit chemin et avancent là où elles le devaient.
Daphné, à l'entente de la recommandation de sa mère, mit un point d'honneur à rester immaculée. Elle en fit de même avec sa soeur qui était encore un bébé et qui avait plus de chance qu'elle de tomber le nez dans la terre, ce qui aurait immanquablement éveillé sa fureur. Leur gouvernante n'était pas là aujourd'hui et elles avaient eu l'autorisation de jouer seules, mais elles savaient, du moins Daphné du haut de ses neuf ans, que cette confiance avait un prix, ici celui de rester digne et de ne pas céder aux amusements de tout enfant normal d'une famille tout aussi normale. Pas de course à travers champs, pas de bagarre à même la terre battue du jardin, ce qui d'ailleurs n'était pas à envisager étant donné la différence d'âge des combattants, ni quoi que ce soit dont aurait eu à rougir une jeune fille de bonne famille. Le livre qu'elle avait emporté lui servit donc pour s'entraîner à marcher face à sa cadette, la plus droite possible pour éviter que la reliure savamment travaillée n'entre en contact avec le sol, et réussit à tenir pendant plusieurs minutes avant de retirer l'objet de sa tête. Assise par terre, la petite fille battit des mains devant le spectacle et Daphné pinça les bords de sa robe pour esquisser une légère révérence. Puis, en entendant sonner la cloche du souper sonner, elle prit sa soeur par la main et se dépêcha de l'amener à l'une des domestiques afin qu'elle se change, et en fit de même en traversant le couloir pour atteindre sa chambre.
Tout en se brossant les cheveux avec application, Daphné s'observa attentivement. Physiquement, elle ressemblait à sa mère. C'était sans doute le seul point qu'elles avaient en commun mais, contrairement à sa petite soeur, elle avait plus pris de leur mère que de leur père, frêle et délicate et non carrée et bien ancrée sur ses pieds. Déjà, à trois ans, la petite dernière de la fratrie semblait savoir ce qu'elle voulait et n'avait rien de cette douceur qui caractérisait Daphné. Une douceur qui était tout à fait ce que l'on attendait d'elle, et rien n'avait jamais été fait pour lui donner un peu plus de force de caractère. Il n'était pas utile qu'une fille essaye d'affirmer ses convictions ni qu'elle n'en fasse qu'à sa tête. Daphné n'avait jamais déçu ses parents et ceux-ci s'attendaient à ce qu'il en soit toujours ainsi. Ils n'imaginaient de toute façon pas leur fille devenir une rebelle et faisaient tout pour brider toute forme d'indépendance chez cet être conçu uniquement pour obéir aux exigences de son nom. Une fois prête, la petite fille descendit pour aller s'installer à sa place. Autour d'elle, son père, sa mère, sa soeur, son frère. Une famille, malgré la froideur de leurs relations qui étaient l'apanage d'une noble famille. Et c'était sans doute la chose la plus importante
« Daphné, va ouvrir la porte, dépêche-toi ! »
Faisant en sorte que son corps gracile ne dévale pas les marches avec trop de rapidité, ce qui serait indigne de son rang, la jeune fille qui venait de fêter ses quinze ans arrivera en peu de temps en bas de l'escalier et put ouvrir la porte aux amis de ses parents. C'était normalement aux domestiques de le faire, mais tout ceci dans la stratégie de Mrs Rosier-Nott de présenter sa fille aux possibles futurs prétendants. En la voyant avant tous les autres, elle s'assurait qu'elle marquait les esprits. Et cela ne manquait pas d'arriver, l'aura de la jeune fille captant automatiquement les regards telle une princesse attendant qu'on la délivre. Docilement assise sur un fauteuil du salon, les invités débarrassés de leurs manteaux et buvant une tasse de thé, Daphné se contentait d'écouter. Elle n'avait qu'à se tenir droite et à répondre poliment aux questions qu'on lui posait sur Poudlard, qu'elle venait d'intégrer, et ses notes, excellentes. Dans la pièce d'à côté, sa soeur goûtait seule, jugée trop jeune pour participer à ce qui semblait être une ébauche de rendez-vous arrangé entre les deux adolescents. A bien y regarder, songea-t-elle en penchant imperceptiblement la tête de côté, il ne ressemblait pas à un cheval comme elle l'avait au début pensé en le voyant à l'entrée du Manoir. Non, il avait plutôt un air de ressemblance avec...
« A vrai dire, je ne sais même pas à quoi il ressemblait », lança-t-elle à l'une de ses amies tandis qu'elles rejoignaient leur cours de Métamorphose. Elles eurent un rire discret en s'installant puis Daphné reprit son sérieux : ce n'était pas convenable de se laisser aller à ce genre de gaité. A seize ans, le poids qui pesait sur ses épaules n'avait pas faibli. Premier "vrai" enfant du couple, c'était sa charge de rattraper l'erreur de sa mère et de porter le nom de Rosir-Nott jusqu'aux sommets de l'aristocratie sorcière. Si elle se conduisait mal, c'était toute la famille qui en pâtirait, puisque sa cadette n'était pas encore en âge d'être à Poudlard et donc de contribuer à la lourde tâche d'honorer leur nom. Parfois, elle considérait son rôle en soupirant, les épaules meurtries. Mais, sans sa famille, qu'était-elle ? Si elle était rejetée, où irait-elle ? Elle n'était pas faite pour vivre seule, pour vivre isolée. Elle n'était pas assez courageuse pour ça.
Poudlard était sa maison depuis trois ans. Comme tous les enfants de sang-pur, elle s'était rapidement constitué un réseau, aidée au début plus de son pseudonyme plus que de ses dons, elle en était consciente mais savait que cela faisait partie du jeu. Si elle n'était pas réfractaire aux nés moldus ou au sang mêlés, tant qu'ils ne l'ennuyaient pas, elle évitait de leur parler parce que cela ne se faisait pas. Toute sa scolarité se basait sur ça : ce qu'il fallait ou ne pas faire. Et ce genre de contact n'en faisait pas partie, à moins qu'elle n'ait pas de chance et qu'elle ne tombe sur l'un d'entre eux en binôme. Elle charmait sans être charmeuse, dédaigneuse des relations de couples qu'elle ne connaissait pas et qu'elle n'imaginait d'ailleurs pas, n'ayant jamais grandi dans cette sorte d'amour. Assez mauvaise en Quidditch, elle compense cette lacune peu importante pour une jeune fille par des notes excellentes dans beaucoup de matières, et plus qu'acceptables dans d'autres. Mais tout ceci ne rendait pas ses parents fiers, ou du moins pas aussi fiers que d'autres : ils ne s'attendaient pas à moins, et étaient simplement fiers de leur fille qui obéissait en tous points à leurs attentes. Peu expansive dans ses liens d'amitiés, Daphné n'en a pas moins une petite cour avec qui elle discute volontiers, et quelques admirateurs attirés par sa grâce et son élégance. Mais on n'est jamais mieux qu'entre filles, non ?
« Tu sais ce qui se dit ? Cette fille de Gryffondor, celle dont tout le monde parle, elle aurait eu une aventure avec le Capitaine de Poufsouffle. Qui a une petite amie. »
Bien nées et éduquées, les Serpentard de troisième année qui partageaient le dortoir de Daphné n'en restaient pas moins des filles. Alors qu'elles se dirigeaient vers le terrain de Quidditch pour observer un match opposant Serpentard à Serdaigle, un jeune homme s'avança vers Daphné en rougissant. Avec un courage non négligeable, il l'invita à la prochaine sortie à Pré-au-Lard et attendit sa réponse avec fébrilité. La jeune fille garda un moment le silence, semblant réfléchir à la réponse à donner, ce qui pouvait être tout autant mauvais signe que bon. Lui s'attendait à du bon, de sa nature optimiste, tandis que celles qui la connaissaient savaient plus ou moins à quoi s'en tenir. « Non. » Un simple mot prononcé d'une voix égale, avant qu'elle ne reprenne sa route en direction de l'extérieur. Pas un regard, pas une marque de sympathie, sans qu'elle n'essaye non plus de le ridiculiser. Elle était comme un soleil d'hiver : lumineux, sans aucun doute, et extrêmement séduisant en ces matinées tristes et vides, mais froid et indifférent. La jeune Rosier-Nott évoluait de son pas de danseuse dans les couloirs, souriant avec mesure à ceux qui, selon ses critères, le méritaient, dispensant ses faveurs avec une attention particulière qui avait été façonnée par ses parents, mais était aussi glaciale qu'un iceberg, hautaine et impénétrable. Elle avait conscience du nom qu'elle portait et avait décidé de faire honneur à sa famille en se conduisant comme il fallait avec les autres élèves. Malgré son caractère plutôt calme et docile, son apparence fragile, elle restait une princesse de sang-pur qui, si elle n'était pas pourrie gâtée, n'avait pas été élevée pour sympathiser avec n'importe qui et qui pouvait se révéler plus piquante que n'importe qui, comme le rosier dont elle portait plus ou moins le nom. Mais, sous cette apparente dureté, Daphné restait sous la coupe de ses parents, craintive à l'idée d'être seule, agissant comme on voulait qu'elle agisse pour être admirée, entourée. Et si jamais elle faisait un faux-pas, Merlin seul savait ce qu'il en adviendrait. Elle était une rose et ses épines à la fois.
DAILY PROPHET'S REDACTOR
AVATAR: Rosie Tupper. AGE: 21. PRÉSENCE SUR LE FORUM: 4/7. COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM: Par mi amor qui se reconnaîtra. TES IMPRESSIONS: J'ai pas l'habitude de m'inscrire sur des forums s'ils ne me plaisent pas, amor ou non qui me fait de la pub. (a) ▻ UN PETIT MOT POUR LA FIN: J'aimerais bien goûter les Dragées Surprises.
Dernière édition par Daphné A. Rosier-Nott le Mer 5 Sep - 23:34, édité 27 fois
Avant toute chose, nous te souhaitons la bienvenue. Tu es désormais ici chez toi Daphné A. Rosier-Nott. Le flood et les jeux t’attendent si tu le souhaites.
Félicitations, tu intègres Serpentard !
C'est la maison de l'ambition de la ruse. Mais c'est également là que se trouvent ceux qui sont froids et sans pitié. Cette maison sera ta seconde famille à Poudlard. Mais avant de t'engager dans un combat sans merci contre les autres élèves pour faire gagner des points à ta maison, saches que le membre est qui tu es jumelé est Elwan Callaghan. Il/elle prendra contact avec toi prochainement. Afin de t'aider dans tes premiers pas, voici une liste des portoloins utiles : Tu te trouveras des amis et des ennemis dans la partie relations. Pour commencer à écrire ton histoire, tu peux aller voir la liste des rps. Tu peux également devenir préfet, joueur de Quidditch ou rejoindre un club.
/!\ Le récapitulatif de personnage est obligatoire, ce devra même être l'un de tes premiers posts sur le forum. Tu le feras dans ce sujet, à la suite des autres. N'oublies pas que ce dernier devra être régulièrement mis à jour pour faciliter l'aperçu de ton personnage.