Si Phèdre avait pu fusionner avec un des lits de l’infirmerie, elle l’aurait fait sans aucune hésitation. Depuis les évènements terrifiants du marché de Pré-au-Lard, la jeune Serdaigle ne parvenait presque plus à trouver le sommeil. C’était à peine si elle dormait plus de 3 heures par nuit. Ebony lui donnait bien des somnifères à boire, mais cela ne calmait pas ses cauchemars. Et en plus de ça, les cours avaient été annulés ! Lorsque la bleu et bronze l’avait appris, elle avait bien failli fondre en larmes. Le train-train quotidien, les cours, les devoirs, ça auraient été certainement la seule chose qui lui aurait permis de tenir le coup. Mais non, maintenant il fallait qu’elle erre comme une âme en peine dans les couloirs du château.
La blonde sortait de sa visite de contrôle auprès de l’infirmière. Ses blessures étaient moins graves que ce qu’elle avait pensé, mais elle avait tout de même perdu beaucoup de sang. Phèdre avait bien failli se suicider en s’étouffant avec un oreiller lorsqu’Ebony lui appris qu’elle garderait des cicatrices, à cause de la magie. Tant pis, elle ferait avec à présent. Elle était en vie, et en relative bonne santé physique et mentale. La Serdaigle se devait d’être forte, pour montrer l’exemple ! Heureusement, son petit frère et sa petite sœur n’avaient pas participés au marché, et étaient donc sains et saufs. Le pas mal assuré, Phèdre sortit dans le couloir à petits pas. Elle avait perdu ses lunettes dans le capharnaüm de l’attaque, et n’avait pas réussi à mettre la main dessus. Ça en plus de ses blessures qui l’empêchaient de se mouvoir correctement, c’était Robocop qui rodait dans les couloirs. Peut-être qui si elle revêtait une armure, elle impressionnerait plus les gens ? Il était à présent 21h et c’était l’heure pour Phèdre de faire sa ronde. Elle n’avait jamais été autant angoissée de sa vie. Elle ne supportait pas de se balader seule dans le château. Malheureusement, peu de personne acceptaient de l’accompagner, vu sa réputation de madame autoritaire. Elle aurait bien demandé à Zéphyr de venir avec elle, mais elle ne voulait passer pour une cruche.
Serrant sa baguette dans sa main, elle s’aventura dans les couloirs, une boule au creux de l’estomac. Cette baguette, ce n’était pas la sienne. Elle l’avait ramassé au hasard sur le sol pendant le combat, pour se protéger. Elle l’avait gardée depuis, mais avait du mal à la maîtriser. Parfois, la baguette lançait un sort tout seul, comme ça SBLARF et la pauvre Phèdre se retrouvait comme une idiote avec un bout de colonne par terre ou un trou dans le mur. La blonde faisait tout son possible pour garder sa sérénité au fur et à mesure qu’elle avançait dans les couloirs. Le professeur MacCarthy lui avait dit qu’elle l’accompagnerait de temps en temps pour la rassurer, mais apparemment, ce soir elle avait plus urgent à faire.
Phèdre s’arrêta au milieu du couloir désert et inspira un grand coup. Elle pouvait le faire ! De toute façon, elle ne risquait rien dans le château n’est-ce pas ? Plissant les yeux pour voir s’il y avait une quelconque présence près d’elle, Phèdre se remit en route doucement. Les couloirs étaient étonnamment déserts, les élèves semblaient respecter le couvre-feu depuis les évènements. Et tant mieux, plus tôt elle aurait terminé, plus tôt elle pourrait aller se cacher sous sa couette pour pleurer dignement et en silence. D’un geste, Phèdre donna un petit coup dans le vide avec sa baguette pour l’allumer. Le sort fut plus violent que la blonde ne le pensait, et la lumière que produisit sa baguette aurait suffi à éclairer le stade de quidditch. Agitant vivement sa baguette pour faire baisser l’intensité de la lumière, Phèdre papillonna des yeux, encore plus aveugle que d’habitude. Cette ronde commençait décidément très bien. Plus que 6 étages à monter après tout.
Au détour d’un couloir, le silence du château commençait à se faire pesant. Elle avait failli pousser un cri lorsqu’elle avait croisé la route des préfets de Gryffondor mais réussi à garder le peu de dignité qui lui restait. Elle se contenta de leur faire un sourire poli, de leur demander s’il n’y avait rien à signaler et continua sa route. Arrivée au 2ème étage, Phèdre se sentait sur le point de craquer. Elle avait envie de rentrer chez sa maman, pour boire du chocolat chaud et jouer au uno (j’ai même pas fait exprès de faire une rime). Après s’être mangé une embrasure de porte et avoir trébuché une bonne dizaine de fois sur des dalles mal scellées, Phèdre arriva dans un petit couloir encore éclairé par des torches et des braseros. Soulagée, elle amorça un mouvement pour éteindre sa baguette mais tout d’un coup SBLARF !!
Un grand bruit résonna dans le couloir et dans le flou qui lui servait de vision, Phèdre vit arriver en plein sur sa tête le heaume de l’armure qui trônait à sa droite. En plus de l’assommer (et parce que c’est vachement plus marrant, quoique très improbable, mais c’est du RP et c’est mon post, j’fais c’que j’veux ranafoutre), le heaume atterrit directement sur sa tête, BAM, bien proprement, la plongeant dans le noir le plus complet. Sous l’effet du choc, Phèdre tomba le cul par terre, sur le sol froid et poussiéreux, complètement sonnée. Sa baguette roula à quelques mètres d’elle mais la blonde ne s’en soucia pas. Reprenant peu à peu ses esprits, elle baragouina quelque chose dans le heaume, qui était sans doute inaudible pour ceux qui pourraient hypothétiquement passer dans le couloir. Prenant conscience du merdier dans lequel elle se trouvait, la respiration de la Serdaigle s’accéléra. La panique commençait peu à peu à l’envahir et elle sentit quelques larmes couler le long de ses joues. Ses mains étaient glissantes et n’arrêtaient pas de riper sur la surface lisse du casque métallique. Dans un éclair de génie, elle réussit à relever la visière mai ne vit nul sauveur à l’horizon – ni même sa baguette. Quelques secondes passèrent, lorsqu’elle entendit un bruit creux non loin d’elle. Elle sursauta, se mordant la lèvre jusqu’au sang pour ne pas crier.
- Y’a… y’a quelqu’un ? Je… j’suis coincée…
Ethan Ó Conchúir
+ SORCIER DEPUIS LE : 20/05/2015 + PARCHEMINS : 267 + LOCALISATION : dans la tour d'astronomie, l'infirmerie ( oui je suis partoutttttt)
You want everyone to think you're above it all... but I can see right through you.
❆
You say having feelings makes me weak, but you're weak for hiding from them.
Les couloirs, j'avais toujours aimé marcher dans ce long espace, pouvoir me perdre dans ce lieu, dans lequel nous faisions nos études. J'aimais, le silence qu'il y régnait par moment, entendre seulement mes pas faisant écho. Oui, j'aimais vraiment marcher seul, sans Erin. Je l'adorais, ainsi que Calixte et les autres, mais parfois et sans raison précise, j'aimais me retrouver juste avec moi-même. Cela me permettait de réfléchir, surtout, et n'importe quoi, de pouvoir penser un peu à moi. Non pas que j'avais des problèmes loin de là, je pense que j'ai une vie des plus banales comparer à certaines personnes et je n'ai vraiment pas à me plaindre. Je vivais chez mon père, sans être dérangé par quoi que se soit, même si ma mère n'aimait guère mon monde, donc vraiment, je n'avais pas besoin de réfléchir à grandes choses.
Alors, on pouvait juste dire que j'aimais marcher seul et avoir quelques moments de solitude. Et puis marcher ainsi, dans ces couloirs sombres, prenant le risque de se faire repérer par un préfet ou un professeur était la seule sensation forte que nous pouvions avoir. Hormis, bien sûr cette fameuse nuit ou cette marque des ténèbres était apparue dans les cieux. Depuis il y avait une certaine crainte qui régnait. On avait vu avec Erin, Cassie embarquer dans l'infirmerie, blesser et nous étions restés là avec ma folle d'attrapeuse pour veilleur sur elle, juste au cas où et parce que nous étions inquièt. Depuis j'avais toujours gardé un œil sur elle de loin et parfois d'un peu plus près, sans trop exagérer. Je faisais la même chose avec Calixte, même s'il était un grand garçon… Remarquez, Cassie est une grande fille, elle est capable de se débrouiller seule, mais voilà pour moi, elle était comme ma petite sœur et même si j'aimais passer mon temps à l'ennuyer. Calixte, lui aussi était comme un frère, mais cela était autre chose, pour lui en plus de m'inquiète avec ce qui s'était passé, il y avait cette vie que ces parents lui faisaient endurer. Mais ça, c'est une autre histoire.
Revenons donc à ma marche nocturne dans les couloirs essayant de ne pas me faire prendre, marchant sur des œufs. Quand soudain, je vis une personne au loin, j'avançais doucement, arrivant par-derrière et au fur et à mesure, je pouvais voir un corps avec un heaume sur la tête demandant s'il y avait quelqu'un. Je la contournais et vis les yeux de Phédre, je me retenais de rire quelques instants, me mordant les lèvres pour ne pas laisser échapper un seul son, puis prenant une grande inspiration. «Phédre! Comment tu as fait pour te retrouver la tête dans un heaume ? » Et sans le vouloir, je laissais échapper quelques petits rires. « Désolé. » je me raclais la gorge, puis repris « En attends Phédre ne bouge pas, on va te retirer ce truc. Mais pendant ce temps, raconte-moi tout » j'étais assez curieux de savoir comment elle avait fait pour enfiler ce casque en fer.
Et alors tant bien que mal, j'aidais la Serdaigles a retirée ce casque qui avait atterri sur sa tête. Je regardais un peu chaque recoin du heaume, puis entrepris de lui enlever le tirant vers le haut. Je la regardais avec un petit sourire lui posant une ou deux questions alors que je lui retirais le casque doucement « Ça va ? Si tu as mal quand j'essaye de retirer le heaume, dis-le-moi. » J'essayais d'aller plus doucement possible. « Et que faisais-tu à te balader dans les couloirs à cette heure ? » Non pas que j'étais curieux de le savoir, mais puisque j'étais là à l'aider autant parler. Et tout en lui parlant je fis glisser le heaume et sortie de sa tête de cette prison de fer.
Se sentant six pieds sous terre, Phèdre était sur le point de pleurer. Elle était seule, entourée de bruit bizarre, au beau milieu de la nuit dans un couloir sombre. Elle avait regardé assez de films d’horreur pour savoir comment elle allait finir : découpé en petits cubes et jetée dans le lac ! Elle décida de s’asseoir en tailleur pour attendre la mort, complètement abattue. Dire qu’elle avait échappée à une flopé de sortilège durant ce marché nocturne à la mord-moi le nœud et elle allait finir ses jour pitoyablement, la tête coincé dans un heaume datant de 300 ans. La poussière présente dans le casque la fit éternuer, et l’écho se répercuta dans les couloirs alentours. Peut-être cela alarmerait-il un professeur qui viendrait à sa rescousse. Owi, pourvu que ce soit le professeur MacCarthy qui viennent la chercher *-* Mais finalement, c’est une voix masculine qui parvint à ses oreilles, et plutôt jeune malgré le ton viril. La blonde sursauta si violemment que la visière se rabattit sur ses yeux, l’empêchant de voir.
- Ouille ! Qui est là ?
La Serdaigle releva péniblement le morceau de métal qui lui bouchait la vue et plissa les yeux, essayant de distinguer la silhouette qui s’avançait vers elle. Lorsque le garçon fut assez près, Phèdre ne put s’empêcher de rougir. Elle n’aurait pas été étonné de voir le heaume rougeoyer tellement elle avait chaud.
- E-Ethan… ? Te moque pas, ce… c’est pas marrant.
La jeune fille bouda malgré les excuses de son camarade qui s’agenouilla pour l’aider. Humph, enfin quelqu’un de compatissant. Heureusement qu’il n’était pas un de ces garçons qui se serait foutu de sa tronche avant de la laisser là, sans bouger le petit doigt. Elle espérait que personne d’autre ne serait le témoin de cette scène pathétique et qu’elle n’allait pas être la risée de toute l’école demain. Elle l’était déjà bien assez en temps normal. Lorsqu’Ethan esquissa les premiers gestes pour l’aider à se libérer de sa prison de métal, Phèdre fut si reconnaissante qu’elle faillit se mettre à pleurer. Mais elle passerait certainement pour une faible femme aux yeux du Gryffondor et elle ne voulait pas qu’il ait une encore plus mauvaise opinion d’elle – même s’il n’avait aucune idée de ce que le lion pensait d’elle.
- Je… tu rigoles pas hein ? Je faisais ma ronde, comme d’ordinaire et puis, ma baguette, c’est pas la mienne, je l’ai perdu à Pré-au-Lard et enfin bref, elle a disjoncté et fait valser l’armure et puis, je me suis retrouvé avec ce machin sur la tête et euh… voilà.
Le voilà voulait dire je suis restée comme une débile au milieu du couloir sans rien faire au lieu de me tailler un chemin jusqu’à l’infirmerie où j’aurais reçu de l’aide. Phèdre ouvrit la bouche pour demander à Ethan ce qu’il faisait dans les couloirs à une heure pareille, que c’était contre le règlement. Mais pour une fois, elle ferma sa mouille, elle ne voulait pas énerver le Gryffondor. Après tout, si jamais elle le menaçait de lui enlever des points, il pourrait très bien renoncer à l’aider. La Serdaigle décida de ne rien dire et de laisser passer son incartade. Elle savait ô combien cela faisait d’elle une mégère, de tout le temps rabrouer les élèves à propos de leur écart au règlement.
- Tu penses sûrement que j’suis vraiment une cruche… Aïe, ça me tire les cheveux… Attends, un peu plus vers la droite, pousse pas si fort !
La blonde poussa de toutes ses forces sur le heaume, qui commençait à céder. Le casque était rendu à la moitié de son front et lui avait sans doute arraché toute sa tignasse ! L’étau de fer encerclait sa tête et lui faisait mal. Soufflant par le nez comme un taureau en colère, elle manqua de s’ouvrir la main sur le bord du casque mais, avec l’aide d’Ethan, elle finit par l’extirper, en poussant un grand cri de joie.
- LIBEREE, DELIVREE ! Oh merci Ethan, sans toi je me serais sans doute momifier sous ce casque.
Sans réfléchir, elle se jeta au cou du Gryffondor mais réalisa sa bévue plus rapidement que l’éclair. Elle se recula vivement, se plaçant à quelques centimètres de plus du garçon, rouge comme une tomate. Elle devait sans doute luire dans l’obscurité du corridor. Elle replia ses genoux contre sa poitrine comme pour se protéger.
- Hem, je veux dire… merci. Puis elle fronça le sourcil lorsque le rouge et or lui demanda ce qu’elle faisait là. Moi je suis la préfète-en-chef, dit-elle en bombant le torse. J’ai le droit d’être dans les couloirs. Enfin, peut-être pas à cette heure, d’accord… Et toi, qu’est-ce que tu fais là ? Oh peu importe. Je… j’arrive pas dormir en ce moment, à cause de… tu sais, de ce qu’il s’est passé au marché.
La blonde déglutit avec difficulté et des images de la soirée lui revinrent en tête. Elle avait eu tellement peur, moins pour elle que pour ses camarades. Le plus surprenant, c’est qu’elle avait eu très peu pour Dawn Blackwood. Pourtant, les deux jeunes filles n’étaient pas amies. Certes, la situation était bien particulière, mais tout de même. Lorsque Phèdre avait appris que Dawn était saine et sauve, elle avait ressenti un intense soulagement, peut-être même plus grand que celui qu’elle avait eu lorsqu’elle avait su que son frère et sa sœur était hors de danger. Elles avaient sans doute chacune sauvé la vie de l’autre. Et ne s’étaient pas parlé depuis cet incident. Sortant de ses pensées, elle décocha un petit sourire timide à Ethan, dans le but de le rassurer.
- Oublies ça, tu n’as certainement pas envie de m’entendre pleurnicher. Et euh… toi aussi tu n’arrives pas à dormir ? Ou bien tu prépares une bêtise, demanda-t-elle avec un mélange de sérieux et d’amusement.
Etrangement, la présence d’Ethan la rassurait. Elle ne prêtait plus attention aux petits bruits qui parcouraient les couloirs, et qui l’auraient sans doute fait sursauter si elle avait été seule. Elle replongea dans le silence, ne voulant pas assommer le Gryffondor de parole. Elle se sentait d’humeur bavarde, ce qui ne lui arrivait d’ordinaire jamais – du moins en présence de la gent masculine. Peut-être que passer prêt de la mort lui avait bien remué la cafetière. Tâtonnant par terre, elle se rendit compte qu’elle avait égaré sa baguette, qui n’était pas la sienne, dans l’incident. Et avec sa vision de taupe, elle n’était pas prête de la retrouver. Elle rougit de plus belle et se tourna vers Ethan.
- Euh… E-Ethan, je… je voudrais pas abuser, mais… tu pourrais m’aider à retrouver ma baguette, s’il te plait ?
Ethan Ó Conchúir
+ SORCIER DEPUIS LE : 20/05/2015 + PARCHEMINS : 267 + LOCALISATION : dans la tour d'astronomie, l'infirmerie ( oui je suis partoutttttt)
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Me voilà donc en train d’essayer de retirer ce casque qui s’était visé sur la tête de la charmante préfète des serdaigles. Elle me racontait comment elle s’était retrouvée dans cette situation, comme elle avait pu se ramasser ce casque sur la tête. Et donc la responsable dans cette histoire était donc une simple baguette qui ne lui appartenait. Et tout ce que je lui répondis fut un simple « Je vois.» Pendant qu’elle continuait à me racontait la fin de son histoire. Puis elle parlait qu’elle était surement une cruche ou du moins que je pensais surement cela d’elle et alors que j’allais lui répondre, elle poussa un petit crie me demandant après de faire plus attention «Désolé. » J’essayais de lui retirer doucement ce heaume, de faire attention à ne pas lui faire mal, mais parfois la délicatesse me manquait. Je répondis à Phèdre sur le fait que je l’aurais peut-être trouvé cruche, ce qui n’était pas le cas, tout le monde avait bien une histoire qui le faisait passer pour un parfait idiot. Vous savez une de ses histoires qu’on préfère garder pour nous et qu’on espère que personne ne racontera cet événement qui nous semble si honteux. « Et tu n’es pas une cruche. » Et pour lui confirmer ce fait, je pris la décision qui allait surement changer la vision qu’elle avait de moi « Une fois, j’ai jeté un sort avec la baguette de mon père et une casserole pleine de bouillon à exploser dans toute la cuisine. Il y en avait partout, les murs étaient recouverts de bouillon et de légume un vrai carnage. Donc, non, je ne te prendre pas pour une cruche. Mais je te conseille de vite changer de baguette. »
Et enfin, elle fut libérée de ce heaume, et en profita un cri de joie qui me tira un petit rire amuser « Et voilà, maintenant, on peut à nouveau voir le beau visage de notre préfète en chef préférer. » Puis elle me remercia, et partie dans tout un discours sur le fait qu’elle était préfète tout en fronçant les sourcils. Et alors qu’elle expliquait, qu’elle, avait le droit de se promener dans les couloirs à cette heure si tardive. « Moi non, pas cette fois, ici, je voulais juste marcher dans les couloirs. J’aime bien me balade à cette heure de la nuit quand il n’y a pas personne, c’est calme et apaisant, je trouve », c’est vrai que ce moment de la journée, je l’aimais particulièrement, c’était le seul moment ou pouvait entendre les pas résonner dans les couloirs, sentir les courants d’air et ce moment ou personne ne vient te déranger ou tu peux être seule. Du moins quand on ne trouve pas de préfet dans les couloirs. D’ailleurs, malgré qu’elle fut contente d’être libérée de cette situation gênante, Phèdre semblait quelque peu préoccupé, enfin semblait, non, elle était préoccupée… Par ce qui s’était passé aux marches, ce fameux soir où j’avais été retrouvé Cassie dans l’infirmerie et que j’avais remercié le ciel de ne pas l’avoir retrouvé avec un drap blanc sur le visage. Cette soirée qui avait été assez traumatisante pour plusieurs élèves de l’école, ce que je pouvais totalement comprendre, pour ça que je comprenais aussi pourquoi elle pouvait avoir du mal à dormir et qui sait peut-être que d’en parler, allait lui faire du bien. Alors je l’invitais à poursuivre juste après avoir récupéré sa baguette en lançant un accio « Accio Baguette. » Qui venait après dans ma main. Puis tout en la lui donnant, « Vas-y vide ton sac, ça ne peut faire que du bien. Et puis faut bien en parler parfois. »
Je commençais à avancer prenant la direction de la tour de serdaigle, l’incitant encore une fois à me raconter ce qui la tourmentais « Dis-moi ce qui te tracasse pendant que je t’accompagne à l’entre de ta salle commune. Et si tu veux en échanger, je te raconterai un secret sur moi. » Je n’étais peut-être pas le mieux place, mais au moins je pouvais l’écouter me raconter ce qui s’était passé.
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Ven 17 Juil - 22:03
