NOM : Yeats PRÉNOMS : Caelan AGE : 19 ans  ANNÉE : 6e année ÉTAT CIVIL : célibataire et trop occupé pour y penser PURETÉ DU SANG : sang-mêlé MAISON SOUHAITÉE : Serdaigle ORIENTATION SEXUELLE : aime tour le monde, tout le temps, distributeur de câlins ambulant... non, il est hétéro,  en vra PARTICULARITÉ : il parle, parle parle, réfléchit en même temps, ne s'arrête jamais de penser, prends à peine le temps de manger et dormir quand il est à fond sur un projet... rien de bien magique, puisque sa seule drogue, c'est son énergie inépuisable.
   

✎ Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ? Caelan avec les réponses d'un devoir ? Non mais sérieusement ? Il hausserait les sourcils, en pensant que ça ne vaut pas la peine qu'il le garde : c'est qu'il est doué, le garçon, voyez-vous, il n'a pas besoin d'anti-sèche. Après, en y regardant à deux fois... Et bien, Cae, c'est pas un saint non plus, loin de là. Alors il lancerait un sort de démultiplication, et vendrait les réponses à qui le veut pour se faire un peu d'argent et s'offrir la nouvelle collection de l'Histoire de la Magie, édition spéciale voyage, qu'il pourra caser dans son sac lorsqu'il sera au fin fond de la forêt amazonienne. Y'en a qui pensent s'acheter des balais, lui, c'est les livres. Ne le jugez pas.
   ✎ Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ? Il a beau être un Serdaigle, ça ne veut pas dire qu'il sait réfléchir dans des situations pareilles. Caelan, il a le syndrome du super héros, alors il foncera dans le tas, ni une ni deux, sans même penser à alerter un professeur. Fils de Briseur de Sorts, ça apprend la réactivité au quart de tour (bah oui, quand vous vous trouvez nez à nez avec un  monstre protecteur de trésor, installé là depuis des milliers d'années...). Caelan défendra le petit première année comme un petit frère, quitte à ce que le petit frère en question l'envoie sur les roses parce que finalement, il n'avait pas besoin de lui. Il est comme ça, Caelan, toujours à proposer son aide même quand on n'en a pas forcément besoin.
   ✎ Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ? Caelan hurle à l'injustice et fait une plaidoirie digne d'un sorcier du Magenmagot. Oui, oui. L'injustice, il déteste ça, alors en être victime, non merci ! Surtout que l'autre face de bouse de dragon, là, il est en train de se ficher de lui, et Caelan apprécie moyen moyen ! Le garçon harcèlera son professeur jusqu'à obtenir réparation, transformant la salle de classe en tribunal et se servant de son bureau comme barreau des témoins. Ca fera peut-être pire que mieux, sans doute qu'il se prendra des retenues supplémentaires pour son incivilité, mais en tout cas, Caelan n'est pas du genre à se rendre sans combattre.
   ✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? La sagesse, certainement. Il est fils de Briseur de Sorts, certes, mais aussi d'une historienne passionnée qui lui a transmis en héritage l'amour de l'histoire et des mots. Il adore étudier, chercher, trouver, il adore comparer, il aime par dessus tout comprendre le monde qui l'entoure. Sa mère, c'est son héroïne, celle qui a fait toute son éducation. Il n'a pas eu de précepteur, ke gamin, toujours sur les routes au gré des missions de son père, mais il a eu cette mère aimante et cultivée. Elle lui a tout enseigné, et il continue d'avoir avec elle des discussions passionnées sur les reliques retrouvée par le papa, ou des langages anciens mis au jour dans les ruines explorées par le couple.
   

PSEUDO : Summer Child, mais appelez-moi Co   . AGE : 23 ans. PRÉSENCE : dès que je peux. AVATAR : Ansel Elgort COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : je suis la dernière de la bande de tarées qui a pris ses quartiers ici. Normalement, un temple à notre gloire nous attend quelque part, et je crois avoir commandé des mosaïques italiennes dedans. UN PETIT MOT POUR LA FIN : Méfaits accomplis .

« Maman, pourquoi est-ce que les gens ils s’habillent pas comme nous ? » Il a six ans, le gamin.  C’est son premier voyage. Ils sont au cœur de l’Afrique, dans une tribu nomade, dont les membres sont habillés avec assez peu de vêtements, et Caelan ne comprend pas. Dans son Irlande natale, les gens s’habillent plus chaudement, même eux portent des chemisettes pour couvrir leur peau trop fragile face au soleil qui frappe sans merci ces terres. Caelan pose des questions, tout le temps. Et sa mère prend le temps de lui répondre, de sa voix douce, comme toujours. Il pose un milliers de questions depuis leur départ, avec la poudre verte jetée dans la cheminée. Pourquoi leur père voulait les prendre ? Parce qu’il ne veut plus être séparé de nous tous, mon cœur. Et où est-ce qu’ils allaient ? En Tanzanie, Caelan. Papa doit trouver un trésor pour le ramener à Gringotts. Et pourquoi il ne le garde pas pour lui ? Parce que c’est son métier, Cae ! Il trouve des trésors, enlève les sorts qui les gardent, et les ramène à Gringotts. Comme ça, il peut être payé ! Il est briseur de sorts, mon cœur, et ce que font les briseurs de sorts. Caelan n’a toujours pas compris pourquoi son père ne garde pas les trésors pour les revendre après, après tout, ils vont être enfermés dans une chambre forte, non ? Les gobelins, ils n’aiment pas partager leurs trésors. Ou peut-être les revendre à des musées pour que tout le monde puisse les voir ! Ce serait bien, ça, non ? « Tais-toi, Cae. »  Le garçon tire la langue à sa jumelle, qui la lui rend aussitôt. C’est leur petit jeu, les mômes s’adorent mais n’arrêtent pas de se chamailler. En vérité, tous les deux sont excités d’être avec leurs parents, enfin. Leur mère a pris un congé de son emploi de professeur pour suivre son mari, et faire la classe à ses deux enfants dans leur vie familiale nomade, qui ne fait que commencer.

« Papa, je t’ai dit que ça voulait pas dire ça, » soupire Caelan. Il est buté, son père, hein ! Il ne veut pas le croire, et pourtant il s’est mangé le Dictionnaire des langues amérindiennes juste avant de venir. Il connaît le sujet, surtout qu’ils en ont parlé avec sa mère, juste quand ils arrivaient dans la petite auberge mexicaine. D’ailleurs, trop petite cette cheminée, Caelan qui commence à grandir s’était cogné en sortant de l’âtre. Vivement qu’ils puissent transplaner. Là, dans leur campement basé au cœur de la forêt de Campeche, Caelan toise son père du regard. Caelan sait qu’il a raison, et que son père a tort. Qu’il a besoin de changer la prononciation de son sort pour briser la protection du trésor du Quetzalcóatl. Son père lui lance un regard fatigué. « Olīn papa, pas aolain ou la bizarrerie que t’es en train de magouiller avec ta bouche.» Prétention ? Non. Juste sûr de lui et de ses capacités. Il sait qu’il a raison, pourquoi prendrait-il des gants ? « Si jamais ce n’est pas ça, c’est tes oreilles que je scarifie, mon garçon. » Le gamin a onze ans. Il sourit de toutes ses dents pour toute réponse, et se repenche sur son livre d’histoire de la magie, tandis que sa mère aide sa sœur sur ses travaux d’arithmancie. Leur père s’éloigne vers les temples mayas encore cachés des yeux des moldus en bougonnant, baguette à la main. Et puis, quelques heures plus tard, alors que la nuit est presque tombée, il revient avec une bonne bourse qu’il a remplie de pièces d’or, frappée à l’effigie du dieu soleil. Caelan sourit en grand, d’une oreille à l’autre. « Tais-toi », soupire son père avec l’ébauche d’un sourire. Ils s’installent pour dîner, Caelan ne perdant pas son sourire fier de lui. Et puis, des bruits interrompent le joyeux raffut quotidien. Le père de famille est de suite sur le qui-vive, et sa femme a un mouvement pour se mettre devant ses enfants, telle la lionne protectrice qu’elle est. Des pilleurs de tombes, certainement. Ou des sorciers qui se perdent dans les recoins perdus du monde, aussi perdus que leur âme. Les temps ne sont pas sûrs, et plus les jours passent, plus Caelan se rend compte de cette réalité. Il cherche la main de Dillawn, et entrelace leurs doigts, silencieusement, sans échanger un regard. Leur complicité, leur lien va au-delà des mots et se traduit dans des simples gestes comme celui-ci.

« Maman, tu es sûre qu'on n'aura pas de soucis pour intégrer Poudlard ? » Elle soupire, sa mère, fatiguée de devoir lui réexpliquer tout, encore. Mais Caelan est comme ça quand il est stressé. Il a besoin qu'on revienne sans cesse sur ses angoisses et qu'on les défasse avec lui. « Mon chéri, il n'y a aucun souci, j'ai assuré votre éducation, aussi bien sorcière que moldue. Vous n'aurez aucun souci pour suivre les cours là-bas, je t'assure. » Caelan acquiesce doucement. Il a demandé des centaines de fois déjà à ses parents dans quelles maisons ils étaient allés, comment ils s'étaient rencontrés là-bas, quelles études ils avaient poursuivies ensuite... Son père avait suivi un apprentissage avec un briseur de sorts pour pouvoir pratiquer ce métier, tandis que sa mère avait continué ses études dans le monde moldu pour obtenir un diplôme afin d'enseigner l'histoire aux enfants. Sa mère adore l'histoire, depuis toute petite. Elle connaît beaucoup de choses, autant sur l'histoire moldue que l'histoire sorcière, qui bien souvent s'imbriquent plus qu'on ne le pense. Et Caelan admire sa mère pour tout ce qu'elle lui a enseigné. C'est elle qui lui a donné le goût du savoir. Mêlé au goût de l'aventure transmis par son père, Caelan sait qu'il travaillera dans un métier où les méninges sont de mises, et où il devra ne pas s'ennuyer. Heureusement, à quatorze ans, l'adolescent a déjà un beau panel de sujets qui le passionnent. Histoire, cultures étrangères, langues vivantes ou mortes, sortilèges et charmes, son enfance passée à travers le monde lui a ouvert l'esprit et l'a peint de toutes les couleurs. Il est idéaliste, Caelan, il vit un peu dans son monde, et met de côté ce qui le dérange. Il sait que dehors, là, le monde réel dans lequel il n'a qu'un pied va mal. Mais il ne veut pas y penser.

« M. Yeats, je pense que les cours de métamorphoses ne sont pas faits pour dormir. » Il a dix-sept ans, maintenant. Il est entré à Serdaigle, même si le Choixpeau a longuement hésité pour le mettre à Serpentard, voyant de grands desseins se tracer pour son avenir. Mais son amour du savoir, beaucoup plus prononcé que son ambition, l'a fait atterrir dans la maison bleue, dont il est l(un des meilleurs élèves. Très bon en connaissances, qu'il assimile comme un buvard mange l'encre, mais mauvais lorsqu'il s'agit de ponctualité. Parce qu'il a un ordre des priorités bien à lui, Caelan. Il préfère finir le bouquin emprunté à la bibliothèque et en retard depuis deux semaines que de faire son devoir, ou de penser à dormir. Il rédige beaucoup de lettres à sa mère aussi, et fait des recherches pour elle dans l'immense bibliothèque de Poudlard. La bibliothécaire l'adore, et le maudit en même temps. Les professeurs aussi : ses devoirs sont brillants, quand il pense à les faire en temps et en heure, voir à les rendre tout court. Cela lui a valu plusieurs retenues, aussi, mais Caelan s'en fiche. Il n'a pas froid aux yeux, et parvient à trouver un intérêt dans à peu près tout. Il est touche-à-tout et cultivé, a la réputation d'être un dictionnaire sur pattes. Il se perd dans ce qu'il dit, des fois. Mais on l'aime bien. Caelan, c'est le bon gars qui n'hésite pas à aider et à partager son savoir (hormis quand il n'a pas le temps, vous entendrez alors son mythique « J'ai pas le temps de te faire une culture, là » ). Caelan, c'est aussi la tête brûlée qui va affronter un imbécile qui taquine d'un peu trop près un première année. C'est aussi celui qui insulte les racistes et les fermés d'esprit. Il n'a pas que des amis, mais il s'en fiche. Caelan déteste ce qui se dit, dans les couloirs, lorsque ses oreilles traînent. Si avant il ne faisait pas attention, depuis quelques mois, ce bruit de fond est devenu insoutenable. Et son cœur de grand idéaliste ne peut plus se permettre de rester à l'écart. Alors il agit. Insulte les imbéciles qu'il croise lorsqu'ils disent des choses qui ne lui plaisent pas. Défend ceux qui en ont besoin. Et essaie de faire ses devoirs de temps en temps. « Vous n'oublierez pas que vous restez ce soir en retenue avec moi, M. Yeats. » Il soupire, lance un regard torve à son professeur, et essaie de rester réveillé pendant le petit quart d'heure qu'il reste.

« Non, je suis pas une fille, désolé. » Il entame sa sixième année et vient d'arriver à son rendez-vous, avec une fille de septième année. Chiara quelque chose. Une Gryffondor qui n'arrive pas à faire décoller ses notes d'histoire de la magie, une matière dans laquelle il est particulièrement doué depuis l'enfance. Avoir une mère historienne, ça aide beaucoup. Donc, pour rendre service, il a accepté de venir lui donner des cours de soutien, même s'il a un an de moins qu'elle. Le professeur les a mit en relation, et hormis son nom, sa maison et sa classe, Caelan n'avait aucune information sur elle. Et elle non plus, d'où sa méprise : Caelan, c'est un nom féminin, ce qui lui a valu quelques moqueries. Il envoie un sourire un peu crispé à Chiara, ça ne lui était pas arrivé depuis longtemps qu'on le prenne pour une fille à cause de ce fichu prénom. Il case son mètre quatre-vingt-dix sur une chaise, en face de la Gryffondor, sur une table de la bibliothèque. « Bon, alors ! Je t'ai préparé un petit test basique pour voir où t'en es, et ce que j'ai besoin d'approfondir avec toi. » Il voit son visage se décomposer alors qu'il lui tend son morceau de parchemin. Et, à la fin, c'est son visage à lui qui se décompose lorsqu'il regarde ses réponses. « Euh... Ouais... Bon... Va falloir qu'on s'y mette si tu veux avoir tes ASPICS... »