NOM : Lewis PRÉNOMS : Cassiopée Eléonore AGE : 16 ans ANNÉE : 3ème année ÉTAT CIVIL : Célibataire, libre comme l'air PURETÉ DU SANG : sang inconnu MAISON SOUHAITÉE :Gryffondor ou Serpentard ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle PARTICULARITÉ : /
✎ Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ? * Contrôle de connaissances théoriques des potions(...)* - QUOI? ENCORE? ET DEMAIN EN PLUS ?!Certains élèves se retournèrent vers moi avec un regard accusateur sans doute pour que j'arrête de crier. - Ben quoi? Je savais pas, on ne me dit jamais rien! Criais-je encore. Après quelques minutes la foule se dispersa à nouveau, les gens étaient habitués à ne pas comprendre. J'étais mystérieuse, fascinante pour certains un peu allumée pour d'autres. Je réfléchis un instant puis froissa le parchemin jusqu'à en former une boule. J'avais même la flemme d'apprendre simplement les réponses par cœur et puis après tout, je n'en avais pas besoin. J'aurais une note correcte de toute façon. Par contre, pas question de la donner à quelqu'un d'autre, il serait encore capable de se faire prendre et le contrôle serait peut-être renouvelé ou pire nous serions tous punis en retenue. J'avais déjà les miennes à faire, pas question d'en rajouter des collectives où je serais en plus, obligée de partager mon temps avec les cerveaux de troll de la promo'.
✎ Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ?
* Nous sommes donc avec monsieur Seth Avery, ex-Auror, actuellement professeur de Sortilèges à Poudlard et Directeur de la Maison Serpentard*
Je manqua de m'étouffer avec mon jus de citrouille et détourna un instant mon regard de l'article de Sorcière Hebdo en grimaçant.
* Hein? Le type était auror et il est venu à Poudlard, devenir professeur?!*
Ma curiosité avait été piquée au vif. Je ne comprenais pas, c'était un choix incompréhensible pour moi qui avait l'ambition de devenir auror. Je me demandais les raisons de ce changement de métier t m'imaginais toutes sortes de scénarios. Peut-être était-il venu pour me retrouver si c'était mon père? Ou peut-être ses beaux jours étaient derrière lui et qu'il avait préféré quitter son poste avant que l'on ne l'y pousse. J'avança encore dans le couloir en m'imaginant d'autres hypothèses quand je me trouva face à un spectacle des plus ennuyants. La fameuse tradition de persécution de première année. Je souffla et commença par tourner les talons pour me remettre à la lecture de l'article. Merde quoi, je n'étais pas Merlin l'enchanteur qui allait sauver le petit moustique pour le faire devenir roi de Bretagne, je voulais pas être une héroïne. Manquerait plus que ça, un petit fan club de gamines à appareil dentaire qui me collent au train en gloussant. Ah non, jamais. Je ne pouvais pas risquer ça.
Malheureusement une minuscule voix dans ma tête, à peine audible me disait d'y aller. Ça s'appelle la conscience je crois, vous savez comme Jiminy cricket dans le conte moldu Pinocchio. Ben moi, je vous le dis si elle était vivante, j'en aurais déjà fais des cacahuètes grillées de ce fichu criquet. Il me mettait parfois dans des situations...
J'avança vers le groupe et ceux-ci s’arrêtèrent un instant pour me fixer. J'arrivais calmement, tout sourire en m'appuyant toute penaude sur le mur.
- Hey les gars... Je passais par là et puis naturellement mon regard s'est tourné vers vous. Je me suis dis, mais regarde-les, ces jeunes sorciers grands et forts, l'avenir de la sorcellerie sans aucun doute, ils sont tellement... courageux !
Ils sourirent et je fis signe discrètement à la première année de s’éclipser tout en me passant une main dans les cheveux.
- Embusquer une fille de 7 ans leur cadette, wouaw. De vrais héros...
Ricanais-je avant de tourner les talons.
- Au fait si un jour tu décidais de t'offrir une paire de ******** n’hésites pas à me faire signe.
Dis-je avec un clin d'oeil à l'attention d'un des septièmes années. Ben quoi, il était peut-être pas futé mais il était bougrement sexy quand même. On allait pas en plus lui demander d'être intelligent, le pauvre chéri.
✎ Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ? - MOI?! Mais je n'ai rien fait! Au lieu de me punir injustement, vous devriez plutôt vous concentrer sur McGregor, c'est lui qui perturbe votre cours avec son rire niais et tonitruant! Cette injustice me révoltait, je n'avais rien fais du tout. Non seulement j'étais présente mais en plus, je ne dormais pas et ne me souciais pas de mon enquête, j'aurais peut-être bien finis par l'écouter son cours, si ce sombre crétin ne m'avait pas apostrophée. J'ai bien essayé de continuer à plaider ma cause mais j'ai dû me résigner, en bougonnant. '' Fais chier...''
✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? L'amour? Beurk, pour rien au monde! Ça rend tellement...niais! Et surtout vulnérable. Combien sont tombés par ''amour''? Par exemple Roméo et Juliette, non mais... quels idiots! Certains pourront dire que c'est romantique mais réfléchissez un peu, c'est pas romantique c'est débile! L'amour c'est une perte de contrôle sur soi-même. C'est donner le bâton pour se faire battre et tout ça pourquoi? Pour quelques bisous, des promesses qu'on ne tiendra pas. Non, non pour moi l'amour c'est définitivement la plus grosse connerie de l'humanité.
En ce qui concerne la richesse, disons que je l'ai déjà. Je n'ai jamais manqué de rien, mais je pourrais très bien vivre sans, j'en suis certaine. L'argent m'importe peu et ce n'est pas du tout un des moteurs de ma vie.
La célébrité? Encore moins! Damne non, jamais. Je n'en veux pas. Je n'ai aucun complexe d’infériorité, je sais ce que je vaux et je n'ai pas besoin de la reconnaissance d'inconnus. Je pense que ça m'agacerait beaucoup et que je passerais mon temps à fuir tout ça. Quel enfer, être traqué et adulé, très peu pour moi, qu'on ne me fasse pas suer c'est tout ce que je demande.
La sagesse... Après réflexion je dirais non merci, je pense qu'être moi est beaucoup plus drôle. Les gens sages ont tendance à être un petit peu trop moralistes à mon goût.
PSEUDO : Marley AGE : 21 PRÉSENCE : 5/7 AVATAR : Danielle Campbell COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : Bazzart UN PETIT MOT POUR LA FIN : Bacon
Dernière édition par Cassiopée Lewis le Mar 7 Juil - 11:24, édité 13 fois
Like the legend of the phoenix all ends were beginnings
La douleur résonna dans ma tête comme un coup de tonnerre, de toute évidence, je venais de heurter quelque chose. La lune semblait s'éloigner de plus en plus et tout se mettait à tourner autour de moi. Je me sentais tomber, tomber de plus en plus et de plus en plus rapidement dans le vide, vous savez cette sensation désagréable qui vous tiraille juste avant de vous réveiller? Malheureusement aujourd'hui, ce cauchemar était on ne peut plus réel et je me retrouvais complètement démunie. Mon balais, ma cape et ma baguette n'étaient pas à portée de main, je me retrouvais donc à retenir mon souffle en attendant le moment fatidique où je toucherai le sol. Je poussais un cri strident tout en cherchant un point d’accroche dans l’obscurité. Ma tête tournait de plus en plus et malgré ma lutte avec moi-même pour ne pas fermer les yeux je me suis sentie partir. Et là, tous mes souvenirs des plus lointains aux plus récents me revinrent à l'esprit, j'ai vu ma petite vie défiler sous mes yeux.
- Bon, je vais vous épargner quelques détails inutiles, comme le jour de ma naissance par exemple. Déjà je pense que ça n'a pas grand intérêt et puis de toute façon j'aurais du mal étant donné que je ne m'en rappelle pas. D'ailleurs je pense que c'est mieux ainsi, ça doit être traumatisant quand même. Vous imaginez ? Neuf mois au chaud, avec le gîte et le couvert et puis d'un coup il faut sortir. Et là on entend des cris de douleur, des mains viennent nous attraper la tête. Et encore si on a de la chance ! Les autres se prennent une espèce de débouche wc en plein visage, bonjour le miracle de la vie. En ouvrant les yeux, on se rend compte qu'on est encerclé d'inconnus masqués qui s'agitent. Non vraiment, je ne tiens pas à revenir là-dessus. Surtout que ça n'a pas dû être aussi joyeux qu'on se l'imagine dans mon cas car ça n'a pas dû être facile pour ma mère. Elle est tombée enceinte très jeune et a passé toute sa grossesse dans un couvent en France, sans aucun soutien de la part de mon père. Il n’a jamais voulu de moi d’après elle mais je ne sais pas grande chose à son sujet. Personne n'a jamais rien voulu me dire, pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé, car même dans mes plus lointains souvenirs, je me souviens avoir interrogé ma mère.
Chapitre 1, Une enfance presque comme les autres
- Maman... pourquoi j'ai pas de papa moi ?
Dis-je en pointant mon petit doigt vers le poste de télévision où apparaissait une famille ventant les mérites d'une machine à laver. Ma mère laissa tomber sa cuillère en argent par terre et le majordome hésita un instant avant de la ramasser, l'atmosphère tendue était palpable.
- On ne montre pas du doigt Cassiopée, combien de fois te l'ai-je déjà dit, c'est très impoli.
Dit-elle en grimaçant tout en reprenant sa cuillère pour l'essuyer. Elle savait qu’il était temps de me donner une réponse, temps qu’elle arrête de se torturer et de faire comme si de rien n'était. Elle ne s’était jamais remise de cette histoire, de ce rejet mais pour arrêter de se le ressasser il fallait qu'elle donne des réponses à sa fille. C’était un sujet très sensible qu’elle avait toujours su éviter jusqu’à maintenant. Mais il était temps. Elle sourit faussement à sa fille et lui répondit simplement en éteignant la télévision.
- Pourquoi faire?... On est très bien toutes les deux, pas vrai ma chérie?
Dit-elle comme pour s’en convaincre elle-même. Elle savait bien qu'un jour ou l'autre, elle allait devoir en parler, c'était inévitable, mais elle avait essayé de repousser ce moment autant qu'elle le pouvait. Malheureusement pour elle, avec mon entrée en maternelle et le côtoiement des autres enfants et de leur famille, je ne pouvais que m'interroger.
J'aurai pu ne plus jamais poser de questions mais malheureusement pour ma mère, j'étais une enfant sage, calme et assez discrète mais aussi et surtout très déterminée. J'avais abordé le sujet plusieurs fois durant les années qui suivirent et je vois encore le visage de ma mère se transformer à chaque fois. Cette expression sur son visage, ça m'a marqué à tout jamais. On pouvait y lire tant de regrets, tant de chagrin et d'amertume.. En même temps, elle avait vécu une adolescence difficile. D'abord, elle était la première sorcière de la famille, du moins depuis des générations et des générations. Imaginez le choc pour une petite famille londonienne bourgeoise, conservatrice, qui allait à la messe tous les dimanches. Maman dit toujours avec sarcasme qu'ils étaient à deux doigts de la faire exorciser. Ensuite, elle avait 15 ans quand elle est tombée enceinte de moi, alors mes grands-parents, pour éviter de ternir l'image et la réputation de la famille l'ont envoyée en France passer sa grossesse, dans un couvent. Ensuite elle m'a confiée à mes grands-parents pour poursuivre ses études à Beauxbatons et m'offrir un bel avenir. Mes grands-parents m'ont alors élevée pendant que ma mère était en cours, elle venait me voir à toutes les vacances mais son absence me pesait beaucoup malgré tout. Je ne comprenais pas à l'époque, je prenais ça comme un abandon et à chaque fois qu'elle partait, c'était des crises de larmes. Si bien qu'à la fin, elle s'arrangeait pour esquiver le moment des au revoir, c'était certainement trop déchirant pour elle. Aujourd'hui je comprends et je sais qu'elle a fait ça pour mon bien.
Mon père, lui aussi me manquait. Je me sentais orpheline en quelques sortes. Heureusement j'avais une imagination débordante et chaque soir je m'évadais en rêvant. Je me vois encore dans mon grand lit à baldaquin, rire et m'imaginer mon père, chaque soir il était quelqu'un d'autre. Tantôt astronaute, tantôt clown dans un cirque, parfois même criminel en fuite. Ça me faisait du bien de me dire qu'il était là quelque part et je lui trouvais toutes les excuses du monde pour lui pardonner cet abandon. Parfois, je m'endormais même à la fenêtre de ma chambre, les yeux rivés sur le grand portail en fer forgé en espérant qu'il passe le pas de la porte. Mais plus le temps passait et plus je me raisonnais :
- Il ne viendra pas...
Chapitre 2, Espoir d'une nouvelle vie
Malgré ça et une éducation stricte j'ai le souvenir d'une enfance heureuse. Oui, ma famille était très attachée à ses traditions. J'avais un précepteur qui venait me faire les cours au manoir et très tôt et j'ai pratiqué l'escrime, où je me suis avérée très talentueuse d'ailleurs. J'étais une petite fille curieuse, pleine de vie, mais sage et très appliquée. J'essayais d'être irréprochable car je sentais que j'avais besoin de faire mes preuves, malgré la bienveillance de ma famille j'avais bien compris que je n'étais pas désirée. Malheureusement je n'ai jamais eu l'impression que quelqu'un soit fier de moi. Ma famille était très pudique, assez peu démonstrative et bien que je savais qu'ils m'aimaient, je n'avais jamais l'impression de les satisfaire, pourtant j'essayais, j'étais une petite fille adorable, polie, serviable et qui maîtrisais parfaitement l'étiquette.
Alors j'ai fini par tout envoyer balader. Je me souviens parfaitement de cette journée, c'était la fin de l'année scolaire, j'avais 12 ans. J'étais dans un pensionnat privé moldu et j'avais passé une année infernale. J'avais très peu d'amis et la plupart des autres enfants se moquaient de moi, ils me traitaient de ''batarde'', d' ''enfant accident'', certainement répétaient-ils bêtement les propos de leurs parents mais moi ça me faisait mal. Je m'étais convaincue pour excuser leur bêtise que c'était parce que j'étais la première de la classe et qu'ils étaient jaloux alors je les laissais parler. Je n'ai rien dis jusqu'à ce fameux jour.
Je n'avais pour me réconforter, qu'un ours en peluche délavé que je possédais depuis ma naissance. C'était une des seules choses qui me rappelait chez moi et j'y tenais énormément, il appartenait à ma mère. Ce jour là, en entrant dans ma chambre, j'ai remarqué deux petits garçons, de quelques années plus âgés, debout sur mon lit. Je me suis avancée en silence et là j'ai vu mon pauvre ourson, ils l'avaient cloué au mur ces sales mômes. Ils lui avaient arraché un bras et de la peinture rouge dégoulinait sur ses pattes. La même peinture qui avait servie à écrire plus haut ''accident'', quand j'ai vu ces mots, je suis entrée dans une colère noire et la porte s'est claquée d'un coup derrière moi, sans même que je ne bouge. Je n'y avais pas prêté attention mais je me souviens avoir vu les deux garçons sursauter. Ils allaient subir toute la colère que j'avais gardée en moi depuis si longtemps. Quand ils ont commencé à me narguer, j'étais en transe, je tremblais tellement j'étais énervée et un tableau a alors subitement traversé la pièce, droit sur les deux coupables. Je me souviens les avoir regardés longtemps, plantée là, les yeux remplis de larme, excédée et à la fois horrifiée.
C'est quand deux surveillants déboulèrent que je retrouva enfin mes esprits. Je suis tombée à leurs pieds en pleurant, en répétant que ce n'était pas de ma faute, que je n'avais rien fait mais personne ne m'a cru. Les autres enfants sont arrivés et m'ont regardé comme si j'étais un monstre. On était des gamins à l'époque vous savez alors on s'est imaginé le pire en voyant qu'ils ne bougeaient plus. Et au milieu de tout ce chahut, les adultes ont essayé de rétablir l'ordre. On a renvoyé les autres dans leurs chambres, les deux garçons à l'infirmerie et on m'a punie, consignée dans le cagibi pendant deux jours entiers. Pourtant,ce n'était pas moi, je n'avais rien fait, les tableaux s'étaient envolés tout seuls, mais évidemment personne ne m'a cru. Et ils ont presque réussi à me faire croire que c'était moi qui avais fait ça, tant ils m'ont traitée de menteuse. Heureusement en rentrant à la maison, ce weekend là, maman m'a tout expliqué, m'a dit qu'elle aussi possédait ce genre de pouvoirs. Je pense n'avoir jamais été aussi soulagée et curieuse. Je me suis mis à lire des centaines et des centaines de livres afin de découvrir ce monde auquel j'appartenais. Ça me rassurait beaucoup et même si Granny et papy sont devenus plus distants, je voyais un nouveau monde s'ouvrir à moi. Cette année là maman et moi avons déménagé dans un manoir magnifique dans le Londres sorcier. J'ai commencé à faire le mur, j'avais tellement de choses à découvrir et puis maman travaillait beaucoup, elle n'avait pas beaucoup de temps à m'accorder. J'étais émerveillée devant toutes ces nouvelles choses et plus le temps passait, plus je m'y intéressais et plus je faisais le mur. Je me sentais enfin libre. Le comble de mon bonheur arriva lorsque je reçue ma lettre d'admission pour Poudlard, je me souviens avoir serré ma mère dans mes bras, ça faisait si longtemps que je ne me souvenais même plus de notre dernière étreinte. J'ai sentie ses cheveux et l'ai serrée très fort, en silence et ma mère m'a laissée faire. Elle ne me l'a pas dit mais je savais qu'elle aussi était fiere
- Parce que tu en doutais?... Tu es ma fille tout de même!
Dit-elle en en levant les yeux au ciel avant de quitter ma chambre. Moi j'étais toujours suréxcitée, je sauta un moment sur mon lit puis m'y laissa tombé en pensant à mon père. Il serait si fier de moi s'il s'avait, j'en étais persuadée.
Chapitre 3, à la recherche des mes origines
- Je pars à l'école des sorciers l'année prochaine grand-mère, répondis-je en souriant à granny quand elle me demanda où j'alla étudier l'année prochaine. Sa réaction ne se fit pas attendre puisqu'elle manqua de s'étouffer en avalant son thé.
- Poudlard... Effaces ce sourire, ce n'est rien qu'une école...de monstres. Pour preuve, ton imbécile de...
J'arqua un sourcil, Granny s'était arrêté mais il était trop tard, elle en avait dit trop, ou plutôt pas assez.
- Il a étudié à Poudlard?
-(...)
- Granny, je vous somme de répondre, a-t-il étudié à Poudlard.
Celle-ci hocha les épaules et désigna de la tête la télévision.
- Allumes la télévision, il est l'heure des informations. Ça évitera de penser à ces sornettes.
- SORNETTES?!
Criais-je en me levant d'un bon et en jetant, de rage, l'assiette remplie de cookies qui se tenait sur mes genoux.
-Espèce de sotte, ton père n'a jamais voulu de toi! Il ne t'a jamais assumé et a envoyé son père payer ta mère pour qu'elle avorte de toi. Nous t'avons pratiquement élevée ton grand-père et moi et c'est comme ça que tu nous remercies? Ingrate que tu es.
J'avais les larmes aux yeux. Ce n'étai pas possible, je ne pouvais pas y croire.
-Menteuse... MENTEUSE!
Criais-je en m'enfuyant. Je ne voulais pas en entendre d'avantage, j'aurais même voulu ne jamais entendre ces mots. Je me suis mise à courir, courir jusqu'à en perdre haleine. Je ne suis pas rentrée tout de suite ce soir là et pour la première fois de ma vie j'ai bu du whisky pur feu. Je n'ai pas trouvé ça bon mais j'en avais besoin, je pensais que ça allait me faire oublier mais au contraire, je n'ai fais que me ressasser la scène encore et encore dans ma tête. Ce soir là je me suis promis de le retrouver pour connaître la vérité car au fond de moi je ne voulais pas y croire.
J'attendis que la silhouette du professeur s'efface entièrement de mon champ de vision pour daigner enfin quitter ma cachette. Je baissais les yeux pour m'accrocher prudemment à la branche qui me semblait être la plus solide, juste en dessous de moi. Oui je m'étais cachée dans un arbre, c'était peut-être la pire idée que je n'avais jamais eue d'ailleurs. Si vous deviez un jour vous cacher dans la nature, je vous conseillerai tout sauf un arbre, surtout si comme moi, vous ne savez pas pour combien de temps vous allez devoir y rester. Premièrement : j'avais eu la chance de tomber sur le seul arbre à des kilomètres à la ronde qui comptait en son sein, un nid peuplé d'abeilles. Deuxièmement, il devait sans doute abriter également des chenilles urticantes, vu les démangeaisons et marques de griffures sur mes bras. Et ben, il était bien hospitalier cet arbre ! Un peu trop même à mon goût. Mais attendez ce n'est pas tout, en descendant, j'ai raté une branche et j'ai bien failli me casser une jambe ! Mais je suis une femme solide et ce n'est pas cette petite chute et encore moins ce maudit arbre qui allaient m'arrêter. Pas maintenant, pas après tous ces efforts, toutes ses recherches, tout ce temps. J'avais mis des années à le retrouver et je n'avais pas du tout l'intention de le laisser m'échapper. C'était lui, je le sentais et à la fois je ne voulais pas y croire. Il avait peut-être joué un autre rôle dans cette histoire, me répétais-je pour ne pas trop mettre d'espoirs dans ce type. Après tout je n'avais que peu d'indices, je savais que mon père avait étudié à Poudlard et il me semblait avoir entendu le nom d'Avery au cours de quelques conversations lorsque j'espionnais maman et Granny.
Je devais donc l'étudier, avoir plus d'informations sur lui avant d'aller plus loin. Après tout les Avery étaient nombreux, quelle était la probabilité que mon géniteur soit également mon prof' de sortilèges? Ce serait d'autant plus compliqué que je n'étais pas forcément adorée par mes professeurs. J'avais toujours eu de bonnes notes mais j'étais loin d'être studieuse et il m'arrivait assez fréquemment de m'attirer leurs foudres, tant pour ma maladresse que pour ''mon arrogance''. (J'appelle ça de la franchise). De toute façon j'avais d'autres priorités que les cours, puisque je m'en sortais. Retrouver mon père par exemple, où profiter de la vie. Je m'étais si longtemps pliée aux envies des autres, maintenant je m'en tenais aux miennes.
Malheureusement ma mission du jour, vous l'aurez compris était sur le point d' échouer. Après l'épisode de l'arbre j'avais choisi de suivre Seth Avery par voie aérienne grâce à mon balai. Encore une mauvaise idée, je venais de me ramasser lamentablement devant ma cible, la grande classe. La douleur m’empêchait d'ouvrir les yeux et je soupira en entendant mon potentiel géniteur s'approcher. Bonjour la discrétion et surtout merci à ces foutus arbres, me dis-je avant de sombrer à nouveau.
Dernière édition par Cassiopée Lewis le Mar 7 Juil - 1:31, édité 27 fois
Avec un wagon ou plutôt un train de retard je viens de capter que tu as pris le scénario de Seth . honte à moi de ne pas avoir capter plus tôt En tout cas tu vas faire un heureux & suis impatiente de voir ce qu'on pourra trouver ensemble pour notre lien
Seth Avery
+ SORCIER DEPUIS LE : 23/01/2015 + PARCHEMINS : 311 + LOCALISATION : Poudlard