NOM : O'Carley. Un nom respecté que tu es fière de porter malgré les murmures entourant la division de ta famille sur ton passage. Malgré les idéaux et le penchant sombre d'une partie de tes proches, tu n'as jamais coupé les ponts avec eux pour autant, au grand damne de tes parents.  

PRÉNOMS : Kayla. Tu possèdes également un deuxième prénom peu connu des autres, Héléna. Tes parents avaient voulu quelque chose de doux et d'agréable à prononcer. En hommage à ton arrière grand-mère à qui tu ressembles étrangement. Ton premier prénom signifie "couronne" en hébreu. Ton deuxième prénom, est quant à lui un mixte de deux déesses; Hécate, déesse de sorcellerie, des cauchemars et de la nouvelle lune, et Séléné, déesse de la douceur, des rêves et la pleine lune. Deux déesses totalement opposées, un paradoxe étonnant, représentant du contraste naissant de ta famille déjà à ta naissance.  

AGE : 19 ans. Tu es la cadette de la première branche de ta famille, plus jeune d'un an de ton frère Alexander, plus vieille de deux ans de ta sœur Julie. Tu es la deuxième dans l'ordre d'héritage de ta famille, chose qui attire les "prétendants" ou moustiques, comme tu aimes les appeler; "Il tournent tout autour de moi dans le but de m'amadouer, puis dès que j'aurais le dos tourné, ils me dépouilleront de mon sang. Rien que des moustiques".

ANNÉE : Sixième. Tu entames à Poudlard ta sixième et première année. Étrange ? Pas vraiment, étant donné que tu as passé tes 5 premières années à l'académie française Beauxbâtons. Les buses se passant en sixième et non en cinquième année à la French school, tu as passé tes examens durant les grandes vacances. Tu es la seule de ta famille, avec ton frère, à avoir fait tes études en France, afin de rester près de ta grand mère maternelle qui, depuis la mort de sa soeur, était au plus mal. Cependant, la vieille dame voulant se rapprocher de sa fille, toi et Alexander êtes revenus dans votre douce Angleterre qui a bercé votre enfance.

ÉTAT CIVIL : Tu es une éternelle célibataire. Les prétendants n'ont jamais manqué, loin de là. Après tout, tu es la fille d'une puissante famille qui est bientôt en âge d'être marié et n'est vraiment pas désagréable à regarder. Mais tu n'as jamais été intéressée par le fait d'être en couple. Selon toi, ce serait s'éloigner de cette liberté qui t'est chère. Et bien que tu sois très perspicace, tout ce qui touche aux sentiments envers toi t'est presque invisible. La première fois qu'un garçon t'a demandé de sortir avec lui, tu as répondu "Bien sur, pour aller où ?". Cela a beau être comique, le voir de ses propres yeux en est affligeant. Tu n'as d'ailleurs jamais vraiment compris pourquoi il a eût une tête si dépitée.

PURETÉ DU SANG : Sang pur, bien que tu n'y accordes guère d'importance. Pour toi, il n'y a pas de pureté de sang, mais seulement une pureté d'âme. C'est ce que nous avons au fond de nous qui détermine ce que nous sommes, et pas notre ascendance. Aussi, tu ne laisses jamais les "on dit" influencer ton opinion sur une personne et te fera toi même ta propre image. Tes parents n'ayant jamais parlé d'un quelconque mariage arrangé, et de par ton fort esprit de rébellion, l'envie de former un couple avec un sang-mêlé ou un né-moldu afin de briser cette satanée "pureté", est très grande.

MAISON SOUHAITÉE : Gryffondor. Les deux clans qui divise ta famille ont cette particularité qui fait que les descendants de la première branche sont généralement orientés vers les lions, tandis que ceux de la deuxième, penchent tous vers les serpents. Les idéaux certainement.  

ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle. Tu ne t'ais jamais vraiment posé la question. Sans doute est ce l'une de ces choses qu'on sait sans avoir besoin d'y penser.

PARTICULARITÉ : Aucune. Si ce n'est que tu sembles avoir une perspicacité telle que tu pourrais déballer la vie d'une personne sans même la connaître. Ton regard est d'ailleurs difficile à soutenir, tant on dirait qu'il transperce l'être jusqu'aux tréfonds de son âme. Jouant du piano depuis sa plus tendre enfance, elle suit les traces musicales de sa grand-mère, pianiste reconnue dans le monde moldu.

   

  ✎ Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ? Tu es franche et iras certainement redonner les réponses au professeur de la dite matière. Ce que tu ne supportes pas, c'est l'injustice. Savoir à l'avance ce qui tomberait au prochain devoir t'avantagerait par rapport aux autres élèves et serait égoïste. Etre loyale est très important, le choixpeau avait d'ailleurs hésité à te mettre à Poufsouffle, mais ton courage et ton impulsivité digne d'un lion avait eut raison du blaireau. De plus, étant assez studieuse, tu ne verrais pas l'intérêt de les garder. Ton frère en revanche, crierait sans aucuns doutes au désespoir face à ta réaction, pleurant le fait que sa sœur soit si peu conciliante face à cette chance. Mais loin d'être une fille "sage", tu es d'une malice effarante, ayant déjà fais les quatre cents coups avec ton frère lorsque vous étudiiez tous les deux à Beauxbâtons. Et tout le monde savait là-bas que s'en prendre à toi, reviendrait à vivre dans la crainte qu'une statue s'anime pour se mettre à vous poursuivre ou encore de se retrouver un matin sans cheveux.  
  ✎ Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ? Tu irais sans aucunes hésitations aider cette première année, qu'importe si les agresseurs sont plus nombreux que toi. Ton impulsivité face à ce genre de situation est ce qui t'a en partie valut une place chez les lions. Malgré ton sang froid et ton goût pour "la vengeance vient à point à qui sait attendre", quand tu es réellement énervée, tu sors les griffes et es capable de tout, encore plus lorsque il s'agit de défendre un proche ou une personne en mauvaise posture. N'appréciant que peu la bagarre et faisant tout pour apaiser les tensions lorsqu'il y en a une, tu peux cependant perdre toute douceur et gentillesse quand on t'y pousse. Et dans ces moments là, mieux vaut ne pas être dans ta ligne de mire.
 ✎ Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ? Comme dit plus haut, tu détestes l'injustice. Si un professeur venait à te punir pour une chose que tu n'as pas commis, il ne fait aucuns doutes que tu protesterais avec véhémence. Tu as cependant, le sens des responsabilités, et subirais sans broncher une punition que tu aurais mérité. Enfin, encore faudrait-il qu'on te démasque. Quand tu fais des farces avec ton frère, il est rare que tu te fasses prendre. Ta bouille d'ange et ton "exemplarité" en cour -surtout dût au fait que tu ne te fais jamais surprendre entrain de faire exploser le chaudron d'une personne, par exemple- font que les professeurs ont rarement ne serait ce que l'idée que tu ais pût faire quoique ce soit. Si tu vois une autre personne se faire punir pour quelque chose dont tu es responsable, tu feras bien sûr tout pour l’innocenté et ne te dénonceras qu'en dernier recourt.
  ✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? Bien sur, comme beaucoup de fille de son âge, tu aimerais trouver l'amour, être avec une personne que tu aimerais et qui t'aimerait en retour. Cependant, la sagesse est quelque chose que tu envies énormément. Car malgré que tu sois "mature" dans certaines situations, tu es en fait assez gamine, le fait est que tu ne peux t'empêcher de faire des farces plus de trois jours. Alors oui, la sagesse est quelques chose que tu aimerais posséder, mais pas tout de suite. Tu estimes que pour profiter de ta jeunesse, rester une enfant est important. La sagesse n'est pas d'oublier son âme d'enfant, mais d'apprendre à vivre avec, en faisant la part des choses.
   

PSEUDO : CarlyCurly. AGE : 16 ans. PRÉSENCE : Régulière, tous les jours sauf si empêchement ou période d'examens il y a. AVATAR : Barbara Palvin. COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : Je sais plus... ça fait un moment que j'ai découvert ce forum, j'avais beaucoup apprécié le concept et je l'avait mis dans mes favoris... J'ai mis du temps avant de me décider à sauter le pas et à m'inscrire ! UN PETIT MOT POUR LA FIN : Nope :D -pur esprit de contradiction-.

19 juillet 1961. La naissance.

La lune brillait fortement ce soir là. Le vent qui soufflait violemment semblait se calmer peu à peu. Dans l’obscurité de la nuit, à l’orée d’une forêt dense, un manoir illuminait les alentours. Toutes lumières allumées, les domestiques s’affairaient, courant dans tous les sens. Les cris de douleurs s’étaient calmés, laissant place à un silence apaisant. Et toi, au milieu de cet étrange décor, tu étais là.

Tu regardais le monde sans le voir, de tes yeux nouvellement ouverts. Ta mère te tenait dans ses bras, te berçant avec un fredonnement à peine audible. Ton père te couvait du regard, souriant face au nouveau trésor que tu représentais. Ton frère d’un an à peine semblait captivé par ce nouveau visage qu’était le tien, penchant légèrement la tête. Une famille unie qui t’aimerait et te soutiendrait au cours de ta vie.

Et à la faible lueur des bougies qui éclairait ton visage, une petite grimace s’afficha sur ton visage, ressemblant à si méprendre à un sourire. Un faible éclat passa dans tes prunelles saphir, tandis que plus loin dans le domaine, un homme lisait un livre à la couverture sombre, absorbé par sa lecture. A l’instar de toi, un éclat passa dans son regard, mais contrairement au tien, le sien avait quelque chose de plus ténébreux, plus meurtrier.

En cette nuit, une vie commença tandis qu’une autre signait sa fin.

2 octobre 1964. La peur du noir.

Tu te retournais dans ton lit, gémissante, pleurante. Tu avais peur, l’impression que les ténèbres t’entouraient se faisait de plus en plus grande, de plus en plus intense. Telle une litanie, tu appelais ta mère à l’aide, murmurant ces mots, comme si ils te brûlaient la gorge.

Tu voyais au travers de tes larmes l’ombre des meubles se rapprocher, se faufilant tel un sournois serpent jusqu’à toi. « Elle va me manger » était la seule pensée qui accaparait ton esprit enfantin. Les murs se rapprochaient pour t’étouffer.

Levant les yeux, tu vis le lustre qui semblait se balancé, menaçant de te tomber dessus. Tes yeux s’orientèrent alors vers la fenêtre de ta chambre, regardant avec angoisse la lune qui te souriait avec sadisme.

Te cachant sous les couvertures, tu fermas les yeux avec forces, les larmes dévalant toujours ton visage. Ton corps secoué de spasmes, tu essayais tant bien que mal de respirer. « Maman, viens me chercher ! J’ai peur ! ».

Dans le noir de la nuit, dans une chambre d’enfant sans anormalités, le silence fut perturbé par de lourds sanglots.

16 février 1965. Le piano.

Tu regardais par le vasistas le ciel étoilé, respirant calmement, essayant d’annihiler cette peur qui montait face à l’obscurité. La maison de ta grand-mère avait quelque chose de rassurant, d’apaisant.

Des bruits de pas te firent te retourner. Face à toi, ta grand-mère, ta « Nannie » te fixait en souriant. Elle se rapprocha de toi et essuya d’une main de soie ridée par le temps les larmes qui avaient commencé à couler sur tes joues enfantines.
« Encore cette phobie du noir, n’est ce pas ? ». C’est pour ça que tu l’adorais. Nannie comprenait tout, elle comprenait là où tes parents faisaient semblant de ne rien voir.

Te prenant la main, elle t’entraîna avec elle, marchant à travers les couloirs baignés dans la nuit. La seule chose qui t’empêchais de sombrer dans la peur, c’était sa main qui tenait fermement la tienne. S’arrêtant devant une porte, elle sortit de sa poche une clé faite en ce qui semblait être de l’or blanc. Sous tes prunelles incrédules, elle ouvrit la porte massive.

Là, devant ton regard ébahit, une immense et chaleureuse pièce s’attendait. Mais ton regard fut attiré directement vers le centre de la salle où trônait tel un rêve un piano à queue. D’un blanc immaculé, il te semblait irréel.
T’avançant lentement, tu le frôlas de tes doigts fins, comme par peur qu’il s’évapore. T’installant sur le tabouret, tu parcourus avec douceur les touches noires et blanches.
Ta Nannie s’installa à tes côtés, plaçant devant tes yeux une fiche où il était inscrit plusieurs symboles.

Ce soir là, elle t’enseigna le solfège.
Le soir suivant, elle t’apprit une partition.
Les soirs qui suivirent, tu jouas sans son aide.
Quelques années plus tard, l’instrument ferait partie intégrante de ta vie.

5 février 1971. La mésentente.

Tu courrais dans les jardins verdoyants cachés sous la blancheur enneigée, riant aux éclats. Tes longs cheveux caramel aux reflets miel virevoltaient, semblables à une cascade d’or. Ton rire cristallin étreignant les lieux, tu criais à ta cousine d’un an plus âgée de courir plus vite.

Soudain, tu te retrouvas plaquée au sol, une masse t’écrasant de tout son poids. Ton fou rire repartit de plus belle en voyant la brune te sourire de toutes ses dents par-dessus ton épaule. Roulant au sol, tu écartas les bras et les jambes, frottant la neige dans un mouvement dit « de l’ange ».

Tes yeux s’égarèrent dans le ciel pâle, tes pensées avec. Aussi longtemps que tu t’en souviennes, toi et ta cousine étiez toujours ensembles, ne se séparant que très rarement. Emily était comme ta grande sœur, toujours là à te protéger et te faire la leçon, un peu comme ton frère d’ailleurs. Mais ton frère au moins, il fléchissait face à ton regard de chat botté.
Assez naïve à l’époque, tu comptais assez sur Emily qui était déjà à son âge une forte tête pour t’expliquer qu’il n’y avait pas que des gens biens en ce monde, chose que tu avais vraiment du mal à comprendre.

« Kayla ! Viens ici ! »

Tu te redressas vivement, tournant la tête vers le son de cette voix. Ton père se tenait à l’entrée du manoir, te regardant te rapprocher de lui avec impatience, ta cousine sur les talons.

« Dépêches toi donc !

- Que se passe-t-il papa ?

- Nous nous en allons, je ne resterais pas une seconde de plus au côté de ce dégénéré ! »

Derrière lui son frère, le père d’Emily, le regardait avec ironie, le regard fou.

« Allons allons Alaric, tu sais aussi bien que moi que j’ai raison.

- La seule chose que je sais Edern, c’est que tu l’as perdu la raison !

- Bien, reste dans ta phobie de l’obscurité, mais saches une chose, dit-il en se rapprochant de celui qui partageait le même sang que le sien. Quand tu te rendras compte que ta stupide magie blanche est révolue, tu comprendras ton erreur.

- Ma seule erreur est d’avoir laissé ma famille auprès de toi pendant tant d’années. J’ose espérer que de ton côté, la folie s’atténuera.

- Il n’y a nulle folie mon cher frère. Contrairement à toi, j’ai compris ce que les arts occultes sont bien plus…captivant. A ton avis, pourquoi sont-ils interdis ?! Le ministre veut garder cette connaissance pour lui ! Imagine toute cette puissance ! Imagine ce qu’on pourrait faire !

- Ce qu’on pourrait faire ?! Ce qu’on pourrait faire, comme tu dis, c’est faire du mal ! L’utilisation de la magie noire est interdite pour notre bien à tous ! Non de merlin, elle permet de tuer !

- Ce n’est qu’un détail mon cher frère, un vulgaire détail.

- J’en ai assez entendu, adieu Edern. Puisses ton aliénation t’emporter avant que tu entraînes d’autres avec toi. »

Sur ces mots, il te prit la main. Soudainement, tout autour de toi se mit à tourner et l’impression qu’on te tirait par le nombril te donna la nausée. Le décor devint flou, et la dernière chose que tu vis, fut les yeux larmoyant d’Emily.

15 septembre 1973. La nostalgie.

Tu observais en souriant ton amie, Lollia, un angora turc au pelage blanc et aux yeux vairons, bleu et vert. L’animal se lovait contre toi, alors que tu écrivais à ta cousine, lui décrivant les jours qui avaient suivis ta dernière lettre.

Depuis deux ans que tu lui envoyais des lettres clandestinement, lui racontant ce que tu ne pouvais lui dire en face. En effet, depuis ton départ du manoir avec tes parents et tes frère et sœur, tu avais interdictions de la voir. Au début, tu ne comprenais pas pourquoi vous deviez pâtir du désaccord de vos pères, tes cousins ne partageant, selon toi, pas les même idéaux que ton oncle.

Puis peu à peu, tu t’étais rendu compte au travers de votre correspondance que la passion de ton oncle pour la magie noire était loin de n’être que la sienne. Emily, tout comme son frère et ses deux sœurs, semblaient trouver les arts occultes interdits très… attractifs.
Malgré cela, tu gardais le contact, ne voulant laisser de stupides croyances te séparer de ta famille. Ta cousine te donnait non seulement des nouvelles d’elle, mais également de ton cousin et de tes cousines, tout cela dans l’ignorance de ton oncle, évidemment.

Soupirant, tu te levas de ton lit, s’excusant au passage à Lollia qui miaulait avec protestation. S’accoudant à ton balcon, turegardas les jardins s’étendant face à toi. La propriété que vous aviez emménagé était tout aussi belle et grande que la première, pourtant tu ne parvenais pas à t’y sentir chez toi. Il te manquait quelque chose, quelque chose d’infime et pourtant si important ; des souvenirs.
Tu avais beau essayer d’imaginer une course poursuite avec ta cousine à travers les arbres de ce manoir, le décor changeait aussitôt pour revenir au précédent.

Tu ne te retournas pas quand des pas se firent entendre, sachant à l’avance de qui il s’agissait. Alors que des bras t’étreignaient par derrière, une voix s’éleva.

« Ma chère sœur, que fais tu donc encore à ressasser le passé ?

- On ne peut rien te cacher Alexander…

- Il semble que tu ne sois pas la seule à avoir le sens de la déduction, néanmoins tu n’as pas répondu.

- Je ne peux oublier ce qui a bercé mon enfance Alex… J’ai peur d’oublier… Crois tu que cette querelle prendra un jour fin ?

- Je ne sais pas mon cœur, je ne sais pas… Tout peut arriver si on garde espoir. Néanmoins, j’avoue ne pas être prêt à pardonner à notre oncle ni à le laisser s’approcher de toi.

Tu levas les yeux aux ciels face à l’étroitesse d’esprit et la protection exagérée de ton frère. Le blond était très proche de toi, les mauvaises langues diront qu’il l’était trop. Votre relation était assez ambiguë, ressemblant d’avantage à celle d’un couple. Vous ne pouviez vous passer l’un de l’autre, déjà à l’époque où vous viviez au manoir.

Le déménagement n’avait fait que vous rapprocher davantage, tu avais encore plus besoin de lui pour t’épauler. Alexander était assez possessif, n’appréciant que peu de te voir proche de quelqu’un d’autre. Pour toi, c’était autre chose. Tu aimais énormément ton frère, certes tu aurais du mal à le voir s’éloigne au profit d'une autre personne, mais tu savais quoi qu’il arrive, tu aurais toujours cette place privilégiée dans son cœur, ce que ton frère ne comprenait en revanche pas te concernant.

Ensemble, vous faisiez tourner en bourrique les domestiques. Rien de bien méchant, des blagues par ci par là. De nature malicieuse, assez gamine sur les bords, tu étais maîtresse dans l’art des farces. Cependant, assez maligne pour ne pas te faire prendre. Généralement, c’était ton frère qui se faisait attraper, et c’était à toi de l’innocenté à coup d’arguments bien fondés et de regard de chat botté.

Une relation fusionnelle et sincère te liait à lui, un peu comme avec ta sœur, bien que ta relation avec elle soit plus discrète. Un soupir t’échappa en pensant à Julie. Elle était assez distante, parfois même froide avec les gens, proches ou non. Toi, tu étais sa confidente, sa meilleure amie. Bien que tu essayais par tous le moyens de la « socialiser », cette dernière restait dans son coin, têtue comme une mule.
Serrant la main de ton frère posée sur ton épaule, tu fermas les yeux. Un jour peut être, tout irait mieux.

Mais d’ailleurs, pour quelle raison Alexander était-il venu te voir ?

19 juin 1980. Le retour.

Tu souris devant l’air horrifié de Mélanie, ta "meilleure amie". Voila six ans que tu habitais en France, dont cinq que tu allais à l’académie Beauxbâton en compagnie de ton frère. Ta grand-mère maternelle étant au plus mal depuis la mort de sa sœur, tu avais préféré venir la rejoindre dans son pays natal et ton frère, lui, ne voulait pas te laisser y aller seule.

Tu avais bien sur gardé contact avec toute ta famille, échangeant régulièrement des lettres avec tes parents ainsi qu’avec ta cousine. Ta sœur en revanche, avait été plus réticente, ne supportant pas l’idée d’être « abandonnée » en Angleterre. Mais elle n’avait pas tenue longtemps à l’envie de te raconter tout ce qu’il se passait, notamment à cette école britannique, Poudlard.
C’est là-bas que tu aurais dût faire ton entrée à 14 ans si tu n’étais pas partis. Tu avais été un peu peinée d’apprendre que tes cousins qui allaient eux aussi à Poudlard  avaient des fréquentations peu « recommandées », comme disait Julie.

Pour en revenir à Mélanie, l’albinos ne cessait de débiter un tas de parole incompréhensible, argumentant sur le fait qu’il valait mieux rester en France. En effet, ta grand-mère voulant se rapprocher de sa fille, il avait été décidé que vous retourneriez tous en Angleterre. Ce qui voulait dire, quitter la French school.

Tu eus un rictus en l’entendant dire que tu lui manquerait. La seule chose qui lui manquerait, ce serait de ne pas être au côté d’une sang pure influente, tu le savais bien. Mélanie étant une née moldue, elle pensait que se montrer avec toi lui apporterait le respect des autres.
Tu l’avais compris peu à peu, ça t’avais fais mal, mais tu avais préféré ne rien dire. Qu’importe après tout, si cette fille était assez idiote pour accorder de l’importance à cette soit disant "pureté".

T’éloignant pour rejoindre ton frère qui t’attendait dans le hall d’entré, Tu fis un signe à Mélanie, lui montrant clairement à quel point tu n’accordais aucune importance à ce qu’elle disait.
En pensant à ton frère, tu te demandais vraiment si il était gai. Voila cinq ans que vous étiez à Beauxbâton, et il n'avait pas daigné accorder ne serait ce qu'un seul regard à une fille. Tu mis dans un coin de ta tête que tu devrais vraiment penser à confirmer cette information. Alors que tu marchais pour aller retrouver Alexander, un sourire sincère s’épanoui sur tes lèvres.

Tu allais enfin renouer avec tes racines et par la même occasion, avec ta famille. Et cette fois, ton père ne serait pas là pour veiller à ce que tu ne sois pas avec tes cousins. Certes ton frère serait certainement contre, mais avec un peu de patience et "d'attaque aux yeux doux", tu parviendrais à l'amadouer.
Poudlard allait t’offrir une liberté que tu attendais depuis longtemps.
Et rien ne t'empêcherais de vivre ta vie comme tu l'entendais.

   

J'aime beaucoup ta petite Kayla, elle a l'air toute fragile et mignonne on a envie de la protéger ! Mais je suis sûre qu'elle cache du caractère et j'ai bien hâte de voir tout ça !

Gryffondor, c'est la maison du courage et de la force. Mais c'est également là que se trouvent ceux qui sont trop téméraires et fiers. Cette maison sera ta seconde famille à Poudlard.
Mais avant de t'engager dans un combat sans merci contre les autres élèves pour faire gagner des points à ta maison, saches que le membre est qui tu es jumelé est C. Faye Black. Elle prendra contact avec toi prochainement.

/!\ Le récapitulatif de personnage est obligatoire, ce devra même être l'un de tes premiers posts sur le forum. Tu le feras dans ce sujet, à la suite des autres. N'oublies pas que ce dernier devra être régulièrement mis à jour pour faciliter l'aperçu de ton personnage. Enfin penses à voter aux tops sites du forum ;)
Afin de t'aider dans tes premiers pas, voici une liste des portoloins utiles :
Tu te trouveras des amis et des ennemis dans la partie relations. Pour commencer à écrire ton histoire, tu peux aller voir la liste des rps. Tu peux également devenir préfet, joueur de Quidditch ou rejoindre un club. Bien sûr tu peux aussi faire gagner des points à ta maison, pour voir de quelle manière il te suffit d'aller là, et pour les signaler c'est ici.