NOM : Wildingham PRÉNOMS : Abel. AGE : 27 ans POSTE : Potionniste à Ste Mangouste – il trafique des potions chez lui, et cherche à améliorer la potion Tue-Loup. ÉTAT CIVIL : Célibataire un peu endurci, des petites aventures par-ci, par-là mais il fuit l'engagement. PURETÉ DU SANG : Mêlé. ANCIENNE MAISON : Serpentard. ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuel, bien qu'actuellement il soit tout simplement asexuel. CAMP : Mangemort en préparation. PARTICULARITÉ : Loup-garou depuis l'âge de neuf ans.
✎ Votre personnage trouve par hasard la pierre de résurrection, l'une des reliques de la mort ! Que décide t-il de faire ? Le pierre de résurrection, hein ? Certainement que tu ne penserais qu'à la balancer quelque part puisque tu n'y crois pas le moins du monde. Tu as des croyances un peu étranges et qui ne sont pas adaptées à celles des autres. Mais disons que si tu le trouvais – et était certain de son pouvoir – tu la garderais en sûreté jusqu'à ce que tu ai assez de courage pour affronter Voldemort et lui dire de te foutre la paix une bonne fois pour toute. Enfin un peu de courage, ça ne serait pas mal non ? Et de cette façon, il te tuerait très certainement, mais vu que tu n'as pas encore envie de mourir, tu pourrais te servir de la petite pierre étrange pour revenir à la vie. Autant dire que ça serait un geste totalement égoïste.
✎ Votre personnage tombe sur un moldu malmenée par des sorciers au détour d'une rue, que fait-il ? Tu te détournes du spectacle et en retourne de là où tu venais. Pas par manque de courage, tu peux en avoir lorsqu'il s'agit de détendre les autres, mais pas les inconnus, et encore moins un moldu. Tu donnerais tout au nom de tes amis ou amours, mais pour d'autres c'est peine perdue, et ça depuis toujours. Encore plus aujourd'hui, alors que ton statut de futur Mangemort te colle à la peau. Si tu le voulais, tu ne ferais rien, un pas de travers et ta vie se retrouverait suspendue au bon vouloir de ces types vêtus de capes noires et très désagréables. Tu n'es pas un tendre, tu n'es pas de ceux qui aident.
✎ Le Ministre de la magie propose à votre personnage de tout quitter pour devenir son conseiller personnel. Accepteriez-vous la proposition ? En un minimum de sept lignes
✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? En un minimum de sept lignes
PSEUDO : phragmopsora AGE : 22 ans. PRÉSENCE :ça dépend beaucoup, normalement je suis dans la moyenne . AVATAR : sebastian stan COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : Topsite je crois UN PETIT MOT POUR LA FIN : .
Abel ne s’en rappelle pas vraiment de sa vie là-bas, il était encore petit quand ses parents ont décidé de se séparer, lui suivant son père en Angleterre alors que sa mère restait à son poste de professeur particulier à Lyon. Mais il se souvient de la communauté sorcière très présente et très familiale qu’il côtoyait. La majorité était des sang-pur, prenant la nature de la magie très au sérieux. Jeune et influençable, il a vite apprit à se conformer aux haines qui surgissaient de temps à autres envers les nés-Moldus, les sang-mêlés étaient épargnés. Ils étaient beaucoup d’enfants du même âge ou presque à être éduqué par Yaël. Et puis il est sorti de son pays, une seule fois, c’était une colonie de vacances magique. Ils sont allés en Allemagne, puis en Afrique du Sud, en Egypte et ils auraient dû finir leur voyage au Groenland, ça promettait de jolis jours merveilleux. Mais quelle idée de faire du camping lors d’une pleine lune ? Il faisait chaud en Egypte ce jour-là, et une bande de petits gamins avait décidé d’aller se balader sans penser qu’il serait intelligent de prévenir la personne qui s’occupait d’eux. Abel et ses amis sont partis loin du campement, un peu trop loin, et c’est un loup-garou solitaire qui les a accueillis au détour d’un chemin de sable. Abel c’était le premier. Toujours devant, pour montrer qu’il est le plus fort. Le premier sur qui se jette la créature. Après la vision terrifiante de ses crocs, il ne se souvient plus de rien jusqu’à son réveil dans un lit d’hôpital.
C’est tombé, bam, comme ça. Loup-garou. Après ça t’as juste à fermer ta gueule et à souffrir. Bon, les médecins se sont tués à lui expliquer qu’avec la potion Tue-Loup, ce ne serait pas aussi dramatique que ça en avait l’air. Mais mince quoi. Un loup-garou. Comment un petit gamin de neuf ans pouvait réussir à intégrer qu’une fois par mois, il allait se transformer en une bête qui affole tout le monde et que la moitié de la planète essaye d’exterminer ? Les premières fois ont été douloureuses. Le corps en pleine croissance qui craque et qui hurle, qui lutte pour ne pas devenir ça. La colère s’insinue en lui, mordante et toujours à lui susurrer des mots sans âme au creux de l’oreille. Ses yeux sont froids, et ses parents ont peur. Sa mère dissimule sa petite sœur derrière son dos dès qu’elle le croise.
A dix ans, il a suivi son père en plein centre de Londres, non loin de Buckingham Palace puisqu’il était chargé de la protection magique des murs. Si sa mère est une experte lorsqu’il s’agit d’enseigner la magie à de très jeunes enfants, son père lui maîtrisait la vieille magie, celle qui coule dans les murs des écoles magiques, celle qui se réveille lorsque le monde s’emballe, la magie naturelle des pierres et des plantes, celle qui n’est plus enseignée de nos jours et oubliée au fin fond des grimoires poussiéreux que les élèves n’empruntent jamais. C’est lui qui a donné ce goût-là à Abel.
Tout s’est enchaîné très vite, la séparation, le déménagement, Poudlard au lieu de Beauxbâtons, et Abel ne l’a pas supporté. Ses crises de colère étaient de plus en plus violentes et s’enchaînaient à l’approche de la pleine lune. Et puis, à Poudlard il a eu de nouveaux amis très rapidement. Il a une belle gueule, ça aide. Puis avant sa cinquième année, c’était bien le genre de type à se rapprocher de tout le monde pour ne pas rester seul, plutôt avoir des amis pro-mangemorts que de traverser les couloirs seul. Les réflexions sur sa maison ne l’ont jamais touché, il se rappelle de l’hésitation du Choixpeau lors de sa répartition, qui pourtant a finit par prendre une décision. « SERPENTARD » Il n’a jamais regretté sa maison. Au fond, lui il sait qu’ils ne sont pas tous aussi diaboliques que ce que les autres pensent. Cette maison est diabolisée, mais il en est fier. Les autres élèves de son année sont devenus ses amis, sa famille, remplaçant ainsi tous ceux qu’il avait perdus en déménageant à Londres. Et au milieu de tout ça, il y avait eu Archie qui s’était rapidement glissé dans ses bras jusqu’à lui donner envie d’autre chose. Pendant cinq ans, Abel a étouffé toutes ces vagues qui le renversaient quand il le serrait contre lui. Effrayé. Voilà ce qu’il était, effrayé d’en oublier jusqu’à ses amis français, son statut de loup-garou. Il l’apaisait. Ses crises de colères ont diminué jusqu’à quasiment disparaître.
Puis il y a eu ce fameux jour. Un mercredi, s’il s’en rappelle bien. Au mois de décembre, peu de temps avant Noël. Les cours de Potions ne se passaient pas sans un éclat de voix, les Gryffondor et les Serpentard étaient en froid depuis tant d’années maintenant qu’un rapprochement était impensable même dans ce contexte. D’ordinaire, c’était Abel qui asticotait les petits lions, ils sont amusants avec leur tendance à s’enflammer pour un rien, mais cette fois c’est un de ceux-là qui a commencé à l’insulter. Il ne sait plus la vraie raison, il s’agissait peut-être d’une simple blague, prononcée du mauvais ton, la mauvaise journée.
Abel, c’est une bombe à retardement. Quand elle explose, ça fait mal.
Sa baguette, beaucoup trop sensible aux sentiments de son propriétaire, a vrillé, commençant à balancer des sorts dans tout le cachot. Il se rappelle d’Archie qui a tenté de le calmer, mais il a été remercié d’un sort en plein dans le ventre. Le chaudron à sa droite qui explose, puis une chaîne d’étincelles et de morceaux de cuivre, pendant que le professeur perdu fait sortir les élèves à toute vitesse. Mais Abel lui, il est au centre, il ne peut pas s’enfuir, et quand il rouvre les yeux, c’est à Sainte Mangouste quelques semaines plus tard.
Ses jambes ne bougent plus, et il ne voit que du noir. Le noir, le néant, le vide, il ne voit plus rien, comme mort. Il est peut-être mort, et voilà ce qui attend les gens qui passent à travers le voile. Au bout de quelques jours, la lumière revient. Faible. A peine une lueur. Puis il discerne les formes, les gens, mais quelque chose cloche. « Nous n’avons rien pu faire pour l’œil droit, Mr Wildingham. » Il entend la Médicomage qui parle à son père. « Il deviendra aveugle de cet œil peu à peu. L’autre pourra être dégradé, il faut surveiller de près. » Il reste à l’hôpital pendant cinq mois, le temps que son corps se répare. Archie passe un soir, l'embrasse, et puis plus rien.
Quand il retourne à Poudlard, la vie est moins belle. Ses anciens amis ont peur de lui, et puis il a dû redoubler sa cinquième année. Le nouveau pour les autres. Les dernières années sont un enfer. Le type flippant solitaire qui fuit dès qu’on l’approche un peu trop. Pendant deux ans, il ne bronche pas, ne dit rien, accepte et se soigne doucement, encore un peu amoché. Puis il voit ses anciens amis et Archie partir, faire des études, voyager, travailler. Il reste. Il passe ses ASPIC sans vraiment y penser, et c’est son Optimal en Potions qui lui permet de devenir potionniste. Ce même Optimal qui lui assure la visite d’une délégation de Mangemorts quelques semaines plus tard, dans son petit appartement dans un coin huppé de Londres.
Ils ne lui laissent pas vraiment le choix, alors il accepte cette servitude relative. Ils le veulent simplement pour qu’il puisse préparer des potions ? Sans problème. Ce qu’ils en font ne le concerne pas. Pour qu’il puisse travailler en toute tranquillité, ils lui offrent même un laboratoire sécurisé, accessible uniquement par sa propre cheminée, ainsi qu’un accès à toutes les archives des grandes bibliothèques magiques pour ses recherches sur les potions ou la magie – ce genre de magie pourrait être utile à ce camp. Le rêve. C’est bien loin de ses principes. Abel ne veut pas de la guerre, ni de la domination de Voldemort, mais à choisir sa tranquillité il glisse lentement du mauvais côté. Certains de ses plus proches acheteurs ont laissé échapper que d’ici quelques temps, la Marque pourrait lui être proposée, pour le récompenser. Et lui, le mec qui n’a peur de rien, ça le fait flipper. Le Seigneur des Ténèbres tatoue ses esclaves à tour de rôle, les soumettant encore un peu plus à sa folie. Et il est là, comme un funambule, entre ce qu’il reste de lumière et le néant qui se dessine avec son ascension fulgurante dans le camp des Mangemort.
Et maintenant, il est là. Perdu, encore. Son quotidien ne se résume qu'aux Potions, à la marque qui va bientôt signer son bras. A la terreur qui l'empêche de dormir et qui lui colle des bouteilles dans les mains avant qu'il ne réagisse. Quelques fois il se demande pourquoi il ne meurt pas, tout simplement, au lieu de s'aventurer dans quelques lits par dépit, trop ailleurs pour se soucier de ce qu'il se passe autour de lui. Son histoire est peuplée de mauvais choix, il n'a jamais fait les bons, et la colère lui brûle les veines. Furieuse, cruelle, il en crève petit à petit sans savoir quoi faire. Parfois, il sourit, il rit, ce n'est pas le type qui vous trouverez déprimé H24, loin de là, mais il est loin d'être stable, loin d'être clean, il connaît les drogues moldues sur le bout des doigts, celles qui font tenir comme celles qui endorment. N'oubliez pas que c'est un déchet qui se tient face à vous, prêt à vous claquer entre les doigts ou à vous tuer.
Dernière édition par Abel Wildingham le Ven 27 Mar - 21:08, édité 3 fois
Dawn R. Blackwood
LA PRINCESSE DES GLACES
+ SORCIER DEPUIS LE : 18/08/2012 + PARCHEMINS : 6731 + LOCALISATION : Poudlard, la tanière des verts ou le terrain de quidditch
Bienvenue par ici ! Un mangemort en préparation *w* En plus tu as Stan en avatar, un de mes acteurs favoris J'ai trop hâte de voir ce que tu vas nous faire
Lorelei E. Wilbert
LA PRINCESSE ADOPTÉE
+ SORCIER DEPUIS LE : 23/09/2014 + PARCHEMINS : 5009 + LOCALISATION : au pays de la débauche /pan/ non celui des livres, de la magie