retrouvaille dans les couloirs sombres.

Jules se retenait de paniquer alors qu’elle tentait de revenir sur ses pas pour trouver un couloir où elle pourrait trouver de l’aide pour sortir de ces couloirs qui se ressemblent tous. Elle savait qu’elle ne devait pas se promener toute seule dans les couloirs, elle le savait que trop bien. Mais elle n’avait trouvé personne pour l’accompagner et elle avait été assez folle pour sortir de la salle commune des Gryffondor sans accompagnent. Elle se savait au second étage de l’école mais pour le reste … elle était totalement perdue. Ce n’était pas la première fois mais avant, elle n’avait qu’à tendre l’oreille pour écouter s’il y avait des voix pour les rejoindre. Sauf qu’ici, maintenant, il n’y avait que le silence depuis de très longues minutes. Trop longues à son gout. Jules n’était pas le genre de personnes à être paniquée facilement, elle en avait affronté des choses après tout. Mais là, c’était assez différent. Elle n’avait aucun repère pour s’accrocher et ne pas craquer. Elle n’irait pas jusqu’à faire une crise de panique mais elle se sentait en inconfort. Pestant encore une fois, elle empruntait un couloir qu’elle pensait ne pas avoir pris avant en espérant tomber sur quelque chose pouvant l’aider. Même si au fond, elle se rendant bien compte que c’était presque peine perdue. Elle n’aurait pas allé dans ce couloir plus sombre en se disant qu’elle ne pourrait pas être si loin de voir quelqu’un.

Au moins à Durmstrang les couloirs étaient disposés dans une logique qui n’était pas si difficile à comprendre. Au moins, même dans les couloirs les plus éloignés de Poudlard il ne faisait pas aussi froid que là-bas. Donc elle ne risquait pas de finir congelée ou un truc du style. Shootant dans un mur, Jules le regrettait amèrement juste après parce qu’elle avait mal au pied. En plus d’être perdue, elle avait mal au pied. Non mais vraiment, elle avait tellement de la chance.  « Il n’y a personne ici ou quoi ? » Le silence lui répondait. Vraiment personne. Malgré la douleur, la jeune femme commençait à courir dans les couloirs parce que marcher lui donnait l’impression de ne pas avancer. Et cela lui faisait du bien de courir, de sentir ses muscles travailler sous sa peau. Elle avait besoin de se défouler. Les couloirs défilaient encore alors qu’elle pouvait percevoir une hausse de la température qui lui mettait la puce à l’oreille qu’elle approchait qu’un couloir fréquenté. C’était presque certain. Mais c’était sans compter sur un obstacle qu’elle n’avait pas vu arrivé. Jules arrivait à ne pas tomber par terre même si elle avait du mal à garder son équilibre. Finalement, elle levait les yeux. « Oh mon dieu, Lysander. C’est bien toi ? » Son regard s’éclairait alors qu’elle abordait un premier sourire depuis un moment.

Jules était si heureuse de tomber sur lui alors qu’elle se pensait perdue, entièrement, dans les couloirs. Avoir de l’aide alors qu’on était à deux doigts angoissé était tellement merveilleux. « Je suis si heureuse de te voir. Parce que j’étais perdue et je ne trouvais personne pour m’aider depuis un moment, j’ai cru devenir folle.. Enfin, tu es là maintenant. » Jules ne pouvait s’empêcher de serrer Lysander dans ses bras avant d’embrasser sa joue. Elle n’était plus perdue et elle était avec la personne qu’elle voulait le plus voir dans l’école entière. Celui pour qui elle aurait fait des kilomètres … ou plus vite, celui pour qui elle avait fait des kilomètres afin d’intégrer Poudlard. Son sourire montrait parfaitement qu’elle était heureuse de le voir sans qu’ils soient interrompus vu qu’ils étaient tous seuls. Elle pouvait enfin profiter de sa présence. « C’est marrant. On est dans la même école et dans la même maison mais c’est à peine si on peut passer du temps ensembles. Tu as remarqué ? » Jules devait avouer que le peu de fois où elle le voyait, elle avait du mal à ne pas le regarder. Et il devait l’avoir remarqué parce qu’elle était loin d’être discrète. « Tu me manques … » C’était dit. Après tout, ils avaient pratiquement grandit ensembles. Ils avaient été meilleurs amis, ce n’était pas rien. Mais ils n’avaient pas pu profiter de l’autre à cause de sa mère et de son kidnapping. Jules était partie avant d’avoir pu assez profiter de lui.

FICHE ET CODES PAR ILMARË