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 [Lumen/Teruki] Why are you following me?

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Message Sujet: [Lumen/Teruki] Why are you following me?   [Lumen/Teruki] Why are you following me? Icon_minitimeVen 23 Jan - 19:34


Teruki & Lumen

Why are you following me?

- Bon et bien jeune gens, ainsi le cours se termine. Merci bien pour votre écoute et je vous dis à la prochaine fois. La prochaine fois on pourra voir, enfin ceux qui peuvent, de vrai Sombrals. Ah et j’allais oublier surtout éviter les entorses au règlement.

Je venais de terminer le cours de Soin aux créatures magique avec les élèves de cinquième année et ce n’était pas de tout repos avec leur examens à la fin de l’année j’avais du pain sur la planche surtout que je devais combler mon retard du à mon absence, enfin plutôt à mon temps d’adaptation au cours. Le cours d’aujourd’hui avait porté sur les Sombrals. Bien entendu je n’avais fait qu’un cours théorique et avait juste annoncé ce qu’on trouvait déjà dans tous les livres à leur sujet. J’avais remarqué qu’une jeune fille semblait me fixer du regard avec insistance. Peut-être que mon cours ne lui plaisait pas ou que je semblais trop théorique pour le premier cours. Enfin ce n’était pas si grave ; j’allais me rattraper au prochain. Je n’attendais pas les élèves et je me dirigeais en direction de la Forêt et siffla fort, comme si j’appelais un chien, mais c’était Shao, mon hiboux blanc, que j’appelais. Il arriva au bout de cinq minutes et il avait un bout de viande cru dans la bouche. Une fois sur mon bras je tentais de lui retirer le bout de viande en vain de manière calme :

- Mais t’as pas bientôt fini oui ? Je t’en ai laissé aussi. La viande est dans ma chambre. J’ai laissé exprès la fenêtre ouverte pour que tu puisses la manger.

Lorsqu’il entendit cela, il lâcha enfin la nourriture et partie en direction de ma chambre. Je soupirai fortement. Ce hibou avait un caractère de cochon. Je n’ose pas imaginer si c’était un humain. Je sortais une pomme et je rangeais la viande cru en même temps dans une de mes poches de ma robe de sorcier. Puis je repris ma route en direction de la Forêt Interdite. Là-bas je comptais bien retrouver mon ami de septième année. Celui qui m’avais aidé lorsque mon père fut mort mais celui qui me permis d’avoir des heures de colles de manière répété. Enfin je continuais à marcher et une fois sur place je cherchais dans mes souvenirs le chemin à prendre. Cela faisait un moment que je n’étais pas venue. Finalement le chemin me revint en mémoire assez rapidement et je continuais à marcher. Je marchais pendant dix bonne minutes et j’arrivais bientôt mais j’avais une étrange sensation, comme si on m’épiait, me suivait. Et j’avais horreur de ça. Cela pouvait être un animal ou un centaure ou pire encore. Mais en aucun cas ça ne pouvait être une licorne de ça j’en étais sur. Je voulais prendre par surprise la personne qui me pistait, donc je me cachais derrière un arbre et sortie un de mes kodachis. La baguette serait inutile à ce moment précis. Cela me rappelait mes voyages dans les autres pays. J’étais tout le temps sur mes gardes comme maintenant. Les bruits de pas se rapprochaient et au dernier moment j’attrapais la personne qui me suivait et la collait contre l’arbre le kodachi au niveau de la gorge quand je me rendis compte que c’était la jeune fille de mon cours. L’incompréhension du se lire sur mon visage et je repris très vite mon sérieux. En retirant mon kodachi de la gorge je m’excusais :

- Pardon pour cet acte un peu violent de ma part jeune Gryffondor. J’ai quelques habitudes à perdre à cause de mon voyage dans le monde. J’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur. D’ailleurs que faîtes vous ici ? Je pensais que la Forêt Interdite, comme son nom l’indique était interdite aux élèves ?

Je reculais un peu pour mieux la voir et j’écoutais sa réponse et une fois sa réponse donné. J’allais m’exécuter à répondre quand soudain je me fis soulever du sol et me fit projeter au sol par une force inconnue. Me relevant je vis mon ancien camarade. Je m’empressai de rassurer la jeune fille :

- Ne crains rien. C’est un vieux camarade. C’est la raison de ma venue ici. Je te présente Sly, mon camarade Sombral. Alors content de me voir ?

Je sortais le bout de viande rouget et l’envoya vers lui et je le caressais tranquillement pendant qu’il mangeait. Je souriais à la Gryffondor et lui demandais :

- Tu veux venir le caresser ?
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Message Sujet: Re: [Lumen/Teruki] Why are you following me?   [Lumen/Teruki] Why are you following me? Icon_minitimeSam 24 Jan - 18:33





Teruki & Lumen
« Le remède à l'ennui, c'est la curiosité. La curiosité elle, est sans remède. »

Elle ne cillait pas, ne tremblait pas. Aucune peur ne déformait son visage. Malgré l'épée de Damoclès qui pendait au dessus de sa tête, elle ne craignait pas ce danger qu'elle jugeait furtif. Cette lame placée au niveau de sa gorge ne lui faisait ni chaud ni froid. Aucun sentiment ne l'éprouvait. Seule la surprise de se retrouver dans une telle situation semblait naître en elle. Mais elle restait calme, sereine. Là où d'autres paniqueraient immédiatement. La mort, c'était une vieille ennemie. Et pourtant, elle ne se sentait pas en perdition. Au fond d'elle, elle savait que le professeur de soins aux créatures magiques ne planterait pas ce sabre japonais dans sa chair.  «  Quand je me disais que vous étiez cinglé, je ne m'imaginais pas à quel point !  » Rit-elle. Derrière cette dose d'humour se cachait ce qu'elle pensait sincèrement. Jamais, Lumen se priverait de donner son avis. Elle avait la langue bien pendue et en retirait une certaine fierté. Quand d'autres avaient besoin d'arme blanche ou de leurs poings pour se défendre, Lumen usait de sa franchise parfois mal placée. Quand Teruki Tsuki (elle avait encore du mal avec la prononciation du nom de famille) daigna enfin baisser son kodachi (elle en ignorait totalement le nom), Lumen se contenta de rester immobile. Avant même qu'il ne prenne la parole, elle reprit tout aussi peu sérieuse : « Que je sache pour la prochaine fois, vous jouez souvent aux ninjas ?  » Elle tournait en ridicule la situation comme si elle n'avait pas failli être blessée ou autre chose. Elle n'aimait pas l'idée de se prendre la tête avec des erreurs pareilles, même si elle ne comprenait pas vraiment pourquoi Dumbledore l'autorisait à se balader avec une  telle arme alors qu'une baguette était déjà suffisamment dangereuse comme ça. Pour Lumen, c'était un peu comme avoir un serpent en animal de compagnie, on ne pouvait pas avoir des choses aussi semblables en notre possession. Elle écouta ensuite les excuses bidons de son professeur tout en fronçant les sourcils. Elle secoua ensuite la tête. Non, elle ne lui en tenait pas rigueur. A dire vrai, cette arme l'intriguait. Qu'est-ce que c'était exactement ? Elle n'avait qu'une vague idée de son origine. « Si je puis me permettre, vous devriez être moins sur la défensive. Parce que vous ne croiserez pas que des élèves qui encaissent facilement les coups.  » Quoiqu'on dise, Lumen Macmillan était une véritable gryffondor : tête brûlée, bornée, courageuse et forte comme un dragon. Puis, on la qualifiait de vraie lionne. Sa réputation n'était donc plus à faire à Poudlard. « Les trois quarts sont fiers comme des hyppogriffes, mais pleurnichent comme des bébés dés qu'ils ont un ongle incarné.   » Lui conseiller de faire attention pour qui ? Pour lui ou les élèves ? Les deux peut être. Etre la cause d'une crise cardiaque, ça rendait mal dans un CV. Autant l'admettre.   

Elle pencha la tête sur le côté. La foret interdite, interdite aux élèves ? Non, elle n'avait jamais entendu ça. Non, dans sa tête, c'était "la forêt est interdite, mais il faut y aller quand même, les règles sont faites pour être transgressées".  Puis, sincèrement, les sensations fortes pour un ado, c'était vachement important. Il se demandait ce qu'elle faisait là ? Elle l'avait suivi. Surement par curiosité. Mais le reconnaître ne lui plaisait pas. Alors, elle choisit de dire tout autre chose, ce qui ne s'éloignait pas vraiment de la réalité. « Je passe le plus clair de mon temps dehors et la forêt interdite fait partie de ce que j'appelle l'extérieur. Il m'était impossible de m'arrêter seulement à la lisière. Puis on reste dix mois sur douze à Poudlard, je ne peux pas rester éternellement dans le parc qui est si petit après cinq années à ne voir que lui.   » Elle haussa les épaules, comme si elle venait de dire la plus banale des explications. Dans le fond, c'était un peu le cas. On ne pouvait indécemment empêcher des ados de 18/19 ans de sortir du château et de son parc. Puis elle vit son enseignant se faire soulever. Pour n'importe quelle autre personne, il léviterait, mais Lumen voyait très exactement ce qui exerçait cette force. Il s'agissait d'un sombral. Et elle ne fut pas prise au dépourvu. A cet endroit de la forêt, elle s'y attendait un peu en fait. « Sly ?  » Répéta t-elle un peu étonnée. En vérité, elle ne voyait pas l'intérêt d'un tel nom. C'était un peu... nul. Oui voilà. Pourquoi fallait-il toujours donner un nom à un animal ? « Vous êtes sérieux ? Vous avez donné un prénom à un sombral ?    » Demanda t-elle sceptique. Elle avait besoin qu'il lui assure une nouvelle fois. Elle était perdue dans cette façon de faire. « Ce n'est pas un vulgaire animal de compagnie !   »  S'insurgea t-elle. Elle en avait vu de ces créatures, puis observé avec attention afin de les dessiner avec précision, dans le moindre détail. A chaque fois, elle ressortait satisfaite des ces entrevues avec les sombrals qu'elle croisait. Elle savait les reconnaître, à chaque fois. « C'est comme si vous donniez un prénom au piaf qui vient de passer.  » La comparaison était bizarre. En effet, elle considérait davantage les sombrals que les pigeons ou les moineaux. Toutefois, elle voulait en venir que les sombrals étaient des créatures libres de la société et de cette habitude à nommer toutes les choses qui semblaient inexplicables. « Je pense que même s'ils tirent les carrioles, ils ne sont pas soumis à l'Homme. Ils sont libres et font ce qu'ils veulent. Ils peuvent courir dans le parc en plein été quand il n'y a personne ou alors manger ce qu'ils souhaitent. On ne les embête pas. On ne leur impose pas de règles. » Elle appréciait particulièrement partager sa vision des choses qu'elle ne jugeait pas discutable. Car il ne pouvait pas en être autrement. Rares étaient ceux qui pouvaient voir les sombrals, les toucher et leur parler. Ils étaient un mystère de plus dans le monde magique, ce qui faisait la beauté de cette réalité dissimulée aux moldus. « Je trouve donc absurde de leur imposer des mœurs aussi ridicules que de donner un prénom. » En toute honnêteté.

Elle approcha ensuite ce Sly, sans vraiment faire attention à la question de son professeur. Au contact des sombrals, Lumen était sans conteste plus douce.  « Eh toi, je te connais.   » Fit-elle, laissant de côté le professeur Tsuki, qu'elle avait nommé à plusieurs reprises "monsieur sans nom" parce qu'il n'avait pas eu la politesse de se présenter tout de suite à leur première rencontre. Elle ne lui manquait pas vraiment de respect. Au contraire, d'ailleurs. Pour elle, c'était plutôt une preuve qu'elle le considérait. Elle parlait rarement autant à ses enseignants et n'en éprouvait pas non plus le besoin. Dans un sens, même si elle le jugeait peu fiable et dans la lune, elle l'appréciait. Encore fallait-il qu'il le comprenne. Parce que Lumen avait de drôles de manière de montrer quand elle aimait bien quelqu'un. Elle et le contact humain... c'était une longue histoire. « Un vieux camarade, vous dites ? » Demanda t-elle malicieusement, réalisant que finalement, il n'avait pas à lui reprocher  de se promener dans un lieu dit interdit aux élèves.  « Je mettrais ma baguette au feu qu'à mon âge, vous deviez bien vous amuser à enfreindre le règlement.   » Elle marqua une pause tout en le scrutant avec attention. Puis elle ajouta dans un haussement d'épaules : «  Inutile de le nier, vous venez de l'avouer à demi-mot.  » Et dire que les "adultes" devaient montrer l'exemple. Eh bin.  Lumen ne pouvait s'empêcher que les adultes ne valaient finalement pas mieux que des adolescents. La seule différence était qu'eux se cachaient. Et la gryffondor le pensait chaque jour un peu plus. Car, c'était la vérité, tout simplement. Et elle refusait de croire que ses parents comme ses professeurs avaient plus de morale qu'elle. Elle parierait même qu'ils étaient seulement enfermés dans leurs habitudes, dans leur train train quotidien et surtout dans leurs préjugés. Comment pouvait-il en être autrement ? Aucune réponse à cette belle interrogation.      


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Message Sujet: Re: [Lumen/Teruki] Why are you following me?   [Lumen/Teruki] Why are you following me? Icon_minitimeLun 26 Jan - 10:17



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Sa vie ne tenait qu’à un millimètre. Je n’avais qu’à appuyer pour la tuer. Mais ce n’est pas ça qui me surprenait le plus. Non le pire c’était qu’elle semblait totalement ignorer la peur. Comme si elle était habituée à voir la mort. Elle me tournait même en dérision. Moi cinglé ? Certes, je l’avais été pour être autant sur mes gardes. Qu’est-ce qui m’avais pris aussi ? Je n’avais qu’à sortir ma baguette ou tout simplement utiliser mes mains pour la mettre hors d’état de nuire. Il fallait que je fasse plus attention à mes gestes. Sur le moment de m’excuser elle semblait rigoler de la situation. Moi ? Jouer au ninja ? Devrais-je lui dire que ces armes sont faites pour des assassins ? Mon père me l’avait souvent dit mais je n’avais jamais vraiment compris et cela jusqu’à mon voyage. Lorsque je dédaignai à prendre la parole je lui répondis comme si je m’adressais à quelqu’un de mon âge :

- Je ne joue pas mademoiselle. Je suis toujours sur mes gardes c’est tout. D’ailleurs ce ne sont pas des armes de ninjas.

De là je rangeais mon sabre dans son fourreau dévoilant le second kodachis par la même occasion. Je la regardais pendant un instant, puis je m’excusais comme il se devait. Mais cette jeune fille avait titillé ma curiosité et je comptais bien en savoir d’avantage sur elle. Par contre de mes excuses, elle semblait s’en ficher comme de la première pluie. Ce qui semblait l’intriguer le plus fut mes armes. Par contre elle secoua la tête lorsque je lui disais de ne pas en tenir rigueur. Cela semblait déjà un bon pas vers l’avant. Elle m’annonça que certains élèves n’allait peut-être pas aussi bien gérer qu’elle cette situation. Lorsqu’elle les compara à des hypogriffes je ne pu m’empêcher de rire. Un rire sincère et non pour me moquer d’elle. Je repris mon sérieux peu de temps après et lui répondis :

- J’imagine bien vu que mes kodachis, mes sabres japonais, sont des armes qui peuvent être mortelle. D’ailleurs ça ne me surprendrai pas que certains élèves me prendrais pour un fou……. Ou alors qu’ils ne me prennent déjà pour un….. Teruki Tsuki le professeur fou. Ça sonne plutôt bien, non ?

Lorsqu’elle m’exposait son point de vue sur aller dans la Forêt ou non, cela me fit sourire. On dirait moi qui voulait toujours visiter les recoins de Poudlard et de partir à l’aventure. Bien que je fusse un Poufsouffle, je rêvais déjà d’aventure et m’attrapais de nombreuses heures de colles pour partir dans la Forêt. J’allais lui répondre en lui disant que je comprenais son point de vue, mais Sly m’envoya valser à l’autre bout de la petite clairière. Lorsque je lui avais annoncé le nom du Sombral, elle semblait perplexe. Elle répéta son nom comme si je venais de lui faire une mauvaise blague. A voir ma tête elle avait compris que je ne plaisantais pas le moins du monde. Et là ce fut une avalanche de critiques, comme quoi il ne fallait pas donner de noms aux animaux et surtout pas aux Sombrals. Elle avait une vision de ces derniers très poussé et personnelle avec laquelle j’étais en parfait accord. Sa franchise faisait honneur à sa maison. Une vraie Gryffondor. Je lui annonçais mon point de vue sur la question :

- Vois-tu, je suis entièrement d’accord avec toi. Les Sombrals sont libres et doivent le rester. Je ne l’ai pas éduqué ni apprivoisé. Sly est un vieux camarade de jeu et compagnon.

Lorsque je lui donnais la viande et que je le caressais je vis la jeune fille avancer vers Sly. Je lui proposais de le caresser. Mais elle m’ignora totalement et caressa le Sombral. Ce qui me surprit fut son changement de comportement, elle était très douce et semblait parfaitement à l’aise. D’ailleurs elle annonçait qu’elle le connaissait. Cela m’intrigua au plus au point et je ne pu m’empêcher de dire :

- Vraiment ? Où l’as-tu déjà vu ? ça fait un moment que je ne l’avais pas vu donc je me questionne. D’ailleurs je ne connais même pas ton nom ni prénom. Et je ne me suis pas présenté, mis à part pour le cours mais bon. Quel impoli je fais. Je suis Teruki Tsuki. Tu peux m’appeler Teruki si ça te conviens. Mais devant les professeurs et élèves se sera monsieur. Je n’aime pas vraiment le terme professeur. Ça fait un peu trop sérieux.

Lorsqu’elle parla de vieux camarade, je réfléchissais à ce que je pouvais dire. Je pouvais lui dire comment je l’avais rencontré et dans quel circonstance. Oui cela me semblait une bonne idée. Elle enchaina sur le fait que je devais transgresser les règles aussi. Son esprit était remarquable. D’ailleurs mon silence lui confirma ses dires. Je souris fort et me frotta la moustache. Cette petit Gryffondor était remarquable. Je parlais de manière nostalgique pendant que je caressais Sly:

- Et bien pour tout te dire, j’ai rencontré Sly quand il était encore tout jeune. Il devait avoir moins de cinq mois. Je venais de perdre mon père pendant les vacances de noël, et j’étais devenu froid et distant avec mes camarades. Je travaillais dur pour mes ASPIC. Sauf qu’un jour, lorsque j’étais dans le parc je vis une ombre noir près de la Forêt. Je m’y suis aventuré et c’est là que je l’ai vu. C’était le premier Sombral que je voyais. Il était jeune et n’avais presque pas de repère. Il était légèrement blessé à la patte. Donc je l’ai soigné du mieux que j’ai pu et l’ai emmené vers cette clairière où nous somme. Chaque jours je venais le voir et lui apportais de la nourriture. Lorsqu’il commença à aller mieux je jouais avec lui. Puis une fois mes examens fini, je suis venue lui faire mes adieux. Ce n’était pas facile et j’aurai aimé rester sauf que je ne pouvais pas. Il s’envola lorsque je partie. Pas très haut mais il vola et cela me donna l’envie de voyager et de voir toute les créatures magiques de ce monde. Et cela fait maintenant une bonne dizaine d’année que je ne l’avais pas vu et cela me fait plaisir qu’il ne m’a pas oublié.

Je marquais une pause dans mon monologue, qui j’espérais n’allais pas ennuyer la jeune fille. D’ailleurs je lui posais même une question :

- Alors est-ce que tu as des questions ?
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Message Sujet: Re: [Lumen/Teruki] Why are you following me?   [Lumen/Teruki] Why are you following me? Icon_minitimeMar 3 Fév - 15:08





Teruki & Lumen
« Le remède à l'ennui, c'est la curiosité. La curiosité elle, est sans remède. »

Totalement dépourvue de crainte, Lumen n'avait pas peur. A dire vrai, seule la surprise déformait son visage si neutre. On aurait dit qu'elle se foutait de tout. Et à die vrai, elle s'en moquait éperdument. Elle ne se sentait pas en danger. La première réfléxion qu'il fit la força à froncer les sourcils. Il ne jouait pas ? Vraiment ? C'en était encore plus dangereux ! Il avait parfaitement conscience que c'était dangereux.  «  Vous etes sur vos gardes ?  » Demanda t-elle dubitative. Elle passa une main dans ses longs cheveux déjà bien désordonnées, forcée de tourner la situation en ridicule. «  Eh bien, vous devriez vous détendre parce qu'il n'y a rien de très dangereux dans la foret interdite hormis des centaures en colère et quelques fois des loups.  »  Elle avait visité ces bois en long, en large et en travers et elle pouvait assuré qu'elle ne risquait rien en se balladant aussi loin de la lisière. Peut avait-elle une définition du danger un peu particulière. Mais au final, elle avait cotoyé la mort vraiment qu'une fois dans sa vie et ça remontait à huit ans. « Vous devriez aller aux trois balais et prendre une bonne cuite, vous verrez, vous récupérerez une seconde jeunesse.  »  Termina t-elle dans un haussement d'épaules, suivi d'un éclat de rire tellement surprenant qu'il en désarçonnerait plus d'un. C'était comme ça avec elle. Peu importa la situation, elle trouvait toujours le moyen de rire, de faire des blagues douteuses, même au détriment d'un professeur, au risque de se prendre une heur d'école. Mais elle n'aimait pas ces personnes qui avaient un balai dans le cul et qui estimaient qu'il fallait jouer le faux jeton avec l'enseignant. Rien ne servait de les attendrir avec une participation exceptionnelle et de cadeaux bien hypocrites. Le naturel rieur et franc de Lumen avait toujours fait ses preuves. Enfin du moins quand elle se donnait le droit de le faire. Parfois, elle se contentait d'ignorer totalement ses professeurs comm s'il s'agissait de véritables inconnus qui ne faisaient que transmettre leur savoir. Un peu comme le professeur d'histoire de la magie sans doute. «  Puis que ce soit des armes de ninjas ou non, je m'en moque éperduement. Elles peuvent tuer, c'est tout ce que j'ai à retenir.  » Dit-elle plus sérieusement. Et c'était vrai. Un peu comme un baguette magique. Mais elle ne craignait pas ce bout de bois qu'elle possédait depuis des années. Après tout, une baguette magique pouvait faire des choses simples, comme un simple accio ou alors des protections contre la magie noire. La magie était à double tranchant, elle le savait parfaitement, pour ce qui était de ces sabres, elle ne voyait pas ce que ça pouvait faire de bon. Des jeux dans le genre de l'escrime ? Couper des noix de coco ? Qu'est-ce que ça apportait de plus que la magie ? Pas grand-chose ! Elle en concluait donc que ces armes n'étaient pas utiles dans un monde où la magie était utilisée et régnait en maitre. Il sembla réfléchir sur sa folie et l'image que les élèves pouvaient avoir de lui. Elle soupira, espérant qu'il ne disserte pas non plus à ce sujet. Il fallait croire que ce n'était pas vraiment ce qui l'intéressait dans cette affair. D'ailleurs qu'est-ce qui l'intriguait ici ? En fait, elle voulait connaitre la raison de la venue de son professeur ici. Une plante pour soigner l'une des pauvres bêtes dont il avait la charge ? Découvrir une nouvelle créature ? S'en occuper d'une autre ? Elle ne savait pas vraiment. «  Au moins, vous avez conscience que c'est dangereux et vous êtes à moitié cinglé. »  Elle afficha un sourire jusqu'aux oreilles. Oh oui, quand on lui tendait le bâton, forcément elle le prenait pour battre son interlocuteur. « C'est déjà un pas vers la guérison.  » Ajouta t-elle dans un sourire ds plus innocents. Un peu comme si elle disait quelque chose de sympathique. Mais quand Lumen blaguait, on entendait parfaitement si c'était du lard ou du cochon. On faisait la différence entre ses taquineries et ses remarques plus sérieuses.

Puis entra en scène une fabuleuse créature, un sombral ! Là, ça devenait réellement intéressant. Dans le fond ses armes n'avaient aucun intérêt pour la jeune gryffondor, même si elle ne pouvait pas prédire la venue de cet animal qu'elle jugeait libre de tout mouvement. Elle hocha alors la tête à l'enonciation d'un camarade de jeu et de compagnon. «  Je vois, comme un ami d'enfance, ou devrais-je d'adolescence ?  » Sa question était rhétorique. En aucune façon, elle attendait une réponse. Elle la connaissait déjà. Sa vision des sombral fut la seule chose sensée qu'elle ait pu émettre depuis le début de cette entrevue quelque peu surprenante. Elle avait limite l'impression de parler avec quelqu'un de son âge, qui n'avait pas d'autorité à Poudlard. En vérité, il ne prenait clairement pas au sérieux son rôle de professeur. Et Lumen n'allait pas s'en plaindre. Et ce qu'il dit à la suite ne fit que confirmer ses doutes. Ca fait trop sérieux, dit-il. Peut être... Et qu'est-ce que ça changeait ? «  Ca fait plusieurs années que je suis à Poudlard ! » Nota t-elle en arquant un sourcil. Elle tenait quand même à préciser que ça faisait presque cinq ans qu'elle se baladait dans les couloirs du  château. « J'ai eu largement l'occaion de le voir. » Puis, elle se lança dans une énumération de quand elle avait pu le voir : « Déjà, quand on monte dans les carioles, à la lière de la forêt, près du lac aussi, faut bien que les sombrals boivent, puis quand ils volent. Oh eh bien sûr, ici quand je fais ma promenade matinale.   »  Elle disait tout ça comme si c'était tellement anodin. Dans la vie, il n'y avait pas grand monde qui pouvait voir ces créatures, seules les personnes qui avaient vu quelqu'un mourir pouvait se perdre dans une contemplation poussée. Puis, ces créatures faisaient peur par leur apparence quelque peu morbide. « Oui, j'ai besoin de me dégourdir les jambes très tôt le matin quand il n'y a personne, un peu comme le moine gras. Aux alentours de cinq heures, vous pouvez être certain de le croiser dans les couloirs du deuxième étage.  »  On voyait bien que Poudlard était sa véritable maison, qu'elle y passait le plus clair de son temps, même si parfois elle avait l'impression d'être prisonière de cette école. « Et si on l'y voit pas, c'est qu'il est perturbé par les disputes de ses camarades. Mais quand même, il y a peu de risques. » Et elle rit encore. Elle avait la sensation de parler d'un fantôme qui se fichait de tout. Au contraire, le moine gras était très gentil, mais il était plus porté sur la nourriture qu'autre chose, même s'il ne pouvait plus vraiment manger. «  Vue que vous avez des difficultés avec les noms, j'ai vu ça durant les cours, moi, c'est Lumen Macmillan, Lumen avec un M et pas un C. » Elle avait retenu ce petit défaut de prononciation, quand il avait lu la liste des étudiants, alors forcément elle saisissait l'occasion de le rectifier. Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi il faisait encore la confusion, mais soit, elle lui rabacherait ceci comme un comptine pour que ça rentre dans sa tête. Il ne fallait pas que ça rentre dans une oreille et qu ça ressorte pas l'autre à de trop nombreuses fois, ça en deviendrait surement très vite lassant pour elle. Puis, elle écouta attentivement le récit de l'enseignant. C'était à la fois triste et heureux. Et Lumen fut bouffée par une certaine culpabilité de l'obliger à revivre la mort de son père. Mais dans un sens, ça n'était pas si douloureux à ses yeux. Ca ne lui faisait pas mal. Elle ne souffrait pas de cette douleur que transcendait dans les yeux de son professeur. Elle donnait juste l'impression d'être touchée... touchée, était-ce seulement le mot ? A dire vrai, surement pas. Mais c'est ce qui semblait se rapprocher le plus de la réalité. «  Eh bin ! Quelle histoire !   » S'exclama t-elle quand il eut fini de comtper son histoire commune avec "Sly." Elle n'eut pas vraiment le temps d'ajouter quoique ce soit alors qu'il prenait de nouveau la parole. Des questions ? Pourquoi aurait-elle des questions ? Elle avait beau être bouffée par la curiosité, elle ne voyait pas quoi demander de plus. De toute façon, elle n'attendait rien davantage. «  En tout cas, je peux vous assurer qu'il vole haut maintenant. Puis, il est dans la force de l'âge !   » Il était grand, fort et responsable, plus besoin d'une nounou maintenant ! Toutefois, elle saisissait l'interêt de venir lui rendre visite. Ca comptait autant pour lui que pour ce brave Sly. Elle le voyait bien. « De mon côté, c'est une chouette que j'ai rencontré blessée ! C'est bien la seule chose que je suis arrivée à imposer à mes parents ! Une chouette à l'aile brisée.  » Elle marqua une pause. « Mais quand j'ai voulu lui rendre sa liberté quand elle allait mieux, elle est restée, tout simplement. » Un bref haussement d'épaules, ignorant totatelement qu'est-ce qu'elle pouvait préciser. « Après, une chouette, c'est quand même plus simple à garder qu'un sombral !  » Renchérit-elle dans un bref sourire. Elle énonçait là qu'une banale vérité. Mais bon.   


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Message Sujet: Re: [Lumen/Teruki] Why are you following me?   [Lumen/Teruki] Why are you following me? Icon_minitimeJeu 5 Fév - 10:27



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- Oui sur mes gardes.

Lorsqu’elle parla des pseudo-dangers de la forêt j’étais surpris. Elle devait beaucoup y aller. Enfin ce n’était pas le plus important. Je m’attardais sur le fais qu’elle me demandait d’aller me saouler à un bar et de récupérer une autre jeunesse. Je lui souriais et rigolait avec elle avant d’ajouter :

- Une seconde jeunesse ? Je ne suis pas si vieux que ça voyons, si ? Je ne pensais pas avoir autant de ride que cela.

C’était une bonne entente que j’avais commencé avec elle. Son côté franc parlé était fort sympathique et m’amuser assez. Je me demandais jusqu’où son fort caractère pouvait aller. Etait-elle capable de tenir tête à un professeur assez longtemps ? De cela j’allais en avoir le cœur net. Tiens donc, tu m’annonçais que mes armes étaient dangereuses ? Qu’importe que ce fussent des armes de ninja ou non. Mais moi je pensais toute autre chose. Je ne me fourvoyais pas tu devais avoir un point de vue très différent du mien. Donc je ne fis qu’acquiesçais d’un hochement de tête tes paroles. Pourquoi partir dans un débat que je savais perdu d’avance. Enfin bref nous allions passer sur autre chose. Moi un fou ? J’émettais l’hypothèse et trouvais cela bizarre que les élèves pouvaient penser cela. Enfin certes certains risquaient d’avoir peur de me voir sortir avec mes lames et risquaient de me prendre pour un psychopathe ou totalement autre chose de plus péjoratif, même si je ne voyais pas comment cela pouvait être possible. D’ailleurs la jeune Gryffondor se permit une boutade sur ma réflexion sur la folie. Cela me fit rire et je lui confirmais ces dires sans pour autant les confirmer :

- Tu sais la folie est une maladie mais il y a un proverbe qui dit que un brin de bravoure est égal à trois grain de folie. Donc tu es folle aussi………. si je puis le dire. Mais la folie que nous avons tous en nous n’est pas à guérir. Si on accepte tous notre folie nous ne pouvons qu’aller mieux et nous comprendre mieux.

Lorsque Sly eu la brillante idée de se montrer et que je le caressais, elle avait répété le fait que c’était un camarde d’enfance, ou plutôt d’adolescence. Cette remarque me fit sourire. Elle savait garder les pieds sur terre. Une élève si intelligente ne devait-elle pas être à Serdaigle ? Certes il y avait bien des élèves intelligents dans les autres maisons mais cela était toujours surprenant de rencontrer des gens aussi intelligents. Lorsqu’elle me parla qu’elle l’avait déjà vu je lui demandais où précisément et était un peu surpris. Elle me rétorqua que cela faisait déjà cinq ans qu’elle était ici donc que c’était normal. Elle donna les lieux assez connue tel que tirer les carrosses, au lac, près de la forêt. Puis d’un coup elle parla de sa balade matinale. Cela titilla ma curiosité. En effet je faisais aussi des balades matinales le matin. Je lui posais la question d’un air un peu dubitatif :

- Une balade matinale ? Vraiment ?

D’ailleurs elle s’empressa de me répondre en annonçant fièrement qu’elle aimait se balader sans qu’il n’y ait personne. Et même l’anecdote du Moine Gras me fit rigoler. Cette petite connaissait Poudlard comme personne. Ça se voyait qu’elle était habituée à être ici. Par contre elle passa assez vite du coq à l’âne et me donna son nom car elle avait remarqué que j’avais un énorme problème avec cela. Je ne pu que sourire à cette……….. comment dire………. ah oui à ce petit reproche. Je a remerciais comme il se devait :

- Et bien Lu……..men. Merci bien. Désolé si j’écorche ton prénom encore mais j’ai toujours du mal. A retenir. D’ailleurs tu n’es pas la première ni la dernière. Mais je vais tenter de faire un effort pour me souvenir très bien de ton prénom Lumen. Tu as légèrement titillé ma curiosité par ton franc parlé.

Après cela j’expliquais mon histoire avec Sly et mon père. La nostalgie ne me fit pas voir ce que ressentais Lumen. D’ailleurs une fois que j’avais fini j’entendis sa phrase un peu spéciale sur le moment. Là où les gens allaient s’insurger sur une phrase aussi banale et déplacé, moi je souriais et trouvais cela amusant. Je ne lui laissai pas le temps de dire quelque chose que je lui demandais si elle voulait des réponses à certaines questions qu’elle se posait. Sa réponse me surpris un peu. C’était du au fait qu’elle parla de Sly. De cela je ne m’y attendais pas. Alors comme ça il volait haut maintenant. Je lui grattais l’arrière de la tête, comme s’il avait fait quelque chose de bien. Mais la jeune Gryffondor commença à raconter une de ses aventures. Elle c’était occupée d’une chouette et celle-ci une fois guéris, ne voulait plus partir. Un sombral plus difficile à garder qu’une chouette ? Cela me fit sourire et je ne pu m’empêcher de dire :

- En effet une chouette prend moins de place. Même si certaines ont un sale caractère, je parle de ma chouette à moi, Shao. Enfin ce n’est pas le plus important ici. A ce que j’entends tu es très douée pour tout ce qui est des animaux. Tu veux faire quoi comme métier plus tard ?

Certes cela était une question assez direct que je posais mais pourquoi pas. Après tout je pourrais peut-être l’aider pour son avenir. Si elle a prit Soins aux créatures magiques c’est qu’il y a une raison. D’ailleurs je  lui disais :

- Si tu as besoin d’aide pour quoi que se soit demande le moi, je serai ravis de t’aider. Par contre je ne suis pas très bon pédagogue excuse moi. Ma seule caractéristique sur les créatures est mon tour du monde. Où j’ai vu des créatures incroyables. J’espère qu’on m’autorisera à en montrer. Même si ça m’étonnerai qu’on m’autorise à ramener un BouteFeu Catalan.

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Message Sujet: Re: [Lumen/Teruki] Why are you following me?   [Lumen/Teruki] Why are you following me? Icon_minitimeMer 11 Fév - 17:08





Teruki & Lumen
« Le remède à l'ennui, c'est la curiosité. La curiosité elle, est sans remède. »

Lumen se contenta d'un haussement d'épaules quand il répéta qu'il était sur ses gardes. Ouais, enfin, c'était pas non plus la fin du monde hein ? Il pouvait rester coincé et tuer quelqu'un la prochaine fois. C'était lui qui aurait les problèmes, pas elle. Elle le trouvait particulièrement étrange. Fou, était-ce le mot ? Disons plutôt dans la lune, mais là encore, ce n'était pas assez précis. On ne parlait pas là de quelqu'un un peu rêveur. Elle arqua un sourcil, pas très vieux ? Comment ça ? Elle se rendit compte qu'elle n'avait même pas pris la peine de déterminer l'âge de ce monsieur-là qui lui faisait face et qui semblait déterminé à garder ses sabres. A vue de pif, comme ça, elle lui donnait plus de trente ans. Mais dans son regard, il avait l'air d'en avoir bien plus. Elle pensait sincèrement que l'âge et le corps n'avaient pas forcément le même âge. Un enfant de 18 ans pouvait avoir la raison d'un adulte d'une trentine d'année, de quelqu'un qui connaissait déjà de si belles choses. Elle jugeait que les poètes avaient vécus toute une vie, ce que les hommes du monde commun ne ferait jamais même en 80 ans d'existence.  « Hum, non, je parlais de l'âge que vous avez dans votre tête.   » Dit-elle en haussant brièvement les épaules. « J'ai toujours pensé que le corps et l'esprit n'avaient pas toujours le même âge. C'est plutôt une question de sagesse et de maturité.   » Et voilà qu'elle essayait de disserter à ce sujet. Ca touchait davantage la philosophie et la réflexion qu'autre chose. Mais elle se perdait toujours dans les limbes de sa méditation. Elle était commeça Lumen. Mais il ne fallait pas non plus croire qu'elle était complètement débile. Elle résumait de façon assez claire le fond de sa pensée. « Quand un adolescent a vu quelque chose qui l'a boulversé profondément, il est souvent plus mature qu'un autre de son âge. On murit par nos expériences, c'est ce que je veux dire. Et tout le monde n'a pas vécut de grandes choses, même à 50 ans par exemple.  »  Toutefois, elle ne se voyait pas se lancer dans cette voie. Elle n'avait aucune envie de continuer de cette façon. Ca ne servait à rien. Puis, quand il parla de folie comme maladie. Elle secoua la tête. «  Une maladie ? La folie ? C'est bien une chose déterminée par un nombre de personnes supérieur numériquement ça !  » Elle marqua une pause. Son ton était là moins sympathique. Elle n'aimait pas classer les gens dans des petites cases, comme s'ils étaient défaillants. S'ils ne collaient pas à une normalité, alors on les oubliait ou on les mettait en psycathrie. Lumen parlait souvent d'envoyer les gens dans ce service là à Saint Mangouste quand ils l'emmerdaient et lorsqu'elle n'avait rien d'autre en magasin. « Qui sommes nous pour juger les personnes qui préfèrent dire que le jaune est bleu ou alors que les personnes s'enferment dans une sorte de transe lorsqu'ils viennent de perdre un être cher ? Les gens s'enferment dans un monde qui est le leur et on préfère les dire fous, plutôt que de les accepter comme des personnes comme vous et moi.   » Elle était agacée Lumen. Pourquoi à chaque fois qu'elle voyait une personne un peu différente on la disait perturbée ? « Tant qu'ils ne font de mal à personne, pourquoi devrait-on leur priver de leur bulle ?  » Mais elle n'obtint pas de réponse, vue qu'un sombral eut la bonne idée de renverser le professeur.

La suite de la conversation se tourna donc vers ce Sly et l'amitié qui le liait avec le professeur. Elle choisit alors de se présenter de manière impromptue. Mais elle ne se voyait pas faire autrement. « Vous savez, j'ai bien du mal à retenir les noms de famille des personnes qui ne m'intéressent pas. Tiens, regardez, le professeur d'astronomie. Impossible de le retenir. On me le répète assez souvent pourtant, mais je ne l'enregistre pas.  »  Elle fit un faible sourire tout en haussant les épaules, lui montrant qu'au final, ce n'était pas la fin du monde. Puis, elle s'en moquait de ce prof, voilà tout. « En même temps, il y a de fortes chances que je ne lui parle pas en dehors des cours, donc bon. Aucune importance. Il ne s'en rendra probablement jamais compte. » Ce que les gens ne savaient pas ne pouvaient pas leur faire du mal, comme le disait le dicton. Elle était douée avec les animaux ? Elle inclina légèrement la tête sur le côté. Puis, elle pensa à ses talents avec les créatures magiques, à ses notes toujours largement au dessus de la moyenne depuis sa troisième année. Ce n'était pas faux. Elle avait en effet un lien étroit avec les animaux et créatures magiques. « Pourquoi Sly ?  » Demanda t-elle finalement alors qu'il lui demandait ce qu'elle souhaitait faire plus tard. Son avenir ? Pourquoi tout le monde lui demandait-il ce qu'elle voulait faire ? Après tout, elle n'avait que dix huit ans, pas vingt. Elle n'était pas à l'aube de son entrée dans le monde du travail. Elle avait le temps de changer ses projets. « Pourquoi vous avez choisi Sly ? D'où est-ce que ça vient ? Pourquoi ne pas l'avoir appelé Croque, par exemple ?   » Reprit-elle, préférant ignorer son interrogation pour le moment. Si ça l'importait, alors il insisterait plus tard. « Personnellement, j'ai appelé ma chouette Lilith, il parait que c'est la première femme d'Adam. D'autres traditions disent que Lilith viendrait des enfers. » Elle haussa les épaules en riant. Parler de religon moldues lui paraissait bien étrange. Surtout qu'elle n'était pas une spécialiste dans ce domaine. Au contraire. « J'ai toujours aimé m'inspirer des mythologies et autre pour donner des noms aux choses et êtres vivants.  » Il s'agissait là d'un aveu particulièrement anodin. Et quand ce dernier reprit la parole, Lumen laissa le sombral de côté pour reporter son attention sur son professeur. Il lui proposait de l'aide. C'était gentil, mais elle allait décliner. Elle ne comptait pas s'occuper de créatures magiques plus tard. Elle se disait souvent que le jour où elle perdrait Lilith, elle n'aurait plus le coeur de prendre une autre adorable bête. C'était Lilith et ça s'arrêtait là. « Oh, c'est gentil, mais ne vous prenez pas cette peine. J'ai d'autres projets professionnels. » Elle savait qu'il ne le prendrait pas mal. Elle le voyait bien. Il demandait cela par curiosité. Et même s'il serait peut être déçu, ça ne changeait pas le fait qu'il ne le prendrait pas mal. « Je voudrai faire quelques années de quidditch professionnel, faudra que je me batte pour faire partie des meilleures et ne pas être simple remplaçante, mais je me sens capable de le faire. » Même si elle n'était pas une serpentard, elle faisait souvent preuve de détermination.  Puis, elle était bien plus courageuse qu'eux, alors forcément, elle se battrait jusqu'au bout pour obtenir ce qu'elle souhaitait. « Puis d'un autre côté, j'aimerais aussi faire changer les choses dans ce bas monde, trouver un sens à ma vie, être utile. Alors je pense que je ferai du journalisme politique après.    » Comme dit à d'autres, elle ne rejoindrait pas le ministère, travailler derrière un bureau, non merci.


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Message Sujet: Re: [Lumen/Teruki] Why are you following me?   [Lumen/Teruki] Why are you following me? Icon_minitimeMer 11 Fév - 23:44



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Le point de vue de cette jeune fille était impressionnant. Je la laissais parler sur l’âge. Si nous partions sur un débat philosophique nous allions en avoir pour des heures de travail. Des jeunes qui pouvaient être plus vieux suite à certain traumatisme. Cela était vrai intéressant, par ailleurs cela devait être du vécu pour qu’elle en parle ainsi. Mais bon, cela pouvait bien attendre, je n’allais tout de même pas la harceler de questions trop personnelles. Par ailleurs je noyais le poisson pour la mettre en confiance :

- Tu as parfaitement raison. L’âge mental prône sur l’âge physique. On peut être jeune et avoir une forte mentalité et inversement.

J’enchainais ensuite sur sa réponse sur ma folie. Oui et alors ? Je trouvais que la folie était une maladie. Mais que cela pouvait être fort utile. Sa réponse me laissa un peu perplexe. Il semblait que j’avais touché un point sensible et ce n’était peut-être pas la meilleure chose à faire avec une Gryffondor. D’ailleurs son discours me laissa surpris. Je n’avais jamais dit cela. Enfin je pensai que la folie était une maladie oui mais je parlais dans le sens que le pouvoir rendait fou ou bien qu’on agissait en faisant du mal au gens. Il fallait réparer cette erreur avant que je la rende encore plus furieuse sauf que malheureusement pour moi je fus attrapé par Sly. D’ailleurs c’est juste après qu’elle se présenta. Je m’excusais sur le fait que j’avais du mal avec les prénoms et elle me dit qu’elle en avait aussi. Cela me fit sourire aussi. Le professeur d’Astronomie ? Je ne savais même pas son nom ni prénom. D’ailleurs je lui confirmais ses propos :

- Le professeur d’Astronomie ? J’ai oublié qu’il y en avait un. Alors pour tout te dire je ne sais même pas son nom. Donc tant qu’on ne doit pas lui parler nous sommes tranquilles, n’est-ce pas ?

Enfin avant que je lui demandais ce qu’elle voulait faire plus tard, elle m’avait demandé l’origine du prénom. Je ne savais pas ce qu’elle allait me répondre. Elle me répondait de nouveau sur le prénom le pourquoi du comment. Je lui répondis en souriant :

- Parce qu’il a choisit. Enfin il a acquiesçait. J’ai commencé à lui parler pour savoir s’il allait bien et un jour j’ai cherché un nom à lui trouver et j’ai décidé de lui donner celui-ci car il est assez malin. Vu que Sly signifie malin. Je trouvais cela plus approprié.

Elle parla ensuite de son animal de compagnie. Une chouette qu’elle avait appelé Lilith. Qu’elle sache autant de chose sur les croyances moldus me surpris. Qu’elle s’intéressait aux mythes et légende titilla ma curiosité :

- Vraiment intéressant. Je ne savais pas que des sorciers aimaient la mythologie moldus. D’ailleurs je la connais bien vu que je suis un né moldu. Oui Lilith est considéré comme la première femme mais elle aurait été envoyée en enfer par Dieu et Satan en aurait fait sa reine. Enfin c’est ce dont j’ai entendu. Elle serait aussi la reine des monstres.

Je lui proposais mon aide si elle en avait besoin, mais elle déclina gentiment. Je compris que ce n’était pas contre moi. Elle devait être du genre à se débrouiller seule. D’ailleurs je lui répondis :

- Ne t’en fais pas Lucen……euh Lumen. Je comprends ton choix. Mais si un jour tu en as besoin je t’aiderai avec grand plaisir.

Elle m’exposa ensuite son projet futur. Joueuse professionnelle de Quiddicht ? Cela pouvait lui aller. Mais elle allait aussi partir sur du journalisme. Cela me rappelait un peu la journaliste rousse. J’avais oublié son nom mais devait l’avoir noté quelque part. Cela me fit penser que si elle voulait être journaliste il fallait un libre accès à tout. Mes collègues risquaient de m’en vouloir mais bon. Je sortais une feuille et d’un coup de baguette tapota dessus et le tendis à Lumen en disant :

- Et voilà miss Macmillan. Tu as un passe pour la forêt interdite. Comme ça si un professeur te surprend ici tu pourras lui montrer et il comprendra que tu as l’autorisation de circuler dans ces lieux. Grâce à un enchantement tu es la seule à pouvoir l’utiliser et tu ne peyx ni le perdre ni le détruire.

Papier :
Moi Teruki Tsuki, professeur de Soin aux Créatures Magiques, autorise Lumen Macmillan de se balader dans Poudlard et ses alentours comme elle le souhaite, ceci incluant la Forêt Interdite.


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Message Sujet: Re: [Lumen/Teruki] Why are you following me?   [Lumen/Teruki] Why are you following me? Icon_minitimeVen 13 Fév - 9:52





Teruki & Lumen
« Le remède à l'ennui, c'est la curiosité. La curiosité elle, est sans remède. »

L'astronomie, voilà une matière qui ne l'intéressait pas le moins du monde. Elle arqua les sourcils en l'entendait dire qu'il ne savait même pas qu'il y avait un professeur d'astronomie. « Attendez, vous ne le saviez vraiment pas ? » Demanda t-elle le plus sérieusement du monde, avant de reprendre toujours aussi étonnée : « Vous apprenez alors quelque chose, contente d'avoir pu vous aider. » Puis, elle rit tellement ça semblait ridicule. Elle ne l'informait seulement. Ce n'était pas non plus comme si elle lui apprenait forcément quelque chose qui lui était utile pour l'avenir. N'empêche, ça lui faisait penser qu'elle n'aurait plus besoin de son vieux scrutoscope. Elle n'avait pas le niveau pour poursuivre les cours après les buses. Elle savait que son petit désolant ne pourrait pas montrer davantage. En cette pensée, elle fit un haussement d'épaules. Elle ne voyait pas vraiment où était le problème. L'astronomie lui serait d'aucune utilité à l'avenir, autant pour le journalisme que pour le quidditch, à moins d'écrire des articles dans un journal à ce sujet. Mais bon, ça ne risquait pas d'arriver. Elle ne comptait pas faire des cours d'astronomie non plus. Elle lui demanda alors la signification du prénom de ce brave sombral. Ça voulait dire malin. Elle hésita une seconde. « C'est... original. » Tenta t-elle d'articuler avant d'ajouter brièvement : « Je n'y aurais pas pensé » Comme quoi, on pouvait avoir des idées des plus banales. Mais elle s'abstint de tout commentaire à ce sujet. Elle ne se permettrait pas quand même. Puis chacun ses goûts hein ?  Elle fut quand même assez sceptique par la suite. Il ne savait pas que les sorciers s'intéressaient à la mythologie moldue ? C'était bizarre ça. Elle secoua la tête. « Ah bah si justement. Pour donner les prénoms, c'est vachement pratique.  » Comme pour Lilith et encore. Elle ne connaissait pas une seule famille qui ne s'inspirait pas de l'histoire romaine, grecque, biblique ou alors nordique. « Regardez les dossiers des gosses de sang pur. Par exemple, ma sœur Freya, son prénom vient de la mythologie nordique. Les sang pur portent pour la plupart des prénoms mythologiques, par exemple : Athéna, Zephir, ah Lorelei, Néron, Seth aussi. Non sérieusement, regardez, il y a tout un tas de choses.   » Elle marqua les sourcils, plissant légèrement le nez. Elle fouilla dans sa mémoire avant de reprendre subitement : « Ah tiens, et Nika, je mettrai ma baguette au feu que ça vient de Nikê, la victoire pour les grecs. Après, il y a surement d'autres possibilités. » Elle fit un simple haussement d'épaules. Puis, il y avait bien d'autres exemples qu'elle n'avait pas noté. Elle ne connaissait pas tout par cœur, et encore heureusement. Mais tous les prénoms avaient une origine. Tout. « Puis, ce n'est pas totalement moldu, vous savez. Les sorciers et les moldus vivaient ensemble, sans avoir peur les uns les autres. Alors finalement la mythologie est sorcière comme moldue. Comment peut-on expliquer certaines choses du passé sans la magie ?    » Une fois de plus, elle haussa les épaules.

« Par contre, je veux bien que vous me parliez de vos voyages. Vous avez dû voir des choses peu ordinaires dans les autres pays. Personnellement, la petite bête la plus étrange que j'ai vu, c'était un serpent à sonnette.   » Elle grimaça à l'idée. Elle se rappela le cri qu'elle avait fait en voyant cette chose. Elle n'avait que huit ans à l'époque. « Rien de très effrayant finalement, vous avez dû voir des choses bien plus intéressantes non ? Tenez cet abominable homme des neiges dont les moldus ont si peurs. Ça s'appelle comment déjà ? Ah oui, un yéti. Ça existe vraiment ?  » Demanda t-elle finalement dans un froncement de sourcils. Elle ne savait absolument pas s'il était allé à la montagne ou quoique ce soit d'autre. Après tout elle n'était pas partie avec lui. Et fort heureusement d'ailleurs, à cette époque, elle avait bien d'autres choses à faire. Elle songea alors que les moldus inventaient vraiment de drôles de choses. Si les sorciers se contentaient de trouver des priorités magiques à telle plante. Ça lui semblait totalement invraisemblable, un peu comme les inventions moldues. Tenez comme ces métros où elle n'allait pas, par peur de faire une crise de claustrophobie ou ces autobus qui remplaçaient le transplanage. Elle les admirait les moldus, beaucoup même, pour cette capacité à exister, à s'adapter sans la magie. Ils faisaient preuve de beaucoup d'ingéniosité. Et les sorciers manquaient certainement de beaucoup de bon sens pour le remarquer. Puis, Lumen reprit toujours en souriant : « En parlant de vos voyages, vous êtes allé en montagne ? Non parce que le yéti, ça peut pas être à la mer, non ? » C'est qu'elle parlait beaucoup la petite gryffondor. Elle aimait discuter de tout et n'importe quoi et étendre sa science d'une certaine manière. Ah derrière ses grands airs de fille je m'en foutiste se dissimulait une intellectuelle. Par contre, elle ne savait surement pas autant de choses que son professeur de soins aux créatures magiques. En voyageant on apprenait surement plusieurs langues : l'indien peut être, ou le russe. Elle avait tenté d'apprendre le chinois, avant de se paumer lamentablement dans les signes. Toutefois, elle aimerait bien avoir cette capacité à s'ouvrir au monde et de parler trois à quatre langues.  Puis ça devait être marrant d'être bilingue. « Donc comme vous le voyez, si vous voulez me parler de voyages, je suis toue ouïe.  » Puis, cela lui permettrait peut être de penser à une autre optique pour son avenir. Elle se voyait joueuse de quidditch professionnelle ou journaliste politique. Peut être deviendrait-elle chercheuse. Peut être s'occuperait-elle de dragons. Tout pouvait changer. C'était ainsi. Ce qui suivit l'étonna pourtant énormément. Il fit un geste qui la surprit énormément. Quel professeur prenait cette responsabilité ? Là dans les mains d'un professeur se tenait une autorisation pour aller même dans la foret interdite. Non seulement, elle ne s'attendait pas à une telle offre, mais le fait qu'il n'ait eu même pas besoin de plume ou de crayon pour écrire ceci la désarçonna. Elle afficha un sourire amusé quand il lui dit qu'elle ne pourrait pas le perdre. De toute façon, elle faisait toujours attention à ses affaires et on ne venait jamais fouiller dans sa malle pour lui voler quoique ce soit.« Ne vous inquiétez pas, j'y ferai bien attention. Je mettrai ce parchemin en sûreté, comme je le fais pour ma brosse à cheveux.  » Dit-elle en scrutant les mots  écrits. Il y avait bien marqué son prénom et son nom. Tout en ordre. Pas la moindre faute. Tout était là. Elle releva la tête et fixa l'enseignant qui semblait assez dérouté. Elle fronça les sourcils. « Quoi ? Vous n'avez jamais entendu que une fille et sa brosse à cheveux, c'était une grande histoire d'amour ? Non mais sérieusement, vous croyez qu'on claque des doigts pour avoir des cheveux aussi parfaits ?  »  Dit-elle en montrant une même de ses cheveux bruns. Même un démêlant ne faisait pas des miracles. On avait besoin d'une brosse, forcément. « Demandez à n'importe quelle fille ce qu'elle apporte absolument dans ses bagages et il est évident que la brosse en fera partie.  »  Ajouta t-elle dans un haussement d'épaules.  


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Message Sujet: Re: [Lumen/Teruki] Why are you following me?   [Lumen/Teruki] Why are you following me? Icon_minitimeVen 13 Fév - 12:39



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Je l’écoutais attentivement, non je ne le savais vraiment pas. Mais c’était vrai qu’en réfléchissant un peu on le remarquait. D’ailleurs tous ces exemples qu’elle me donnait, c’était incroyable. Je ne savais pas qu’il y en avait tant que ça. Les sangs purs aimaient tant que ça les noms mythologiques ? Ca pour une surprise ça en était une. J’allais faire de plus ample recherche comme elle me le conseillait. D’ailleurs je vais lui répondre :

- C’est vrai que maintenant que tu le dis ça devient logique. Donc autrement dit Lumen vient aussi de la mythologie alors, non ? D’ailleurs il faudrait que j’apprenne les noms de mes élèves pour ne pas me tromper.

C’était assez intéressant que se soit l’élève qui apprenait au professeur. Les rôles étaient inversés et c’étaient amusant je trouvais. Elle continuait sur son argumentation. Par ailleurs elle dévia légèrement sur le fait que ce n’était pas forcément de la mythologie moldus mais plutôt de la mythologie commune. Vu qu’il y avait de la magie. Son point de vue me fit lever un sourcil, comment une jeune pouvait avoir un savoir aussi poussé ? Elle était très mature pour son âge, comme elle avait dit précédemment certains jeunes suite à des traumatismes sont très vieux dans leur tête suivant certaines situation. Je ne pu que lui répondre :

- Ton raisonnement n’est que logique. C’est assez amusant que l’élève apprenne au professeur. Je n’avais jamais vraiment pensé à cela.

Son comportement me fit penser qu’elle était très spéciale. Par contre elle avait enchaînait par la suite sur le fait qu’elle voulait bien entendre parler de mes voyages. Lorsqu’elle fit la grimace en repensant au serpent à sonnette cela me fit sourire légèrement. Je ne me moquais pas d’elle, mais disons que c’était assez amusant, vu toute les créatures que j’avais croisé au cours de mon existence. Lorsqu’elle parla du monstre des neiges je ne pu que rigolais. Ah cette légende était assez connue. Le fameux monstre des montagnes. Et dire qu’il existait vraiment. Malheureusement je n’avais pas pu aller l’étudier. Je fini par calmer mon rire et la jeune Lumen repris sur le fait qu’il ne vivait pas dans la mer. Je tentais de stopper cette machine à parole en enchaînant dès la fin de sa phrase :

- Oui il vit dans la montagne. Mais plus précisément au Tibet. Malheureusement le site est tellement bien gardé par des sorciers que je ne pu même pas m’approcher de la zone. Mais je sais de source sur qu’il a peur du feu. Quelque chose de fort pratique si vous tombez nez à nez avec un de ses spécimens. Mais attention il est très dangereux.

Elle ne semblait pas avoir peur de l’aventure cette petite rouge et or. D’ailleurs elle m’annonçait qu’elle était toute ouïe à entendre mes aventures. Souriant je lui montrai une pierre où elle pouvait s’assoir, pendant que je m’asseyais sur les genoux, comme lors d’une cérémonie de thé japonaise. Puis je fis en sorte que ma voix soit celle d’un orateur je commençais un de mes récits :

- Je vais te raconter l’une de mes dernières aventures en Amérique. J’étais entrain de remonter toute l’Amérique du Sud, je venais de finir de visiter la Bolivie et j’étais arrivé en plein milieu du Pérou. Je cherchais à trouver un de ses magnifiques spécimens qu’est le Dent-de-vipère du Pérou. J’avais cherché pendant deux jours d’affilé. Les rumeurs disaient qu’il y en avait encore quelques un en liberté mais en plein cœur des lieux de fouilles archéologique. Donc je me décidais de me mettre en chemin. Il me fallu deux semaines pour trouver le bon site archéologique. Malheureusement je n’ai pas trouvé le dragon. C’était même plutôt l’inverse. J’avais repéré non loin un bœuf qui était mis à l’écart du camp. Ces dragons aiment manger ces animaux, bien que l’humain reste son met favoris. Par ailleurs j’avais déjà sorti un carnet et un crayon pour en apprendre davantage. J’avais attendu pendant deux heures avant qu’il ne se montre. Le silence fut total, aucun bruit ne se fit entendre sauf l’énervement du bœuf. Puis d’un coup une ombre s’écrasa contre le bœuf. De ce que j’avais vu le dragon avait planté ses crocs dans le corps de la vache. Celle-ci mourut, non d’hémorragie mais de ce poison. Car les crocs de ce dragon étaient empoisonnés. Sauf qu’avant de commencer son repas il avait reniflé l’air. Je n’avais pas vu que le vent allait en sa direction et que malheureusement j’étais dans le courant d’air. Le dragon se jeta sur moi du haut de ses cinq mètres, ne réfléchissant pas je me mis à transplaner au village que j’avais été il y a une semaine. C’était une expérience incroyable même si la prochaine fois je me mettrai face au vent.

Je fini mon récit par un rire amusé de la situation. J’avais mal calculé mon coup ce jour là et on m’y reprendra à deux fois à agir inconsciemment. Quelques minutes plus tard je décidais de lui donner l’autorisation qu’elle méritait. Celle-ci le tenait comme si elle tenait le Graal. Lorsqu’elle parla qu’elle allait y faire attention à cela comme de sa brosse à cheveux je ne pu m’empêcher d’avoir une tête surprise. C’était si important que ça pour une jeune fille ? Comme si elle avait lu dans mes pensées elle répondit à ma question interne. Cela me tira un sourire amusé et je ne pu m’empêcher d’ajouter :

- Je te crois Lumen. Je te crois. Par ailleurs ce papier restera toujours dans ta poche même si tu le pose sur un rebord de fenêtre où qu’il s’envole. Le sort que j’ai lancé permet qu’il reste quasiment tout le temps avec toi, sauf lorsque tu te lave bien entendu. De plus le sort que j’ai lancé permet de savoir qu’il provient de moi, donc aucun risque de copie ou alors qu’on te prenne pour une menteuse.

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Teruki & Lumen
« Le remède à l'ennui, c'est la curiosité. La curiosité elle, est sans remède. »

Expliquer à un professeur que la mythologie faisait partie intégrante des sang purs ne fut pas une chose difficile pour Lumen. Au contraire, les exemples étaient divers et variés. Puis, de toute façon, la plupart des prénoms venaient de la mythologie, même chez les moldus qui prenaient parfois des prénoms d'une simplicité folle. Une fois de plus, l'enseignant la surprit. Se moquait-il d’elle ? Non mais sérieusement ? Elle pensait sincèrement qu'il connaissait au moins ça. Tout le monde savait que les sortilèges puisaient leur nom du latin, et la ressemblance entre lumos et lumen était trop flagrante pour ne pas faire le rapprochement.  « Non, ça ne vient pas de la mythologie. »  Dit-elle dans un sourire assez moqueur. Elle ne pouvait pas s'empêcher de rire intérieurement. Elle se demanda sincèrement d'où il sortait. Il devait bien avoir une idée non ? Après il fallait reconnaitre qu'il ne faisait pas preuve de grande originalité, rien que pour le prénom de son sombral qu'il considérait comme un vieil ami.  « Vous n'avez même pas une petite idée d'où ça peut venir ?  »  Demanda t-elle en arquant un sourcil. Puis, elle ajouta simplement : « Vous connaissez vos sortilèges les plus simples n'est-ce pas ? Vous savez Lumos ou Lumos maxima. »  Elle espérait sincèrement que ça arriverait dans son cerveau avant qu'elle n'ait l'occasion de lui donner la réponse. Mais elle ne put s'empêcher de ramener une fois de plus sa science. « En fait, tous les noms de sortilèges viennent du latin, demandez à n'importe quel expert en sortilèges, il vous le dira.  » Elle marqua une pause. Peut être comprendrait-il à présent. Elle haussa les épaules. Bon, allez, il ne venait pas de faire un crime contre l'humanité non plus... si ? «  Lumen, c'est simplement lumière en latin. » Termina t-elle. Elle repensa alors au fait qu'il devait apprendre les noms de ses élèves. En effet, ce serait bien plus pratique. Elle se contenta d'un hochement de tête. Elle trouvait qu'il s'agissait tout simplement d'une bonne idée. Puis, c'était le moins qu'il puisse faire quand même. « Faites une liste, c'est la meilleure façon de retenir des noms.  »  Dit-elle dans un haussement d'épaules.

Lumen se remit toutefois à parler. Il lui arrivait parfois de se transformer en moulin à paroles. Et il était difficile de l'arrêter, mais bizarrement, elle ne parlait jamais vraiment d'elle, ni de son passé, ni de ce qu'elle ressentait. Le yéti. Elle en parlait. Elle avait entendu dire qu'ils vivaient en montagne. Elle se demanda même s'il existait. C'était une question existentielle. « Oh, je me doute bien que c'est très dangereux. Et je ne comptais pas aller à leur rencontre.  »  Sourit-elle de toutes ses dents. Elle avait bien d'autres choses à faire que d'aller à la rencontre d'un abominable homme des neiges. « Au Tibet ?  »  Répéta t-elle. Elle se dit que ce serait franchement pas mal de faire des recherches sur cette région du monde. Car pour le moment, elle n'avait aucune idée où la localiser. Elle imaginait de hautes montagnes, avec énormément de neige. Puis, elle l'écouta raconter une de ses aventures... en Amérique. Ça par contre, elle savait parfaitement où placer sur une carte. Elle en avait tellement entendu parler avec les deux guerres mondiales moldues. Visiblement les États Unis devenaient une grande puissance mondiale. L'aventure de son professeur semblait assez périlleuse aussi. Il était allé à la rencontre d'un dragon, ou plutôt ce dernier l'avait trouvé. Quelle drôle d'histoire tout de même. « Eh bien ! Vous avez évité le pire.  »  Dit-elle simplement à la fin de son récit. Elle passa une main dans ses cheveux et secoua la tête. « Il parait qu'il y en a en Roumanie et y sont gardés dans une sorte de réserve. Vous y êtes déjà allé ? Il parait que c'est la région idéale pour les étudier.  »  Elle se rappelait une conversation entre deux sorciers, deux hommes qui parlaient de leurs fils. Le premier avait un enfant qui travaillait au ministère en tant que stagiaire, par contre celui de second, un ami d'enfance du garçon du premier sorcier, était parti en Roumanie pour soigner des dragons. C'était surtout cette partie de la conversation qui l'avait captivé. D'une certaine façon, il fallait avoir tellement de courage pour aller à la rencontre des dragons que ça forçait le respect et même l'admiration. Un peu comme Lumen cette fois-là. « Je suppose que c'est moins dangereux que d'aller en Amérique comme vous l'avez fait non ? » Elle était pour que les dragons vivent en liberté, tant qu'ils ne faisaient pas de mal à personne. Mais force était de constater qu'ils étaient dangereux et que les téméraires qui voulaient les voir n'étaient pas forcément très rares. Rien qu'à écouter l'histoire du professeur Tsuki, elle avait déjà son idée. Et même si elle voulait voir un dragon au moins une fois dans sa vie, les étudier ne l'intéressait pas tant que ça. Elle avait vraiment envie de se lancer dans le quidditch. « Mais qu'est-ce que vous avez vu d'autres en Amérique ?  »  Il n'avait croisé qu'un bœuf et un dragon quand même ? Il n'était pas parti que pour ça tout de même ? Puis de toute façon, Lumen faisait preuve d'une curiosité sans précédent. Mais une fois de plus, elle n'y pouvait rien si les voyages passionnaient les trois quart des gens te malheureusement, elle ne faisait pas exception. Si sur certains points, elle était différente, sur d'autres, elle se rapprochait de la norme comme diraient les médicomages et les phychomages.  D'ailleurs, ces personnes, elle les aimait pas des masses.

Ce papier resterait-il donc toujours dans sa poche ? Quel drôle de sortilège. Elle ne le connaissait pas. Mais après, elle savait qu'il y avait un sortilège pour retrouver les objets perdus, qu'on ne retrouvait pas, mais il s'agissait d'un simple accio. Puis avec la salle va et vient, tous les objets finissaient perdus et abandonnés s'y retrouvaient. Encore fallait-il trouver cette pièce. Jusqu'à maintenant, c'était une légende, un secret de Poudlard. « De toute, la plupart des professeurs m'apprécie, à part peut être celui d'astronomie.   »  Fit-elle en fronçant les sourcils, un peu pensive. Elle ne voyait pas pourquoi ce dernier la prendrait pour une menteuse. « Puis avec ma franchise légendaire, tout le monde sait que je ne suis pas du genre à mentir. Alors qui me prendrait pour une menteuse ? »  Hormis ses parents ? Mais ça, elle s'abstint de l'avouer. Tout le monde n'était pas obligé de le savoir. Ses relations tendues et compliquées avec sa famille devaient absolument rester secrètes. Elle ne comptait pas en faire tout étalage. Et elle se méfiait encore de cet enseignant. Elle ne lui faisait pas suffisamment confiance pour lui dire quoique ce soit à ce sujet. « Ça doit être un sortilège complexe non ? »  Demanda t-elle finalement en montrant une dernière fois le papier avant de le ranger soigneusement dans la dite poche.  


BY .TITANIUMWAY

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Message Sujet: Re: [Lumen/Teruki] Why are you following me?   [Lumen/Teruki] Why are you following me? Icon_minitimeLun 16 Fév - 18:13



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Je ne savais pas si elle se moquait de moi mais elle tentait de partir sur les sorts. Lumos…….  Ça ressemblait un peu à Lumen, mais étais-ce le cas ? Lumen devait venir de lumière alors. C’était logique, mais le plus grand problème dans tout ça était de ne pas faire d’erreur. Bien entendu je sentais qu’on se rapprochait de la réponse, mais ce qui était assez surprenant était comment elle parlait, bon ok elle n’était pas une miss je sais tout mais elle avait bien du tact. Quant elle parla du fait que tout les sorts étaient en latin j’allais l’interrompre mais ne lui fit pas la remarque tout de suite. J’avais attendu qu’elle confirme que Lumen vient de lumière. Je lui souriais d’un air amusé :

- Tu sais Lumen. Les sorts n’ont pas qu’une origine latine, certains en ont une d’origine anglo-saxonne, voir même japonaise. D’ailleurs je dois t’admettre que ton prénom te correspond assez bien. Une lumière pleine d’énergie, une lumière qui brille comme le soleil.

Nous parlions ensuite du yéti. C’était assez amusant qu’elle s’y intéressait. D’ailleurs sa remarque sur le fait qu’elle n’allait pas partir à leur rencontre me fit sourire. C’était l’inverse de moi, j’avais tenté d’aller les voir mais malheureusement je n’avais pas pu les étudier. Lorsqu’elle répéta le lieu j’eu pendant un instant un visage assez interrogateur. Enfin tout le monde ne pouvait connaître chaque détail de ce monde, il y en avait tellement. Je tentais de lui faire imaginer tant bien que mal le paysage qui m’avait entouré :

- Vois-tu Lumen, le Tibet se situe près de l’Inde, c’est un pays de la Chine. Les montagnes où l’on peut apercevoir le Yéti sont sublime, l’air est pure, la neige est fraiche, le paysage magnifique, l’air est vivifiant, glacé…… c’est un belle endroit mais très dangereux. On peut même y apercevoir des léopards des neiges si on est chanceux.

Après nous avions dérivé sur mon périple en Amérique, ce n’était pas extraordinaire mais j’aimais bien cet histoire, j’avais vraiment eu de la veine. Elle me parla de la Roumanie. C’était vrai qu’il y avait un élevage de dragons là-bas. Je cherchais dans mes souvenirs mais ne trouva pas de souvenirs en rapport avec la Roumanie. Je n’avais pas pu visiter tout les pays, mais j’avais pu voir un élevage de dragon, ce que je m’empressais de dire :

- Et bien non je n’ai pas eu la chance d’aller en Roumanie, mais j’ai pu observer pendant trois ans des dragons en Espagne. Des Boutes Feu Catalan. De très belle créatures, elles sont légèrement différente que les Boute Feu Chinois mais ils sont sublimes. Et certes c’est moins dangereux.

Après elle me questionna sur le ce que j’avais pu voir d’autre en Amérique. Certes je n’avais pas passé des années là-bas pour apercevoir un malheureux dragon et un bœuf. Je me mis à de plus en plus aimer cette jeune fille. Très maligne. Je lui répondis simplement :

- J’ai en effet vu d’autre créatures tel que des Re’ems, des Fangieux, des Noueux ainsi que des chartiers. Et j’en passe et des meilleurs. Je t’en raconterai certainement d’autre une prochaine fois.

Je flattais le flanc de Sly avant de le voir s’en voler. Je donnais le papier à Lumen et elle me posa pleins de questions, dont certaines étaient rhétorique. Par ailleurs elle posa bien une dernière question sur la complexité du sort. Elle avait raison mais j’avais un petit tour dans ma manche, je lui donnais qu’une partie de la réponse :

- Disons que j’ai connu quelqu’un qui me l’a apprit. Il était japonais. Et oui c’est un sort complexe.

Sauf que je savais que je risquais de ne pas avoir la paix comme cela. Je vis le soleil à travers les arbres et il commençait à se faire tard. Lui souriant je lui proposais :

- Malheureusement l’heure tourne et il commence à se faire tard. Bien que tu as un laisser passé il ne te permet pas de dépasser les horaires. Si tu le veux je te raccompagne.

Si Lumen me suivait j’allais transplaner avec elle jusqu’à la cours pavé, sinon je repartais dans ma chambre pour me reposer et prendre une bonne douche.

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