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 i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix)

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Message Sujet: i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix)   i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix) Icon_minitimeMer 20 Aoû - 15:54


DOSSIER DU MINISTÈRE DE
Noélyse Alix Dolohov


   

   
   
NOM : Dolohov. Ce patronyme russe connu de beaucoup dans le monde magique, réputé et même craint. Ce patronyme qu'elle porte comme un fardeaux depuis bien des années et qu'elle hait de tout son corps. Son nom de famille, elle ne le prononce plus car Alix n'est plus une Dolohov.PRÉNOMS : Noélyse, c'est le prénom que sa mère lui choisit dès l'instant où elle pointa le bout de son nez en hurlant à plein poumons. Ce prénom, Alix le hait au moins tout autant que son nom de famille et refuse qu'on l'utilise, elle sera même prêt à frapper celui ou celle qui osera l'appeler ainsi. Depuis ses six ans, elle utilise le deuxième prénom choisit par ses parents, le même que porte son jumeau, Alix. AGE : Dix-neuf ans.  ANNÉE : Sixième année. ÉTAT CIVIL : Célibataire, si Alix a eut dans le passé quelques relations très houleuses, la jeune femme à toujours fini par se lasser rapidement. PURETÉ DU SANG : Sang-pur, elle est considéré par tous comme traître à son sang. MAISON SOUHAITÉE : Alix était prédestinée à finir à Gryffondor. Implusive, tête brûlée, la jeune femme ne réfléchi que trop peu souvent avant d'agir. Souriante, Entêtée comme personne, énergique et vulgaire elle aime dire qu'elle est en avance sur son temps. Malgré son caractère de cochon et ses grands airs, la jeune femme fera tout pour ses amis ou sa famille, c'est une amie en or.ORIENTATION SEXUELLE :  Hétérosexeuelle à cent pour cent, elle s'est déjà amusée à faire croire à sa grand-mère qu'elle était attirée par les femmes simplement pour le plaisir de la voir frôler l'arrêt cardiaque. PARTICULARITÉ : Sans prendre en compte son impulsivité légendaire, sa vulgarité chronique et la rébellion qu'elle entama très rapidement contre sa propre famille et les stéréotypes sur le sang, Alix n'avait jamais rien eu qui la différenciait des autres. Elève moyenne, fille médiocre, elle ne faisait que décevoir son entourage encore et toujours. Depuis son agression pourtant, la jeune femme souffre de crises de panique et de paranoïa.
   

   
Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ? Elle le prendrait sans la moindre once d’hésitation ou même de remords. A quoi bon ? Ce morceau de parchemin peut potentiellement lui éviter de longues heures de travail. Il faudrait selon la jeune femme être totalement crétin pour cracher sur une pareille chance, ça n’arrive pas tous les jours et surtout pas à n’importe qui. Après avoir recopié le précieux parchemin elle irait très certainement le donner à ses amis histoire de partager sa trouvaille et tant pis si ça remonte jusqu’aux oreilles du professeur, Alix ne craint ni les punitions, ni l’autorité.
   ✎ Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ? Avant son agression, elle n’aurait même pas pris le temps de sortir sa baguette. Tambour battant, poing levé, elle aurait poussé un hurlement avant de foncer dans le tas avant de se jeter sur les agresseurs et de les rouer de coups. Elle était comme ça Alix. Aussi gracieuse qu’un troll des montagnes, plus grossière qu’un marin d’eau douce, sanguine comme un taureau enragé et ne supportant absolument pas les tyrans ou toute forme d’injustice.  Depuis son agression, si ses idéaux et ses valeurs en sont ressortis plus ou moins indemnes, la jeune femme hésiterait longtemps entre passer son chemin ou s’interposer. Si elle finirait par craquer et intervenir elle le ferait avec une froideur et une agressivité à pétrifier quiconque sur place avant de s’éloigner sans prendre la peine de savoir si la pauvre victime va bien comme elle l’aurait fait avant.
   ✎ Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ? Poussée dans ses retranchements, Alix se laisserait engloutir par la fureur et l’agressivité qui n’a fait que grandir en elle depuis son agression. Se transformant en véritable furie, elle se jetterait sur l’élève en question ou lui lancerait un sort dans les dents avant autant de hargne qu’elle le peut si la journée est mauvaise. Elle finirait très certainement par être stoppée par son professeur et assignée à l’infirmerie pendant quelques jours. Si par miracle, elle traverserait une bonne journée, elle se plongerait dans un mutisme angoissant et se murerait derrière ses remparts, se fermant totalement au monde extérieur.
   ✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? Avant, aussi étonnant que cela puisse paraître, elle aurait choisi l’amour sans hésiter. Aujourd’hui pourtant, la jeune femme ne sait plus ce qu’elle veut et n’attend plus rien du monde. Tout n’est plus que violence et chaos autour d’elle. Détruite par ses agresseurs, Alix ne vit plus qu’à moitié. Si elle ne s’enferme pas dans sa carapace et ne se plonge pas dans de profonds mutismes qui peuvent durer des jours et des jours, elle se laisse envahir par la peur et la paranoïa et traverse de terribles crises d’angoisse et d’agressivité que certains qualifieraient même de crises de démence. Alors elle ne pourrait tout simplement pas répondre à cette question, dans ce monde réduit en fumé, elle avance au compte goutte, survie jours après jours et rien de l’intéresse vraiment.
   

   
PSEUDO : peter.pan/pauline. AGE : dix-neuf ans toujours. PRÉSENCE : toujours What a Face AVATAR jennifer lawrence. COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM :  :yierk: . UN PETIT MOT POUR LA FIN :  DARK ALIX IS HERE BITCHES, TOUS AUX ABRIS :morph:  :morph: .

   



Dernière édition par Alix Dolohov le Mer 20 Aoû - 16:05, édité 1 fois
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Message Sujet: Re: i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix)   i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix) Icon_minitimeMer 20 Aoû - 16:01


Tell me your Story
Take my hand and lead the way Out of the darkness and into the light of the day And take me somewhere I’ll be safe Carry my lifeless body away from the pain.

   
   


play.

Mon regard se plonge dans le sien. Je ne devrais pas être ici je le sais, si père ou mère l'apprennent je vais encore me faire disputer. S'éloigner du manoir est strictement interdit, faire un tour vers la rivière pour pêcher des poissons aussi, mère dit que je risque de salir mes beaux habits. Je grimace et baisse les yeux sur la petite robe bleue-grise qu'elle m'a forcé à enfiler ce matin même. « Elle est accordée à tes si jolis yeux ma chérie » qu'elle avait dit en me caressant la joue avec affection. Ni son geste maternel, ni sa voix si douce et son regard n'avaient réussi à me convaincre ou me canaliser. En moins de deux secondes je me mis à hurler que je voulais porter des pantalons comme Samaël, aller jouer vers la rivière avec le garçon pas comme nous, celui qui habite vers la grande forêt d'hêtre et qu'il nous était interdit d'approcher. La réaction de ma mère lorsqu'elle avait entendu mes paroles fut immédiate et brusque. Elle me secoua en m'ordonnant de me taire. Sa voix habituellement si douce avait été remplacée par une voix que je ne lui connaissais pas. Froide, tranchante, capable pour une fois d'avoir raison de moi et de me faire taire pour de bon. Elle m'avait alors fait promettre de ne jamais plus m'approcher de la rivière ou de ce garçon. Mon regard avait croisé celui de Samaël qui avait agité mollement la tête, m'encourageant à obéir pour ne pas m'attire les foudres des parents et nous éviter les ennuis. Tout en croisant les doigts derrière mon dos j'avais alors agité la tête de bas en haut en lui promettant de ne jamais m'éloigner. Et pourtant, ma curiosité et mon entêtement m'avaient une nouvelle fois poussé vers la rivière où je m'étais retrouvée nez à nez avec lui. « Tu sais pécher ? » Je le fixe de bas en haut avec curiosité. Il tient un petit seau dans sa main gauche alors que sa main droite elle, porte une sorte de bout de bois avec un bout de tissu à trous qui pend à son extrémité. Pécher. Dans mon monde je suppose qu'il suffit d'agiter sa baguette pour qu'un poisson apparaisse comme pas magie. J'hausse les épaules, ne désirant pas lui montrer que non, je ne sais pas pécher. « Tu veux m'aider ? C'est rigolo tu vas voir. » Il avance d'un pas et se retrouve les pieds dans l'eau. La barrière qui nous séparait tombe lorsque je plonge mes pieds nus dans la rivière avec un petit gloussement de ravissement. Mon regard croise le sien et je ne peux m'empêcher de lui sourire, heureuse d'avoir désobéi et de ne pas être restée tranquillement autour de la maison comme je l'avais promis. « Tu sais parler au moins.. ? Comment tu t'appelles ? Moi c'est Jared » Jared. C'est un nom que je n'ai jamais entendu. Ça me change des prénoms à rallonge qu'ont mes cousins ou mes tantes. Des prénoms barbants, comme leur vie semble l'être elle aussi. Jared. J'aime bien. «Je m'appelle Noélyse. » Son regard se pose sur moi et je ne peux m'empêcher de détourner les yeux. Je n'ai jamais aimé le prénom ridicule que maman et papa m'ont choisi lorsque j'ai pointé le bout de mon nez quelques secondes avant ou après Samaël -personne ne semble vraiment savoir qui est l'aîné ce qui a toujours été un sujet de dispute entre lui et moi, une occasion de se tirer les cheveux- pourtant il trouve inutile de faire le moindre commentaire et c'est à cet instant précis que je décide que je l'aimerai bien et qu'il sera mon ami. Une heure, deux heures, une année s'écoule. Jared et moi abandonnons bien vite l'idée d'attraper des poissons avec ce qu'il appelle un filet. Au lieu de ça nous nous contentons de jouer dans l'eau, de lancer quelques petits cailloux en échangeant quelques mots. Doucement, le soleil se couche colorant le ciel d'un orange pastel des plus beaux, mais je n'y vois rien. Je ne fais ni attention à l'heure qui passe ni à l'aire qui s'est très nettement rafraichi. Ce n'est que lorsque j'entends la voix lointaine de mon père, de mon frère et de ma petite sœur me héler que je comprends que les ennuis ne font que de commencer. Et en effet ils venaient à peine de commencer, hélas.

(...)

« SAMAËËËL ! » Bam, j'ouvre la porte d'un coup de pied avec le plus de grâce possible et déboule comme une furie dans la chambre de mon jumeau qui doit sans doutes être occupé à lire ou à jouer avec ses stupides bavboules, ce qui à mon avis est un très mauvais passe-temps. Je me suis toujours demandé ce qu'il pouvait trouver à ces billes stupides au lieu des balais que nous avions un jour trouvés dans un placard fermé à double tour. Je me souviens de l'expression de mon jumeau lorsque je lui avais proposé de voler les balais pour s'entrainer. Il m'avait rétorqué de sa si jolie petite voix que nous aurions des ennuis et que je finirai comme toujours par me faire punir. Je me souviens aussi de l'expression de ma mère lorsque j'étais rentrée barbouillée de boue de la tête au pied après avoir volé toute la journée. Ce n'est que quelques années plus tard que mes parents s'étaient fait à l'idée que leur fille préférait voler dans les aires que de parler robes et garçon avec ses amies. Mon regard balaye la pièce puis s'arrête sur un Samaël qui n'a même pas eut le loisir de sursauter. Il me fixe sans ciller, prêt à m'envoyer bouler si j'ose lui demander une faveur. Ma mâchoire se crispe. Nous avons beau nous traiter de tous les noms de créatures magiques possibles ce petit troll sur patte me connait par cœur et ça me met totalement hors de moi. Je décide pourtant de me montrer douce et gentille. Un grand sourire angélique se dessine sur mes lèvres me rajeunissant de cinq bonnes années. « Les parents sont partis... tu es au courant ? » Je m'avance de quelques pas et referme avec délicatesse la porte que je viens de défoncer avec la grâce et la douceur d'un hippopotame croisé à un troll des Montagnes. Quelques livres sont étalés devant lui ainsi qu'un rouleau de parchemin et une plume. Il est sans doute en train de faire ses devoirs, ce que je devrai songer à faire, il est vrai. Même si je ne l'avouerai jamais même sous la torture, Samaël est peut-être la seule personne qui arrive à me faire travailler, inconsciemment bien évidemment. Le voir, penché sur ses parchemins en train de griffonner me rappelle bien souvent que moi aussi je dois me mettre au travail si je ne souhaite pas échouer à l'école et m'attirer par la même occasion les foudres de mes parents ou de McGonagall. « Et tu sais que confier Léandre et Nathalia à Filius est un acte totalement suicidaire ? » Je pousse une petite grimace avant d'éclater de rire. « Le pauvre n'a plus vraiment toute sa tête, mais on ne peut pas lui en vouloir, il doit supporter les vioc' à longueurs de journées. Il y a de quoi devenir complètement barge ! » Il n'a toujours pas bougé d'un pouce ni même cligné des yeux. C'est toujours comme ça avec lui, son impassibilité fait naître de violentes pulsions en moi et je rêve de le frapper pour le sortir de sa foutue léthargie. Je pousse un petit soupire et m'approche encore plus de lui alors qu'il m'observe attentivement. Je pourrai presque voir un sourire naître au coin de ses lèvres et l'envie de lui faire bouffer ses bavboules me reprend. « Tu.. ne vas rien faire ce soir, tu n'as rien de prévu ? » Nouveau sourire angélique. « Non, je ne fais rien en effet. » Il me fixe encore quelques secondes avant de se détourner et de replonger dans ses livres. Je pousse un long soupire, mais ne me décourage pas pour autant. Je décide de m'asseoir vers lui ce qui a le mérite de lui faire relever la tête et d'être pour la première fois décontenancé. « Tu lis quoi ? » Mes yeux glissent vers l'ouvrage qu'il tient à la main. J'ai à peine le temps de froncer les sourcils et de me dire que ce livre ne ressemble en rien aux livres de cours qu'il le referme subitement et plonge son regard dans le mien avant de pousser un long soupire. « Qu'est ce que tu veux Noélyse ? » J'ouvre, une deux, trois fois la bouche comme un poisson rouge sorti de l'eau avant que le rouge me monte aux joues. Ce petit snargalouf pourri ne reverra plus jamais ces bavboules c'est moi qui vous le dis... « Moi ? Rien voyons, je veux juste avoir une conversation avec mon petit frère adoré... » Ma main se plonge dans sa tignasse que je m'applique à emmêler avec un plaisir non dissimulé, ça c'était pour m'avoir appelé Noélyse. « T'es vraiment chiante quand tu t'y mets ! » Il me pousse violemment vers la porte en me lançant un regard meurtrier. « Va-t-en. C'est même pas la peine d'y penser ! » Je lève les bras au ciel. « Ho allez tu peux bien faire ça pour moi, je suis ta sœur par merlin ! J'ai promis à mes amis que j'y irai ! Samaël, de toute façon tu n'as rien d'autre à faire tu peux bien d'occuper d'eux ! Juste une soirée...» Il pousse un long soupire avant d'ouvrir la porte et de me pousser sèchement vers le couloir pour me chasser de sa chambre, ma main s'agrippe à l'encadrement de la porte avec force. « Dégage de ma chambre Alix. C'est à ton tour de les garder point barre. » Il me pousse violemment avant de me fermer la porte au nez. Choquée, je fixe quelques secondes sa porte la bouche grande ouverte avant d'y abattre mon poing avec le plus de force possible et de m'époumoner : « T'ES QU'UN PAUVRE FURONCLE DE GOULE SAMAËL ! T'ENTENDS ? JE VAIS FOUTRE LE FEU A TES BAVBOULES ! »  

(...)

Je serre les poings d'une telle force que mes jointures en deviennent blanches, ma mâchoire se crispe, chaque muscle de mon corps se contracte. Je ferme les yeux et prends une grande inspiration en tentant de calmer les tremblements qui m'agitent. Mes yeux sont rivés sur mon père qui tourne en rond dans la pièce les mains derrière le dos. Ses lèvres bougent à une vitesse affolante mais je ne perçois pas le moindre son si ce n'est ce bourdonnement totalement insupportable qui siffle dans mes oreilles. Je rêve de lui hurler que je ne l'entends pas, que ces mots me font moins mal que la gifle qu'il vient de me donner -c'est d'ailleurs la première fois qu'il ose lever la main sur moi-. Que je m'en moque de son autorité stupide et de sa famille qui lui bousille complètement le cerveau. Que je me fous de leur sang-pur et que lorsque je serai grande, je marierai un moldu pour tous les voir crever un par un d'un arrêt cardiaque. Seuls quelques mots parviennent jusqu'à mes oreilles alors qu'il fulmine et me crache sans doutes des horreurs au visage. C'est toujours la même scène après une réunion de famille. J'ai le malheur de dire le mot de trop, de ne pouvoir contenir mes pensées. Ma grand-mère se met à hurler que je ne suis qu'une honte qui attirera le malheur sur notre famille si heureuse et rayonnante. Que je ne suis qu'une pauvre fille et qu'il ne manquerait plus que ce que les elfes de maison m'inspirent de la pitié -je n'ai jamais osé lui dire qu'en réalité j'aimais tout particulièrement le vieil elfe qui travaille pour nous depuis ma naissance. Elle s'attaque ensuite à Samaël, lui reprochant de ne pas être un bon grand frère et c'est généralement là que ma mère m'ordonne de me taire. Samaël n'est pas l'aîné c'est bien une chose dont je suis certaine. C'est finalement toute la famille qui s'en mêle reprochant à mon père de mal éduquer ses enfants et à ma mère d'être trop gentille. Effrayée, lâche, éduquée dans la mentalité « pro sang-pur » de la haute société ma mère se contente simplement de fixer le sol, n'osant pas intervenir. Humilié, touché dans son honneur si cher à ses yeux, mon père me sermonne durant des heurs et pourtant, c'est la première fois qu'il me gifle avec autant de rage. Honte, échec, misérable, fierté, déshonneur et espoirs sont les seuls et uniques mots que je comprends dans le flot de paroles qu'il déverse sur moi. Lorsque j'étais petite, ces scènes là étaient beaucoup moins fréquentes et moins horribles. Papa se contentait de m'expliquer qu'il ne fallait pas s'occuper des choses des grandes personnes avant de déposer un baiser sur mon front. La petite fille de six ans que j'étais était heureuse comme jamais de recevoir pour une fois, l'attention de son père. La jeune femme que je suis rêve simplement de partir. De foutre le feu à cette maison, de les abandonner et de vivre ma vie. De faire le plus d'enfants possible à Jared, le moldu de l'autre côté de la rivière, celui que je ne pu plus jamais revoir après cette merveilleuse journée dans la rivière. Mon regard glisse vers ma mère qui, assise dans un canapé est agitée par les sanglots. La honte la ronge je le sais. Douce et aimante mère qui n'ose pas s'imposer face à son mari poussé par sa propose famille à gifler sa fille. Quelle bande de trolls nous pouvons être... Avec un soupire je relève les yeux et croise le regard fou de mon père. Il se tient devant moi, les mains sur les hanches, son regard est dur et froid. « Vous pouvez toujours essayer de me faire taire... » Un raclement de gorge provenant du fond de la pièce. Léandre le cadet de la famille tente de me sauver la mise. Je prends une grande inspiration, relève le menton et plonge mes yeux dans ceux de mon géniteur. « Vous ne m'empêcherez pas de penser, jamais! Vous me dégoûtez... Ta famille et leur peur des moldus me dégoûtent. Toi et ta recherche de pouvoir me dégoutez. » Mon regard se pose sur ma mère. « Toi et t'as lâcheté. Vous me dégoûtez tous. Tous autant que vous ... » Je n'ai pas le temps de finir que la main de mon père me fait taire en m'infligeant une deuxième marque rouge sur la joue. Jamais je n'ai poussé le bouchon si loin, jamais mon père n'est entré dans mon jeu, jamais la famille n'a connu pareil altercation.




play.

« C'était presque intéressant, tu te bats drôlement bien pour une petite fille. » Je retrousse mes lèvres et pousse un léger grognement bestial. Dans mes pensées, je m'imagine crachant aux pieds de l'individu avant de lui lancer une œillade noire. Faibles et lâches qui s'attaquent à une jeune femme en pleine nuit. Un désir ardent de lui faire le plus de mal possible monte lentement en moi. Je reste pourtant clouée sur place, pétrifiée par la peur et la colère. Je n'ose répliquer, les yeux rivés sur la cape dans laquelle l'homme vient de dissimuler ma baguette. Mon cœur s'emballe, mon pou s'accélère toujours plus, tambourinant avec force jusque dans mes oreilles. Bourdonnement sourd et désagréable qui ne fait qu'accentuer mon malaise. Et si mon destin n'était pas celui que je m'étais choisi en fin de compte ? Et si à l'instant où mon cri déchirant raisonna à l'oreille de mes parents je fus destinée à mourir, dans une sombre ruelle lors d'une froide nuit à Pré Au Lard avec pour seule compagnie les ténèbres et la noirceur ? Ma mâchoire se crispe lorsque mon regard se plonge dans celui de l'homme. Ses iris semblent consumés par un feu ardent, hypnotisant et inquiétant. J'aimerais reculer d'un pas pour mettre de l'écart entre cet homme aux iris flamboyants et moi mais mon corps se refuser à faire le moindre geste. Mes yeux se ferment, j'inspire l'air glacial de cette nuit de décembre. Fuir est totalement inutile, je suis prise au piège. Capturée par ma propre témérité, mon irresponsabilité, ces deux hommes aux sourires carnassiers qui glapissent de joie en attendant qu'une chose, pouvoir se ruer sur moi, gueules grandes ouvertes.

La fatalité. Je n'y ai jamais cru et n'y croit toujours pas. Je refuse de m'y soumettre, comme je refuse de me soumettre à ces trois hommes. Malgré la peur qui ronge mes entrailles et me fait trembler, la froideur et la noirceur qui m'enveloppe je refuse de leur donner ce plaisir. Les jointures blanches tant mes mains sont crispées, le cœur aux bords des lèvres, chancelante, tremblante j'ouvre les yeux et relève la tête. « Caput Adustustanden. » Un jet de lumière me percute et l'enfer débute. La douleur est saisissante, vive, violente et puissante. Elle pénètre en moi brûlant tout sur son passage. Le monde auparavant si froid n'est plus que flamme et douleur. Mes mains se posent sur mon front alors qu'un cri déchirant s'échappe de mes lèvres sans que je ne puisse le retenir. Brusquement, je bascule et mes genoux entrent en contact avec le sol dru et glacial. Tout me semble si chaud. Un nouveau hurlement déchire la pénombre environnante alors que mes doigts s'enfoncent dans la terre en cherchant en vain un dernier espoir auquel s'accrocher. Ma vision se trouble, des larmes noient mes yeux, le feu ardent se répand dans mon corps embrasant tout sur son passage. Je suffoque, j'étouffe asphyxiée par la fumée acre du feu qui me brûle vive.

« Allez, viens ! Elle est si bonne ! » Tes petites mains se plongent dans l'eau fraîche puis remontent aussitôt à la surface projetant ainsi un million de petites gouttelettes scintillantes dans le ciel. Ton rire cristallin s'élève dans les aires alors que quelques gouttes touchent ton ami qui assit dans l'herbe t'observe en silence. « Jared ! » Ton cri n'est qu'un petit gazouillement de joie. Un sourire complice fleurit sur les lèvres de ton ami qui se lève et s'élance dans le ruisseau pour te mouiller à son tour. Ton sourire s'agrandit alors que vos deux rires se mêlent et s'envolent balayés par le vent. Tu n'as jamais été aussi heureuse de toute ta vie, jamais.

Faiblement, mes yeux s'ouvrent. Un faible râle s'échappe de mes lèvres lorsque la douleur s'arrête enfin. Entendue de tout mon long sur le sol froid je tente de me relever en vain. Un faible cri m'échappe. Ma tête est lourde. Un petit rire parvient jusqu'à mes oreilles et la dure réalité me revient en mémoire. Le feu semble avoir cessé. Le feu semble s'être éteint. Pourtant, à l'instant précis où cette pensée effleure mon esprit une voix doucereuse s'élève dans la pénombre. « Endoloris ! » Un hurlement strident. Déchirant. Que tout ça s'arrête, qu'ils en finissent, qu'ils me tuent. Que la peine et les cris cessent. Sous l'effet de la douleur mon corps se convulse, le décor vacille, mes yeux se perdent dans l’immensité noire et charbonneuse avant de se fermer.

Une pression sur ton épaule, un faible grognement s'échappe de tes lèvres. « Noélyse. » Une petite voix, doucement, lentement tes yeux s'ouvrent. Face à toi, enveloppé dans une petite couverture en laine tricotée par Filius le gentil Elef de maison sur lequel maman passe son temps à hurler se tient Samaël. Haut comme trois pommes, ses cheveux blonds ébouriffés ses joues sont mouillées de larmes. « Qu'est-ce qu'il y a Samy ? » Tes sourcils se froncent dessinant une petite moue surprise sur ton visage de petite fille. « J-j'arrive pas à dormir Noélyse. J'arrive pas... » Un faible sanglot agite le petit corps frêle de ton frère, gentiment, ta main se pose sur son épaule. « Ne fais pas la poule mouillée Samy, tu n'as quand même pas peur du noir ? » Un faible rire moqueur s'échappe de tes lèvres alors que les larmes ruissellent sur les joues rosies du blondinet. Un soupire t'échappe alors que ta petite main potelée se glisse dans la sienne. Sans ménagement tu le tires dans ton lit et te déplace de quelques centimètres. « Tu peux dormir avec moi si tu veux, mais rien que pour cette fois. » Sans un mot, le petit garçon se glisse sous les couvertures et pousse un petit soupire en se collant contre toi. Tes yeux se ferment. « Bonne nuit Noélyse. » « Bonne nuit Samaël. »

Les hurlements ont cessé et pourtant la douleur est toujours présente incendiant la moindre parcelle de mon corps. La douleur semble être la seule chose réelle. « Laissez-la moi. A mon tour de m'amuser un peu. » Un dernier hurlement avant que la douleur ne s'arrête. Un dernier souffle s'échappe de mes lèvres. Un dernier battement de cœur, mes yeux se referment et je lâche prise.


(...)

Dans un sursaut j'ouvre les yeux. La clarté environnante me fait pousser un faible cri alors que je me pelotonne un peu plus sur le fauteuil inconfortable, sous cette couverture blanche qui pique désagréablement mon épiderme blanchâtre parsemé de quelques ecchymoses. Doucement, lentement je m'oblige à inspirer et expirer calmement en m'accrochant tant bien que mal à la réalité. L'angoisse ne me quitte toujours pas, la réalité se fond à l'imaginaire me faisant hoqueté de terreur. La douleur peut me frapper à n'importe quel instant, je ne peux baisser ma garde. Mon corps s'agite, prêt à se laisser une nouvelle fois engloutir par la terreur, mes yeux se posent sur un bleu plus gros que les autres s'étendant sur la totalité de mon bras droit, mes sourcils se froncent et mes mains s'agrippent avec force aux accoudoirs. « Il faut penser à des choses réels pour ne pas retomber dans la folie, Noélyse. Ce sont des réalités simples et concrètes, les souvenirs de ceux que tu aimes qui parviendront à te guider.». La voix de la jeune Psychomage semble pourtant si lointaine. Je ferme les yeux en tentant tant bien que mal de m'accrocher à la réalité qui m'entoure. Murs blancs, draps blancs, paysage blanc au-delà de la fenêtre, seule les fleurs posées sur la petite commode à ta droite casse la monotonie de ce décor. Les tremblements ne cessent pas, ils s'intensifient. Noélyse Dolohov. Alix Dolohov. Filius l'elfe de maison. Les bavboules de Samaël, Gryffondor, le rire d'Elwan, les souaffles, les sortilèges, la joie, l'amour, le rire, la vie. Un flot d'images défilent devant mes yeux ternes et vides pour chasser les souvenirs obscurs qui m'envahissent bien trop souvent. Mes ongles tentent en vain de s'accrocher au bois vernis des accoudoirs. Tu glisses, tu tombes, tu te noies, tu suffoques. Mes muscles se bandent, réanimant par la même occasion la douleur dans tout mon corps qui s'agite faiblement, sur ce fauteuil dans cet hôpital. Un rire, des cheveux blonds, des cris, le visage de Samaël réapparaît. Samaël. Où est-il ? Tu as besoin de Samaël. Il me faut Samaël. Ce mot je les répète encore et encore, un murmure, une supplication, un appel à l'aide. Samaël. Samaël. Samaël. Mes yeux s'ouvrent, lentement, je me relève abandonnant la couverture sur le fauteuil. Ingorant les cris déchirants que poussent mes muscles à chaque mouvement, je m'approche gentiment du petit lavabo. Mes mains s'enroulent avec détermination autour de la porcelaine alors que mon regard se plonge dans deux yeux bleus acier. Et c'est soudainement tout mon monde qui s'écroule en mille morceaux. La personne qui me fait face dans la glace m'est étrangère, pire, elle m'effraie. Sa peau aussi pâle que meurtrie, ses cheveux blonds ternes, ses yeux bleus vides et inexpressisfs. Morts. Elle est morte. Je suis morte. Tu es mortes. Mon coeur s'emballe dans ma poitrine alors que je recule d'un pas, puis de deux, horrifiée par cette femme qui semble être revenue d'entre les morts. A nouveau, un spasme agite mon corps alors que la seule pensée claire qui s'impose dans mon esprit est de fuir. Cours. Cours. Fuis. Sans plus réfléchir je me rue sur la porte, laissant derrière moi cet enfer blanc avant de m'engouffrer dans un couloir presque identique à la chambre que je viens de quitter. Mes jambes, par un heureux miracle, arrivent à me porter jusqu'au croisement de deux couloirs lorsque je m'effondre en larmes sur le sol froid, la tête entre les mains, le dos appuyé contre la paroi. Ma tête vient frapper avec force le béton blanc. Une deuxième fois, puis une troisième. Vainement je tente de ne pas laisser la peur m'envahir, de me battre en m'accrochant à la voix de la gentille médicomage, de chasser les images qui me rongent l'esprit. Et pourtant, je n'arrive pas à faire cette petite voix dans ma tête, je ne peux chasser la douleur, la peine, la peur alors je baisse les bras, rends les armes et pour la deuxième fois, laisse les ténèbres m'envahir à nouveau.

(...)

Alix Dolohov. Dix-neuf ans. Gryffondor. Sixième année. En sécurité. En vie. Un frisson glacé parcourt mon corps tout entier. Brisée, détruite, morte. Alors que je ferme les yeux, mes bras s'enroulent avec force autour des nombreux livres que je compresse contre ma poitrine. Un instant, j'ai l'espoir que ce faible rempart de cuir et de parchemin parviendra à me protéger du monde extérieur. Foutaises. Même dans le noir le plus total, même dans une chambre capitonné de Sainte Mangouste, je ne suis jamais à l'abri. Les voix, les cris, les images et les flash douloureux m'assaillent sans cesse, ne me laissant jamais la moindre seconde de répit. Tout me revient et me submerge avec la force d'un tsunami. Aussi destructeur qu'un ouragan, plus violent qu'un tremblement de terre, à chaque nouvelle image qui remonte à la surface, c'est tout le petit monde que je tente vainement de reconstruire qui s'écroule encore et encore. Je m'autorise une dernière inspiration et soulève mes paupières. Lentement, tout doucement, je me force à avancer, le regard rivé sur le sol refusant d'être confrontée à la curiosité malsaine qui brille dans les pupilles des élèves qui chuchotent sur mon chemin. Il m'est pourtant impossible d'échapper aux voix qui s'élèvent dans le couloir. Un temps, j'aurai adoré toute cette attention, j'en aurais profité pour hurler des insanités sur les pro sang-purs et l'entièreté de la famille Dolohov et pourtant aucun son ne semble être capable de sortir de ma bouche. Jusqu'à ce que trois petits mots chuchotés sur ma droite m'atteignent de plein fouet. « C'est elle, regarde. » Prise de panique mais aussi submergé d'une fureur nouvelle et puissante, je relève la tête et lance un regard incendiaire à l'élève qui me regarde toujours. « Qu'est-ce que tu regardes face de troll ? » Un feulement bestial s'échappe de mes lèvres et l'espace d'une seconde, la lionne que je fus semble refaire surface. La seconde d'après pourtant, mes yeux ont retrouvé le sol, l'étincelle qui avait embrasé mes yeux et ma voix s'est éteinte et j'ai repris mon chemin en silence.

   

   



Dernière édition par Alix Dolohov le Dim 31 Aoû - 19:49, édité 17 fois
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Message Sujet: Re: i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix)   i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix) Icon_minitimeMer 20 Aoû - 16:03

Bienvenue sur le forum ! :super:
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Message Sujet: Re: i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix)   i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix) Icon_minitimeMer 20 Aoû - 16:08

Alix le retour !!  :*o*: :yes: :love:

(re) bienvenue !  :*o*: Et bon courage pour ta fiche.  :love: 
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Message Sujet: Re: i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix)   i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix) Icon_minitimeMer 20 Aoû - 16:14

Alix :oups:

Welcome back en espérant que tu sois sage hein :huhu:
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Message Sujet: Re: i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix)   i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix) Icon_minitimeMer 20 Aoû - 16:20

Re-bienvenue :heart:
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Message Sujet: Re: i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix)   i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix) Icon_minitimeMer 20 Aoû - 16:21

aliiiiiiix :*o*:
ici l'ancien theodor à l'appareil :*o*:
rebienvenue à la maison :heart:
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Message Sujet: Re: i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix)   i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix) Icon_minitimeMer 20 Aoû - 18:35

Alix is baaaack 🔥
J'ai hâte de la voir en action et surtout son évolution! :heart:
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Message Sujet: Re: i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix)   i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix) Icon_minitimeMer 20 Aoû - 18:38

ALIXOUILLE LA FRIPOUILLE m'avait manqué  :nia: 
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Message Sujet: Re: i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix)   i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix) Icon_minitimeMer 20 Aoû - 18:46

    Bienvenue, Jennifer un super choix d'avatar.
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Message Sujet: Re: i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix)   i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix) Icon_minitimeMer 20 Aoû - 19:22

AMOUR SUR VOUS TOUS :heart: :heart: :heart: :heart:



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Message Sujet: Re: i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix)   i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix) Icon_minitimeMer 20 Aoû - 21:00

(re)Bienvenue sur DP. :heart:
Bon courage pour ta fiche ! :*o*:
JENNIFER LAWRENCE, super choix. :bave:
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Message Sujet: Re: i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix)   i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix) Icon_minitimeJeu 21 Aoû - 2:35

Depuis que j'en entends parlé, j'ai hâte de la découvrir 🔥
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Message Sujet: Re: i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix)   i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix) Icon_minitimeJeu 21 Aoû - 4:03

Hmmm...you touch my Tralala! Hmmm...my ding ding dong!
Vivement le retour de Noélyse (Oups  :oups:  )!
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Message Sujet: Re: i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix)   i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix) Icon_minitimeJeu 21 Aoû - 13:35

Merciiii beaucoup :heart: :heart:

Nika Pression 🔥 🔥 Faudra qu'on se trouve un lien, on en a pas encore parlé, c'est honteux!
Marshall  :string:  :string:  :string: 
D'OÙ TU ECRIS "THE DARKLORD" COMME CAMP TOI ? :yierk: :yierk: vivement que je te remette sur le droit chemin :héhé:  





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Message Sujet: Re: i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix)   i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix) Icon_minitimeJeu 21 Aoû - 14:59

Jennifer :love:
Bienvenue :heart:
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Message Sujet: Re: i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix)   i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (alix) Icon_minitime

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