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 SUNSHINE.

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Message Sujet: SUNSHINE.   SUNSHINE. Icon_minitimeVen 29 Aoû - 22:56


DOSSIER DU MINISTÈRE DE
Moa Eléa Keegan

   
   
NOM : Keegan. C’est britannique et ça s’entend. Si c’était germanique ou latin, ça se saurait. C’est plutôt courant et ça ne porte pas l’étoffe des grandes familles, mais c’est le nom de son père alors elle en est fière. Puis Keegan, ça lui fait penser à peau d’âne. Alors elle rêve un monde en couleurs et puis après elle en plaisante. Keegan – peau d’âne, ouais c’est ça. Elle s’en amuse. PRÉNOMS : Moa. Court et efficace. Même pas besoin de surnom. Sa mère voulait l’appeler Noah mais regrettait le manque d’originalité de ce prénom trop rependu à son goût. Moa. Légèreté poignante d’un prénom un peu trop court. Trois lettres d’amour. Une simplicité qui crisse sur l’asphalte comme un pneu un peu trop gonflé. En deuxième, c’est Eléa. C’est un peu moins brut, ça résonne mieux. C’est mélodieux. Nostalgique. Quelque peu mélancolique. Elle ne l’utilise que peu car Moa lui convient même si elle aurait préféré un prénom qui soit moins inhabituel… quoique. Non ; Moa c’est bien. Elle sait en apprécier l’originalité. AGE : Dix-sept ans. Mais elle ne cesse de répéter que bientôt, elle en aura dix-huit. Elle est née un premier février et est donc verseau, chose qu’elle n’a jamais comprise et qui la pousse à ne pas croire à l’astrologie.  ANNÉE : Quatrième année. ÉTAT CIVIL : Mariée à un homme très poilu qui se nomme Némo. Il arbore fièrement sa place dans le lit de la brune. Il n’est pas très grand mais plutôt câlin et c’est un beau spécimen au royaume des animaux en peluche. Sinon, lorsqu’on oublie son orang-outan en peluche, elle est célibataire.  PURETÉ DU SANG : Née-Moldue mais est-ce que ça a vraiment la moindre importance ? MAISON SOUHAITÉE : Je crois que finalement je pencherais plus pour Gryffondor, mais Poufsouffle conviendrait aussi à Moa, je pense. Son courage et son côté un brin "garçon manqué" mais tellement femme-enfant la pousserait plus vers Gryffondor là où sa loyauté et son insouciance conviendraient parfaitement à Poufsouffle. Logiquement, on exclut les deux autres maisons, ça c'est clair. Après libre à vous de la caser où bon vous semble. ORIENTATION SEXUELLE : Non pas qu’elle ait acquis une grande culture à ce sujet, elle se considère comme hétérosexuelle. A vrai dire, ses yeux n’ont jamais tiqué sur les formes d’une femme donc, par déduction, elle dit préférer la virilité des hommes à la douceur des femmes. Après, tout en étant certes très naïve, elle n’a jamais vécu de véritable relation, une qui soit adulte et ce tout bonnement parce qu’elle ne voit pas plus loin que le bout de son nez et ne s’imagine même pas qu’elle puisse plaire à un homme.  PARTICULARITÉ : Pour ajouter à ce qu’elle appelle « sa banalité », Moa n’a aucune particularité. Mais il serait mentir que de vous dire qu’il n’est pas risqué de la laisser entrer dans vos vies. Cette fille est un courant d’air, une bouffée de bonne humeur et d’oxygène. Souvent, elle parle fort et rigole trop souvent. Elle plaisante un peu trop et ne prend jamais rien au sérieux. Parce qu’elle est adepte du « on est jeune et con » et de son leitmotiv « you only live once ».
   

   
Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ? Elle sauterait de joie tout en ouvrant de grands yeux sans vraiment y croire. A vrai dire, Moa n’est pas mauvaise élève mais elle n’excelle pas en classe non plus. Elle est de ces élèves que l’on juge un brin travailleur set qui n’obtiennent que le dur fruit de leur labeur sans l’ajout de valeur que pourrait apporter un intellect hors du commun. Et puis, les potions ; elle n’aime pas ça. Le cours se passe dans les cachots et elle trouve que ça pue dans les sous-sols de l’école alors tout prétexte est bon pour la déconcentrer. L’euphorie passée, l’inévitable ; la rechute. Culpabilité mordante. Tout en enfilant le papier profondément dans la poche de son jean, elle irait demander conseil à son frère ; c’est ce qu’elle fait toujours quand elle ne sait pas quoi faire. Il lui conseillerait d’en faire bon usage et de lui en faire une copie. Elle l’apprendrait par cœur et ne l’utiliserait finalement pas le jour de l’examen, bien qu’elle en sache les réponses, elle marcherait à l’instinct. Parce qu’elle est comme ça Moa, un peu trop droite, un peu trop franche. Un brin désorganisée mais rarement malhonnête.
   ✎ Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ? Aucune hésitation possible ; elle fonce tête baissée. Mais l’année de la personne qui se fait martyriser lui importe peu car de toute manière, elle foncerait dans le tas. La lâcheté la rend folle et elle ne comprend pas que l’on puisse s’attaquer à plus faible que soit et encore moins que l’on fasse cela à plusieurs. Elle accourrait certainement baguette pointée en avant –et ce même si elle est une vraie brêle en duel, ils n’ont pas besoin de le savoir- avec un mythique : « Si vous ne le laissez pas tranquille tout de suite je vous colle mon poing dans la figure. » Oh non, n’allez pas vous leurrer : Moa n’intimide personne. La plupart du temps, on lui rit à la figure. Mais qui s’y frotte s’y pique ; elle sait être mesquine. Heureusement elle n’a eut à faire à une situation du genre qu’une seule fois et, non contente d’être la risée des assaillants, elle lança au plus grand un grand coup de pieds dans le tibia avant de crier à son camarade de courir. A vrai dire, elle a parfois été la proie des plus âgés ou des sangs-purs, mais ceux-ci ont vite cessé leur manège car embêter Moa de manière agressive n’a rien d’amusant. Elle répond et est de nature plutôt bagarreuse quand on s’en prend à elle ou à ses proches. Elle n’a rien d’une victime, rien d’une martyre. Elle a de la répartie et ne se gène pas de se dresser contre ses assaillants même si la lutte est perdue d’avance. Qui sait si elle les amadoue ou bien s’ils ne trouvent pas le moindre intérêt à embêter une personne qui ne finira de toute manière pas en pleurs au détour d’un couloir ; ils préfèrent, la plupart du temps, s’en aller. Elle sait bien que si un jour elle doit aider un bouc-émissaire, elle risque fortement de rester coincée dans l’étau elle aussi, mais elle n’en a que faire. Un peu tête brulée, elle fonce sans réfléchir tout en plaisantant parfois au sujet du fait qu’elle n’ait peur de rien (ce qui n’est absolument pas vrai, mais elle y travaille assidument).
   ✎ Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ? Hypocrisie. Lâcheté. Injustice. Trois mots qui la rendent folle et peuvent la pousser dans ses retranchements les plus profonds, les plus sombres. L’hypocrisie car elle ne conçoit pas que l’on puisse se jouer des gens où les traiter comme des objets. Chaque être humain a un cœur et chacun se doit de le respecter. La lâcheté est certainement le défaut qu’elle pourrait le mieux tolérer, et encore… elle a beaucoup de mal à passer outre. Elle fait partie de ceux qui rugissent et ne se laissent pas marcher sur les pieds. Elle mène sa vie comme elle l’entend et ne laisse personne se dresser sur son chemin. La lâcheté est une faiblesse ; accepter que l’on nous dresse des bâtons dans les roues, alors, elle la dégoute, tout simplement. Car, à ses yeux, chacun devrait assumer ses actes et prendre le cours de sa vie en main. Les lâches ne le font pas. Injustice. Et voilà qu’on y arrive. « Vous vous payez ma tête, pas vrai ? » Je me ferai pas punir à sa place. » Et à trop faire de caprices elle risquerait de se prendre la punition redoublée : elle n’en a que faire. Après, tout dépend. Si celui –ou celle- qui se moquait d’elle est quelqu’un qu’elle apprécie sincèrement, elle ne tiquera même pas et en plaisanterait certainement. Elle n’est pas non plus habituée aux punitions mais, trop bavarde et agitée, il lui arrive régulièrement d’écoper de quelques heures de colle. Finalement, elle cèderait car elle ne reste pas longtemps de ceux qui tiennent ouvertement tête à l’autorité ; elle respecte ses aînés. Ce qui ne l’empêche pas de faire pas mal d’âneries derrière le dos de ses professeurs.
   ✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? Elle a lu beaucoup d’histoires, Moa. Des histoires douces, des histoires tristes. Mais ces histoires finissent toujours avec un « happy end », généralement. Les histoires de princesse, elle les connaît par cœur, ce n’est pas pour rien qu’elle cite Peau-d’âne en même temps que Keegan. L’amour : elle y croit. Elle n’y connaît rien en dehors de ce qu’elle a lu dans les contes, et pourtant, elle en rêve parfois. Tout comme elle aspire à une grande famille et à un nid douillet. Mais sa naïveté a des limites et elle sait bien qu’elle est loin d’être parfaite –pas comme ces filles aux longs cheveux blonds dans les livres- alors, elle n’attend pas le prince charmant. Elle cherche quelqu’un qui puisse l’aimer comme elle est ; avec ses qualités mais surtout avec ses défauts. Oui, elle se préserve pour l’amour et pour celui qu’elle jugera le bon, parce qu’il faut garder quelque chose de féerique, pas vrai ? Au moins un peu. Histoire que ce soit magique, histoire que ce soit inoubliable. Il y a bien longtemps qu’elle a appris que l’argent ne fait pas le bonheur. Elle n’a jamais été riche, ni pauvre à vrai dire, elle n’en était pas plus malheureuse. D’ailleurs, elle estime avoir eu plutôt de la chance – bien qu’elle aurait préféré que sa mère soit un peu plus présente dans sa vie. Elle a son frère et ça, ça n’a pas de prix. La sagesse est un vertu qu’il lui manque parfois, il est vrai. Cependant, elle bannirait sa connerie tout comme son insouciance et son innocence, et ça, elle ne le souhaite pas. Au grand Dieu non. Pour ce qui est de la célébrité, elle se suffit à être importante et connue des personnes auxquelles elle tient et c’est déjà bien assez, elle en est convaincue. Tout ça pour dire que l'amour lui importe, tout comme l'amitié également. Mais ce à quoi elle aspire vraiment, Moa, c'est au bonheur. Un bonheur brut. Un bonheur pur. De ceux qui brulent et qui ravivent. De ceux qui rongent et puis répare. Elle veut de l'acidité dans sa vie, se bruler le coeur pour ensuite le soigner à coups de baiser. Vivre sa vie à deux cents à l'heure sans avoir peur du lendemain.  Et elle n'entend pas par là user de drogues, d'alcool ou encore d'autres saloperies de la sorte : elle veut vivre. Vivre une vie qui en vaille la peine, tout simplement.
   

   
PSEUDO : Brioche. AGE : vingt-et-un ans. PRÉSENCE : pour un chiffre je dirais sept sur sept, cependant, parfois en coup de vent. Pour les rps, plutôt en semaine à ordre de deux trois par semaine. AVATAR : Zoella cutie Sugg COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : A la base, par Majkalena. Puis, Magnus a rajouté son grain de sel et la présence de Vilhelm n'a su qu'achever de me convainccre. (en vrai, j'ai jamais rien su refuser à Magnus et il en profite :siffle: ) . UN PETIT MOT POUR LA FIN : Je vous aime déjà :larmes:

   



Dernière édition par Moa Keegan le Sam 30 Aoû - 1:46, édité 19 fois
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Message Sujet: Re: SUNSHINE.   SUNSHINE. Icon_minitimeVen 29 Aoû - 22:56


happiness is the truth
It might seem crazy what I'm about to say ; sunshine she's here you can take break

   
   
« Philosophes écoutez cette phrase est pour vous : le bonheur est un astre volage. Qui s´enfuit à l´appel de bien des rendez-vous, il s´efface, il se meurt devant nous. Quand on croit qu´il est loin il est là tout près de vous, il voyage, il voyage, il voyage. Puis il part, il revient, il s´en va n´importe où ; cherchez-le…il est un peu partout. »


- cinq ans -


« Marcus ça va ? Parle moi, bon sang, je t’en prie. » Moa est là, assise : elle panique. Ses jambes tremblent et des larmes chaudes coulent sur ses joues rosées. Ses iris affolés vacillent et elle ne peut que fixer ce corps qui git dans ses mains, tête posée sur ses genoux. Il essaie de parler mais il n’y arrive pas. Elle aimerait parler, elle aussi, mais elle ne sait pas quoi dire. Ironie du sort. L’enfant sait bien que c’est de sa faute. Elle sait bien qu’il voulait rentrer mais qu’elle ne l’a pas écouté parce qu’elle voulait jouer encore. Ses caprices enfantins saupoudrent son innocence d’une glace meurtrière. Et si dans ses mains il laisse sa vie jamais l’inconsciente ne saurait se le pardonner. La main de son frère se lève et saisit son poignet pendant que d’un geste bienveillant elle replace une mèche de ses cheveux en arrière, afin qu’il y voit plus clair.
« Papa… » Ni deux - ni trois, elle comprit de suite et il ne lui en fallu pas plus pour qu’elle ne se lève et court en direction du jardin. C’est jour de fête aujourd’hui et Keegan senior a invité quelques amis à venir fêter l’indépendance. Essoufflée, la gamine s’écroule aux pieds de son père en s’accrochant à la manche de sa chemise et en tirant férocement. « C’est…Marcus…crise. » Elle reprend son souffle. « Papa, Marcus est tombé et sa tête à cogné le sol. Il y a du sang partout. » Affolé, le voilà qui se dirige à travers la véranda et se précipite ensuite en direction de l’aire de jeu. Moa regarde, au loin, impuissante. La culpabilité ronge sa candeur. Le rythme de son myocarde s’est adoucit mais sa tête elle, tambourine. Cette nouvelle alarme sonne le glas de sa frivolité avec son frère. Et elle se jure que dorénavant jamais plus elle n’en fera qu’à sa tête. A deux. Pour toujours, à jamais. Etre deux mais ne se sentir qu’un. Encore faudrait-il qu’il s’en sorte, qu’il ne l’abandonne pas. Inconscient, Marcus ne bouge plus. Il ferait presque peur. Quand la peur s’immisce dans la folie des enfants, qui donc à le pouvoir de ralentir le naufrage ? Les bras d’une mère qui caressent, de ceux qui serviraient tant à la petite Moa qui pleure, en retrait. Mais de mère elle n’a connu. Plus intéressée par le modeste héritage de ce fils de banquier, elle n’a vu en leur père qu’un moyen d’enrichir son ambition. Mais les marmots n’étaient pas dans le contrat. Loin d’être faite pour être mère, elle a vite fait ses valises. La fugituve. Admirez la force de ce père qui seul élève deux enfants en mal de mère. Sa superbe lorsqu’il se précipite à l’intérieur, son fils dans les bras, n’a d’égal que sa précipitation. La chute fût brutale et l’arbre si haut. Les mots sont vides et les pleurs hypocrites. Avant que son père ne puisse bouger, la poupée se dirige en direction du téléphone pour appeler les secours, elle sait que ce soir, son frère ne rentrera pas à la maison. Elle fait preuve de courage et de fermeté et sa voix ne tremble pas lorsqu’elle épelle le nom de sa rue. Elle remet les pleurs à plus tard, ce n’est plus de temps qu’elle manque. L’écorché ouvre un instant les yeux dans un dernier effort et son regard lui est adressé : « Moa. » Pardon.


- dix ans -


C’est marrant Londres, mais c’est triste aussi. Les gens stressent et se pressent. Le soleil brille, et pourtant, personne ne rit. Des visages inconnus se succèdent et ne se ressemblent pas. Les avocats en tenue du dimanche traversent les rues avec hâte alors que les tenanciers crient aux quelques ivrognes du café d’aller faire leurs affaires un peu plus loin. Les gens se connaissent et pourtant ne se saluent pas. C’est l’inconnu de la paresse. Les yeux fatigués des mères de foyer se posent sur les étales avec une aisance particulière. Et Moa, ça la fait sourire. Sur les toits de Londres, couchée à côté d’une cheminée, elle regarde ce ciel qui lui semble différent chaque jour. Hier, elle rêvait du Mexique, aujourd’hui, c’est Paris. Paris et ses cafés. Les viennoiseries qui embaument et qui charment les passants qui allient leurs pas à la gourmandise. « Je parie que t’oses pas. » Tout en se positionnant sur le flanc, elle s’appuie sur son coude et fixe son frère dans les yeux. « Que j’ose pas quoi, Marcus ? »  Le malicieux sort de son sac une boite d’œufs qu’il a acheté un peu plus tôt dans l’après-midi. « T’es pas sérieux ? » Il l’est. « Tu me prends pour qui ? » Taquine et joueuse, prête à relever n’importe quel défi, la voilà qui lance le premier œuf en tâchant de ne pas viser la tête d’un passant malheureux. Gagné. En plein sur la mallette. Et il râle, l’homme d’affaire, pendant que les jumeaux reculent d’un pas avant d’éclater de rire. C’est leur rendez-vous quotidien. Un moment à deux qu’ils viennent passer tous les jours sur ces toits qu’ils connaissent par cœur. Une routine qui leur permet de gaspiller leur temps convenablement, à leurs dires. Des cancres. Voilà ce qu’ils sont lorsqu’ils sont réunis. Un tout seul, ça passe encore. Mais deux à la fois, c’est invivable. Mais c’est souvent lui qui la pousse à faire des bêtises, il la défie. C’est leur jeu à eux. Parce que de toute façon à deux, ils se croient invincibles. Leur père est fatigué, mais ils sont bien trop jeunes pour s’en rendre compte, encore plus pour s’en soucier. Après une bonne demi-heure à lancer des œufs, ils s’affalent tous les deux à nouveau et perdent leurs perles océanes dans la profondeur de ce céleste paysage. « Elle te manque pas à toi, parfois ? » Un soupir exaspéré vient rompre l’harmonie du chant des oiseaux qui, premièrement timide, a su se mêler à l’euphorie des klaxons. « On l’a pas connu Moa, je vois pas pourquoi elle me manquerait. » Elle ne le montre pas, mais au fond, cette indifférence la blesse. Parce que d’un côté, elle en souffre elle, de l’absence de sa mère. Sa douleur comble les sillons de ses cicatrices profondes. L’amour d’une mère, la douceur d’une femme ; ils n’y ont pas eu le droit. « Mais tu sais, je me dis souvent que j’aimerais bien la rencontrer quand même, histoire de savoir si je lui ressemble. Tu crois que je lui ressemble toi ? » Le garçon se lève et ramasse son sac avec hâte. « Arrête tes conneries. Tu t’accroches à un fantôme, elle nous a abandonnés. Je veux plus en parler, je lui crache au visage moi si je la vois. » Il avance quelque pas et la dureté de ses mots encore résonne dans l’inconscient de la candide. « Bon, tu viens ? Papa va s’inquiéter. » Parce qu’au fond ; il a toujours été plus froid, plus dur aussi. Et elle, Moa : elle idéalise. Un rien l’émerveille et elle reste persuadée que le monde est beau, que le monde est bon. Et tout en quittant ce toit ce soir, elle emporte avec elle l’amertume des regrets qu’elle voile derrière un mensonge incandescent.

- onze ans -


D’une main fatiguée, elle essuie les gouttes qui dégringolent sur son front immaculé. Son hémoglobine largement dépouillée de son quota d’oxygène bat dans ses veines une mélodie inconnue.  C’est difficilement qu’elle a franchit la ligne d’arrivée mais enfin elle renaît ; elle se sent vivre. Pour l’heure elle souffre, appuyée sur ses genoux, tâchant vainement de reprendre son souffle : ce n’est pas ce qui compte. Les courses : elle adore ça. Se dépenser lui permet d’oublier, oublier l’abandon d’une mère qui ne l’a jamais aimée, oubliée cette part sombre que Marcus tient tant à lui cacher. Elle sait bien qu’il souffre, elle n’est pas bête, encore moins aveugle, mais elle se tait. Un jour viendra où il lui parlera. Après tout, c’est comme ça les jumeaux. Des secrets qui n’en sont pas vraiment. Quelques confidences sur l’oreiller qui très certainement auraient gagné à rester secrètes. Elle n’est pas vraiment première, plutôt bonne deuxième même, mais elle s’en fiche parce que Eleanor est grande et svelte et que pour égaler une seule de ses foulées, elle doit en faire trois. Parce que Moa, elle n’est pas bien grande, plutôt petite même. Elle fait partie de ses personnes dont le cœur n’est pas proportionnel à la taille, de celles qui ne savent pas voir avec les yeux mais qui voient avec l’âme. Un peu plus loin, elle aperçoit Hope qui a besoin que son père l’aide à marcher : elle a fait une mauvaise chute et Moa, ça, ça la chagrine beaucoup. Elle s’approche d’elle et lui lance un regard compatissant : « Faut voir le côté positif, t’auras le droit de manger plein de chocolat. » Un sourire candide éclaire son visage. Ses pensées n’ont pas été bien loin et elle n’a pas tourné sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler. Pourtant, elle connaît les restrictions que s’impose Hope pour ne pas grossir et pour un jour battre Eleanor. C’est comme ça les filles, souvent : une rivalité désobligeante. La brunette aussi serait heureuse de vaincre un jour, rafler la première place, mais elle n’est pas prête à en faire une priorité. Pour elle, l’athlétisme est plus une passion qu’une contrainte et jamais, oh grand jamais, elle ne se priverait de chocolat. « Tais toi un peu Moa, tu m’aides pas là. » Hope ne s’arrête pas, continue son chemin. Des histoires comme ça, elle en a tous les jours, Moa. Elle est jeune, encore un peu maladroite et elle plonge souvent tête la première dans des situations embarrassantes parce qu’elle ne réalise pas qu’elle ne pense pas comme tout le monde, qu’elle idéalise. Maladresse dangereuse… et pas que dans les mots. Il y’a deux ans, elle a cassé tout un service d’argenterie parce qu’elle était trop occupée à se réjouir de la fête organisée au soir pour regarder où elle mettait ses pieds. C’est une rêveuse. Une enfant sauvage, un peu brut. Une perle d’immensité encore brute, à tailler. De la vie, elle ne connaît que ce dont son père ne lui a pas épargné. Les factures à payer, les assurances, les décès ; tout ça, elle ne connaît pas. Non, ce n’est pas vrai : de décès, elle en a vécu un. Celui de son grand père. Et le calme après la tempête l’a plus apaisée que chagrinée. Que la maladie l’emporte, au moins, il ne souffrira plus.


- quatorze ans-


Son plus grand rêve ; c’est voler. Oublier un instant les tracas quotidiens. Plus d’inquiétudes sur la voie qu’empruntera Marcus. Vivre à en crever. Voler. Toucher du bout des doigts la légèreté d’un nébuleux volatile. Et s’approcher du soleil si près à s’en cramer les ailes. Crier au temps qu’il ne l’arrêtera pas et qu’un jour, elle sera vraiment heureuse. Voler. Partir en voyages et ne revenir qu’au petit matin. Forcer le destin. Prouver à ce monde que les rêveurs encore ont leur place dans cette vie où la franchise s’efface. Douce rêveuse. Tout quitter sans culpabiliser quand on pense à ce que l’on laisse derrière. Recommencer ailleurs, là où le ciel serait un peu plus beau, un peu plus bleu. Là où les mères n’abandonnent pas les enfants. Voler. Toujours plus haut, toujours plus vite. Elle laisse son âme emprise aux aspirations d’un climat un peu plus doux. Voyages. Envoûtants paysages. Elle aimerait découvrir le monde ; voir si les tangos espagnoles ont vraiment ce rythme suave qui bat à l’unisson de deux cœurs endiablés, se renseigner sur l’Italie et sur cet art romantique qu’elle n’a que peu connu, et la chaleur du Brésil, la cuisine asiatique et le chocolat suisse. Voler. Atteindre les sommets les plus hauts, plonger dans les crevasses les plus profondes : découvrir. Découvrir le monde. Mais Poudlard, c’est bien aussi, pas vrai ? C’est comme voler, au fond : atteindre de nouveaux horizons. La gondole vacille et elle se perd dans la contemplation de ce lac un peu trop sombre. Elle y voit l’écume des souvenirs engourdis de milliers de vies. De milliers d’enfants pressés qui, au milieu de ce paradis rupestre aspirent tous à des finalités différentes ; l’un voudrait finir ministre, l’autre faire partie de l’ordre. Le vent souffle dans des arbres un peu trop vieux, usés. Il conte une comptine qu’elle ne comprend pas. Des milliers de rires. Des milliers de pleurs. Emerveillée par la magie qui englobe ce lieu, elle ne sait où donner de la tête. « Et les inséparables, un pronostic sur la maison ? » Inséparables. Marcus et Moa. Parce que de sa main encore chétive elle est persuadée qu’il tremble de l’intérieur, lui aussi. Alors, elle s’est saisit de la sienne au moment de monter sur le bateau et ne l’a plus lâchée depuis. Mais tout à son contraire, les traits de son frère sont tirés, fatigués. Il ne s’émerveille plus, il observe : il calcule. « Des maisons ? » Moa ne connaît rien au monde sorcier, n’a d’ailleurs jamais entendu parler des diverses maisons qui s’illuminent le soir de la répartition. Persuadée que les élèves seraient classés par année, cette question la déboussole. L’élève abasourdi hausse les épaules et se retourne vers ses camarades en continuant de discuter au sujet des quatre blasons. Elle perd son regard sur les légères ondulations du canal. « Tu crois qu’ils vont nous séparer ? » Il serre sa main un peu plus fort dans la sienne. « Jamais Moa, jamais. Ils sont même pas cap d’y arriver. »  Et étrangement, ça suffit à la rassurer. Elle tend le petit doigt et il y mêle le sien. « Promis ? » Le pacte est scellé et elle sait à cet instant que tout ira bien. Non, elle n’a pas peur. De toute manière, lorsqu’il ne s’agit pas de Marcus, Moa n’a jamais peur. Ne jamais dire jamais. Son courage est vaillant mais la peur ronge et atteint même les héros d'autrefois. Car ceux d'aujourd'hui ne sont que de pâles copies. Elle a déjà trouvé le sien : son père, ce héro.


- seize ans -


Une foulée, après l’autre. Un rythme un peu rapide et pourtant, elle ne ralentit pas. Ses pas décidés se mêlent entre ciel et terre d’une façon particulière. Ses pensées ne vagabondent pas ; elle observe. Quelques perles de fatigue caressent son épiderme dans un léger chatouillement. Les minutes passent, roulent, glissent. Le temps se perd ; il ne reviendra pas. Vider les catacombes de son imagination pour retrouver un certain rapport à la réalité. Son trop plein d’énergie souvent lui a desservi, alors elle court. Des minutes durant, tout en tâchant de faire le vide dans un esprit un peu trop encombré, elle enchaine machinalement les foulées. Dehors, il fait gris, mais il ne pleut pas. Pourtant la pluie ne la gênerait pas. Le cliquetis des gouttes qui s’écrasent contre le gazon usé la berce, tout comme il la motive. Elle court au rythme des goutes qui se meurent, qui s’entrechoquent. Le vent siffle dans les arbres et brasse quelques odeurs enjôleuses. Du pin, et là-bas, un châtaigner. Elle adore les châtaignes, Moa, et elle raffole des marrons glacés. Plutôt gourmande ; le sucré l’enivre. Aucune addiction à signaler, docteur. Et ce si on oublie sa folie du chocolat, du beurre de cacahuètes et des patacitrouilles. Et dans sa course effrénée ; elle voit les marins, au loin. Et ils boivent et chantent. Ils parlent fort et jurent devant les enfants qui passent. Elle aperçoit la mer, elle aperçoit les mères. Tendres, douces, elles bercent leurs espoirs par à-coups d’amour inconditionnel. Et ces enfants qui rient, ces enfants qui courent. Ils ignorent la douleur car elle ne leur est pas destinée ; ils sont pauvres pourtant et, au coin des rues, ils chipent quelques pommes au marchand du coin. Elle se dessine un monde, un paradis.  L’accélération de ses jambes fatiguées dissuade un écureuil de lui couper la route et, assez vite, elle se retrouve devant le sentier qui mène à la porte du château. Sa main se porte à son visage et elle louche sur le quadrant. Elle a déjà une bonne dizaine de minutes de retard. Son jogging matinal se transforme en terrible corrida et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, elle se retrouve devant sa salle commune. Son amie est déjà là, qui l’attend. « Deux minutes. Tu peux compter, dans deux minutes je suis là. » Elle se précipite à l’intérieur et se rince avec hâte d’un coup de jet malhabile. Dans son armoire, elle se saisit de quelques étoffes, un jean mal repassé et un vieux t-shirt à imprimés. Une chaussure au pied, elle sautille sur le second pour atteindre la porte du dortoir tout en enfilant la deuxième. Elle se précipite en direction du point de rendez-vous tout en finissant d’enfiler un pull chiffonné. Pour se faire pardonner, elle saute dans les bras de son amie avant de la tirer par la main pour éviter qu’elle n’ait le temps d’émettre la moindre remarque. Et l’histoire aurait pu se terminer ainsi. Oui. Car elles auraient pu rejoindre Pré-au-Lard en se contant des histoires aberrantes et en riant à gorges déployées. Elles auraient pu remplir le silence d’anecdotes légères et de complicité passagère. Elles auraient pu… Mais le violon grince, l’accordéon suffoque. La douce mélodie de leur amitié se fait profane. Et la voilà de retour. La vipère.. Elle rampe dans son propre venin et parsème le sol de ses injures souillées. « Et la Sang-de-Bourbe, on est de sortie ? » Moa se tait, elle continue d’avancer. Après tout, à quoi bon répondre ? Elle fait partie de la pire des espèces. De celle qui se croit supérieure en toute circonstance. L’héritière. Elle a un père, elle a une mère –ce qui est déjà bien plus que tout ce qu’a bien pu avoir Moa au cours de sa vie- mais surtout, elle a du fric plein les poches. Elle suinte le fric, le transpire et le dévaste. L’innocente ne tique pas. S’en contrefiche. Son assaillante se fatiguera bien assez vite si elle ne lui répond pas, tente-t-elle de se convaincre. Et puis, Sang-de-Bourbe ne sonne pas à ses oreilles comme une insulte, elle en est plutôt fière, fière de son père, de ses origines. Elle ne vaut pas moins qu’une autre. Ses résultats en témoignent ; Moa n’est pas dernière de classe, bien que loin encore d’être première un jour. Son amie la dévisage mais elle tire sur le bas de sa manche pour qu’elle avance tout en restant calme. « Laisse la dire. ». Qu’elle s’en prenne à elle et continue, elle n’est pas encore allée trop loin. N’a-t-elle donc jamais appris à se méfier de l’eau qui dort ? « Tu dois faire la honte de tes parents, traître à ton sang. Comment tu peux être aussi bête et trainer avec une Sang-de-Bourbe ? » Le sang de la brunette ne fait alors qu’un tour. Elle fait face. « Laisse-là en dehors de ça tu veux ? » « Sinon quoi ? » Elle ne réfléchit pas. Un coup. Un seul. Elle secoue sa main tuméfiée dans le vide. Une phalange s’est quelque peu ouverte pendant qu’un cri fuse dans les couloirs. Mais elle s’en fiche. « Non mais t’es complètement folle ma pauvre. » « C’est ça ouais, c’est moi la folle. » Moa se tourne et laisse la renarde au sol, le nez sanguinolent. Elle n’a certainement rien de cassé, Moa est plutôt frêle. Mais, bien qu’elle espère lui avoir fait mal, elle ne lui souhaite pas non plus de faire face à la moindre fracture. Parce qu’elle est comme ça, Moa, et qu’elle ne supporte pas qu’on s’en prenne à ceux qu’elle aime. Ses cheveux dégagent une odeur vanillée pendant qu’elle s’éloigne. Et il l’a prise avec lui, elle aussi, le vent. Autant en emporte le vent.
   

   



Dernière édition par Moa Keegan le Sam 30 Aoû - 16:32, édité 14 fois
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Message Sujet: Re: SUNSHINE.   SUNSHINE. Icon_minitimeVen 29 Aoû - 22:56

ELLE EST A MOI :luv:
Bienvenue babyMoa-qui-deviendra-grande ! :bave:
Sois-ici chez toi, je te ferais touuuut visiter ! :heinsuspect:
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Message Sujet: Re: SUNSHINE.   SUNSHINE. Icon_minitimeVen 29 Aoû - 22:58

... Je suis tellement déçu. :humpf: Genre je suis certain que tu as refilé le lien à Tiph et pas à moi. :boude: ENFIN BREF, TANT PIS ! 🔥 WELCOMEEEEEEEEE SUR DP MA BICHE !!! :yes: JE SUIS TROOOOOOOP CONTENTE DE TE VOIR ICI !!! :luv: (Même s'il y a CLAIREMENT du favoritisme avec mon cousin ! :humpf:)
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Message Sujet: Re: SUNSHINE.   SUNSHINE. Icon_minitimeVen 29 Aoû - 22:59

Ton avatar me dit troooop quelque chose, c'est pas une youtubeuse ? :yierk: :pense:
En tout cas sois la biiiienvenue parmi nous :heart:
Hésites pas à harceler le staff à la moindre question et courage pour ta fichette! 🔥


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Message Sujet: Re: SUNSHINE.   SUNSHINE. Icon_minitimeVen 29 Aoû - 23:00

T'es fou Vil, j'ai actualisé comme un débilos environ 26568YF fois ! :yierk:
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Message Sujet: Re: SUNSHINE.   SUNSHINE. Icon_minitimeVen 29 Aoû - 23:05

Bienvenue ici propriété des Ljungström :oups:
Bon courage pour ta fiche et comme l'a dit Gus, n'hésites pas à nous harceler :super:
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Message Sujet: Re: SUNSHINE.   SUNSHINE. Icon_minitimeVen 29 Aoû - 23:06

owh. Ton avatar est trop funky fresh :yes:
bienvenue :nia:
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Message Sujet: Re: SUNSHINE.   SUNSHINE. Icon_minitimeVen 29 Aoû - 23:20

zoella + le nom :dead: :ow: :bave:
bienvenue :heart:
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Message Sujet: Re: SUNSHINE.   SUNSHINE. Icon_minitimeVen 29 Aoû - 23:22

Bienvenue et bon courage pour ta fiche :heart:
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Message Sujet: Re: SUNSHINE.   SUNSHINE. Icon_minitimeVen 29 Aoû - 23:25

Bienvenue :heart:
Je ne sais pas qui est ton avatar mais elle est toute mignonne :*o*:
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Message Sujet: Re: SUNSHINE.   SUNSHINE. Icon_minitimeSam 30 Aoû - 2:25

Moaaaaa ! :yes: :yes: (C'est Sissy/Bruny si jamais tu te demande :mdr: )
Trop contente de te voir ici, Zoella te va super bien :luv:
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Message Sujet: Re: SUNSHINE.   SUNSHINE. Icon_minitimeSam 30 Aoû - 4:03

MAGNUS : Et toi t’es à moi ? :oups:
Et puis je suis déjà grande. Même que si je me mets sur la pointe des pieds t’as plus qu’une tête de plus que moi :arrow: Et tu sais bien que je te suivrai au bout du monde :yes:

VILHELM : J’ai fait aucun favoritisme, d’abord. :fuck: Il a du prendre de l’avance sur son message que sais-je :arrow: je n’y suis pour rien :larmes:
Je suis contente de retrouver tes petites fesses blanches ici aussi mon chou à la crème, tu m’avais manqué :luv:

GUS : Si, si. Une magnifique youtubeuse qui me fait fondre à chacune de ses vidéos. :huhu:
Merci et je n’hésiterai pas, évidemment :oups:

NIKA : Je suis pas une propriété :larmes: Je suis libre comme l’air :oups:
Merci mille fois, magnifique vipère.

LYSANDER : Merci :heart : et toi c’est ton prénom !

FINNIGAN : Déjà un Avery, je meurs. Et puis Dornan ? Je meurs doublement. :dead:
Merci!

ROHESIA : Merci beaucoup :love:

GALE : Doublement merci :oups:

LILI : et toi Speckhart te sublime :huhu:
le destin fait parfois bien les choses, tu m’avais manqué :heart:
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Message Sujet: Re: SUNSHINE.   SUNSHINE. Icon_minitimeSam 30 Aoû - 5:46

AMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMOUR :yes: :heart:
Bienvenue bébé, je savais que tu craquerais. :yes:
*la coince dans un coin :yes: *
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Message Sujet: Re: SUNSHINE.   SUNSHINE. Icon_minitimeSam 30 Aoû - 12:47

MON AMOUR A MOI 🔥

JOTEM je suis HYPER heureuse de te voir ici :bave: :bave: :bave: Même si tu joue une née moldue qui pue, JOTEM :luv: puis t'est booooonnneee :nikla: tu me réserves un SUPER LIEN DE LA MORT QUI TUE. Sinon, je boude o/

Bienvenue, termine vite ta fiche, et on va rp toutes les deux è_é ♥️ :luv: :lama:
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Message Sujet: Re: SUNSHINE.   SUNSHINE. Icon_minitimeSam 30 Aoû - 12:56

Gnoooo je suis archi fan de ton avatar ! Cette petite est tellement adorable :*o*: Et ton perso a l'air de l'être tout autant ! Bienvenue ! :nia:
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Message Sujet: Re: SUNSHINE.   SUNSHINE. Icon_minitime

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