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 (VILHELM) you remember everything.

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Message Sujet: (VILHELM) you remember everything.   (VILHELM) you remember everything. Icon_minitimeDim 24 Aoû - 17:59

C'est tellement dur de revenir dans une réalité dans laquel on a aucun souvenir, aucune attache, comme si tout autour de moi n'avais strictement aucun sens. J'avance sans même savoir où je mets réellement les pieds j'avance dans le noir complet et personne n'a réellement l'air de s'en soucier. Je ne sais même plus qui je suis, je ne sais même plus où je dois réellement aller, je sais simplement que c'est le bordel en ce moment. Alors, je continue à avancer comme si je pouvais trouver la moindre réponse dans ses directions inconnues. J'avance et je tourne par si, par là, je trouve des sourires, des regards en coin, des remarques presque inaudibles sous mon passage. Je n'écoute pourtant rien j'avance, un pas l'un devant l'autre à la recherche de réponse de quelques choses à me mettre sous la dent, un souvenir, une sensation un parfum. Tout me semble flou même le jus de citrouille n'a pas l'air si bon que ce qu'on m'en dit, rien n'a de sens, rien ne tourne rond. Je me perds alors encore dans les longs couloirs du château comme si cela était devenue l'une de mes passions, je cherche à droite à gauche pour tourner à nouveau les talons dans une autre direction. Pourtant, alors que je retrouve mon chemin je m'arrête un instant comme étouffé à nouveau par cette sensation d'eau coulant dans ma gorge.. Il est là, devant moi, ce garçon qui me bouffe le plus clair de mon temps se présentant comme l'un de mes meilleurs amis, comme ce garçon dont je ne saurais me passer un seul instant. Pourtant, je ne m'en souviens pas et mon ressentis actuel me dit alors de le fuir. Il me colle, me possède, me séquestre tente par tous les moyens de me faire me souvenir, de lui, de moi de ce qui m'entourent. Pourtant, rien ne marche et il s'acharne comme si j'étais devenue son nouveau projet d'étude. J'en ai mare j'étouffe je ne veux plus le voir. Je recule alors d'un pas puis deux avant de tourner les talons et de me mettre à courir dans la direction opposée à sa simple présence. Non je ne peux pas rester prêt de lui, pas une minute de plus, je ne peux pas être encore durant des heures sa souris de laboratoire. Je cours sans m'arrêter avant de me laisser passer les portes de toilette où je m'enferme. Les toilettes sont devenues mon nouveau refuge, c'est bien l'unique endroit où je ne l'ai pas encore croisé et fort heureusement. Je me laisse alors tombé sur le siège du cabinet avant de soupirer. Seule. Ne pensais pas que c'est un homme détestable, non loin de là. La première fois qu'il s'est présenté à moi (c'est-à-dire après mon accident) je l'ai vue comme une personne dont j'aurais pu être proche par le passé, une personne souriante et attachante. Je lui ai donc permis de passer du temps avec moi, prétextant que je voulais, tout comme lui, retrouver mes plus proches amis. Pourtant, je ne m'attendais guère à cela. Un garçon adorable, mais horriblement agaçant, chiant, bref devenant rapidement insupportable. Ce m'étant en tête de m'aider il en faisait alors trop et je n'arrivais plus à le supporter. J'en étais donc résolu à me cacher dans les toilettes des filles pour éviter sa présence. C'est ainsi que je restais là un long moment, laissant mes yeux vagabonder au sein de mon livre des potions. C'est quand la luminosité se fit basse que je compris qu'il était alors temps de rejoindre la salle commune. Prenant alors la direction de celle-ci, en me perdant, forcement. Je ne croisais alors personne, fort heureusement. Me pointant alors devant l'entrée donnant le mot de passe avant de passer la porte et de me retrouver dans une salle commune peu comblé. Je souriais alors avant de m'avancer vers une table encore libre pour m'y installer et surtout pour continuer ma lecture. C'est après une petite demi-heure au calme que la porte de la salle commune s'ouvrit dans un fracas d'élève, tout année confondue. Curieuse de voir qui rejoignait alors la salle commune, je me retrouvais malheureusement nez à nez avec la cause de mes soucis actuels, Vilhelm. Je baissais rapidement le regard vers les pages de mon livre, espérant qu'il ne m'aurait pas vue. Malheureusement il m'avait repéré et rapidement la chaise à mes côtés, avait été tirée. Je sortais alors la tête de mon livre esquissant un petit sourire en sa direction. Oui je ne pouvais plus lui échapper, car même en prétextant une fatigue maladive il me retiendrait sur cette chaise. Je devais donc prendre mon mal en patience et subir un petit moment en sa compagnie. Bon heureusement il était agréable à la vue, cela lui donnait un petit avantage. Ainsi petit sourire sur mes lèvres je prenais la décision de fermer mon livre pour le mettre de côté avant d'ajouter « ça fait longtemps que je ne t'ai pas vue » faut dire aussi que j'avais pris un malin plaisir à l'éviter le plus possible mais, ça il ne devait pas le savoir. Heureusement dans un sens car sinon cela le foutait un peu mal.
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Message Sujet: Re: (VILHELM) you remember everything.   (VILHELM) you remember everything. Icon_minitimeMer 3 Sep - 5:39

Somedays I feel like the person I’m supposed to be,
and then somedays, I turn into no one at all.
There is both me and my silhouette.
Tiens, ce ne serait pas Filo, là-bas ? Pas le temps de me questionner qu’elle s’est envolée et moi, je reste là, comme un con, à cligner des yeux, incertain. J’ai dû rêver, de toute façon, ça ne compte pas tellement, parce que déjà on m’entraine vers un corridor, direction le stade de quidditch plus loin. Je me retourne bien une dernière fois, histoire de voir si je ne croiserais pas à nouveau le regard ou la tête blonde de mon amie amnésique, mais rien à faire, ce sera pour une autre fois. Et puis de toute manière, même si ça avait réellement été Filomène, je n’aurais pas davantage eu le temps de lui parler, mon équipe m’attend et on ne fait pas attendre son équipe de quidditch, jamais. Sauf pour la famille, mais là franchement, c’est une autre histoire. En attendant, je file avec eux, souriant et prêt à rire à la moindre occasion. L’entrainement me fait d’ailleurs un bien fou, il n’y a rien de mieux que de se dépenser, de voler dans le vent, de taper sur des cognards et de rire avec une bande de blaireaux pour être heureux. Bon, lorsque je reviens dans la salle commune, dans un brouhaha que l’équipe traine avec nous, comme une grande couverture que nous aurions enfilé au-dessus de nos têtes, je ne suis plus aussi frais et propre que plus tôt, mais hey les garçons n’ont jamais été créés pour l’être ! Je joue pile mon rôle là, avec mon sourire qui me bouffe le visage et mes cheveux en bataille, les joues encore roses de l’exercice physique accomplis. Et là, je l’aperçois, assise plus loin, aussi calme que moi je suis énervé, tellement différente de l’ancienne Filo, de cette petite tête blonde qui me souriait dès qu’elle m’apercevait, au lieu de se ramasser sur elle-même et de s’enfoncer le nez dans son livre comme elle le fait en ce moment. Ça me fait un petit pincement au cœur de la voir faire et je soupire, pour la rejoindre en souriant à nouveau. Aller, prend sur toi Ljung, tu peux encore la sauver de son caractère ombrageux et lui redonner son étincelle ! J’y crois, moi.

Je me tire donc une chaise, celle la plus près d’elle, ne m’inquiétant pas un seul instant du fait qu’elle ne me regarde pas et qu’elle tente de se concentrer sur son bouquin. Aucun livre ne peut me surpasser, niveau attention, je suis une vrai teigne, le hic pour les autres, c’est que moi, ça m’amuse. Elle n’a donc pas le choix, la pauvre, elle est forcée de redresser la tête et de m’offrir l’un de ses petits sourires habituels. Au revoir les grands sourires de bonheur, les éclats de rire, les accolades et les câlins, voir les baisers sur les joues, Filo m’a été dérobé par son amnésie. Bon, elle n’est pas la joie incarnée, mais je m’y suis habitué depuis son retour, il ne lui reste que des échantillons de bonheur dans son cœur je crois, alors je partage le mien avec elle, mon visage s’éclairant un peu plus sous mon énorme sourire : « salut toi ! » Pas le choix, je dois lui forcer la main pour qu’elle me parle un peu et ça marche, encore, même si sa réponse; « ça fait longtemps que je ne t'ai pas vue », me surprend beaucoup. Longtemps ? Je fronce un peu les sourcils, amusés et me décide à retirer mon pull, je crève de chaud donc bon, ce serait con de me priver. Or, je doute puer au point d’incommoder les autres en me déshabillant un peu hein ! Enfin torse nu, je pose mon pull sur mes genoux et je la dévisage avec amusement, inclinant la tête sur la droite. « Étrange, parce que moi, je pourrais avoir JURÉ t’avoir croisé avant de sortir pour l’entrainement. Est-ce que tu me fuirais, Filo ? » Mon ton est taquin, mais je ne délire pas totalement, j’ai beau être un peu con, voir beaucoup par moment, je ne suis pas non plus un attardé mental. J’ai bien remarqué que tous les deux, ont se croisaient de moins en moins, or ce n’est pas parce qu’elle traine avec une multitude d’amies hein, parce que chaque fois que je la retrouve elle est toute seule. Je soupire donc, mon sourire ne me quittant pas et me passe une main sur le visage, avant de m’enfoncer dans ma chaise, exposant mon torse sans trop y prendre gare. Sérieusement, Filomène l’a vu plus d’une fois hein, ce n’est même pas pour attirer son regard ou la consoler de devoir me supporter. Même qu’avant son amnésie, elle l’a touché à plus d’une occasion, c’est simplement naturel. Et justement, on y est, parce que pas très loin de nous, un petit groupe de garçon ricane, attirant mon regard. Oh, je sais déjà ce qu’ils vont me balancer : « Vil fait encore le paon, il veut se taper Filo, il enrage de ne pas l’avoir foutu dans son lit avant, il y était presque, etc. » Tout ça me lasse, sérieusement si je ne tenais qu’au cul de la jeune femme, j’aurais trouvé un autre moyen de me l’approprier hein ? Je soupire donc et me tourne vers elle, retrouvant un petit sourire, qui s’échoue au coin de mes lèvres : « mouais, parfois je me dis que l’humour lourd des mecs jaunes est chiant mais bon… on fait avec. » Ouais et puis au fond, mon humour à moi aussi, est assez lourd.

Je me redresse un peu dans ma chaise, observe un instant Filomène, puis fronce les sourcils et me penche vers l’avant, effleurant son bras du bout des doigts. Ouais, je dois la toucher, c’est plus fort que moi, habillé entièrement ou pas. « Tu veux qu’ont reprennes avec les odeurs ? Je peux aller les récupérer dans ma chambre si tu veux ! Mais faut me promettre que tu ne vas pas bouger d’ici hein ? Enfin, ça c’est si tu te sens mieux que l’autre fois… » eh oui, la dernière fois qu’on devait se faire une séance « odeur » la jolie blonde avait filé à mon retour, elle se sentait supposément mal. Bien entendu, je ne remets pas en doute son état, jamais même ! Sauf que voilà, je sais que tout ça l’angoisse et je ne veux pas lui donner des soucis d’estomac à cause de ça. En attendant, je lui caresse doucement le bras, attentionné et inquiet, toujours à moitié nu : « je sais que c’est difficile, enfin je m’en doute plutôt, mais… je suis là pour t’aider, ça n’a pas changé. Moi aussi, je veux retrouver la Filo d’avant, mon amie souriante et heureuse, ça te ferait du bien de revenir toi-même. » Nous y sommes donc : mais qu’est-ce que, par Merlin, Filomène a bien pu devenir. Je me pose la question à chaque fois que je la croise, elle est moins jovial, moins enthousiasme, moins tout ce qu’elle était, en fait plus le temps passe et son amnésie commence à tous nous faire douter, nous les jaunes, de sa place chez nous. On ne va pas la virer, allons donc, ce genre de comportement irait bien mieux aux autres maisons, non, non, nous voulons la chérir et l’aider, mais est-ce que Filomène est seulement « bien » avec nous ? Je me questionne sincèrement. L’ancienne me manque, beaucoup, je l’adorais et cette version-là, celle qui ne sait pas trop quoi me dire ou comment prendre mes paroles, eh bien elle me laisse perplexe.
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