NOM : Atkins qui apporte un respect jusqu'à une certaine limite dans le monde des sorciers. Dans le monde des moldus par contre, il est associé à sa propre petite renommée, surtout dans le domaine de l'écriture, de part sa mère. PRÉNOMS : Evangeline, mais franchement, elle préfère qu'on l'appelle tout simplement Eve. Et ne parlons même pas d'Estelle, elle l'a en horreur et si elle a la chance de l'omettre en se présentant, elle le fait. C'est sa mère qui en est déçue, tiens.AGE : 19 ans, même si on aime lui dire qu'elle râle autant qu'une vieille fille de 75 ans. ANNÉE : Sixième année. ÉTAT CIVIL : En couple depuis maintenant quelques mois. PURETÉ DU SANG : Née-moldue, ce qui explique principalement sa mauvaise réputation auprès de certains. MAISON SOUHAITÉE : Là où Eve diverge complètement du reste de sa famille, même si ses frères ne possèdent pas de pouvoirs magiques. Eux vivent surtout pour le sport et elle pour ses études, qu'elle prend très au sérieux et s'assure toujours d'avoir d'excellentes notes malgré le boulot exigé ( elle ne possède pas de talent naturel dans le domaine malheureusement ) Elle aime bidouiller, expérimenter. Certes, elle fait un peu tache avec son côté brute comparé au calme qu'on attribue habituellement aux Serdaigles, mais au moins elle ne se laisse pas marcher sur les pieds quand on vient lui « demander » des réponses pour un devoir.ORIENTATION SEXUELLE : Parfois elle s'amuse à dire qu'elle est homosexuelle juste pour qu'on lui fiche la paix, mais elle est bel et bien attirée par les garçons, les hommes même. PARTICULARITÉ : Son très mauvais caractère ? Il faut dire que c'est assez marquant chez elle et qu'elle est bien loin d'avoir la patience infinie. Certains s'amusent même à la surnommer « La Furie ». En plus, elle se montre assez dure en affaires.
✎ Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ? Il y a toujours cette curiosité morbide de savoir, peu importe la personne. Là où le choix se fait, c'est entre regarder ou non. Eve est de ceux qui aspirent à l'excellence par leurs propres moyens. La facilité, ça ne l'intéresse pas, malgré le petit goût amer qu'elle a dans la bouche lorsque le succès se montre difficile à atteindre. Et elle n'est pas du genre à vouloir faciliter la vie des autres non plus. Oh non. Sa philosophie s'applique à tout le monde dans sa jolie petite tête brune. Elle plierait donc soigneusement le devoir pour ensuite le remettre à un professeur. De toute façon, elle se débrouille assez bien dans ce cours pour ne pas à avoir peur de l'échec peu importe les travaux. ✎ Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ? Qu'elle se débrouille. Ça résume bien son mode de penser. Bon, ce n'est pas très juste, mais de toute manière, Eve n'a pas été élevée dans la justice. Elle-même été malmenée, deux fois plutôt qu'une. Quand on a trois frères qui se liguent contre vous, les choses peuvent facilement tourner au vinaigre. Oh, elle pourrait avoir de la compassion certes, mais franchement, ce n'est simplement pas son genre. C'est grâce au dur règne de ses frères qu'elle s'est forgé un caractère de merde et qu'elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. Et puis, si on ne l'y encourage pas, elle plutôt du genre égocentrique à s'occuper seulement de ses petits soucis personnels. Au moins, on peut dire qu'elle se mêle de ses affaires et si ça ne la concerne pas, elle laisse filer comme la brise. ✎ Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ? Eve est du genre à avoir une grande gueule par moment, surtout dans les mauvais. On peut aussi dire qu'elle ne sait parfois pas quand se taire. Encore la faute à ses frères qu'elle aime dire. Elle, elle est blanche comme neige. Dans tous les cas, se faire passer pour une mauvaise élève serait une raison valable pour sortir ce talent caché. Si d'habitude elle tente de ne pas discuter l'autorité des professeurs, dans des cas comme celui où un clown lui donne des envies de meurtre à faire le coq, elle n'hésite pas à crier l'injustice. Et si jamais ses arguments lui valent une punition plus sévère, elle saura être sage et se remettre à sa place pour ne pas s'attirer plus de foudres. De toute façon, la vengeance est un plat qui se mange froid et elle peut se montrer patiente à ce sujet. Quelques regards noirs pour bien faire comprendre à l'autre qu'il ne s'était pas frotté à la bonne personne et un poing levé au détour d'un couloir, ça lui sert aussi comme forme de justice. ✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? L'amour c'est pour les idiots et ça n'attire que des problèmes plus qu'autre chose, elle commence à le comprendre depuis le temps. La richesse, c'est bien, elle doit l'avouer. Ne manquer de rien, pouvoir acheter tout ce qu'elle souhaite, elle voit l'attrait de la chose. Après tout, c'est surtout elle qui s'inquiète de leurs finances dans leur petit commerce. Elle déteste également se sentir volée, d'une quelconque manière. Malgré tout, ça ne serait pas son premier choix. La célébrité, c'est pour les nombrilismes qui aiment être le centre d'attention. Pas pour elle en sommes. Non, ce qu'Eve recherche, c'est la sagesse. Celle qui accompagnerait ses gestes, lui éviterait sans doute des erreurs bien stupides et lui permettrait d'être plus réfléchis. De savoir ce qu'elle fait vraiment, pour une fois, au lieu de se sentir comme une gamine perdue dans un coin de son esprit à chaque fois qu'elle prend une décision.
PSEUDO : AmusableSky AGE : 22 ans PRÉSENCE : normalement 2 à 3 fois semaine pour rp AVATAR : Anna Speckhart COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : Bah en fait, je suis un chien de poche, en plus d'être un mouton qui suit les gens UN PETIT MOT POUR LA FIN : //
Dernière édition par Evangeline E. Atkins le Sam 23 Aoû - 17:50, édité 10 fois
I AM THE ONE WHO KISSED LONELINESS ON HIS TEETH. I AM THE ONE WHO CLIMBED OUT OF HIS OPEN MOUTH. HOW DARE YOU. YOU ARE NOT THE ONLY HEART I HAVE SWALLOWED. YOU ARE NOT THE ONLY HAND THAT FEELS LOVE BACKWARDS.
C'est la guerre. Tout le monde veut se joindre au camps des asperges au beurre, parce que franchement, personne ne cuisine mieux les asperges que chère maman et même si elle tente d'en faire pour tout le monde, avec quatre enfants et un mari plutôt gourmand, difficile d'être certaine qu'on fait assez de nourriture pour ce groupe d'affamés. Rien ne se fait réellement dans l'ordre. Si on s'attend à assister à un repas dans les normes, avec des enfants bien élevés et une part égales de chaque plat pour les placer avec soin dans son assiette, on se met le doigt dans l’œil. Il y a des cris, des injures même, ce qui vaut des avertissements de la matriarche alors que les mains agrippent tout ce qu'elles peuvent sur la table. Evan réussit à choper la purée avant l'un de ses frères et voyant l'énorme portion qu'elle se sert, n'hésite pas à lui dire qu'elle allait finir grosse et qu'on voyait déjà la progression. Encore une fois, la mère intervient, son ton plus haut et par la même plus aiguë alors qu'elle s'exclame à son fils de s'excuser auprès de sa sœur, s'élançant dans un de ses discours qu'ils ont tous beaucoup trop souvent entendu sur le poids des mots envers la confiance et l'estime de soi, mais déjà Evan rétorque qu'en effet, elle devrait lui en laisser, parce qu'à être aussi gringalet, elle va finir par avoir de plus gros muscles que lui. Et quelle honte ce serait. Et durant tout ce temps-là, entre les disputes et les chamailleries, les leçons et les regards désapprobateurs, le père en profite pour rafler la dernière part de viande sans aucune gêne. Voilà un peu comment ça se passe chez les Atkins, avec une mère qui psychanalyse tout ce qui bouge, un père qui respire du sport et le fait respirer à ses fils et la petite dernière qui tente de faire son propre règne. Entre les blagues de mauvais goût comme un réveil avec de la farine et un œuf en plein visage, ou encore du talc en poudre dans son sèche-cheveux -pour information, elle se laisse maintenant sécher les cheveux à l'air libre- les quelques prises de luttes dont elle était le cobaye Evan a bien appris à se défendre et même à attaquer. Pas question d'être la petite dernière dans la meute, elle veut faire sa place et malgré qu'ils aiment bien la malmener, il y avait aussi les quelques étreintes, les menaces profanées aux garçons qui osaient la faire pleurer et les techniques de défense qui ont causé quelques saignements occasionnels. Il y a les soirées film en famille, où chère maman fait de nouveau un petit festin et ils se regroupent tous devant la télé et tirer à la courte paille pour savoir qui choisissait le film. Il y a les parties à la télévision qu'elle aimait regarder avec son père et ses frères, criant quand ils criaient et s'indignant aussi, même si elle n'en avait aucune idée pourquoi. Et il y avait les petits mots d'encouragement de maman qu'elle trouvait près de son miroir.
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Si un jour on lui aurait dit que la magie existait, elle aurait ri. Le problème, c'est qu'on lui a vraiment dit, dans une jolie lettre et qu'elle a bel et bien rigoler un bon coup. Ses frères plus qu'elle, même. Seulement, maintenant qu'elle était assise à la table de sa nouvelle maison, elle ne savait plus quoi dire. Bien bouche-bée pour une fois, la brunette ne savait pas trop quoi faire d'autre que de continuer à regarder les noms défilés sous le chapeau parlant. Lorsque « Vilhelm Hemming Ljungström! » résonne dans la salle, elle croit même entendre quelqu'un murmurer non loin derrière elle quelque chose qui ressemble à « C'est une famille ou un troupeau ? » Vrai, c'était quoi, le deuxième ou troisième portant ce nom de famille ? Ça devait être bien, à quelque part, elle aurait bien aimé que ses frères puissent l'accompagner. Cette pensée arrive même à l'extirper de son émerveillement du moment, alors qu'elle préfère quitter la scène des yeux pour fixer le bois vernis, traçant celui-ci du bout des doigts. Et elle s'y perd un moment, la soudaine s'évaporant petit à petit alors qu'elle suit des lignes imaginaires reliant certaines à d'autres jusqu'à ce que son index fonce directement contre une main posée sur celle-ci. « Oh, pardon » s'échappe alors de sa bouche, un peu rapidement, alors que les lieux intimidants prennent le dessus sur son fort caractère. Et elle relève les yeux pour tomber nez à nez avec un garçon qui la regarde plutôt curieusement, un léger sourire aux lèvres. Elle reste muette un instant, alors qu'il hausse les épaules d'un geste naturel « Non, t'en fais pas, j'avoue que dans toute cette pièce, les tables sont vraiment fascinantes » Elle ne sait pas quoi dire. Elle ne sait pas si c'est la première fois que ça lui arrive, si un chat lui a mangé la langue, mais elle n'arrive tout simplement pas à rétorquer avec son mordant naturel. Alors il enchaîne, sans grande difficulté lui tendant sa main « Jeremiah, mais appelle-moi Jeh » et elle lui attrape, un sourire peignant finalement ses lèvres, tantôt timide, tantôt charmé « Eve. Evangeline. »
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Elle a l'impression qu'elle doit se le répéter comme un mantra. Non, je ne t'aime pas Hem. Je ne t'aime pas. Je suis amoureuse de Jeh. Je suis amoureuse de Jeh. De son sourire et de son regard tendre, pas le tien. De son charisme et de ses yeux, pas les tiens. Et pourtant, c'est aux lèvres d'Hem qu'elle a goûté, pas celles de Jeremiah. C'est dans des draps qu'elle s'est perdue avec Hemming un soir, pas Jeremiah. Et tout est flou. Tout est flou et elle est perdue. Elle est en colère. Contre Hem, parce que c'est tellement plus facile, alors qu'elle pose sa tête contre l'épaule de Seraphina, enroulant ses bras autour du sien pour rechercher un réconfort qu'elle ne semble trouver nulle part ailleurs. Oui, c'est tellement plus facile de mettre la faute sur les autres, d'oublier qu'il l'avait charmé cette fois, qu'elle l'avait trouvé beau, qu'elle avait aimé son sourire, son regard à lui. Qu'elle avait frissonné sous ses doigts. Et qu'il avait tout gâcher, parce que ça ne peut qu'être sa faute à lui de l'avoir troublé à ce point. Et alors qu'elle le voit s'approcher, parce qu'il a toujours été si facile à trouver parmi la foule à ses yeux, elle se cale contre celle qu'elle considère un peu comme sa sœur également, évitant le regard du brun pour préférer le poser sur les pans de sa jupe. Il ouvre la bouche, sa trop grande bouche qu'elle a envie de lancer, mais elle se tait. Les mots qu'ils prononcent rebondissent sans qu'elle n'y prête la moindre attention et elle redresse la tête après quelques secondes, snob au possible, hautaine comme elle sait seulement l'être avec lui alors qu'elle lui répond d'un regard blasé avec sa nouvelle réponse passe-partout « Comme tu veux. » Elle s'en fiche, Hem. Tu ne le vois pas ? Elle te repousse Hem, tu sais bien qu'elle est douée là-dedans, surtout avec toi. Elle t'a toujours repoussé un peu, pour mieux t'attirer par la suite. Quand vas-tu lui dire stop ? Et c'est ce qui lui pèse le plus contre elle-même à quelque part, qu'il revient malgré tout. Qu'elle souhaite qu'il revienne. Parce qu'elle n'a pas envie de le perdre. Parce qu'elle est également un peu perdue. Trop sans doute et à cause de lui. Alors elle quitte finalement les bras de Sera pour lui faire face et durant une seconde, elle le regarde tout simplement. Cherche une réponse à une question bien précise. Mais rien ne se passe, rien ne se dit et elle baisse les yeux pour continuer son chemin, murmurant qu'elle a quelque chose à faire. Les excuses, ça la connaît, tout comme fermer les yeux sur ce qu'elle ne veut pas voir.
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« Ta main est trop près. » est le seul avertissement qu'elle lui donne. Son ton est sec, peut-être un peu trop pour ce qu'ils ont osés recommencer, expérimenter jusqu'ici. Même si l'aventure au creux des draps fut unique, les caresses et les baisers eux, se sont répétés. Peut-être un peu trop à son goût, peut-être pas assez. Il y a encore ce petit malaise, ce petit poids installé entre eux qu'elle n'arrive pas vraiment à identifier alors qu'il s'excuse ou qu'il blague, elle ne sait pas trop puisqu'elle l'ignore, écartant tout simplement sa main qu'elle jugeait trop près de la sienne sans plus qu'un regard. Elle ne s'aime pas quand elle réagit comme ça, quand elle le pousse, le bouscule sans plus d'une explication. Qu'elle se montre dure, plus que d'habitude, voir même froide. Et de le voir rouler le tout par-dessus ses épaules comme si de rien était ne fait que l'enrager davantage. Hem s'en fiche, il pardonne, mais qu'est-ce que ça la frustre. Que ça la pousse à vouloir enfoncer le poignard un peu plus loin, seulement pour avoir une réaction digne de ce nom. Seulement, elle n'en fait rien. Elle replonge simplement sa plume dans l'encre noire et griffonne sur son parchemin sans un mot de plus. Elle sent ses mèches folles derrière sa nuque se dresser alors qu'elle se mordille la lèvre sous la concentration de soigner son écriture et elle sait qu'il l'observe. Il n'est pas subtile, il ne l'a jamais été. Arrête, Hem, arrête que ses épaules raides veulent lui dire, mais ça aussi, il doit bien s'en ficher, puisqu'il continue. Et elle s'imagine son regard couler de la pointe de ses cheveux jusqu'à la courbe de son dos, revenant seulement à la réalité lorsqu'elle réalise qu'elle vient de faire une tache sur son parchemin. « Merde ! » Elle le prend, le chiffonne de rage et le lance plus loin sur la table pour finalement prendre un souffle. « Tu ne pourras plus faire ça. » qu'elle échappe subitement, avec frustration, réalisant par la suite qu'il ne comprend sans doute pas ce qu'elle veut dire. Elle se tourne donc vers lui, le masque bien mit en place alors qu'elle reprend « Ce qu'on faisait...c'est fini. » Ses lèvres sont pincées alors qu'elle prend une courte pause, le laissant enregistrer le tout pour finir avec « Jeh m'a demandé de sortir avec lui. Et j'ai dit oui. » Elle n'aime pas le silence qui suit. En fait, elle n'a même pas été capable de garder le contact visuel, apeurée de ce qu'elle pourrait y voir. Elle préfère combler le silence, se raclant la gorge « Donc, voilà. C'est terminé. » Et elle ramasse alors ses affaires, regroupe ses parchemins dans un geste vif et nerveux dans ses bras et se lève de table avec un simple « Tu diras à Gus que je risque d'être en retard » comme salutations. Fuir aussi, elle se découvrait un talent dans ce domaine. Surtout quand Hem était impliqué.
Dernière édition par Evangeline E. Atkins le Sam 23 Aoû - 5:04, édité 8 fois