NOM : Underwood PRÉNOMS : Lowell AGE : Cinquante-cinq ans. POSTE : Membre du Magenmagot. Il juge, avant tout. ÉTAT CIVIL : Marié PURETÉ DU SANG : Sang trop mêlé pour lui et surtout pour les autres. ANCIENNE MAISON : Gryffondor.  ORIENTATION SEXUELLE : Inconstante. Lowell semble surtout attaché à son indépendance et son travail plus que dans l'idée de savoir qui il pourrait mettre dans son lit. Sans doute marié avec son violon, en somme. CAMP : Lowell déteste avant tout une chose. Une même et seule chose : La neutralité. Difficile de savoir dans quel camp est Lowell lorsqu'on discute avec l'individu. Il vous répondra que chaque côté de la pièce doit exister pour donner sa substance à l'objet. Si une guerre doit se préparer, il sait quel côté il choisira. Le gagnant, à n'en pas douter. PARTICULARITÉ : Très grande résistance à l'alcool.

✎ Votre personnage trouve par hasard la pierre de résurrection, l'une des reliques de la mort ! Que décide t-il de faire ?
Il le rapporte aux objets trouvés. Je ne suis pas homme a vivre dans le passé. Les personnes décédées doivent le rester, les personnes vivantes... C'est une autre histoire. Certains seraient ravis d'avoir un tel artefact en leur possession, d'autre qui irait le revendre. Je dois vous avouer que l'envie d'hausser les épaules et de le lancer par delà les eaux et le temps me semble être la meilleure réaction qu'un homme puisse avoir. Mais parlons du concret. Oui, le concret. Vous voyez cette armoire ? Mais si, cette armoire que chacun a. Celle dans laquelle on oublie presque de manière instantanée ce qu'on y met. Celle qui se trouve dans votre chambre ou votre salon. On l'ouvre, on y voit un tas de choses qui n'ont aucune raison d'être et on referme, pensant qu'on y fera du tri le jour suivant. Le jour se transforme en semaine, en mois puis en éternité. Oui, elle. Et bien, j'y mettrais la bague. En prévision de jours meilleurs.

✎ Votre personnage tombe sur un moldu malmené par des sorciers au détour d'une rue, que fait-il ?
C'est un brin fatiguant de leur part, de la part des sorciers, vous n'êtes pas d'accord avec moi ? Si, si. Bien entendu que vous êtes d'accord. Ce serait stupide de ne pas l'être. Il y a d'autres choses, d'autres idées qui valent bien plus la peine d'être défendues. Mais après tout, il faut bien que certains soient faibles et d'autres moins. Les forts ne le seraient pas s'il n'y avait rien à protéger. Ils seraient les mous du flanc que nous avons actuellement. Quoi ? Ah. Oui. Le politiquement correct. Je me permettrais peut-être de souffrir votre politiquement correct si nous étions sous la dictature des compromis. Nous les laissons croire que ce monde est dans une belle paix, que tout est si parfait qu'il en deviendrait dommage d'agir !

Ne me faites pas dire trop haut, mais il faut des martyrs à chaque cause, j'imagine. Je ne suis pas celui qui réveillera les consciences. Il faut simplement ré-apprendre qui est le conquérant et qui se trouve être le dominant. Chacun croit le faire pour le bien ou pour le mal. Ça n'existe pas. Ce bien, ce mal. Il n'existe que la réalité. Et la réalité n'a jamais fait dans l'égalité.


✎ Le Ministre de la magie propose à votre personnage de tout quitter pour devenir son conseiller personnel. Accepteriez-vous la proposition ?
Mais très certainement. Après tout, pourquoi pas ? C'est la meilleure position que celle d'être l'ombre de l'homme puissant. J'irais même au Magenmagot si on me proposait un poste. Oh, attendez. On m'a déjà proposé un poste au ministère de la Justice. Ahahahaha. Oubliez sans doute ce que je viens de dire. À vrai dire, je ne sais pas. Qu'est-ce que cela ferait d'être conseiller ? Vous pensez vraiment qu'il m'écouterait ? “Excuse-moi, Anderson, tes discours manquent un brun de tact. Permets-tu que je refasse la lecture ? C'est bien urbain.” Remarquez, ça me permettrait d'accéder à la cache secrète d'alcool de notre cher ministre. Ce ne serait pas plus mal. Évidemment qu'il a une cache secrète d'alcool. Tous les dirigeants ont ce genre de chose. Je n'ai rien à quitter, pas d'attache, pas d'envie. J'ai justement fui l'enfer qu'était pour moi de rester dans un ministère à devoir rédiger des rapports qui ne m'intéressaient que peu. En bref, mon poste actuel me va plutôt bien. J'ai une excellente bouteille de bourbon dans mon bureau et des costumes toujours bien coupé. Et les élèves sont toujours aussi mauvais au jeu de cartes.

✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ?
Difficile de donner à Lowell un semblant de ce que l'on nomme “envie” ou même “désir”. Il semble se moquer de tout et de rien, aimer rire au visage de tous ceux qui tenteraient de le corrompre par les sentiments et danser dans les cendres des billets que vous avez tenté de lui offrir. La sagesse n'est pas non plus sa doctrine, en bon Gryffondor qu'il est. Quant à la célébrité, il l'a fui pendant des années. Alors quoi maintenant ? Qu'est-ce que c'est que ça ? Un homme fait de choses simples qui veut seulement s'abreuver d'eau fraiche et manger cinq fruits et légumes par jour ? Pas vraiment. Lowell aime inspirer le respect et surtout, partager cette idée avec les autres. Il aime plus que tout vivre comme si demain serait encore mieux que le jour précédent. Il aime combattre ses ennemis sans répits donnés. Il aime confronter les autres au miroir de leurs réalités faussées.  Lowell ne vit que pour cela, les confrontations. Il n'a peur de rien et de personne. Il n'a plus rien à prouver à lui même. Le dernier pour lequel il aurait peut-être des comptes à rendre serait Dumbledore.

PSEUDO : May ou Madame. AGE : 24 ans PRÉSENCE : Sporadique, mais resplendissante. AVATAR :

Code:

[b]CRISTOPH WALTZ[/b] [color=#c24132]◊[/color] Lowell Underwood

COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : Par l'entremise de certains membres. UN PETIT MOT POUR LA FIN : Oiseau.

“ Je cherche Lowell Underwood.”

La fumée d'une cigarette s'étiola lentement vers la brume déjà épaisse qui couvrait le plafond de l'endroit. Elle se consumait dans le silence étrange d'un coin de table alors que le reste de l'endroit était bruyant comme le sont ces endroits la nuit venue, l'alcool déliant les langues et les jambes. Certaines personnes dansaient dans un coin de l'endroit, martelant de leurs chaussures sales le plancher miteux. Un violon fou et joyeux enchaînait les rythmes endiablés que l'on peut trouver du côté de l'Irlande. La personne qui venait de parler se tenait devant cette table, et regardait l'homme à la cigarette. Celle-ci laissa tomber une nuée d'étincelles rougeoyantes dans le cendrier en dessous. Celui qui était assis répéta avec un léger accent écossais :

« Je vois. Et pourquoi cherchez-vous Lowell ?
- Ne jouez pas avec moi, Jack. »

L'homme à la cigarette eut un sourire en faisait un geste de la main.

« Si on ne peut plus rire. Il est là-bas. »

Jack eut un mouvement du côté du violoniste. 

« Laissez-lui encore une ou deux gigues et il reviendra de lui-même. »

En effet, le violoniste n'était personne d'autre que Lowell Underwood, un homme qui paraissant avoir une cinquantaine d'années. Il était grand et fin, comme un épouvantail dans un costume de coton gris au tweed parfaitement ajusté. Mais ces mouvements et ses soubresauts poussaient parfois à que ce vêtement pourtant à sa taille dévoile ses chaussettes comme ses poignets. Il portait également un chapeau melon qui allait parfaitement avec le tissu. Son visage était long, du moins, il le serait si une barbe blanche ne lui mangeait pas le menton,  lui donnant un air un peu plus débonnaire. Son regard était rieur, d'un brun relativement commun. Seule particularité de ce visage un peu tiré : Un nez long et fin qui insultait de sa prestance les danseurs qui s'en moquaient royalement. Pour peu, certains auraient avancé qu'il était le Diable faisant danser les hommes, car seul le Malin sait si bien offrir à ces suivants les dons de musique et d'endurance. À écouter cet air entraînant, on frapperait des pieds sur le parquet jusqu'à ce que la mort vienne pour la dernière ronde. Aimable dans notre épuisement. 
Mais la soirée n'était pas à ce genre de pensées macabres, aussi, seuls les rires, la chaleur et une forte odeur de sueur furent les échos de la dernière polka que le musicien offrit, avant de s'incliner avec un large sourire. Rayonnant de joie et de fatigue. Il se traîna vers le coin de la pièce où l'attendait Jack, bel-ami de circonstance et le nouvel ami pas si inconnu.