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 report de dettes. ϟ feat. ebony m. lancaster & mickey s. ollivander

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Message Sujet: report de dettes. ϟ feat. ebony m. lancaster & mickey s. ollivander    report de dettes. ϟ feat. ebony m. lancaster & mickey s. ollivander  Icon_minitimeLun 28 Déc - 16:32



L’air était encore frais. Le soleil venait à peine d’apparaitre à l’extrémité de l’horizon. Sa lumière le devançait mais il n’avait pas encore eu le temps de réchauffer le Chemin de Traverse de sa tiédeur. Le ciel était assez clair, dégagé, seules quelques boursoufflures vaporeuses voguaient doucement dans la mer aérienne. Les raillons de l’astre coloraient les rares nuages et l’on eut dit que des volutes oranges provenant de quelques chaudrons s’élevaient bien haut pour colorer la voûte du monde. S’il était vrai que la magie existait en ce monde – que plusieurs formes de magie même ! – elle n’était rien face à celle qui germe dans le cœur de celui qui, en silence et sans mouvements, contemple les opérations mystérieuses de la nature. Gazouillant gaiement, une mésange bleue survolait l’allée des sorciers en virevoltant dans les airs. Après quelques pirouettes, elle se posa au sommet d’un lampadaire pour observer la rue. Le monde se réveillait doucement et l’on ne se pressait pas encore sur les pavés. Les rideaux et autres grilles qui protégeaient les vitrines des boutiques s’ouvraient comme des paupières et les portes s’entrebâillaient afin d’accueillir la clientèle qui, éventuellement, viendrait. Un livreur de journaux s’acquittait mollement de son devoir en dispersant la gazette de part et d’autre de l’avenue. L’oiseau piailla et battit des ailes pour reprendre son envol. Il s’éleva et se dirigea vers l’un des plus hauts bâtiments du Chemin de Traverse. Celui dont les colonnes bancales surplombaient la rue et dont les lettres dorées placées en devanture semblaient de jamais perdre de leur éclat, quel que soit le moment de la journée et indépendamment de l’éclairage du soleil : Gringotts. Quelques sorciers matinaux s’avançaient également, vers la Banque. Il faut dire que l’aurore était le moment à privilégier pour régler ses affaires car personnes ne souhaitaient se retrouver piéger avec des gobelins durant l’heure de pointe. Et car les obligations professionnels de chacun n’avantageait personne, si ce n’est la banque elle-même qui semblait malicieusement agencer ses horaires de tels sorte à transformer en enfer les prises de rendez-vous de quiconque avait un travail ( lire : des horaires rigides ). Aussi, de bon matin, se rendait-on à la Banque. Toutefois, pour ceux qui souhaitaient, en ce jour, régler au plus vite leur besogne, c’était manqué. Une file d’attente s’était déjà formé dans le hall glacial de Gringotts. Outre les cliquetis qui martelaient constamment l’atmosphère du hall éclats de voix provenant de la tête de file attiraient les regards ( curieux et soucieux ) des clients impatients.

« COMMENT CA JE NE PEUX PAS LA VOIR ? J’EXIGE DE LA VOIR, MAINTENANT ! » « Monsieur… calmez-vous. » « JE ME CALMERAI LORSQUE L’ON M’AURAT EXLIQUE CECI ! » Levant le bras pour atteindre le pupitre du gobelin chargé de l’accueil, Mordred Humbletrott écrasa avec violence un bout de parchemin sur le bureau. C’était, au vu du sceau que le parchemin comportait et de la signature qui en parafait la fin, une missive officielle de Gringotts. Laquelle disait ( résumons ) que la banque suspendait l’accès de Humbletrott à sa chambre forte et réclamait remboursement des emprunts répétés de la compagnie Humbletrott. Les dettes de Mordred étaient telles que son découvert ne pouvait plus s’étendre au-delà du point où il en était arrivé. De ceci, le réceptionniste n’en su rien car il ne daigna pas porter un seul regard à la lettre que Mordred lui montrait. Ce n’était pas son boulot. La finance, invention qui était pourtant censé réguler le monde et les rapports matériaux entre les êtres, avait cette manie de tout dérégler chez l’individu et de l’empêcher d’apprécier les choses du monde. Aussi, Mordred Humbletrott n’en avait que faire de cette sensation exaltante de la fraicheur matinale ou de la coloration du ciel. Hélas, d’autres choses importaient. Le pourpre de ses pommettes, l’asphyxie financière, angoisse de la banqueroute. Et la colère qui ne sert qu’à cacher la panique n’en finissait plus d’aboyer. « J’EXIGE DE VOIR CET INFÂME NABOT SUR LE CHAMP ! » « Madame Geugritt ne peut vous recevoir. Et certainement pas dans cet état. Veuillez vous calmer vous n’êtes pas seul ici. » « NE ME PRENEZ PAS DE HAUT, VOUS, ESPECE DE MANGEUR D’ENFANTS ! » La hauteur du pupitre et le fait que les gobelins n’avaient de cesse de surplombaient du regard leur client n’adoucirait pas le complexe d’infériorité d’Humbletrott. Le réceptionniste s’apprêtait à répliquer vertement à la dernière provocation de Mordred mais l’irruption d’un gobelin et de deux agents de sécurité l’empêchèrent fort heureusement de franchir les limites du professionnalisme. De toute évidence, quelqu’un devait avoir prévenu les autorités des lieux, ou Mordred avait été suffisamment volubile pour se faire repérer lui-même. Le gobelin questionna son collègue réceptionniste du regard. « Qu’est-ce qu’il se passe ici ? » « Monsieur ici présent voud- » « OU EST CETTE SATANEE GUERTRUDE ?! » « Geugritt. » corrigea le réceptionniste. « PEU IMPORTE ! » Mordred fit un ample mouvement du bras et brandit la lettre sous le nez du gobelin. Les agents de sécurité de la banque firent un pas en avant. Le gobelin les arrêta d’un geste du bras et saisit la lettre. Il la parcourra rapidement des yeux puis la tendit en direction de son propriétaire. « Je suis désolé monsieur Humbletrott mais madame Geugritt n’est pas présente aujourd’hui. Si vous voulez la voir il vous faudra prendre rendez-vous, calmement. Mais vous épargneriez à tout le monde une perte de temps phénoménale si vous vous acquittiez au plus vite de vos dettes. Gringotts ne suspends l’accès au chambre qu’en cas d’abus grave. » « Qu’est-ce que vous insinuez ?! » « J’insinue qu’il ne vous sera d’aucune utilité de parler… ou d’hurler, monsieur. Si la décision a été prise de suspendre l’accès de votre chambre et l’élargissement de votre crédit c’est tout simplement parce que vous tardez trop à rembourser vos dettes actuel. Nous ne pouvons rien pour vous. » « COMMENT OSEZ—VOUS, VOUS FOURBE GREUDINS DE PACOTILLES ! VOLEURS ! » « Oui, vous ne nous dîtes rien que nous n’avons déjà entendu. Maintenant si vous le voulez bien, monsieur, je vous prierez de bien vouloir quitter ces lieux dans le calme afin que tout le monde puisse reprendre le cours de leur journée normalement. Si vous n’obtempérez pas ces messieurs ce feront un plaisir de vous escorter dehors. »

Le grondement rageur qui brulait les entrailles de Mordred provoqua des spasmes incontrôlables dans ses membres. Pour qui ce prenez-t-il ces vermines ? Comment pouvez-t-il impunément le traiter ainsi ? L’humilier de la sorte, devant tout le monde qui plus est ! Ils agissaient comme s’ils étaient les maitres de tout le monde, ils rabaissaient impunément des sorciers de hauts-rangs, sans honte aucune ! Il n’avait qu’une seule envie c’était de saisir dans sa robe le manche de sa baguette et d’infliger à cet elfe de maison perfide la correction qu’il méritait. Ces créatures ne connaissent pas la place qu’il leur revient et il fallait remédier à cela ! Mais l’opération était trop risqué, même quelqu’un d’aussi impulsif – et un peu bête ? – que Mordred le savait. La présence des gardes l’obligeait à se contenir et tout le monde savait que la sécurité de Gringotts, même en dehors de leurs chambres fortes, était redoutable. Et puis la baguette de Mordred Humbletrott, richement ouvragé d’une monture dorée et sertie de joyaux risquait de taper dans l’œil avide de ces créatures. Il ne manquerait plus qu’on la lui confisque et que les gobelins jouissent de ses propres biens. Avec le plus grand mal du monde, Mordred tenta de se contenir et de déclarer, d’un ton glacial. « Vous ne perdez rien pour attendre. Vous verrez, votre tour viendra. » Il fit volteface d’un geste brusque et continua de pester. Les agents de sécurité ne bougèrent pas mais le suivirent du regard afin de s’assurer que l’individu ne cause pas plus de trouble. Evitant consciemment les regards qui le dévisageaient. Il aurait voulu quitter Gringotts en ruminant sa colère et en affichant un air qui se voulait menaçant mais, arrivé à proximité des portes de la Banque, quelque chose, ou plutôt quelqu’un parmi les clients qui attendaient dans la file, attira son attention. Humbletrott fronça les sourcils. « Ollivander ?! »

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Mickey S. Ollivander
Mickey S. Ollivander
CHAT DU CHESHIRE

CHAT DU CHESHIRE
+ SORCIER DEPUIS LE : 18/02/2015
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Message Sujet: Re: report de dettes. ϟ feat. ebony m. lancaster & mickey s. ollivander    report de dettes. ϟ feat. ebony m. lancaster & mickey s. ollivander  Icon_minitimeMar 29 Déc - 16:50

report de dettes
ebony, mordred & mickey
Le visage d'Ebony faisait partis de ceux qui lui apportait le réconfort et le sourire. Cette fille était à n'en pas douter une véritable perle. C'était d'ailleurs peut-être pour ça qu'il l'avait secouru lors de leur première rencontre. Parce qu'il sentait toute la gentillesse et la bonté dont elle était capable. Peut-être aussi qu'elle lui rappelait l'être qu'il avait été, il y a plusieurs années de cela. Quand elle l'avait revue, et qu'elle l'avait remercié, il n'avait pu s'empêcher de voir là l'occasion de tisser une nouvelle amitié. Alors certes, elle ne saurait jamais la vérité. Il était un mangemort. Avec les siens il faisait régner la terreur depuis quelques temps. Mais il l'avait sauvé. Et ça, personne ne devait jamais le savoir. Même pas elle. Il se doutait bien que son acte ne passerait pas inaperçus, que certains se poseraient des questions. Qui avait empêché l’exécution de la jeune femme ? Un des leurs, ou un simple sorcier se prenant tout simplement pour un héro le temps d'une après-midi ? Un peu des deux au fond. Il avait de nouveau rendez vous avec elle aujourd'hui. Le temps d'un repas, ils se retrouvaient à nouveau pour discuter, faire plus ample connaissance. La vie du jeune Ollivander manquant cruellement de moments dans ce genre, ils étaient toujours les bienvenus. Discuter et rire avec elle lui changeait un peu de son quotidien morose, il devait bien l'avouer. Leur repas terminé, elle se remémora qu'elle devait se rendre à la banque des sorciers. Et c'est tout naturellement qu'il se proposa de l'accompagner.

Il ne mettait que très rarement les pieds dans cet endroit. Et pour cause, lui ne gérait pas vraiment les histoire financière de la boutique. Bien sûr, il était vaguement au courant, mais le reste, c'était sa mère qui semblait gérer l'aspect financier. Il se rendez à la banque une fois pas ans, mais n'affectionnant pas particulièrement ce genre d'endroit, il limitait ses visites chez les gobelins. Il n'était pas particulièrement mal à l'aise, mais se sentait pas mal étouffé dans cet atmosphère. On pouvait bien l'avouer, les seuls qui avait l'air d'être à leur place chez Gringotts, c'était bien les employés. Il se souvenait petit d'avoir été complètement terrifié à cause d'un gobelins au long nez pointu. Mais pour Ebony, il pouvait bien faire ça. Ils entrèrent donc dans l'imposant bâtiment et attendirent leur tour, dans la file. En temps normal cet étape là était assez longue et ennuyeuse mais aujourd'hui, quelqu'un était venu faire le divertissement. Et ce quelqu'un, bien qu'il hésité franchement au début, Mickey le connaissait. Mordred Humbletrott en personne. Pour une surprise, s'en était une ! Il était difficile pour lui de ne pas lâcher un sourire face à cette scène. Un de ses compères mangemorts qui pétait littéralement un câble contre la banque tout entière pour des causes dont il n'avait pas très bien suivis l'histoire. Il se tourna vers Ebony, manquant de rire à voix haute, affichant un sourire malicieux. Mickey avait pour habitude de voir l'homme dans des attitudes toutes plus sérieuses les unes que les autres. Il avait même l'impression que ce dernier lui reprochait parfois sans lui dire directement ses agissements. Les mangemorts se défiaient presque entre eux. La question de la loyauté était importante pour eux, évidement. Alors si l'un avait des soupçons sur un autre, il ne se faisait pas prier pour vérifier.

« J'en connais un qui s'est levé du mauvais pied », glissa t-il à son amie.

Il haussa le ton, et les clients de la banque levèrent naturellement la tête. Ou comment attirer l'attention de toute une foule, par Mordred Humbletrott. Ah les soucis d'argent. Heureusement pour lui, Mickey n'avait jamais connu ce soucis. Après une menace (pleine de sous entendu aux yeux du Ollivander) il le reconnu enfin dans la foule. Flûte. Il s'était fait repérer et voilà que l'autre scandait son nom. Il aurait aimé évité tout cela mais visiblement, c'était trop tard. Il ne savait pas vraiment si le visage de Mordred était plutôt étonné ou frustré ou... en colère tout simplement. Bien trop poli pour ignorer l'homme qui avait irrrité tout les gobelins ici présent il lui souris gentiment.

« Oh, Mordred ! Oui c'est bien moi, ça fais longtemps ! »

Absolument pas mais tant pis. Ils avaient du se voir assez récemment mais Mickey faisait comme si... comme s'il ne le côtoyait pas tous les jours. Il jeta un coup d’œil à Ebony mal à l'aise. Si elle voulait parler un peu pour radoucir le Humbletrott c'était maintenant. Quel homme pouvait résister à son charmant sourire ? Bon, toute réflexion faite, peut-être Mordred justement. Cet homme avait toujours été étrange. Il était sûrement très bon pour le groupe, mais Mickey n'avait jamais vraiment apprécié sa manière d'être aussi dur avec lui.
electric bird.

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Ebony M. Lancaster
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Message Sujet: Re: report de dettes. ϟ feat. ebony m. lancaster & mickey s. ollivander    report de dettes. ϟ feat. ebony m. lancaster & mickey s. ollivander  Icon_minitimeMer 30 Déc - 20:07




report de dettes.
La journée s'annonçait tranquille et par les temps qui couraient elle était la bienvenue. Depuis plusieurs semaines, les occasions de connaitre des moments aussi paisibles  se ratifiaient de plus. L'attaque de Pré au Lard et le discours du ministre de la magie à la soirée de commémoration ne présageaient rien de bon. Ebony ne se voilait pas la face. Elle voyait les choses telles quelles. Les mangemorts entamaient leur course à la terreur. Ils voulaient rendre le monde sombre et d'insécurité. Ce qui fonctionnait plutôt bien jusqu'à présent. D'un naturel plutôt enthousiaste, leur montée en puissance métamorphosait pourtant ses principes et convictions.  Le dessin d'entrer dans l'ordre du phénix s'imposait peu  à peu dans son esprit si bien qu'elle s'était renseignée sur cette organisation. Par chance, certaines personnes parvenaient à rendre son existence un peu plus douce. Comme Mickey par exemple. Naturellement, elle était venue le remercier pour l'avoir sauvé - et oui, elle voyait les choses ainsi. Et par la suite, une amitié semblait se créer. Ils se rencontraient et se donnaient rendez-vous quelques fois. Ce jour-là, ils allaient manger un bout le midi ensemble. Elle appréciait l'idée de discuter avec lui parce que l'ambiance s'avérait toujours plus légère. Et elle oubliait plus facilement ses sombres idées à son contact. A la fin du repas, elle se rappela qu'elle devait se rendre à Gringotts, la banque des sorciers. Elle feuilletait depuis plusieurs années, un magazine spécialisé et plus tout à fait remarquable sur la médicomagie. Généralement, elle ne prêtait guère attention à la presse et ignorait ce genre de choses. Et pourtant, elle avait appris par cet intermédiaire la sortie d'un nouveau livre en librairie. Le sujet était sur des recherches avancées sur la lycanthropie. Elle ne craignait pas les loups garous et leur portait même une attention particulière. Elle les plaignait assez de vivre de telles transformations. Du coup, elle s'intéressait aux dernières recherches pour les aider peut-être. Certains trouvaient peut-être ridicule, voire stupide l'intérêt d'Ebony pour cette maladie vue sa place à Poudlard. Dans tous les cas, elle avait besoin d'argent pour l'acheter. Elle devait donc récupérer quelques gallions dans son coffre. Et elle économisait depuis un moment pour se le payer. Et Mickey avait proposé de l'accompagner à Gringotts. Malgré l'approche du printemps, il faisait encore frais. Ce qu'elle constata assez tristement lorsqu'ils prirent la direction de la banque. Elle voyait en l'apparition du soleil une bonne chose, une très bonne même. Les périodes d'hiver laissaient toujours de sacrés dégâts derrière eux sur les élèves.

L'intérieur de Gringotts était assez rempli. Il fallait faire la queue et heureusement, Ebony était douée d'une certaine patience, ce qui lui permettait de faire face à de nombreuses situations. Comme celle-ci. Néanmoins, des cris lui parvinrent aux oreilles. Elle se dressa sur la pointe des pieds pour voir ce qui se passait exactement et qui cela concernait. Du haut de son un mètre cinquante huit, elle avait toujours du mal à assister à quelques scènes. Les gens faisaient la plupart du temps une ou deux bonnes têtes de plus qu'elle. Elle compensait cela en se montant sur des talons de plusieurs centimètres. A vrai dire, on entendait plus qu'on voyait. Elle ne connaissait pas la voix de l'homme qui parlait - que dis-je - qui criait ! Le timbre était assez grave et fort. la colère s'en ressentait et à en croire les hurlements, les gobelins faisaient des leurs et campaient sur leur position. Un sourire étira les lèvres d'Ebony quand Mickey fit une petite remarque.   « Il ira peut-être mieux une autre journée. Demain est un autre jour. » Du moins, elle l’espérait. Les personnes colériques l'attristaient toujours. Celles qui perdaient leur sang froid et se menaient en spectacle de cette manière encore plus. Cela prouvait d'un manque flagrant de contrôle de soi et aussi quelque part de la violence qui s'avérait toujours mauvaise. Et c'était inquiétant n'est-ce pas ? Les gens alentours levèrent les têtes intriguées et agacées. Ils montraient leur exaspération à travers leurs lèvres pincées et leurs regards irrités. Ebony le reconnaissait sans peine, elle se serait bien passée d'un tel spectacle et d'un tel ralentissement. Néanmoins, elle s'adaptait aux situations, point. La scène prit alors fin et Ebony se remit en place. L'homme commença donc sa route vers l'extérieur. Elle put donc le voir réellement cette fois-ci. Le sorcier avait déjà un certain âge, la cinquantaine bien tassée. Et cela confirma ses doutes, elle ne le connaissait pas le moins du monde. Et de toute évidence, ce n'était pas le cas de Mickey. Étrange. Vue la manière dont l'inconnu adressa la parole à son ami, elle se dit que les deux sorciers n'entretenaient pas une relation particulièrement amicale. Elle assista donc à la scène dans le silence, se demandant bien pourquoi il s'était arrêté sur lui. Surtout qu'ils semblaient ne pas se connaitre tant que ça. Fin, c'était son analyse.

Ebony demeura muette quelques instants avant de prendre la parole à son tour. En fait, elle ne savait pas vraiment ce qu'elle devait faire. Le saluer ? Lui sourire ? Elle ignorait quoi lui dire ou comment s'y prendre avec lui. Surtout qu'il était toujours sur les nerfs. Le genre grognon. « Les gobelins sont des créatures intelligentes, mais excessivement bornées. C'est... pas toujours simple de discuter avec eux.   » Quelle entrée en matière ! Elle afficha une grimace comme pour appuyer ses dires avant de se mordiller la lèvre inférieure gênée. Elle se sentait aussitôt de trop. Que faisait-elle là déjà ? Ah oui, son coffre. Elle passa une main dans ses cheveux, essayant en vain de trouver quelque chose d'intéressant à dire. Elle fronça les sourcils en se rappelant le prénom de ce dernier. C'était quelque chose qui sonnait très aristocrate. Une  pratique très en vogue chez les sang purs d'ailleurs. Mais elle ne pouvait pas déterminer   la nature de son sang sur son prénom si ?  « Mordred en référence aux légendes arthuriennes ? C'est un choix original. Vos parents ont bon goûts. »  Mordred comme le fils illégitime et incestueux d'Arthur. Et aussi le meurtrier de ce même roi. Autant dire que ce prénom faisait froid dans le dos et laissait présager un homme tout aussi effrayant. Du coup, elle préféra rester assez distante avec lui. Sans trop savoir pourquoi, elle ajouta la question qui la taraudait depuis le début : « Vous vous connaissez depuis longtemps ? »  Elle secoua légèrement sa main droite avant de lancer un regard vers les autres visiteurs qui avançaient un peu vers les différents comptoirs.
  

© charney

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Message Sujet: Re: report de dettes. ϟ feat. ebony m. lancaster & mickey s. ollivander    report de dettes. ϟ feat. ebony m. lancaster & mickey s. ollivander  Icon_minitimeJeu 31 Déc - 11:35



On le sait maintenant, la réflexion n’était pas le point fort de Mordred Humbletrott. Les idées de génie qui vous tombent dessus au quart de tour non plus. Et pourtant une ampoule s’alluma lorsqu’il vit son collègue, maitre des baguettes. L’entreprise Humbletrott, endettée jusqu’au coup, se retrouvait désormais dans une impasse avec l’impossibilité d’emprunter davantage. Et, Mordred avait peine à l’admettre, la fortune familiale ne serait d’aucun recours pour la simple et bonne raison qu’elle avait été dilapidée. La déchéance était telle qu’il avait déjà commencé à liquidé le mobilier de Beaucerf (domaine des Humbletrott), c’était dire ! Voilà à quoi en était réduit la souche supérieure de la société sorcière, se désister des biens qui la caractérisaient pour survivre. Mordred se faisait du mouron chaque soir à cette idée. Fort heureusement pour ses nerfs sa capacité intellectuelle avait ses limites. Il avait voulu corriger ce gobelin, certes, et il s’était convaincu lui-même que s’il ne l’avait pas fait c’était pour éviter la perte de sa baguette. Enfin, chacun sait que les répercussions d’une pareille agression, dans ce lieu et dans le contexte mouvementé de ces derniers temps, était suicidaire. Pourtant ce n’était pas cette logique qui avait motivé Mordred, non, c’était bien la fierté têtue de son égo. S’il n’avait pas attaqué, c’était pour ne pas perdre sa baguette, point. Pourtant, l’apparition de Mickey Ollivander semblait être un signe envoyé par Merlin lui-même car question de fierté ou pas, Humbletrott devait se séparer au plus vite de sa baguette en espérant en obtenir un prix assez conséquent pour combler une partie ( si ce n’est l’intégralité ) de ses dettes. Certes le garçon n’était pas joailler, mais Mordred le jugeait à même de reconnaitre une baguette de valeur lorsqu’il en voyait une. Encore que, la notion d’une baguette « de valeur » devait surement différer chez les deux. Mordred n’y connaissait rien aux mystères des baguettes aussi pouvait-il avoir une vieille branche usée et défectueuse la seule chose qui lui donnait de la valeur, selon lui, était le fait qu’elle était plaquée d’or. L’amour du superficiel. L’idée avait donc fait son chemin, il demandera à Ollivander de lui confectionner une nouvelle baguette, qu’il payera à crédit et lui revendrai la sienne pour un prix exorbitant. Nul doute que le magasin de baguette, l’un des plus fréquenté du Chemin de Traverse, devait avoir les moyens, non ? Ollivander pouvait bien faire ce que bon lui semblait des bijoux à la suite de leur transaction, Mordred s’en fichait, ce qu’il voulait par-dessus tout c’était sauver son honneur en marchandant avec un de ses paires, sang-pur ET mangemort, et non pas se rabaisser à faire des offrandres à ces satanés pique-assiettes de gobelins ! Oui, Mordred avait confiance en son plan. Malheureusement, pas vraiment en Ollivander.

Le fait est que le jeunot n’attirait pas la sympathie générale et il y en avait parmi les mangemorts qui l’épiaient d’un œil louche. Mordred l’avait toujours trouvé suspect. Le bonhomme était beaucoup trop jeune, beaucoup trop jovial et beaucoup trop souriant pour être clean. Il avait cette aura de bienfaisance qui détonait avec la raison d’être du groupuscule. Humbletrott avait vraiment du mal à croire que quelqu’un qui semblait si innocent ait ce qu’il faut pour servir la cause du Seigneur des Ténèbres, c’était même incompréhensible qu’il ait passé son test d’admission. Les derniers évènements aggravaient également les choses. Il n’y avait pas si longtemps que cela, deux mangemorts avaient été chargé de torturer et d’assassiner une sang-mêlé. Pourquoi ? Quand ? Comment ? Qui exactement devait s’en charger ? Tout cela Mordred l’ignorait, les rouages des mangemorts étaient si ténébreux que l’information au sein même du groupe restait mystérieuse et seuls ceux qui devaient savoir étaient mis au courant. Enfin, Mordred n’était pas non plus dans le flou total. Il savait que l’opération s’était mal déroulée, l’un des deux mangemorts avaient – de toute évidence – aidé la sang-mêlé à s’enfuir en ensorcelant son partenaire. L’affaire en avait inquiété plus d’un parmi les disciples du Seigneur Noir et l’on craignait une infiltration extérieur. Mais, étrangement, il n’y avait eu aucune suite, aucune enquête au sein du groupe, rien qu’y ne soit fait pour éclaircir l’histoire. Les soupçons de Mordred allèrent immédiatement en direction de Mickey sans qu’il n’ait de preuves. Il n’avait que sa suspicion et un nom. Un nom qu’il avait entendu au détour d’une conversation durant une messe noire des mangemorts. Un nom qu’il ne pouvait rattacher à rien, pas même à un visage qu’il aurait vu, mais qui était celui de la sang-mêlé qui se serait échappée : Ebony Lancaster. En dépit de son ignorance sur l’affaire, Mordred s’était mis martel en tête de retrouver cette Ebony Lancaster et de démasquer celui qui l’avait aidé, accomplissant ainsi un haut-fait pour la cause il était certain d’obtenir une récompense de choix, l’aval de ses pairs ? une montée dans la hiérarchie du groupe ? un regard approbateur du Maitre des Ténèbres lui-même ? L’opportunisme le guidait mais, sans qu’il n’ait fait quoique ce soit, le destin semblait lui sourire. Il ne le savait pas encore, mais se trouvaient devant lui les deux personnes qu’il recherchait. Hélas, malédiction des hommes que de ne percevoir les occasions que nous offres le destin. En l’occurrence Mordred était aveuglée par un accès de colère qui le reprenait.

Il n’avait pas même eu le temps de réfléchir à son idée de recèle de baguette, il n’avait pas même engagé la conversation avec son cadet, qu’il se retrouvait face à un sourire un peu nigaud qui l’irritait et des réflexions qu’il percevait comme hautaine de la part d’une inconnue. « Non mais je rêve ? Qu’est-ce que c’est que cela ? J’ai irrité Merlin ou Morgane pour que tout le monde se conduise comme cela avec moi aujourd’hui ?! » Il jeta un bref regard autour de lui afin de s’assurer que personne d’autre ne voulait venir pour blesser son honneur. Il reporta son attention vers la brune qui semblait accompagner Mickey. Elle avait, en soi, rien dit de méchant, mais le peu qu’elle avait prononcé avait suffi à Mordred pour décider qu’il ne l’appréciait guère. Il faut avouer qu’il sentait un malaise cuisant le saisir. Il n’avait aucune idée de ce dont la jeune femme voulait parler en mentionnant « les légendes arthuriennes » aussi se sentait-il pris de haut par quelqu’un de plus éduqué que lui. L’on était en bon droit de se demander si Mordred Humbletrott avait eu une éducation, certes, on lui avait en tout cas appris à se défendre de tout rabaissement de sa personne par une tactique qu’il s’efforçait chaque jour de mettre en œuvre : l’agression verbale. « Oh excusez-moi, professeur, je ne savais pas qu’on était à Poudlard, ici. Et ne m’appellez pas Mordred vous, d’accord. C’est Monsieur Humbletrott. Je ne vous connais pas, vous ne me connaissez pas, restons-en là. » Mordred avait essayé d’insuffler le plus de dédain qu’il pouvait dans cette replique. Il fusilla du regard la jeune femme encore quelque secondes de plus puis détourna le regard vers Mickey. « Cessez de sourire comme un idiot, Ollivander. J’ai à vous parler au plus vite. » Et, un peu plus bas, en indiquant de la tête la jeune femme, il ajouta, sans préoccupation à la contradiction qu’il faisait avec ce qu’il venait de dire à l’instant « Qui c’est celle-la ? »

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Message Sujet: Re: report de dettes. ϟ feat. ebony m. lancaster & mickey s. ollivander    report de dettes. ϟ feat. ebony m. lancaster & mickey s. ollivander  Icon_minitimeDim 14 Fév - 16:02

Je suis super désolée du retard, j'ai retardé notre rp du coup, excusez moi de cette longue absence que je pensais éviter...

report de dettes
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Ebony le fit aussitôt sourire. Il n'y avait bien qu'elle qui oserait commencer à engager la conversation avec lui d'une telle manière. Sur le coup, il la laissa faire, mais s'en mordit la langue presque aussitôt quand le mangemort réagis. C'était prévisible. Trop de gentillesse devant lui, il devait être complètement agacé. D'ailleurs, ça pouvait se lire sur son visage. Bon sang, il était tellement aigri par la vie celui-là... pourquoi falait-il qu'il s'acharne toujours sur lui ? Et qu'il veuille toujours tout savoir sur lui ? N'aurait-il pas pu choisir un autre mangemort pour se défouler ? Non, non bien évidemment, il l'avait choisis lui, le Ollivander qui, pour beaucoup, était un étranger parmi les mangemort. Être un ancien élève de Poufsouffle et venir d'une telle famille n'était pas facile, surtout pour faire ses preuves. Mais ses preuves, il les avait faites bon sang ! Alors qu'il allait répondre à la question de la jeune femme (qui en passant, ne devait pas s'attendre à une telle réaction venant de Mordred) ce dernier s'adressa à lui. Sourire comme un idiot, sourire comme un idiot... L'idiot en ce moment c'était lui, à s’énerver tout seul dans son coin. Il fit signe que oui à Ebony, faute de pouvoir lui répondre clairement, et tourna son attention vers son collègue mangemort. Le voilà qui chuchotait au creux de son oreille, visiblement sans aucune gène, devant la jeune femme.

« Une bonne amie à moi, c'est quoi votre souci ? »

Les derniers mots lui avaient échappé, mais la réaction du mangemort l’agaçait légèrement. Pourquoi avait-il l'impression que Mordred n'arrêtait jamais ses enquêtes sur lui ? Il ne voulait tout de même pas qu'il lui fasse la liste de tous ses amis, connaissances et membres de sa famille ! Rien que le simple fait de le vouvoyer prouvait à quel point... Il le respectait mais tâchait de mettre de la distance entre eux. L'avoir en ami devait certes être un atout, mais pour Mickey, c'était en réalité plus une plaie qu'autre chose. Cet homme n'avait jamais eu confiance en lui.

« Et je venais juste l'accompagner à la banque.»

Dit-il comme s'il avait besoin de justifier sa présence en ces lieux. C'était toujours comme ça avec Mordred, il se sentait obligé de s'expliquer pour tout, ce qui était relativement énervant. Connaissait-il Ebony ? De nom ou de visage ? Il espérait que non. Il espérait qu'il ne soit pas au courant que c'était elle, la fille qui avait échappé à trois mangemorts, avec un illustre inconnus qui, d'après les dires au sein du groupe, était l'un des leurs. Lançant un sourire gêné à son amie, Mickey ne pu s’empêcher de trouver la situation terriblement gênante. Quoi de plus ironique qu'une cible des mangemorts, accompagnée de son sauveur mangemort, et d'un mangemort qui cherchait toujours qui avait ou faire capoter l'affaire ? Le trio parfait. Il avait cette impression qu'il la connaissait. Assez pour l'entraîner à part et lui poser cette question. Pour n'importe qui d'autre, Mickey aurait mis sa main à couper qu'il ne l'aurait jamais fait. Mais là, c'était différent. Il voulait le tester... « Réfléchis, réfléchis... » La parano le guettait quand cet homme était dans ls parages, et qu'Ebony soit présente ne l'aidait pas franchement. Mais comment aurait-il pu savoir qu'ils se retrouveraient tous les trois ensembles au même endroit à la même heure ?

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