NOM : Lynley. C'est le nom d'une famille très reconnue ici en Angleterre, et de surcroît très riche aussi. Mais pour plusieurs raisons, s'il le pourrait, il le ferait changer. PRÉNOMS : Ses parents, ou plus principalement sa mère, ont voulu faire dans l'originalité et l'appelèrent River. Toutefois, son deuxième prénom, James, se rapproche plus de la banalité et c'est un hommage à son grand-père maternel, qui était un grand sorcier.  AGE : Il a fêté son vingtième anniversaire au moins de juin.  ANNÉE : En dernière année, donc la septième. Il voit gentiment le bout de ses études. ÉTAT CIVIL : Célibataire. Vu son âge, il veut profiter de la vie plutôt que de devoir se caser de suite. Ce n'est pas fait pour lui.  PURETÉ DU SANG : Malheureusement pour lui, et les suites qui en découleront, River est de sang-mêlé. Son côté sorcier vient de sa mère, sa famille étant sorciers de générations en générations, tandis que son père, lui, était un simple humain, un moldu. Ce n'est pas qu'il n'aime pas sa purété, mais disons qu'il aurait préféré l'avoir pur, pour éviter quelques jalousies. MAISON SOUHAITÉE : Il ne sait pas trop, peu lui importe, même si, au fond de lui, il voudrait perpétrer la tradition de la famille de sa mère et aller à Serpentard. A la limite même Serdaigle pourrait lui correspondre, mais dans tous les cas, la maison à laquelle il est sûr de ne pas vouloir aller, n'est autre que Gryffondor. Il en a tellement entendu parlé, en mal surtout, qu'il ne veut pas y mettre les pieds.  Le plus important pour lui c'est surtout de ne pas finir chez les rouges.  ORIENTATION SEXUELLE : Il ne s'est jamais posé la question, mais jusqu'à présent il n' été attiré que par les douces courbes féminines et aucunement par des muscles masculins. Soit hétérosexuel.  PARTICULARITÉ : Aucune. Enfin, il n'a aucune particularité magique. Depuis tout petit, par contre, il a comme un sixième sens, mais qui est dû plus à l'instinct qu'autre chose. Sinon, physiquement, une partie de son dos est zébré de cicatrices. Ce n'est pas vraiment une particularité, mais il a un frère, de deux ans son cadet, qui lui est moldu comme son père.
   

✎ Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ? Hum, très bonne question. Ce qui est sûr, dans tous les cas, c’est qu’il ne le dirait à personne qu’il aurait trouvé les réponses d’un prochain devoir. Il le garderait pour lui seul, avant de le ramener bien sagement au professeur dudit cours. Mais avant, bien évidemment, il l’aurait amené dans sa salle commune, aurait noté les réponses quelque part, sur un bout de papier, sur un bloc-notes, n’importe, pour ne pas les oublier. Ce n’est pas vraiment un élève modèle, et même s’il n’a pas tendance à tricher, cette fois-ci il l’aurait fait. Et une fois de retour sur son bureau, il aurait soigneusement recopié les réponses sur son devoir. Son professeur n’y verra que du feu étant donné qu’il a été lui ramené les feuilles perdues. Mais m’empêche, il se dira qu’il n’a aucun mérite, sachant que c’était juste un stupide devoir et non pas un examen.

   ✎ Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ? River est en septième année, ça pourrait donc être tout à fait lui qui s’en prendrait à un petit de première, de la maison adverse bien évidemment. Mais s’il tombe sur quelqu’un d’autre que lui, au début je pense qu’il ferait la moue. Il n’aime pas quand les autres lui piquent ses hobbys. Concrètement ce qu’il ferait ? Soit il irait aider son congénère, l’aidant dans sa besogne, ou alors il éviterait tout simplement. Il ferait comme s’il avait des œillères et passerait son chemin. Aider un élève de première année et puis quoi encore ? Mais par contre, ça change tout, si l’élève en question fait partie de sa maison. Là il irait certainement à sa rescousse. Non mais. On ne s’attaque pas aux siens.


   ✎ Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ? Il irait en parler à ses parents ? Non, c’est une blague, il n’est pas autant lâche ! Il le prendrait très mal, très très mal. Il ne supporte pas l’injustice, du moins quand ça le touche lui et qu’il est puni injustement. Il essayerait de convaincre le professeur en question qu’il n’y est pour rien, étalant des preuves, et si vraiment ça ne suffit pas, il passerait son temps à rager et à préparer sa vengeance, sur le professeur et l’élève, quitte à attendre celui-ci à la sortie des cours, et lui rendre la monnaie de sa pièce. Il ne pas se laisser faire. S’il avait suivi correctement les cours de métamorphose depuis le début et s’il était plus puissant, et même si cela est interdit, il aurait métamorphosé pour toujours les deux responsables.

   ✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? La richesse, il l’a déjà, à cause de sa famille fortunée. A dire que ça l’intéresse vraiment ? Je ne sais pas trop. Pour ce qui est de l’amour, il n’a encore que vingt-ans, on va dire que ce n’est pas sa préoccupation principale. Pour le moment, il s'en fiche de l’amour, profitant du temps présent, sachant pertinemment qu’il vendra en temps voulu. La célébrité, hum, j’aurais tendance à dire qu’il n’en a rien à faire, mais après tout dépend de la célébrité. Il est assez du genre à aimer être populaire à l’école, avoir une bonne ou mauvaise réputation, qu’on parle de lui. Mais après, ce n’est pas au point comme certains acteurs qui se font harceler jour et nuit pour une simple photo ou autographe. Très peu pour lui. Donc, pour l’instant, je dirais que le plus important reste tout de même la célébrité, telle qu’elle est maintenant. Pas plus pas moins. Concernant la sagesse, ce n’est pas vraiment important. Ce n’est pas avec ça qu’on devient un grand homme ni un grand sorcier. Ce qui l’intéresse le plus actuellement c’est justement de sa savoir aimé, ou craint, dépend ou on se situe, ainsi que de continuer sa petite vie tranquille de jeune adulte, faisant tout ce qu’il lui passe par la tête. On va dire que ce qui l’intéresse le plus, c’est la liberté.
   

PSEUDO : V. AGE : 25 ans   . PRÉSENCE : Pour être sûre, je vais dire 5 / 7, mais je passe tous les jours. AVATAR :

Code:

[b]TOM FELTON[/b] [color=#c24132]◊[/color] River J. Lynley

COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : Quelqu'un m'a refilé le lien   . UN PETIT MOT POUR LA FIN :   .

1972 – Banlieue de Londres.

« Papa ! Papa, regarde. Je suis un sorcier ». Du haut de mes douze ans, je courrais comme un fou dans le jardin derrière notre maison, un balai entre les jambes, me faisant passer pour un sorcier. Je ne croyais pas si bien dire, d’ailleurs, sur le moment, je ne compris pas pourquoi ma mère se figea à ses mots et que sourire fut crispé. Depuis quelques temps, ou plutôt depuis le jour de mon anniversaire ou j’avais reçu en cadeau une bande-dessinée racontant l’histoire d’un sorcier, je passais mes journées à m’imaginer en être un. A me demander comment la vie serait. S’ils existaient et comment ils vivaient. Après tout, je n’étais qu’un gamin à l’époque, et j’aimais par-dessus tout rêvasser, comment la plupart d’entre nous je suppose. Tout en courant donc dans notre jardin, comme un imbécile, je brandissais en même temps une baguette, du moins une pâle copie. Ça ressemblait plutôt à une branche taillée à la va-vite, mais je n’avais pas eu la patiente d’attendre que mon père me la coupe joliment, tout excité que j’étais de faire semblant d’en tenir une. Ha les joies de l’enfance. Ce que je ne savais pas à ce moment-là, trop peu d’expérience de la vie, naïveté enfantine, va savoir, c’était que, cette journée, restera à tout gravée dans ma tête comme la dernière meilleure journée que j’ai pu vivre dans mon enfance, car une année plus tard, les choses se gâtèrent considérablement. Encore maintenant, quand je repense à mon passé, je me dis que j’aimerais bien revenir en arrière, à cette journée. Ne pas forcément faire les choses différemment, car non, les changements n’étaient pas dû à cela, mais … juste pour profiter encore un moment de cette vie heureuse, à tout jamais brisée.

1974 – Vous avez du courrier ; répartition.

Trente juin. Je suis tout content, c’est le jour de mon anniversaire. J’ai quatorze ans. C’est peut-être, selon moi, un âge qui ne sert pas à grand-chose, on est encore un enfant alors que deux ans plus tard, on se sent déjà un peu plus adulte, mais je suis tout de même toute excité. J’attends surtout avec impatience le moment de manger le cadeau et d’ouvrir mes cadeaux. D’ailleurs, je me trimballe toujours avec ma baguette – refaite depuis la dernière fois, l’ancienne s’étant cassée. Ma lubie sur le monde sorcier ne m’a toujours pas abandonné. Était-ce un signe du destin ? Mon père, mon petit frère et moi-même étions tranquillement installés à table, attendant le retour de ma mère, avec nos assiettes, quand un cri strident retentit dans la cuisine. Un hibou se tenait là, sur le rebord de la fenêtre, une lettre dans son bec. Ma mère s’était mise à sangloter tandis que mon père avait commencé à élever la voix, demandant à tout va ce que c’était ce bordel. J’étais le seul à ne pas comprendre ce qu’il se passait, car, à un certain moment, je vis le regard de mon père changer en mal et prendre à part ma mère, pour l’amener loin de nous. Ce qui se passa entre eux, ce jour-là, je n’en sais rien et encore maintenant, je ne le sais pas. Enfin, je crois savoir, mais pas dans les détails. Même si avec le recul je peux facilement le deviner. Environ une heure plus tard, ma mère redescendit, en pleurs, un œil au beurre noir et me prit dans ses bras, sanglotant. Avant de venir me voir, elle était retournée à la cuisine, prendre l’enveloppe, pour que le hibou puisse repartir, et elle me la tendit. Tout en l’ouvrant, elle m’expliqua ce que c’était exactement, et ce que j’étais. C’est ce jour-là, le jour de mon quatorzième anniversaire, que j’appris que j’étais un sorcier. Comme dans mes rêves. C’était devenu la réalité. J’appris par la même occasion que ma mère en était une aussi, tout comme sa famille. Tandis que mon père, lui, n’en était pas un, et c’est comme cela qu’elle justifia son comportement. Elle m’expliqua aussi que la lettre que je tenais entre mes mains, c’était ma convocation à Poudlard, une école de magie, dont la rentrée commencerait en septembre. Trois mois plus tard. Jusqu’à présent, elle n’avait rien voulu me dire, parce que, elle espérait secrètement, que je n’avais pas hérité du côté de sa famille. Elle avait trop peur et ce qu’elle craignait le plus s’était finalement produit. Moi, encore un gamin, j’étais aux anges. Sans me rendre compte que mon nouveau statut allait considérablement changer la dynamique de notre famille. Car tout changea. C’est à partir de là que mon père commença à s’en prendre à ma mère, l’accusant d’avoir engendré un monstre. Il ne me considéra plus comme son enfant, mais comme une horreur, et d’un côté, il était bien content que je parte loin de la maison.

Le jour de la rentrée scolaire arriva enfin. Je n’étais plus le même depuis la dernière fois. Mon comportement avait commencé à changer. En mal. Pendant ces trois longs mois, je dus subir la violence, verbale et physique, de mon père, et j’étais aussi le spectateur impuissant de la longue chute aux enfers que subissait ma mère. C’est elle qui prenait le plus cher, même si, les coups pleuvaient sur moi aussi. Pour ma protection, inconsciemment, je me créais une carapace. Je devins détestable, hautain, froid. Je n’avais plus de cœur, et je me comportais comme si toute cette histoire de m’affectait pas, alors que c’était tout le contraire. J’avais commencé à mener la vie dure à mon père. De ce fait, dès que posais les pieds dans la grande salle de Poudlard, après un long voyage en train, les souvenirs de ma mère en pleurs en tête, je fus stupéfait par la grandeur du château et de la pièce en question. Sans le montrer, j’étais trop fier pour cela, j’étais tétanisé au fond de moi, ne sachant pas ce qu’il allait arriver. Tout autour, des longues tables, remplies d’autres élèves, plus âgés que nous. Moi, je faisais partie d’un petit groupe d’enfants, de mon âge, qui avaient l’air tout autant terrifiés. Seuls quelqu’un avaient l’air d’être sûrs d’eux. Le directeur, enfin la personne que je supposais être le directeur se leva, se présenta, présenta l’école et ce qui allait suivre. La répartition. En attendant qu’on appelle mon nom, je sentis un poids en moins, car je savais, que dorénavant, j’étais en sécurité. Loin de ce tyran. Mon dos s’en souviendra longtemps de ses coups. Et puis, ce fut mon tour. Je levai la tête bien haute, et je marchais vers l’estrade, essayant d’être le plus sûr possible, ne montrant aucune crainte. J’avais déjà trop de fierté et comme dit, je me protégeais du reste du monde, et c’est donc pour cela que je me montrais exécrable. Comme ça j’étais sûr que personne ne m’apprécierai et que je ne risquerai pas de souffrir à nouveau. Pendant que j’étais assis, le choixpeau sur ma tête, je regardais droit devant moi, vidant ma tête de toutes mes pensées. Réfléchissant à ma nouvelle vie.

1975 - Vacances de Noël.