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 loreleil — run, run away.

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Mickey S. Ollivander
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CHAT DU CHESHIRE

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Message Sujet: loreleil — run, run away.   loreleil — run, run away. Icon_minitimeLun 23 Fév - 14:19

« Je ferais ça le plus tôt possible »

Et une nouvelle mission pour le jeune mangemort. Pour une fois elle était plutôt simple, pas de sang, pas de meurtre, juste quelques personne à interroger (cela en tenait qu'à elle pour qu'elles restent en vie) et quelques petites choses à vérifier aux alentours de près-au-lard. Il avait deux jours pour tout ça, i tâcherait d'accomplir sa nouvelle tâche avec brio. Comme toutes les autres. Il était toujours très appliqué dans son travail, cela faisait partit de lui. Il devait le prouver, montrer ce dont il était capable. Beaucoup de mangemort qui savaient, connaissait sa maison d'origines ne manquait pas de lancer une petite raillerie à ce sujet dès qu'ils le pouvait. Il s'en fichait pas mal après tout, il aimait son ancienne maison et en était fier. Il releva la tête et adressa un sourire amicale à l'homme qui lui faisait face. Une poignée de mains, un accolade et Mickey tourna le dos à son interlocuteur. Les deux mangemorts reprirent tout les deux leur chemin à travers le parc. Quel idée de se donner des rendez vous à une heure pareil -la nuit commençait à tomber - , et dans un endroit pareil aussi... Il ne pouvait pas faire ça dans un bar, comme les autres, comme tout le monde ? Non, monsieur préférait visiblement les balades nocturnes. Mickey enfonça les mains dans les poches de son manteau, frigorifié. Il enroula son écharpe autour de son coup et enfonça son chapeau sur sa tête. Porter un chapeau en hiver, cela pouvait paraître complètement décalé mais bon, il s'en fichait pas mal. Il était quelqu'un de particulier après tout. Et puis le chapeau était l'un de ses signes distinctif. Le front plissé, sa baguette à portée de main, il bravait le froid de l'hiver. Il n'avait qu'une seule idée en tête, rentrer chez lui, et terminer son roman. Flemmard, comment ça ? Non, il était juste comme tout être humain parfaitement banal qui se respecte, l'hiver c'était la saison des cheminées et des livres. Parfois il avait l'impression que ce genre de réflexion le vieillissait quand même un peu. Sa mère aurait été là, elle lui aurait sûrement sortit un truc dans le genre « oh mon garçon, tu es adulte maintenant » et il aurait sûrement levé les yeux au ciel en se disant que non, dans sa tête il était toujours un gamin en puissance.

Le parc, le soir, était tout sauf chaleureux. La journée il était souvent bondé, les plus courageux venait même profiter du peu de soleil que leur offrait la saison en s'allongeant sur la vaste pelouse encore verdoyante. Alors que là, c'était bien autre chose.  Et y marcher seul, n'avoir pour seule compagnie que des oiseaux nocturnes, c'était pas rassurant. Non pas qu'il soit trouillard ou autre, mais le jeune sorcier avait un don pour se faire des films très vite. Surtout quand le décors le favorisait. Ce fût quand il passa devant le parc à jeu qu'un bruit retentit, déchirant le silence que la nuit tombée avait imposé. Enfin un bruit, c'était plus un cri, de femme. Ses pieds arrêtent leur course rapide et il se retourna, scrutant les buissons, les balançoires et toboggans. Seul le vent agitait encore les jeux d'enfants. Il ne manquait plus que la brume et une pluie fine, et le décors d'un film d'épouvante était planté. Prenant son courage à deux main, il s’avança vers la source du son. Un nouveau cri en tarda pas à se faire entendre, plus dans les petits sous bois. « Oh c'est pas vrai, Mickey ne t'en mêle pas... » Mais Mickey était fidèle à ses principes, et un de ces fameux principes était d'aider les gens en difficulté s'il le pouvait. Hors là, c'était tout à fait le cas. Son pas s’accéléra, son souffle aussi et son cœur en fit qu'un bond quand il s’enfonça dans les petits sous bois d'où venait l'attaque. Il espérait juste ne pas faire face à une créature magique complètement déjantée. Il n'avait jamais été très doué, ni très patient avec ce genre de chose. Il écarta de nouvelle branche en grimaçant et fit enfin face à l'auteure du cri, ainsi que son agresseur. Sa baguette avait atterrit dans ses doigts. Il n'avait plus une minutes à perdre, parce que même si la jeune femme en question, il lui semblait la connaître, il devait le faire. Par principes, pour son honneur personnel. Même si ces deux là ne s'étaient jamais entendu, et ce, depuis qu'elle avait quatorze ans et qu'ils s'étaient rencontrés lors de l'achat de sa première baguette.
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Lorelei E. Wilbert
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LA PRINCESSE ADOPTÉE

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Message Sujet: Re: loreleil — run, run away.   loreleil — run, run away. Icon_minitimeMar 3 Mar - 13:34



Larkhall Park




ENGOURDI, JE SUIS DEVENU SI ENGOURDI JE NE TE SENS PLUS.


Je courrais. Je courrais comme si ma vie en dépendait. C'était d'ailleurs le cas. S'il m'attrapait … je pourrais dire adieu à ma vie. J'étais bien trop jeune pour mourir surtout pour une raison aussi bête. J'avais été au mauvais endroit au mauvais moment et j'en payais fort le prix. Pourquoi j'étais là-bas d'ailleurs ? Un craquement qui raisonna pas loin où j'étais ne me laissa pas le temps de réfléchir sur le pourquoi quelqu'un m'avait choisi comme victime. Alors, j'accélérais mes pas. Pratiquement tous mes sens étaient en alertes. Mon ouïe qui me permettait de savoir s'il se rapprochait un peu plus. Ma vue qui me permettait de ne pas m'étaler de tout mon long par terre. C'était qu'avec le peu de lumière sous cette nuit, je devais faire encore plus gaffe. Mon toucher était aussi en alerte au cas où, s'il m'attrapait et que je devrais riposter. Ou si je tombais par terre, je pourrais me relever vite. Quelques fois je tournais la tête pour essayer de voir s'il comblait mes pas. Je ne savais pas combien de temps je courrais mais plus les mètres étaient longs, plus ma respiration était sifflante et mon cœur qui faisait un marathon. Ou plutôt un sprint ce que je faisais. Et le fait que j'étais en robe ne m'aidait pas à courir plus vite. Heureusement que j'avais choisi des chaussures a peu de talons sinon il m'aurait déjà rattrapé. Pourtant, du peu que je me souvienne, ma journée avait bien commencé.

Mes parents avaient demandé exceptionnellement au directeur que je vienne passer le week-end chez eux. Ils avaient arrivés à le faire changer d'avis vu qu'au départ Dumbledore n'était pas très chaud de me laisser partir surtout que les vacances scolaires étaient finies que depuis peu. Mais il avait cédé pour x raison et j'avais passé par sa cheminée pour atterrir au manoir Wilbert. Manoir qui n'avait pas changé depuis la dernière fois que j'étais venu. Bon nombres diraient que le manoir Wilbert était lugubre d'extérieur. Il était plutôt imposant et ça n'avait pas changé vu le terrain qu'on avait autour. Un beau terrain où fleurissait des espèces dont la plupart étaient couvertes sous une serre. Le plus imposant dans le terrain était les deux saules cogneurs qu'on avait. Des saules cogneurs qui amusaient à effrayer les convives et avait déjà fait pas mal de dégâts. Non. Ses arbres n'étaient pas rassurant encore moins la froideur que dégageait mon habitation. Pourtant, en rentrant dans ses murs c'était le parfait contraste. Adieu les couleurs froides, bonjour les couleurs chaudes. Bien sûr, il y avait certaines pièces qui étaient froides du genre la cave. Mais tout le reste était choisi pour donner de la vie à la maison. Et surtout bien montrer qui vivait ici depuis des générations. Des sangs purs. On n'avait rien de moldue et ça ne surprendrais pas qu'un de mes ancêtres est jeté un sort sur la demeure pour expulser quoi que ce soit qui est un rapport avec les moldus. A la place, on pouvait trouver un tableau imposant de nous trois dans le premier couloir. Portrait qu'on avait tiré juste avant mon entrée à Poudlard. Il y avait aussi une pièce avec notre arbre généalogique qui se remplissait chaque fois qu'un nouveau membre Wilbert nait. Les autres pièces montraient la richesse de la famille et imposait la nature de notre sang. La seule pièce neutre était la véranda même si le meublier avait été fait à partir d'un grand arbre qui coûtait une petite fortune. Rien n'avait changé chez moi.

De même que le comportement de mes parents qui m'exposaient la raison de ma venue. La véritable raison et non le bobard d'un enterrement qu'ils avaient raconté au directeur. On avait rendez-vous et mon père voyait là une bonne occasion de rapprocher nos familles. Entendez par là un mariage arrangé avec un sang pur. Ce qui était chose courante quand vous souhaitez perpétrer la pureté du sang. Au lieu de jouer la consanguinité en se mariant avec un cousin, eux trouvaient des héritiers souvent un peu plus âgés comme futur époux. J'avais plutôt de la chance que mes parents veulent mon avis avant de prononcer le contrat de mariage. Si ce n'était pas le cas, je serais déjà fiancée depuis mes quatorze ans à l'héritier Ollivander, Mickey de son prénom. A la simple pensée de son nom, je grinçais les dents en accélérant mes pas. Mickey était un sang pur qui avait de neuf ans de plus que moi et qui était le fils du fabricant des baguettes magiques. Un parfait atout pour mon père comme pour le sien. Heureusement qu'entre nous ça n'avait pas collés et qu'on se disputait à chaque fois qu'on se voyait sinon j'aurais dit adieu à ma liberté. Au fond, j'espérais que ce dîner aura le même résultat. Même s'ils le faisaient pour mon bonheur, je n'avais pas besoin d'eux pour me trouver un fiancé correct.

Je m'étais préparé pour voir mon futur prétendant. Dîner qui se passait à Londres dans une rue sorcière proche des rues moldus. Un mauvais point pour la famille qui nous avait invités en passant. Serrant avec force mes cheveux pour faire tenir ma queue de cheval, je me regardais dans ma glace. Je ne pouvais voir aucun défaut. J'avais opté pour une robe et des chaussures avec un peu de talons mais pas beaucoup. Les cheveux tirés en queue de cheval qui me dégagea mon visage, j'avais jeté un sortilège pour avoir un léger maquillage. Mieux valait choisir la simplicité vue les dires de mon père sur la famille qu'on allait rencontrer. D'après lui, c'était une ancienne famille aux valeurs des mœurs plus que prononcés. Voyez par là que la femme était faite que pour porter un héritier et entretenir la maison. Et que celle-ci devait être trop habillé que pas assez. Du genre rien montrer de ses formes. Et que l'homme était le maître de la maison. Rien qu'ils m'avaient annoncé ça j'avais grincé des dents. Le fait qu'ils étaient de sang pur et que leur fils unique travaillait au ministère de magie n'avait pas changé grand-chose sur ma vision que j'avais d'eux. Ni leur richesse et leurs ascendances françaises. C'était aussi pour cela que mon père les avait choisis. Ils maîtrisaient autant la langue de Shakespeare que la langue de Molière. Comme nous et ça même si je n'avais jamais mis les pieds en France. Enfin, ça ne sera que trop tarder vu la proposition de Seth de m'y emmener. J'aurais aimé voulu dire à mes parents que j'avais déjà quelqu'un dans ma vie. Qu'il était d'une très bonne famille, que c'était un Avery mais c'était compliqué. On ne savait plus qualifier de notre relation depuis que la jalousie nous avait pris au tripes alors que ce n'était qu'une question de sexe au départ. Du coup, je préférais me taire. Pour ne pas leur donner de faux espoirs. Si je leur mentais sur un autre homme, il le serait aussi. Donc autant accepter ma sentence d'aller voir cette famille qui avait des préjugés sur les moldus comme nous. Dure à comprendre quand on savait qu'ils habitaient proche des rues moldues. Mais passons. Mon père pensait que c'était l'époux parfait leur héritier. Il avait organisé ce dîner et je devais l'accepter sans broncher.

A huit heures tapantes, on avait pris un portolion qui nous emmenait directement dans la rue sorcière. Rue qu'on passait inaperçu quand on marchait en silence jusqu'au lieu de rendez-vous. Arrivés chez eux, je savais déjà que ça n'allait pas coller entre leur fils et moi. Il avait tout d'un lèche-bottes même s'il travaillait dur pour arriver là où il était. Poufsouffle c'était son ancienne maison. Son physique ne m'aida pas à l'apprécier. Il ne ressemblait à rien ou alors ressemblait à un intello avec ses lunettes rectangulaires sur le nez. Et ses parents avaient tout des parents qui avaient beaucoup de préjugés. L'épouse était soumise à son mari et lui c'était un pur macho. Des gens de la vieille époque. Ça ne me surprendrais pas qu'ils attachent une importance particulière à que la femme soit vierge jusqu'au mariage. Ce qui était loin d'être mon cas. Je n'avais rien d'une sainte et l'envie ne me manquait pas de les choquer en leur disant que je couchais avec mon professeur. Et que j'aimais cela et j'en redemandais à chaque fois. Envie qui me démangea tout le long du repas mais je ne disais rien, par respect à mes géniteurs. Non. Ça ne collerait jamais. On était bien trop différent. Je parlais, je m'assumais tandis qu'il se vantait et parlait que par des "moi je". Un type insupportable que je lui donnerais bien une gifle tien. Ou un silencio pour le faire taire cela allait aussi. Depuis que j'avais passé le seul de leur porte, je savais que ce rendez-vous allait mal finir. Et je ne m'étais pas trompé. J'avais fini par passer ma beuglante sous le regard avis mais désapprobateur de ma mère. Où l'art de maîtriser ses émotions marchait. Et le regard coléreux de mon père que je retrouvais dans l'époux de la famille. Ni une ni deux j'avais enfilé ma cape et était parti de chez eux en claquant la porte. Mes parents me rejoindraient chez moi quand ils seraient excusés auprès de cette famille. Je comprenais pourquoi leur héritier était toujours célibataire à trente-cinq ans. Et qu'il vivait toujours chez ses parents. C'était un cas et mon père avait osé me présenter ça. Il était soi fou ou c'était l'âge qui lui avait ramollit le cerveau.

Sous la colère, je ne pris pas la direction de la zone des portoloins qui m'aurait directement emmené chez moi. A la place, je partis me promener du côté moldu sous la pleine lune. Au moins personne ne m'embêterais et ne me reconnaîtrait. Bien sûr, autant ne pas le cacher quand j'étais passé du côté moldu j'avais réprimé une grimace de dégoût. Mais j'arrivais tant bien que mal à la cacher quand je passais devant des moldus qui étaient de sortie. Je la retenais encore quand l'un des moldus osa m'adresser la parole au loin. Que je ne répondis absolument pas. Dans ma marche j'avais finie par sortir des rues moldus et finir proche d'un bar. Un bar qui avait l'air abandonner et ancien vu l'état général du bar. Si j'avais su ce que j'allais voir, j'aurais mieux fait de faire demi tour illico presto. Mais ne sentant pas le danger approcher je m'étais rapproché. Encore un peu plus pour voir que j'avais eu raison. Ce bar était bien laissé en abandon. Je m'étais retourné prête à retrousser chemin. Un craquement m'avait surpris mais pas interpeller plus que ça. C'était un cri non un hurlement bestial qui m'avait fait tourner ma tête à l'arrière. C'était comme un hurlement à la lune. Et ce que je vis me pétrifia quelques secondes sur place. Deux yeux jaunes globuleux me regardèrent avec une mâchoire aux crocs d'aciers. Son corps n'était que fourrure. C'était la pleine lune et j'eue la malchance de tomber sur un loup-garou. Loup-garou qui m'avait reniflé et montrer encore plus ses dents avant que je ne prenne la poudre d'escampette bien avant que la créature ne capte que je ne suis plus. La surprise marchait à tous les coups. C'était toujours la loi du plus rapide qui gagnait. Et je n'avais aucun envie de finir dans son estomac.

Un bruit à mes côtés me fit sursauter tandis que je longeais dans le Larkhall Park. Bruit qui n'était nulle autre que la créature magique qui m'avait pris en appétit et qui avait fait un sacré bond. Il m'avait loupé de peu mais j'hurlais. Qu'est-ce que foutais un loup-garou en plein Londres et proche des rues moldues ?  Et nom d'une chouette pourquoi je m'étais aventuré là-bas. Si j'avais écouté ma raison, je serais tranquillement dans ma chambre en train de lire un bouquin passionnant. Au lieu de ça, un loup-garou me pourchassait. Voulait me tuer. Voulait me faire comme casse-croûte. J'avais bien eu le reflex de sortir ma baguette magique pour lui jeter quelques sorts mais rien n'avait arrêté cette créature magique. J'aurais bien voulu lui jeter un impardonnable mais je n'avais pas le droit. Même si je jouais ma vie. Si je sortais vivante, j'en tirais un mot au professeur de défense contre les forces du mal pour savoir les sorts utiles contre cette espèce. Au cas où si j'avais la malchance d'en tomber sur un nouveau. Dans les lamentations et ma course qui se fit moins rapide vu l'effort que je faisais, je ne vis pas une racine d'un arbre qui sortait de terre. Prenant le pied dedans, mon corps chuta sur le devant. J'eue juste le temps de mettre mes mains devant pour alléger la chute. Alléger si on pouvait alléger. De nombreuses feuilles avaient pris possession de mes cheveux mais le plus inquiétant fut la douleur que je sentais à ma cheville droite. Une douleur qui commença tout doucement mais surement à me lancer. A tous les coups sous la chute, je m'étais fouler la cheville. Grimaçant de douleur, je me levais difficilement. Je n'avais pas le temps de me lancer des sorts pour alléger ma douleur et je n'avais aucune connaissance en sort de guérison. Et sous le coup de la chute, je n'avais pas oubliée le loup-garou qui me coursait et qui hurlait à la lune. Marchant clopant je ne fis pas gaffe au bruit qui s'était dirigé vers moi. Par contre, la vision de la créature qui se rapprochait encore plus de ma position je ne pouvais pas le louper. Il avait rattrapé son retard et on dirait qu'il se léchait les babines. C'est dans un effort sur humain que je reculais à ce constat et que j'hurlais une nouvelle fois.

En hurlant je pensais alerter des gens vus que le parc faisait partit des endroits sorciers de la ville. Et qu'il était plutôt populaire. C'était pour ça que j'avais couru ici mais je n'avais vu personne. Pas un chat. J'aurais pu transplaner si mon cœur ne s'affolait pas aussi rapidement ou si je ne courrais pas. Il m'avait pris au piège. J'étais faite comme un rat. Pourtant, j'eue une lueur d'espoir quand j'entendis d'autres bruits autre que ceux que faisais le loup-garou. Espoir qui pourrait être ma dernière chance de survie ou ce n'était que le fruit de mon imagination qui me faisait espérer. Mais j'avais l'espoir que ce n'était pas ma tête qui me jouait des tours face à la peur. « A l'aide ! »  Je criais même une nouvelle fois pour le faire diriger vers moi-même si je continuais à reculer plus lentement à cause de ma douleur à ma cheville. Qu'il fasse vite. Je n'aurais jamais pensé un seul instant que la personne qui allait venir à mon secours était celui que j'aurais préférer ne pas voir. Une personne que je détestais depuis mes quatorze ans. Mickey Ollivander. Et que j'aurais aucune chance de le reconnaître vu la noirceur des bois. Et heureusement. Si je savais que c'était lui mon sauveur, je me serais jeté de moi-même dans la gueule du loup. Plutôt mourir qu'avoir une dette sorcier avec lui. Mais ça, je ne le serais que beaucoup, beaucoup plus tard. Et j'avais d'autres soucis à me faire. Du genre la créature qui m'avait choisi comme amuse gueule et que je finirai dans son estomac si personne ne venait à mon secours. Ou que l'espoir que j'avais ne vienne pas à temps pour me sauver de ses imposantes griffes.


© Pando


Dernière édition par Lorelei E. Wilbert le Jeu 16 Avr - 1:26, édité 1 fois
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Message Sujet: Re: loreleil — run, run away.   loreleil — run, run away. Icon_minitimeVen 6 Mar - 10:06

Elle se nommait Lorelei Wilbert. Ils se connaissaient depuis qu'elle avait quatorze ans, et lui la petite vingtaine. Elle et lui c'était... incroyablement simple à comprendre : il ne s'appréciait pas. Voire même plus, ils ne pouvaient pas se voir en portrait. Pourquoi, comment … ? Excellente question, au fond Mickey sentait qu'il pouvait être gentil avec elle et vice versa, mais quelque chose le poussait à en pas l'être. Ils se disputaient souvent quand ils se voyaient à des réunions de familles de sangs purs. D'ailleurs les gens trouvaient que ces deux là étaient de vrais gamins quand ils s'y mettaient. Mais peu importe, il avait toujours eut cette fille en horreur. C'était peut-être son côté princesse ? Qui sait. Et un jour, leur père respectifs avaient tout deux caressé l'espoir de les caser ensemble, de les marier. La bonne blague, ils voyaient déjà les deux familles fusionner, pour le bien de tous. Et là, ce fût le seul jour, le seul instant pour Mickey et Lorelei furent d'accord, il en était tout bonnement hors de question. Ils avaient en quelque sorte tout fait, en pire que d'habitude. Et les deux pères, voyant que rien ne serait possible avec eux, avaient lâché l'affaire. Et pour une fois, Mickey avait sentit que la relation qu'il entretenait avec cette fille – qu'il se plaisait à appeler gamine pour l'agacer – lui avait enfin servit à quelque chose, à savoir, ne pas être encore marier. Parce qu'il était vrai que depuis ce jour, son père avait émit peu d'hypothèse, et présenté très peu de madame prête à ça. Il fallait dire qu'il avait des doutes sur si son fils serait capable de tenir de rôle de père ou autre. Mais il fallait dire aussi que Mickey avait maintenant vingt neuf ans et que, bien qu'étant un romantique dans l'âme, il fuyait ce genre de choses par peur d'être déçus par la suite.

Au début il s'était dit que le cris provenait d'un personne tout bêtement attaqué par une autre, qu'il se contenterait de faire un apparition, lancer un p'tit sortilège et que son rôle serait terminé pour ce soir. Sauf que non, comme d'habitude, avec Mademoiselle Wilbert rien n'était simple. Mais où, où était-elle aller chercher son loup garou ? Parce que oui, c'était bien ça qui se dressait face à elle et qui visiblement, avait envie d'en faire son repas du soir. Une petite voix dans sa tête lui disait de prendre les jambes à son coup. Après tout, il ne l’aimait pas, elle ne l'aimait pas, il aurait une épine en moins dans le pieds. Sauf que Mickey était une personne gentille de nature. Laisser souffrir les gens n'était pas son genre loin de là. Venir en aide par contre, oui. Alors il ferma les yeux et se maudit lui même, d'être aussi sympa. Franchement, c'était pas comme si une fille comme elle le méritait. Oh et puis zut, elle était du même sang que lui, pur, et les sangs purs étaient importants, plus rares que les autres. Et une espèce rare, il fallait la préserver, pas la gâcher comme ça.

Il fouilla dans sa mémoire, à la recherche du cours de soin contre les créature magiques durant lequel ils avaient abordé la question du loup garous. Aucun souvenir, il fallait que qu'à Poudlard, il était un élève bon, mais que certaines matières comme cette dernière lui avaient fait défaut. En revanche, les sortilèges, c'était son truc. Il adorait plus ça, c'était une véritable passion avec l'art des baguettes magiques. Restant dans l'ombre – pourquoi, peut être parce qu'il en voulait pas que la créature le voit ou que la jeune femme le reconnaisse – il recula d'un pas. Le pas de trop. Un craquement de brindille retentit et le loup garous cessa tout mouvement, se tournant vers l'endroit où était Mickey, planqué derrière son arbre et ses arbustes buissonneux. L'animal baissa la tête, plissa ses yeux jaunes en sa direction et Mickey déglutit. Super, il avait changé de repas pur ce soir. Super. Vraiment... Super. Il accéléra sa réflexion, vite, un truc pour le faire fuir. Pas le tuer, tuer un loup garous reviendrait à tuer l'homme qu'il incarnait le jour. Toute les théories typiquement moldu lui traversèrent l'esprit. Les balles en argent, évidement un sorcier n'avait pas ça sur lui. Un crucifix, là aussi le jeune mangemort ne passait pas son temps avec une croix autour du coup. Certains disaient sue leur coup la tête réglerait le problème, sauf que Mickey ne se voyait pas vraiment faire ça, c'était bien trop barbare. Il entendait les pas du loup-garous se rapproche de sa cachette. Le feu. Le feu effrayait les loups en tout genre. Sa main ne tremblait plus, signe qu'il avait reprit le contrôle de son esprit, de ses gestes. Il sortit de sa cachette, et se retrouva nez-à-nez avec le monstre. C'était vraiment effrayant. Mais ses pensées sur la créature magique n'allèrent pas plus loin, il brandit sa baguette et lui lança son sort à la figure.

« Incendio ! »

Et des flammes jaillirent de la baguette. Le loup hurla – ou couina au choix – et recula d’un pas, puis deux, avant de se recroqueviller. Bon, quelque poils de loup avaient du griller dans l'affaire mais ma bête termina par comprendre que fuir était le meilleur moyen de ne pas terminer en steack grillé. Il lança un nouveau sortilège sur la bestioles afin de s'assurer qu'elle ne retrouverait pas son chemin jusqu'ici. C'était un sortilège sympa, qui faisait en sorte que la personne visée soit totalement étourdi et perdu dans sa tête. Il en durait qu'une quinzaine de minutes, assez pour que Mickey fiche le camp d'ici avec la jeune Wilbert. Il rabattait la capuche de son manteau sur son visage et l'attrapa par le bras, l’entraînant vite fait bien fait hors des sous bois. Ne pas montrer son visage, peut-être qu'elle réagirait comme avec une personne normale.  Il la lâcha une fois retourné aux jeux d’enfants, toujours déserts, toujours aussi... Angoissants. Un hurlement de loup garous en détresse retentit au loin, et il sentit un frisson lui parcourir le dos. Il appelait peut-être ses potes ? Ou alors il avait trouvé une autre proie (c'était la solution la plus probable d'après lui, car n'ayant pas pu manger la jeune Wilbert, il avait sûrement dû aller voir ailleurs). Il ne se retourna pas vers elle, de peur qu'elle le reconnaisse et prit la parole, en essayant de casser le timbre de sa voix, douce et apaisante au quotidien.

«Vous allez bien ? Il ne vous a pas fait de mal ? »

Il l’espérait du moins. Et de l'autre, il était peut être un peu méchant sur ce coup là, il trouvait drôle que Lorelei se soit retrouver ne face d'une telle créature, à une heure pareille... Et il e demandait aussi franchement ce qu'elle faisait ici, faire des balades nocturnes comme ça, dans un parc, seul, qu'on soit un homme ou une femme n'était pas franchement conseillé.

« Que faisiez vous ici ?»

La scène avait quelque chose de comique au fond ? Lui parler comme si elle étai qu'une simple inconnu. S'il 'avait laissé tout à l'heure, il aurait probablement reçu un hiboux le lendemain, l'invitant à l'enterrement de la jeune femme que l'on aurait retrouvé déchiqueter dans ses petits bois. Alors oui, quelque part il s'en félicitait. Et puisque son cas n'était pas une généralité, elle avait bien faillit manquer à pleins de gens cette petite femme.  
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Lorelei E. Wilbert
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Message Sujet: Re: loreleil — run, run away.   loreleil — run, run away. Icon_minitimeJeu 16 Avr - 15:00



Lharkhall Park




ENGOURDI, JE SUIS DEVENU SI ENGOURDI JE NE TE SENS PLUS.


Une soir de pleine lune

« Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup-garou n’y est pas. Si le loup-garou y était, il nous mangerait. » Comment une simple comptine sorcière pouvait décrire en quelques mots la situation où je me trouvais ? La personne qui avait créé celle-ci avait dû se retrouver dans la même situation que moi pour l'avoir inventé. Ça ne pouvait que ça. Comme quoi, je n'étais pas la seule qui courrait comme si ma vie en dépendait, c'était d'ailleurs le cas, dans les bois du Larkhall Park. Il n'y avait que moi pour être prise comme casse croûte à un loup-garou un soir de pleine lune. Dans ma course, j'étais tombé me foulant au passage ma cheville. Mais ce n'était pas une raison pour m'arrêter de courir et d'hurler à plein poumon pour trouver de l'aide. Un frisson me glaça le dos quand le hurlement du loup raisonna plus près. Beaucoup plus près. Comme s'il se trouvait à quelques mètres de ma personne. Prenant le peu de courage que j'avais eu en ayant entendu des pas s'approcher de ma position, je tournais la tête en arrière. Ce que je vis me fit encore pousser un nouveau hurlement. Le loup-garou avait réussi à me rattraper et montrait fièrement ses canines. Et les pas que j'avais entendus me semblèrent si loin à présent. Il allait me bouffer. Je devais faire quelque chose. Je n'étais pas de la nourriture que diable. Enfin,  pour la créature si en tout cas. Je le voyais déjà lever une de ses pattes dont dépassaient d'imposantes griffes, pour venir l'abattre sur ma personne. Dans un effort, je me reculais juste à temps me faisant tomber par terre. Peut-être pas assez vide vu la douleur que je ressentis sur mon ventre. Je n'avais pas besoin de regarder pour savoir que du sang giclait et que la blessure n'était pas vraiment très profonde. On disait quand on était face à la mort, toute notre vie se déroulait devant nos yeux. C'était le cas. J'allais mourir de la pire façon qui soit. Ça m'apprendrait à venir dans ce quartier en pleine nuit.

Je voyais la créature magique se lever avec l'intention d'abattre à nouveau ses griffes sur moi. Mais il s'immobilisa comme s'il avait entendu du bruit. Ses yeux jaunes qui me regardèrent se tournèrent vers la source me permettant de reculer et de me relever. Il partit et avant même que je n'ai pu comprendre « Incendio » du feu sortit d'une baguette magique. J'étais sauvée. J'étais vivante. Merci Merlin. Dans ma joie d'avoir survécu, je ne le vis pas lancer un nouveau sort sur l'animal qui courrait dans le sens inverse ni rabattre sa capuche sur son visage. Par contre, je sentis sa ferme poigne m'attraper le bras, me tirant dans une nouvelle direction. Je ne savais pas où il me voulait m'emmener et dans un sens je m'en fichais. Tant que c'était très loin du loup-garou ça m'était égal. On marchait en silence. Pour ma part, je serrais avec force mes dents à chaque nouveau pas que je faisais. Lui, devait sans doute chercher un endroit pour ne pas que le loup-garou revienne. Dans notre marche rapide, je me répétais sans cesse les mots suivants : j'étais vivante. Si j'avais reconnu Mickey Ollivander, j'aurais plutôt pensé que j'étais vraiment malchanceuse aujourd'hui. Car, ça ne pouvait être que de la malchance d'être tombé sur un loup-garou et avoir été secouru par la personne que vous ne pouvez pas voir en peinture et dont j'avais à présent une dette. Mais heureusement, je ne savais pas que c'était Mickey qui se trouvait être mon sauveur et je m'estimais heureuse d'être toujours en vie. Et ça, même si c'était grâce à Ollivander.

Les minutes passèrent ainsi jusqu'à qu'il me lâche après être certain qu’on soit assez loin des bois et que je pouvais marcher tranquillement. Mes yeux se posèrent sur le nouvel endroit où on était. La noirceur des arbres imposants laissèrent place à un endroit dessert où le seul signe montrant qu'il y avait du monde en  journée fut l’espace de jeux pour les enfants. Une aire de jeux.  Voilà où on se trouvait. Un frisson me parcourra l’échine quand le loup-garou chanta à la lune. Un signe qu’il appelait sa meute ou qu’il avait trouvé une autre victime. Peu importe. Plus vite on dégageait d’ici, plus vite je pourrais oublier cet épisode de ma vie. Ce qui était plutôt difficile vu que ma cheville me faisait un mal de chien. Mais ce n'était pas ça qui allait m'arrêter de marcher au contraire. Fermant les yeux quelques secondes, je serrais les dents au moindre contact de mon pied douloureux qui faisait un pas après un autre et au moindre contact de mon vêtement déchiré. La bestiole ne m'avait pas loupé. Les ouvrants, je les posai sur cet homme camouflé dont je ne pouvais pas voir son visage. Mon sauveur. Ce dernier marchait devant moi comme un garde du corps, comme un bouclier humain. C'était peut-être le cas dans cette situation. Le silence qui s'était abattu ne tarda pas à disparaître. Par ses soins. « Vous allez bien ? Il ne vous a pas fait de mal ? » Si j'allais bien ? Vu l'état de mes vêtements, je devais certainement faire peur à voir. Heureusement qu'il faisait nuit sinon je ne donnerais pas cher de ma réputation. Oui. Même dans ce genre de situation, je pensais à mon apparence physique. Education de sang pur oblige d'être toujours sous son meilleur jour. Et non ce n'était pas assimilé à être narcissique. Mais si j'allais bien ? Un regard sur mon corps, m'informa qu'il ne me manquait rien. A part une blessure sur mon ventre et une cheville qui me faisait mal, j'allais dans l'ensemble bien. Enfin. Ce que je pensais ou alors c'était l'adrénaline qui ne me faisait pas sentir la douleur. A voir avec un médicomage, elle sera mieux me répondre. « Autant qu'on peut aller quand on a évité de finir comme casse croûte dans le ventre d'un loup-garou. » Oui. Dans ce genre de situation, il n'y avait pas mieux que l'humour. Moi, Lorelei Wilbert avait échappé à une mort certaine et faisait de l'humour. On aurait tout vu.

Adieu la fille qui se la pète, bonjour celle qui rigole d'avoir échappé à la mort.  Ça devait être la douleur qui me jouait des tours. D'ailleurs, il m'avait posé la question si le loup-garou ne m'avait pas fait mal. Douce illusion vue la blessure que j'avais sur mon ventre qui giflait du sang. Dans un geste maîtrisé, je me fis un bandage de fortune pour le poser sur ma blessure pour arrêter le liquide rouge de couler. Vu la non-profondeur de la blessure, cela allait vite se calmer. Par contre, c'était une autre histoire pour ma cheville qui commençait tout doucement à prendre des couleurs violeté voir bleuté.  Entorse à tous les coups. « Il m'a donné un coup de griffe mais vu l'entaille ça ne doit pas être très important et j'ai dû me faire une entorse en tombant. » C'était bien ma veine ça. N'étant pas quelqu'un de maladroite, je n'étais pas une adepte d'être blessé. Là. En quelques minutes, j'avais rattrapé mes blessures passées. Poussant un soupire, je le regardais cherchant un moindre signe s'il lui était blessé. Vu ce que j'avais pu voir il n'avait rien eu. Mais autant jouer la prudence dans ce genre de situation. « Et vous, vous n'avez rien eu ? » Un blessé c'était déjà bien suffisant alors deux, ne parlons pas de malheur. Je me baissais légèrement pour me toucher ma cheville. Geste qui ne fit qu'effleurer tellement la douleur était plutôt importante. Serrant les dents, je poussais un nouveau soupire. Heureusement qu'il était arrivé sinon je n'aurais pas eu que ses deux blessures. Comme dirait certain s'en était moins une. Reconnaissante qu'il m'ait sauvé la vie, je me repositionnai correctement pour pouvoir lui parler. « Je vous remercie de m'avoir sauvé la vie. Si vous n'avez pas été là … »  M'arrêtant dans ma lancée,  un petit blanc s'installa. Blanc qui disparu bien vite pour laisser place à mes dernières paroles. « je préfère ne pas savoir ce qu'il m'est arrivé. » Un rire jaune avait suivis celles-ci. Mieux ne vaut pas y penser. J'avais la vie sauve, j'étais entière, c'était le principal.

Mes yeux se braquèrent un instant au loin. On avait traversé l'aire de jeux. Maintenant, je ne savais pas où on se trouvait, peut-être lui savait. Je ne me promenais rarement dans ce genre d'endroit et surtout pas la nuit. C'était un de ses lieux où il fallait mieux s'y rendre en plein jour qu'en pleine nuit. On ne savait jamais sur quoi ou qui on pouvait tomber. Je l'avais appris à mes dépends. Ma présence dans cet endroit devait surprendre mon sauveur vu ses paroles à mon encontre. « Que faisiez-vous ici ?» C'était la question. Pourquoi je me trouvais dans ce parc en plein milieu de la nuit déjà ? Dans ma quête à fuir un loup-garou j'avais oublié un instant pourquoi je me trouvais ici. Baissant les yeux sur mon bandage à la couleur rougeâtre, je me remémorai ma soirée. Mes parents m'avaient emmené pratiquement de force dans une famille de sang pur où l'héritier était toujours célibataire. Cette famille était un bon partit selon mes parents et une union serait bénéfique autant pour eux que pour nous. La quête de me fiancé avait été toujours d'actualité encore plus quand j'avais soufflée mes vingt bougies. Comme si c'était l'âge pour se marier pour une femme. Peut-être était-ce le cas après tout, c'était l'âge où notre corps était parfait, pas rider par la vieillesse et parfait pour donner la vie. Il y avait plus de chance de trouver un mari à mon âge qu'à quarante ans. Donc, j'avais fini dans un repas avec cette famille et c'était la descente aux enfers. J'avais fait preuve de beaucoup de sang froid pour ne pas leur jeter des stupéfix à la figure. Ma limite avait atteint et je m'étais partit en prenant soin de bien claquer la porte d'entrée. Et avec une malédiction au père de cette famille par-dessus le marché. Ensuite, qu'avait-je fais ?  Je soupirai en me passant une main sale sur mon visage. Je me fichais de me salir, un peu plus un peu moins ça revenait au même. Je n'avais pas voulu rentrer et j'avais fini par marché dans les rues moldus qui longeaient celles du coin sorcier. C'était dans cet esprit là que j'étais tombé sur ce loup-garou. Et la suite je la connaissais. J'étais parti en courant et m'était retrouvé là.

Dans ma quête de réflexion, un silence s'était installé entre nous. Relevant ma tête, je finis par lui répondre « Mes parents cherchent par-dessus tout à me trouver un bon partit comme fiancé. Ils ont trouvé le parfait gendre d'après eux et vu que je n'avais pas vraiment le choix, j'y suis allé. Ce fut une horreur. C'est une de ses familles qui sont encore dans la mode que la femme n'est que bonne à donner des enfants et à tenir une maison. Inconcevable pour moi. Je suis parti avant d'avoir eu le malheur de lancé un sort sur le paternel pour me promener et évacuer ma colère. C'est comme ça que je suis tombé sur le loup-garou et j'ai pris la poudre d'escampette. La suite, vous la connaissez. » tout en cherchant à le regarder. Peine perdu. C'était que mon sauveur cherchait l'anonymat. C'était son choix, pas le mien. Sa question m'avait fait aussi interroger sur sa présence ici. Très peu de monde se baladait dans ce parc. Ma mère pour me faire peur m'avait raconté quand j'étais encore qu'une enfant, que dans le Larkhall Park se trouvaient des monstres les plus terrifiants les uns que les autres. Choses qu'elle ne s'était pas trompée vue que j'avais été poursuivi par l'un d'eux. Comme quoi les histoires de sang pur pour faire peur à leurs enfants étaient véridiques. Ça m'apprendra à ne pas la croire. Toujours est-il, que je ne savais toujours pas pourquoi lui était présent et ne voulant pas faire revenir le silence, je lui retournai sa question. « Et vous qu'est-ce qui vous amène à une heure pareille dans ce parc ? » J'étais bien curieuse de savoir ce qu'il foutait ici. Baissant la tête légèrement de côté, un sourire plutôt amusé s'était installé sur mon visage. « A part me sauver la vie, je l'attend bien. » Le dire à haute voix avait quelque chose de véridique, de réalisme.

Il m'avait bien sauvé la vie. Il aurait pu très bien passer son chemin mais non il avait pris son courage à deux mains et m'avait secouru. Moi. Il n'avait pas reculé face au loup-garou et avait usé d'un sortilège pour le faire dégarpir. Si je n'avais pas eu autant peur, j'aurais pensée à ce sortilège. Je l'avais eu ce cours en défense contre les forces du mal et je le maîtrisais. Mais non. La peur m'avait paralysé et je n'avais pas agi comme une bleu et bronze. Pas comme une gryffondor qui lui aurait envoyé direct un sortilège, peu importe lequel. Eux étaient courageux. Pas comme les serdaigles qui auraient transplaner. Mais comme une serpentard voir une poufsouffle, en prenant mes jambes à mon cou. Rowena Serdaigle devait se retourner dans sa tombe si elle m'aurait vu ainsi. Comme mes parents et mes ancêtres dans un sens. Mes prunelles se posèrent de nouveau sur l'inconnu un bref instant. Lui avait du être chez les gryffondors pour avoir fait preuve d'autant de courage. C'était obligé. La douleur s'intensifia d'un degré. Autre le fait que je m'étais foulé la cheville, le loup-garou ne s'était pas loupé en m'abaissant une de ses pattes sur mon ventre. Heureusement que j'ai eu le réflexe de me reculer sinon … je ne préférais pas y penser. Mes yeux se baissèrent sur ma blessure ouverte et dont le sang coulait malgré mon bandage de fortune. Elle n'était pas profonde mais assez importante pour me faire mal et tourner un peu de l'œil. Si on était en plein jour, c'est sûr que mon visage aurait été aussi blanc qu'un fantôme. J'en étais certaine. Et à tous les coups, ma blessure allait laisser une vilaine cicatrice. C'était bien ma veine. Des frissons parcouru mon corps un bref instant. Je cherchais toujours la perfection autant dans les cours que niveau physique. Manger sainement et tout le tralala qui va avec. Mais la, c'était comme si j'étais défiguré. C'était fini de ma perfection pour un moment ou pour toujours.

Grimaçant à cette simple idée et la vue de ma cheville qui commença à doubler à vue d'œil, je le regardais. Enfin de ce que je pouvais voir. J'avais comme cette sensation étrange que je connaissais cet homme. D'où est-ce que j'ai bien pu le rencontrer ? Je ne serais que dire. Mais, au fond de moi cette sensation était toujours présente. Encore plus quand je lui posais directement la question. Autant ne pas y aller par quatre chemins n'est-ce pas ?  « Vous me rappeler quelqu'un. Est-ce qu'on se connait ou on s'est déjà vu quelque part ? » Cherchant son regard, je ne le trouva pas encore. Est-ce qu'il avait peur de rencontrer mes prunelles ? Comme s'il cachait quelque chose. Son visage. Ou alors c'était mon cerveau et l'adrénaline qui me jouaient encore des tours. Riant de ma bêtise, je me passais ma main sur mon visage. Je ne connaissais personne qui traînait dans ce coin. Et encore moins à une heure pareille. « Excusez-moi, ça doit être le surplus d'adrénaline d'avoir échappé à une des pires mortes qui doit exister sur Terre, qui me fait délirer. » Oui, je ne voyais que ça. Ou alors il y avait des effets secondaires dû à la blessure faite par le loup-garou. Ça pouvait être aussi ça. Il fallait que je me renseigne sur ce sujet, au cas où si par malheur je recroissais un loup-garou. Ce que je n'espérais vraiment pas. Ça m'apprendrais à ne pas rentrer direct chez moi. Heureusement, que cet homme était présent dans le Larkhall Park sinon j'aurais fini dans l'estomac de la créature. Ce n'était pas vraiment la mort que je voulais. Je lui devais la vie à cet inconnu dont je ne connaissais pas l'identité et ça même si mon impression de le connaître ne m'avait pas quitté. Fermant les yeux en espérant que la douleur disparaîsse un peu, je les rouvris aussitôt pour chercher de nouveau le contact avec mon sauveur. Dans le vent encore une fois. Mais je ne me laissais pas abattre au contraire, j'utilisais une autre tactique. « Moi c'est Lorelei et vous êtes ? » Technique de politesse simplement. C'était plus agréable de connaître l'identité de son sauveur non ? Dans ma recherche d'avoir moins mal, je ne vis pas le corps crispé de mon interlocuteur. Comme si c'était la question à un million de gallions que j'avais posé. La question interdite. Peut-être est-ce le cas ?


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Mickey S. Ollivander
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Message Sujet: Re: loreleil — run, run away.   loreleil — run, run away. Icon_minitimeSam 18 Avr - 19:53

Un coup de griffe ? Il se sentit blêmir, oh non, si la petite héritière Wilbert se prenait des coup de griffes de la part d'un loup garous enragé, rien n'allait plus. Elle était la petite princesse chéri par tous, hautaine et... Il fallait vraiment qu'il arrête de se faire piéger par ses sentiments à son égard. Cette fille, il ne pouvait vraiment plus la voir et ceux, depuis le premier jour où ils s'était brillamment engueulés sous les yeux de leur parents respectifs. Pourtant ce soir là, il se sentait responsable de cette fille. Ironique non ? Penser à protéger de toute ses forces une personne qui, en temps normal, on aurait volonté jeté aux lions. Et elle le remercia. Mais il n'aurait cru un jour entendre ça de sa bouche. Il fallait dire qu'ils se haïssaient tellement. Là pour le coup, la situation le fit sourire. Oh, si elle savait, si la capuche tombait, elle serait verte. Oh, elle lui en mettrait même une dans la figure sans doute. Quoi que, il venait réellement de lui sauver la vie. Sans le jeune Ollivander elle ne serait plus qu'un... Tas de chaire et d'os éparpillé dans la forêt. Et quand elle lui balança la raison de sa venue nocturne dans le parc, son sourire sembla s’agrandir de nouveau. Ah, la vie des enfants sans-purs. C'était tout une histoire pour les caser, et ces deux là, c'était une tâche d'autant plus compliqué. Il se rappelait du jour où il y avait eu l'idée de les marier, tout les deux, la bonne blague. Et depuis, Mickey restait seul. Parce qu'il en avait envie, d'une part, et parce que ces parents commençaient sérieusement à en avoir marre de chercher à sa place. Et Loreleil, c'était sans doute la même chose pour elle. Ces parents devait la présenter à des tonnes de jeunes hommes de bonnes familles et, la connaissant, elle devait tout faire capoter à chaque fois. L'imaginer en train de lancer un sort sur le pauvre père du sois disant futur époux l'amusa. Ah, certes, il ne l'aimait pas, mais cette fille était quand même marrante. Il fallait dire qu'elle avait un sacré caractère aussi ! Et elle lui retourna la question. Alors le cerveau de Mickey se reprit à fonctionner à plein régime, dans l'espoir de trouver une réponse plutôt logique, et non pas qui sortait de nul part. Sauf que rien, strictement rien ne lui venait à l'esprit. En temps normal il n'avait pas trop de mal. Mais là... « En fait, c'est tout bête... Vois tu, je viens de quitter une réunion de mangemorts, et je rentre chez moi à pas d'heure » pensa t-il. Il se gratta la gorge, et lui répondit alors, tentant toujours en encore de masquer sa véritable voix. Oh, il en connaissait pas le sortilège pour ça, sinon la chose aurait été bien plus facile.

L'envie de prendre l'air, tout simplement. La nuit me permet de réfléchir et de... - c'était du grand n'importe quoi, parfois il avait envie de s'arracher la langue – de gagner en inspiration. Je suis poète.

Se lancer lui même un avada kedavra aurait été une bonne solution. Il était juste... Foutue imagination qui sortait que des choses sans queues ni têtes. Il aurait bien aimé voir son visage, il sentait que elle aussi. C'était réciproque. Lui même aurait été frustré de ne pas voir le visage de la personne qui l'avait sauvé des griffes d'un loup garous. Il voulait juste voir sa tête, pour lire dans ses yeux un minimun de reconnaissance. Il voulait la voir au moins une fois face à lui, avec autre chose que la haine ou du mépris dans les yeux. Elle devait s'imaginer un tas de truc sur lui. Peut être voyait-elle face à elle un brillant Gryffondor ? Elle lui dit alors qu'il lui rappelait quelqu'un et aussitôt il se maudit pour ne pas avoir assez modifié sa voix. Il serra les poings dans ses poches, et serra les dents.

Non je ne pense pas vous connaître...

Oh, il aurait pu dévoiler son jeu maintenant, en finir avec ce jeu stupide du gars à la capuche qui se cachait. Il n'était pas batman bon sang ! (Mickey avait toujours eu une bonne culture moldue). Et elle lui annonça son prénom. Loreleil. Oui, il savait parfaitement qui elle était. Évidement la moindre des politesses était de lui répondre, assez rapidement. Alors il balança le premier prénom qui lui passait par la tête, sans se retourner. Pas encore, pas tout de suite...

Evan.

Il se gratta une nouvelle fois la gorge. Il avait un don pour s'enfoncer dans les situation plus ou moins embarrassante et qui allait sûrement lui retomber dessus un jour ou l'autre. Il était doué pour ça, il était doué. Alors il se risqua à faire un pas sur le côté, sans doute pour casser le mythe du gars trop ténébreux, qui le laissait voir de profil. Après tout, elle n'allait pas lui sauter à la figure, lui retirer sa capuche et crier « Bouh, j't'ai bien eu, je savais qui t'étais ! » Ou encore « Oh non c'est pas vrai... Toi ?! » Elle en serait bien capable, et pour les deux scénarios.

Nous devrions quitter ce parc...

Oh, il aurait pu employer « je », ce qui aurait fait comprendre à la jeune femme que leur chemins allaient se séparer et bien non. Non, il s'enfoncait encore plus, comme si une telle chose était encore possible, et lui proposait carrément de la raccompagner. En réalité, il avait un peu peur que le loup revienne, ou que d'autres rapplique même si les chances étaient limités. Mais il était bien placé pour savoir que d'autres choses encore moins fréquentable traînaient dans ces bois. Ce fût alors à ce moment là qu'il vit quelque chose du coin de l’œil. Il se jeta à genoux au pieds de la jeune femmes, toujours en gardant la tête baissé. 

Votre cheville...

Il sortit sa baguette et la pointa sur la plaie. Mickey et les sortilèges formaient un beau duo. Il était toujours été doué, et c'était bien souvent intéressé aux sorts réparateurs. En deux ou trois movements la plaie sembla aller mieux.
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Lorelei E. Wilbert
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Message Sujet: Re: loreleil — run, run away.   loreleil — run, run away. Icon_minitimeMar 14 Juil - 14:35



Lharkhall Park




ENGOURDI, JE SUIS DEVENU SI ENGOURDI JE NE TE SENS PLUS.


Une soir de pleine lune

J'étais vivante. J'étais saine et sauve. J'avais échappé à une mort certaine et tout ça grâce à lui. mon mystérieux sauveur. Certains diront que j'étais née sous une bonne étoile même si l'épisode loup-garou n'avait rien de sympathique. D'autres penseront surement qu'il était mon ange gardien pour s'être retrouvé le même soir au Larkhall Park et m'avait entendu. Peut-être est-ce le cas après tout, le monde de la magie était surprenante et il ne serait pas étonnant que les anges et les démons existent. Même s'ils étaient plus des mythes que des véritables créatures et j'en savais quelque chose. Mais la n'est pas la question. J'étais vivante grâce à lui. Grâce à son intervention. Il avait du sans doute être surpris de me voir trainer aussi tard dans ce parc vu qu'il m'avait demandé qu'est-ce que je foutais ici. Ce que je lui avais répondu en lui retournant  la même question après lui avoir fait un résumer de ma soirée. Détail qui me fit serrer les dents une nouvelle fois. Quelle soirée. Sa réponse me surpris. « L'envie de prendre l'air, tout simplement. La nuit me permet de réfléchir et de.. » Et de ? Mes sourcils se froncèrent quelque instants avant qu'ils se haussèrent de surprise en découvrant la suite de sa réponse. « de gagner en inspiration. Je suis poète. » Sa réponse avait quelque chose d'étrange. Comme s'il avait cherché dans son cerveau une excuse possible à trainer le soir ici. Ce n'est pas comme s'il était un tueur en série qui venait de commettre un énième meurtre non ? D'une voix surprise, je m'exclamais « Vous êtes poète ? » avant de m'étirer mes bras en arrière. Mon regard chercha à nouveau le sien mais peine perdu. Il avait vraiment décidé à jouer à l'individu, il ne manquait plus qu'il soit masqué pour rajouter du mystère à la situation. Basculant ma tête sur le côté, je continuais à marcher à ses côtés.  « Je ne vais pas vous le cachez mais j'ai du mal à y croire. » Une pointe d'amusement se fit sentir dans ma voix. Mais aucune trace de suspicion. Décider de le croire malgré mon ressentit, j'ajouta  « Mais va pour cette réponse. » avant de me décider à parler franchement avec lui. Je n'étais pas doué pour être quelqu'un qui tournait autour du chaudron. Plutôt connu pour ma franchise, je lui avais demandé si on ne se connaissait. Sa réponse me désarma quelque peu comme le ton qu'il avait employé pour dire ses mots. « Non je ne pense pas vous connaître...» Pourtant, quelque chose chez lui me poussa à insister sur ma demande. Ce qui pouvait être lassant dans un sens vu qu'il me certifia qu'on ne se connaissait vraiment pas et ça même si j'avais l'impression de l'avoir déjà vu quelque part. Ou de le connaître simplement. « Vous en êtes sur ? L'aura que vous dégagiez me fait rappeler quelqu'un. » A savoir qui, une grimace se forma sur mon visage. Comme si lui pouvait me sauver la vie. Il y avait une chose dont j'étais plutôt certaine, cet individu n'était pas le sorcier que je pensais car Mickey Ollivander aiderais le loup-garou à me tuer plutôt que de me sauver. Peut-être qu'il s'agissait d'un membre de sa famille simplement.

J'eu la réponse bien vite quand je lui avais demandé son identité. Identité qu'il me donna plutôt rapidement alors qu'il se la jouait mystérieux. « Evan. » Pourquoi j'avais l'impression que ce prénom qu'il m'avait donné semblait être faux ? Comme l'impression que j'avais eu quand il m'avait dit être ici pour trouver de l'inspiration pour son métier de poète. Je ne savais pas pourquoi je ressentais ça. Pourquoi je doutais de lui. Je mis cela sous les effets de ma survie. « Je me suis sans doute tromper, Evan. » Même si j'en doutais. Certes, j'avais été sur le point de rencontrer la faucheuse mais de la à me retourner le cerveau je ne pensais pas. Il fallait plus qu'un loup garou affamé pour faire disparaître ma lucidité et mon intelligence. Prenant bien soin de regarder où je m'étais les pieds, le Larkhall Park n'était pas un endroit que je connaissais par cœur, je serrais les dents à chaque pique violente que faisais mes blessures. Je pouvais remercier ma bonne étoile que la griffure du loup-garou n'avait pas été profonde sinon j'aurais eu le droit à un séjour à Sainte Mangouste, l'hôpital des sorciers. Et finir là-bas n'était vraiment pas dans mes projets. La dernière fois que j'y avais mis les pieds remontait à mon enfance où j'avais fais une chute à balais pour avoir voulu montrer à mon cousin Néron que faire du quidditch était facile. Ce qui en passant pouvait l'être si vous n'avez pas une peur bleue du vertige. Ce qui n'était pas mon cas même si je gardais cette faiblesse pour moi. Mais la n'était pas le sujet.

Un frisson parcourra le long de mon échine quand un nouveau hurlement de loup brisa le silence de la nuit. Il devait sans doute être loin de notre position mais l'intensité de son cri raisonna comme s'il était tout près. Ce qui pouvait être aussi le cas, les loups-garous étaient connu pour avoir une excellente odora et vu le sang qui était sortit de mon épiderme, il pouvait être facile pour eux de me retrouver. Et c'était une rencontre que je m'en passerais volontiers. Ce que devait aussi partager le mystérieux Evan vu sa demande. « Nous devrions quitter ce parc...» Et le plus tôt serait le mieux. Aucun de nous deux n'avaient envie de finir comme pâté pour lycanthrope. Grimaçant une nouvelle fois quand ma cheville froissée rencontra un objet suspect, certainement un rocher, je cherchais au loin la sortie de ce parc. Car si je me souvenais bien, il était interdit de transplaner ici et même si cela avait été possible vu mon état ce n'était pas très conseiller de prendre ce risque. C'est que je tenais à rester vivante et avoir toutes les parties de mon corps moi ! Il ne restait plus qu'à trouver un réseau de cheminette ce qui était loin d'être gagné. Déjà, parce que dans un parc il n'y avait pas de cheminé surtout que le dit parc longeais des ruelles moldues. Alors, avoir une cheminée dans un tel lieu, il fallait être idiot pour le faire. Et certes, certains membres du ministère de la magie étaient des idiots mais pas suicidaire. Et je me voyais mal utilisé une cheminée chez des moldus. Rien que d'y penser que mes pieds puissent rentrer en contact avec un sol moldu me fit dresser mon épiderme de dégoût. Je préférais revoir le loup-garou que devoir demander de l'aide à un sang impur. La seule solution restante était que mon sauveur n'habite pas loin pour que je puisse utiliser sa cheminée même si dans sa remarque de tout à l'heure il sous-entendait qu'il me raccompagnait. J'étais soulagée de ne pas me retrouver seule dans un tel endroit. Certes, je pouvais très bien me débrouiller toute seule, j'étais une grande fille quand même mais la noirceur du paysage me donnait la chair de poule. Comme si la forêt interdite de Poudlard s'était reproduite ici à Larkhal Park. Secouant la tête pour effacer cette pensée et reprendre des forces, je n'étais pas toute seule voyons fierté oblige, je répondis à Evan non sans chercher à avoir un contact visuel avec lui. « Il faudrait mieux oui avant qu'il ne rapplique en meute. » Ce qui était peine perdu. Même si celui-ci s'était légèrement de profil, il m'était impossible de voir la totalité de son visage. Si cela avait été le cas, je ne savais pas comment j'aurais réagis face à la véritable identité de mon sauveur. Devoir la vie à son ennemi, quel ironie.

Comme cette soirée qui était aussi ironique. Avec des si on refait un monde. Si j'étais partit directement chez moi je n'aurais pas fait une course poursuite avec un loup garou affamé dans les pattes. Si j'avais franchis le portail des Wilbert comme prévu, je n'aurais pas eu cette cicatrice que j'aurais certainement à vie. Si je m'étais endormi dans mes draps en satin, on est riche ou on ne l'est pas, je n'aurais pas eu cette douleur qui me faisait serrer les dents et je n'aurais sans doute jamais tombé sur ce ténébreux sorcier. Au moins, il y avait une chose positive dans cette drôle de soirée, je l'avais rencontré lui. Soufflant doucement de douleur, je sursautais en voyant Evan s'arrêter sec pour se mettre à genoux à mes pieds. Par Merlin qu'est-ce qu'il faisait ? «Votre cheville... »   Ah ma cheville. Tout ça à cause de cette noirceur. Avant que je n'ai pu faire quoi que ce soit, je le vis sortir sa baguette magique et la pointé vers ma cheville blessée. Le sort qu'il lança créa une sensation de bien être. La douleur de ma cheville disparue et la plaie qui longea ma cheville sembla s'être refermé. C'est que cet individu était plutôt doué avec les sortilèges de réparation. Comme s'il avait fait ça toute sa vie. Une chance pour moi d'être tombé sur lui et non sur un idiot qui ne savait pas lancer un simple "leviosa" sans l'écorché. Il se remit debout et en marche une fois son sortilège lancée. Un fin sourire orna mon visage tandis que je ne sentis plus la douleur. Quel soulagement. « Merci pour ma cheville. Vous ferez un bon médicomage vous savez ? » Peut-être que c'était vraiment son métier ou qu'il pratiquait un métier basé sur les sortilèges et sur les baguettes magiques. Je n'eu jamais autant raison sur ce point.

Marchant à ses côtés, je jetais des regards furtifs autour de moi pour essayer de me repérer. Chose qui était peine perdu, ici toute les routes semblaient les mêmes. Froides, noires, silencieuses et bordés de hauts arbres qui vous interdisaient de passer sous peine de connaître une mort certaine. Ce qui avait été le cas dans un sens pour ma part. Soupirant et en me passant une main dans mes cheveux dégoulinants de sueurs, je me fis la remarque que malgré mon sens de l'orientation, je ne trouvais pas la sortie. Un fait qui m'énerva car j'aimais avoir le contrôle de la situation et ça même après avoir faillit finir dans l'estomac d'un loup-garou. « Vous savez où se trouve la sortie ? » Fermant doucement les yeux, je les rouvris aussitôt à un craquement de bois non loin de notre présence. Avec cette noirceur, je ne pouvais pas rien distingué. Evan semblait l'avoir entendu ou alors c'était mon imagination qui me jouait des tours. Ça pouvait être autant le vent, que de petits animaux qui pouvaient avoir causé ce bruit. Comme ça pouvait être aussi le loup-garou qui se ramenait, décider à reprendre la chasse dont je faisais le parfait gibier avec Evan. Toujours est-il, il ne fallait  prendre aucun risque. « Je crois qu'on devrait accélérer le pas. Juste au cas où. » Et ça même si je passais pour une idiote. Ou pas. Un nouveau hurlement brisa la pleine lune. Un hurlement d'animal en furie. Un hurlement qui semblait plus proche que celui de tout à l'heure. Beaucoup plus proche..


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Message Sujet: Re: loreleil — run, run away.   loreleil — run, run away. Icon_minitimeSam 8 Aoû - 11:01

Hum, oui.

Quelle réponse convaincante. Poète, mon dieu. Mais où était-il allé chercher ça ? C'était honteux. Il était incapable de faire des rimes correctes. Bon, ce n'était pas comme si Lorelei allait lui demander de lui sortir un sonnet mais tout de même. Elle avait du mal à y croire ? Tant mieux, lui aussi, ils étaient deux dans ce cas. Aïe, et voilà qu'il lui rappelait quelqu'un. Mais pourquoi ne l'avait-il pas laissé se faire dépecer par cette bête tout à l'heure ? Oh, pourquoi ?! « Parce que tu est trop gentil » pensa t-il. « Pas comme cette peste là, qui se tient juste devant toi, regarde là, elle pavane même quand... » Non, il fallait qu'il arrête de penser des trucs aussi négatifs en la voyant. Bien que se soit plus fort que lui. Bon sang, mais c'était bien connu que l'enfant unique des Wilber et l'aîné des Ollivanders ne s'aimaient pas. Pourquoi avait-il fallu que ça tombe sur elle ? Il n'aurait pas pu sauver une autre personne des griffes de ce loup garous ? Une gentille personne ? Avec qui il aurait pu parler après, et non pas se cacher. Il avait l'impression de passer pour batman, un héro moldu, toujours planqué dans l'ombre. Un nouveau hurlement déchira le silence qui s'était imposé malgré lui et il se sentit tout de suite mal.

Vous avez raison, il ne viendra pas tout seul cette fois ci.

L'image d'une bande de lycanthrope se jetant sur eux s'afficha dans son esprit et Mickey la chassa à toute allure. Un bon médicomage ? Il haussa les épaules. Fut un temps où s amère voulait le voir travailler comme médicomage justement, à Saint Mangouste. Mais quand elle avait vu tout l'amour que son fils aîné portait aux baguettes, elle avait vite lâché prise. Peut-être un de ses autres enfants ? Après tout, elle en avait fais un tas.

Oui, nous ne sommes pas loin, venez vite...

Il avait chuchoté. Il lui attrapa la bras (sait-on jamais, il avait peut-être peur de la perdre) et l'entraîna après lui. Tout d'un coup son sens de l'orientation lui faisait honneur. Lui qui pensait toujours qu'il était du genre à se perdre partout, n'importe où et n'importe quand... Il fallait croire qu'avec la peur aux trousses, on avait tout de suite plus de jugeote. La sortie du parc, Mickey mit à peine deux minutes avant de la trouver. Quand il sortit, il poussa un soupire de soulagement. Il était rare de voir des loup garous se balader en ville, ils préférait les espaces naturels, ce qui était compréhensible, instinct de survie. En ville, ils ne feraient pas long feu.

Je crois que nous sommes enfin... En sécurité ici.

A moins de tomber sur une autre créature surnaturelle dans le coin, mais dans ce cas, les deux sorciers étaient vraiment malchanceux. Il lâcha la main de la jeune femme (oh, berk berk berk, c'était peut-être puéril de penser ça, mais il n'avait pas honte, c'était Mickey et Lorelei après tout) et manqua de faire tomber sa capuche, qu'il agrippa avant que le mal sois fait. Oh, et dire qu'il aurait pu terminé marié à cette fille, bon sang. Comment leur parents respectifs avaient pu avoir cette drôle d'idée, vraiment ? Parfois il se demandait comment les parents sangs purs pensaient aux unions de leur enfants. Ils devaient avoir genre, un arbre généalogique de toute les famille sans purs sous les yeux et hop, faire leur choix de la sorte ? Toujours était-il que lui, avait bien faillit y rester avec une Wilbert. Quand on sentait tout l'amour qu'ils se portaient, on comprenait pourquoi, ensemble, il avait fait capoter leur fiançailles.
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Message Sujet: Re: loreleil — run, run away.   loreleil — run, run away. Icon_minitimeVen 18 Sep - 18:40



Larkhall Park




ENGOURDI, JE SUIS DEVENU SI ENGOURDI JE NE TE SENS PLUS.


Un hurlement brisa le silence qu'avait pris possession le Larkhall Park. Un hurlement digne à vous faire frémir. A vous faire avoir la chaire de poule. A prendre vos jambes à votre cou pour partir loin en espérant de tout votre cœur que vous ne croiserez jamais le propriétaire de ce cri. Surtout quand on savait très bien qui poussait ce hurlement. Dans le monde moldu, il n'y avait qu'une espèce animale pour crier ainsi. Un loup. Un animal à évité. Dans le monde magique, on n'avait pas le gentil loup car à côté de ce qu'on avait nous le loup n'était qu'un canidé parmi tant d'autre. Non. Nous on avait le grand et méchant loup garou. Un homme ou une femme comme vous et moi qui se transforme à chaque pleine lune en cette bête terrifiante qu'on utilise généralement comme histoire pour faire peur. Ça et la cabane interdite de Pré-au-lard. Toujours est-il qu'on avait des loups garou dans le monde magique et c'était justement cette bête qui hurlait à la lune. Bête qui soit appelait ses semblables pour un buffet à volonté ou pleurait de ne m'avoir pas touché. Car le buffet à volonté c'était moi. Et ainsi le mystérieux Evan qui m'avait sauvé extrémis des griffes d'un loup garou. Le loup garou devait content. Deux viandes pour le prix. Qu'est-ce qu'il avait comme chance celui-là. Ce qui n'était absolument pas ma vision de pensée en ce moment.

Oui. La seule et unique chose que je pensais en marchant au côté d'Evan c'était de partir loin. Le plus loin possible de ce maudit parc. Très vite. Et vivant. Déjà que cette salle bête avait pu m'effleuré de ses griffes, qui me laisserait sans doute une vilaine cicatrice à l'abdomen en passant, je ne voulais pas finir dans son ventre. Il y avait plus glorieux comme fin. Et comme qui diraient beaucoup de monde, je suis trop jeune pour mourir.  Ainsi, j'avais demandé à mon mystérieux sauveur qui ne voulait pas que je vois son visage s'il connaissait la sortie. Car moi, je ne la connaissais absolument pas. J'eu ma réponse rapidement «Oui, nous ne sommes pas loin, venez vite... »   en même temps que je sentis sa paume se poser sur mon bras. D'ailleurs, qu'est-ce qu'il m'avait pris de venir ici déjà ? Une grimace me barra sur le visage au souvenir du diner de famille avec une autre famille de sang pur intéressé pour un mariage entre nos deux familles. Soit leur héritier et moi. Chose qui n'aurait jamais lieu. Et ce n'était pas la première fois que je ne voulais pas de telle personne comme époux. Je me souvenais comme si c'était hier de la dernière fois que j'avais refusé cette idée. C'était il y a quelques années et mes parents avaient vu en l'héritier des Ollivanders, Mickey de prénom le parfait gendre pour perpétrer le sang pur dans nos familles. Le seul hic dans tout ça. Je haïssais ce sorcier et il était naturel que je ne fis pas mes jours avec et encore moins le toucher autre que pour le gifler.

FLASH BACK

Chez les Ollivanders

Je recrachais ce que j'étais en train de boire au moment où mon père avait annoncé la nouvelle. Et quelle nouvelle ! Ma réponse ne tarda pas à fuser démontrant mon désaccord. Et il y avait de quoi. « Il est hors de question que je me marie avec lui. » Au même moment que j'avais sortis ma phrase, Mickey avait eu la justesse de dire la même chose. Au moins, on était pour une fois, et c'était un réel miracle qu'on le soit, sur la même longueur d'onde. Fusillant du regard l'Ollivander, je soupirai d'un air las. C'était une vaste blague que faisais nos parents ça ne pouvait être que ça. Comme si lui et moi on pouvait se fiancé. C'est comme si vous demandez la lune comme cadeau d'anniversaire ou de Noël ou encore une licorne. Impossible et je le savais pour l'avoir essayé une fois quand j'étais gamine. Et bien la c'était pareil. Il était inconcevable que mes parents me fiance à cet abrutit de première. C'est comme si c'était épousé un scroutt à pétard voir pire un moldu. Mes parents avaient du abusé de l'alcool que leur avait demandé les parents de Mickey qui nous recevait pour diner. A moins si ceux-ci étaient adepte du sortilège l'imperium ce que je voyais mal connaissant la réputation des Ollivanders. Tout pouvait porter à croire que ce qu'ils nous avaient lancé comme nouvelle au dessert qui je cite "« Vous êtes fiancés ensemble. » c'était une blague. Ça ne pouvait que ça. Mon regard se posa un instant sur le visage de mes parents. A en juger par mon hurlement après avoir cracher ce que je buvais au moment où ils avaient prononcer ses mots tout fier, ils n'étaient pas content de ma réaction. C'était indigne d'une sang pur de se comporter ainsi. Mais il y avait de quoi. J'avais toujours su qu'un jour au l'autre, je serais fiancée à un bon partit. Et qui dit bon partit c'est égal à un sang pur soyons clair direct. Mes parents et moi-même ne s'abaisserais pas à souiller notre sang en fréquentant quelqu'un qui n'avait pas une lignée de sang pur derrière eux. Non. Notre sang était pur et le resterais. Et ça même si on n'était pas amoureux de la personne choisi comme époux. Ce qui était justement le cas. Comme si je pouvais être amoureux du propriétaire des baguettes magiques moi. Le seul sentiment que je portais à l'égard de Mickey, d'ailleurs c'était quoi ce nom stupide qui devait sortir d'un vulgaire livre ou je ne sais quoi d'autre de moldu, c'était de la haine. De la pure et de la vrai chose que me redonnait et partageais absolument Mickey. J'ai souvent entendu dire qu'il n'y a qu'un pas entre l'amour et la haine. Mais pas cette fois. C'est l'exception qui confirme bien la règle.

Mais ce n'était pas le sujet. Il fallait que je résonne mes parents, et peut-être les désenvouter du maléfice si jeté, pour éviter ce … contrat. Car la ce n'était pas d'un mariage qu'il proposait mais d'un contrat liant deux personnes au même sort. Soit la même chose mais passons. Reprenant mes esprits et en me massant le front, je repris la conversation. « Avec tout le respect que je vous dois, » appuyant mes mots en regardant les parents Ollivanders, « je préfèrerais me marier à un moldu plutôt qu'à lui. » mon regard chargé de haine se posa sur Mickey avant de revenir sur mes parents. Parents qui semblèrent plutôt furieux que je me révolte sur leur décision. Chose que je m'en fichais comme de mon premier bouquin en passant. « Donc on va oublier gentiment cette histoire ou plutôt blague qu'on remettra plus jamais sur le tapis et manger tranquillement ce fameux dessert. On est même d'accord sur ça, n'est-ce pas Ollivander ? » Un hochement de tête et quelques paroles de Mickey confirma mes paroles. Jugeant le sujet clos, je découpai avec ma fourchette le gâteau que nous avait concocté Mrs Ollivander. J'étais sauvée d'une vie d'enfer. Et quel vie d'enfer cela aurait été si j'avais finis comme épouse de Mickey. Préférant ne pas y penser, je savourai mon gâteau en lançant un autre sujet de conversation. « Vous savez ce qu'on fait les Harpies de Holyhead à leur dernier match ? Je n'ai malheureusement pas pu le suivre. » Le sous-entendu de continuer sur ce sujet et ne plus aborder leur blague à deux noises se faisait sentir. Et ils du le comprendre, vu qu'on parlait de ce sujet et d'autres jusqu'à la fin de la soirée. Avec toujours en prime mes disputes avec Mickey. Merci encore fois Mickey pour avoir continué dans la lancé lui aussi avait vu sa vie défiler en étant la victime d'une des blagues de nos parents. J'étais pratiquement certaine que lui aussi aurait préféré mourir plutôt de me passer la bague au doigt. Enfin connaissant notre relation c'était plutôt la corde au cou qu'il m'aurait passé. A part si je lui aurais déjà fait avant. Lançant un regard noir au chanceux qu'était Mickey, je repris une bouché de mon gâteau en écoutant discrètement mes parents parlent du ministère aux parents de Mickey.  Au moins une chose était sur : plus jamais nos parents avaient parlé de fiançailles entre les Wilbert et les Ollivander. Et tant mieux.

FIN FLASH BACK

Retrouvant mes esprits et marchant rapidement, je suivis à l'aveugle mon sauveur hors du Larkhall Park. Heureusement qu'il me tenait sinon avec ma chance je me serais encore perdu dans le parc. Et ainsi offerte au loup garou ou je ne sais quel autre créature trainant dans les parages. Mais ce ne fut pas le cas. Mes yeux s'habituèrent à la ville qui se dressait devant nos yeux. Un soupire de soulagement sortit de ma gorge au même moment que j'entendais Evan soupirer lui aussi. On était sur la même longueur d'onde. Quoique je voyais mal qui que soit vouloir mourir comme ça. Un sourire en coin éclaira mon visage quand je compris qu'ici on ne risquait rien. Et c'était encore une fois grâce à mon sauveur qui ne tarda pas à rompre le silence qui s'était installé entre nous. «Je crois que nous sommes enfin... En sécurité ici. »   Enfin. Comme il le disait. Mes yeux se fermèrent un instant à cette nouvelle. La peur qui m'avait pris possession quand j'avais vu les yeux jaunes du loup garou disparu rapidement. Comme l'adrénaline que j'avais accumulée en courant pour sauver ma vie. Enfin on était tranquille. Trouvant par chance de quoi s'asseoir après avoir mes yeux, je me laissai tomber dessus. Soulagée. Et tout ça grâce à lui. Mon regard se posa sur Evan. Ce dernier eu un geste qui aurait fait tomber sa capuche s'il ne l'avait pas agrippé fortement. Comme si c'était qu'une question de survie que je ne vois pas son visage. ça je ne comprendrais jamais. C'était certes son choix mais il ne me facilitait pas la vie pour mettre un visage sur son identité. Car même si j'avais l'impression de le connaitre, dur de l'approuver quand l'individu en question ne montrait pas son visage.

Décidé à en savoir plus et me reposer un peu de cette folle nuit, j'ouvris la bouche pour parler. « Je pense aussi. Je vois mal un loup garou ou une autre créature s'exposer en pleine ville. » A moins qu'ils soit suicidaires ou terriblement affamés. Chose que je ne risquais pas de dire ou de simplement pensé. « On est vivant. » poussais-je en rejetant mes cheveux quelque peu humide en arrière. Soulagé. Terriblement soulager. « Et tout ça c'est grâce à vous. Encore merci de m'avoir sauvé. Je n'imagine pas ce qu'il me serait arrivé si vous n'avez pas été là. » Probablement dans le ventre d'un loup garou. Autant ne pas y penser. J'avais autre chose en tête. « La moindre des choses ça serait de faire quelque chose pour moi mais ça ne serait pas facile si vous garder votre capuche sur vous. » Le gros sous-entendu : montre-moi ton visage. J'eu le sentiment que je ne serais jamais son identité. Comment je le savais ? Je n'en avais aucune idée. L'instinct probablement. Ou était-ce la fatigue et le fait d'avoir perdu pas mal de temps à cause de ma blessure à l'abdomen qui commençait à me faire tourner la tête qui me poussait à penser ça. Toujours est-il ça n'allait pas aujourd'hui que j'allais voir son visage. Peut-être étais-ce une bonne chose après tout que je ne sache pas que mon pire ennemi m'avait sauvé la vie.


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Message Sujet: Re: loreleil — run, run away.   loreleil — run, run away. Icon_minitimeMer 23 Sep - 19:04

Chez les Ollivanders.

« Alors nous avons décidé de vous marier. » La nouvelle était tombée comme ça. C'était Lorelei Wilbert qui avait protesté la première, à une seconde d'avance avec Mickey Ollivander. « Il en est hors de question ! » avait-il protesté en posant ses couverts. Elle ? Et puis non. C'était quoi la blague là ? Ah, il n'y en avait pas, si on se fiait aux airs terriblement sérieux des parents Wilbert et Ollivander. Il regarda alternativement ces derniers, avant de dévisager ses frères et sœur, silencieux au bout de la table. Oui oui, qu'ils se moquent tient. Eux aussi un jour passeraient pas là. Mais c'était lui l’aîné, c'était à lui d'ouvrir le bal comme on disait. Sauf qu'avec elle, il en était hors des question. Il préférait encore épouser un troll. Il fixa son dessert, avec la subite envie de la lancer sur la jeune femme en face de lui. Lorelei et lui ne s'était jamais vraiment apprécié. Pour une raison simple, il n'étaient pas sur la même longueur d'onde. Il ne l'aimait pas, elle ne l'aimait pas, fin de l'histoire. Ses parents étaient-ils donc incapable de le comprendre ça ? Visiblement oui.  « Avec tout le respect que je vous dois, je préfèrerais me marier à un moldu plutôt qu'à lui.Donc on va oublier gentiment cette histoire ou plutôt blague qu'on remettra plus jamais sur le tapis et manger tranquillement ce fameux dessert. On est même d'accord sur ça, n'est-ce pas Ollivander ? » « Je n'aurais pas su quoi dire de plus. Il en est hors de question. Je me marierais pas à cette gamine pleurnicharde. Trop princesse et miss je m'en foustiste pour moi, trouvez quelqu'un d'autre. » Le ton un peu sec de leur fils étonna les parents Ollivander ainsi que toute la fratrie ici présente. Il fallait dire que Mickey était le fils modèle. Celui qui reprenait la boutique du père, celui qui bossait bien, qui avait eut de bon résultats à ses examens... sauf sur la question de avec qui il allait terminer sa vie. Là, c'était plus problématique. « Non sincèrement, avec tout le respect que je vous dois, monsieur et madame Wilbert, je en rendrais pas votre fils heureuse, je serais un partis terrible pour elle. Et je ne vous cache pas que, même si la plus part des mariages arrangés se font sans sentiments, il vaut tout de même éviter les mariages haineux, sans quoi, pas d'hériter, pas de repas de famille, bref, une vie triste qui se terminera dans le drame » Voilà qui était dit. De quoi plomber l'ambiance. Mais il avait espéré leur faire comprendre qu'il n'était absolument pas partant pour ce... truc. Lui et cette gamine encore à Poudlard. Ils pouvaient tous rêver. Il épouserait qui il voudrait, c'était comme ça. Il reprit une bouchée de gâteau, félicitant sa chère mère au passage pour l'avoir si bien réussis et écouta d’une oreille les remarques de la jeune Wilbert sur le Quidditch. Et plus jamais, à partir de ce soir là, on entendit parler d'une quelconques alliance Ollivander-Wilbert via un mariage entre leur enfants.

Larkhall Park , aujourd'hui.

Et tout ça c'est grâce à vous. Encore merci de m'avoir sauvé. Je n'imagine pas ce qu'il me serait arrivé si vous n'avez pas été là. La moindre des choses ça serait de faire quelque chose pour moi mais ça ne serait pas facile si vous garder votre capuche sur vous.

Il se contenta de sourire. Non, elle pouvait toujours rêver, la princesse ne verrait pas son prince charmant ce soir. C'était tellement ironique comme situation, jamais il n'aurait cru en arriver là un jour. C'était un peu comme le prince dans Cendrillon, qui tentait avec désespoir de retrouver la fille avec qui il avait valser toute la nuit. Là, les rôles étaient inversé. Lorelei cherchait le gentil sorcier qui l'avait sauvé des griffes d'un loup garous, sans jamais connaître son visage. Et il n'était pas partit pour le lui dire. Pourtant, au fond de lui, il sentait que cela pouvait peut-être arranger les choses entre eux. Elle arrêterait de le regarder comme s'il n'était qu'un troll des cavernes et verrait enfin autre chose en lui. Quelque chose de différent.

Je n'allais pas vous laissez vous faire dévorer...

Même s'il ne l’aimait pas, il n'aurait jamais toléré une telle chose. Il n'en aurait pas eu le cœur, ni le courage d'ailleurs. Soudain il sentit un changement d'attitude chez la jeune femme, comme si quelque chose n'allait pas chez elle.

Vous allez bien, vous avez l'air... malade.

Ou en tout cas, quelque chose dans le genre là.

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Message Sujet: Re: loreleil — run, run away.   loreleil — run, run away. Icon_minitimeJeu 22 Oct - 20:53



Larkhall Park




ENGOURDI, JE SUIS DEVENU SI ENGOURDI JE NE TE SENS PLUS.


Mon énième tentative de le faire enlever sa capuche fut réduite à néant. Au lieu de me le dire clairement que non je ne verrais jamais son visage pour une mystérieuse raison, il préféra changer de sujet. Une fuite pour un terrain plus stable mais il ne perdait rien pour attendre. Je n'avais pas dis mon dernier mot et je me fis la promesse silencieuse que je découvrirais son identité ce soir. Car après tout j'avais une dette de sorcier envers lui et une dette se remboursait. Et il me sera difficile de la rembourser si je ne connaissais pas son visage. Certes, il m'avait dit son nom et son métier mais qui me disait que c'était sa véritable identité ? Son aura d'honnête homme ? Le fait qu'il m'est sauvé des griffes d'un lyncan ? Non. Aucune. Il pouvait très bien me mentir même si je ne savais pas pourquoi il le ferait. Peut-être parce que mon sentiment de le connaitre y était pour quelque chose finalement. Sentiment qui était toujours présent depuis qu'on avait quitté les bois du parc de la ville. Une chose état sur, plus jamais je ne verrais le larkall park de cet œil. Et j'irais qu'en journée c'était beaucoup plus sur. Quoiqu'avec les rumeurs comme quo des hommes masqués régnaient le chaos dans Londres ça n'allait pas aider à voir en ce parc un beau lieu pour se promener seul.  Faisant fit de ce passé, je me repassais en tête la tentative de changer de sujet d'Evan. « Je n'allais pas vous laissez vous faire dévorer... »   Ses paroles me faisait aussi renforcer sur un point que je lui avais dis au début de notre rencontre. Sa cérémonie de répartition à Poulard. J'avais pensé qu'il avait sans doute finis chez les poufsouffles ou chez les gryffondors, même si je pensais plus à cette dernière maison et vu ses paroles ça ne faisait qu'approuvé mon élan de génie. Oui j'étais un génie de découvrir sa maison sans connaitre la personne. Je n'étais pas une serdaigle pour rien.

Ainsi, après avoir remis une mèche rebelle de mes cheveux à sa place, je posais mes mains dans mes poches arrière de mon jean. Et je lui commençais à lui répondre.  « Des personnes mal attentionnés ou qui me détestent l'auraient fait. Mais pas vous. » Le plus sérieusement du monde. Oui. On ne pouvait pas plaire à tout le monde et vu le nombre de personne qui me détestait et que je leur rendais bien, ses personnes là auront plutôt fait sortir de leur baguette magique du pop corn pour me voir me faire dévorer en direct par un loup-garou plutôt que de m'aider. Comme une image sorcière en vrai. Un nom me revint directement en tête. Mickey Ollivander. Entre lui et moi cela avait directement commencé en champs de batailles malgré toute la politesse qu'il avait utilisés quand je m'étais rendu dans la boutique où il travaillait pour m'acheter ma précieuse baguette magique. C'était comme ça entre nous deux. Comme dirait les moldus  les chats et les chiens ne s'aimaient pas, c'était comme ça. Les humains c'était pareil. Nous étions la belle preuve. Revenant au sujet, lui m'aurait sans doute laissé morte dans le ventre de la créature magique. Même si au fond de moi et de ce que j'avais pu voir, il pouvait être quelque de bien avec les personnes qui l'aimait. Et tout bonnement détestable avec moi. Reprenant le cours de mes pensées, j'ajouta quelques paroles « Mystérieux et serviable, ça ne fait que renforcer mon idée que vous étiez à Gryffondor durant votre scolarité. » tout en marchant d'un rythme régulier. Plus besoin de courir pour le moment, on était sain et sauve. Et ça c'était grâce à lui. A Evan. Par contre, ce coup de marteau qui me raisonnait dans mon crâne ce n'était pas la faute à mon sauveur. Ça, ça venait de ce putain de loup garou.

Le maudissant intérieurement, je posais délicatement mes pieds l'un devant l'autre. Je ne voulais pas me foutre la honte en tombant devant lui. Ma réputation devait être intacte même s'il n'y avait personne autour de nous, des intelligents eux, et qu'on allait certainement plus jamais se revoir. Mes yeux se fermèrent un instant quand je posais mes doigts sur mon abdomen. Cela aussi ça me faisait mal et je ne devais en aucun cas le faire transparaitre à Evan. Manque de chance, ou chanceux, pour moi il le remarqua et sa réaction ne fit pas attendre. « Vous allez bien, vous avez l'air... malade. »   Mince. Je n'avais pas été assez vigilante. Rouvrant les yeux, un sourire en coin se dessina sur mon visage. Objectif numéro un : faire comme si tout allait bien et non comme si une fanfare raisonnait dans ma tête et qu'on me brulait sur mon ventre. Rester forte. Il avait déjà fait tant de choses que je ne voulais pas lui en faire davantage. Ce n'était pas parce que j'avais été la victime d'un loup garou que je devais garder le rôle de la victime longtemps. Ça c'était hors de question. Une fois que mon mal de tête diminua un quart de secondes, j'ouvris la bouche pour l'informer de ma santé. Du moins, pour le rassuré lui mentant au passage sur mon véritable état. «ça doit être l'effet de la descente d'adrénaline qui a du faire ça mais sa va. Je me porte à merveille. » en disant cela je me remettant en marche. Mon mal de tête revient immédiatement après mes paroles qui se voulaient être amusantes et rassurantes. Une petite voix dans ma tête me hurla que mes paroles étaient teintées de mensonges. Je me mentais à moi-même. Non. Ça ne devait pas être seulement le manque d'adrénaline qui me faisait tourner la tête. Un bon médicament et il disparaîtra. Renforcé dans cette conviction, je me tournais pour faire face une énième fois à mon sauveur. Toujours aussi masqué. Pourquoi diable voulait-il caché son identité ? Il avait une tête pas agréable à regarder et alors j'en avais vu des plus pires dans ma vie. Et ce mal de tête qui n'aidait pas à me calmer et qui continuait à augmenter. Ainsi que ma blessure au flanc qui me cuisait à petit feu.

Toujours est-il que toutes ses petites choses rendaient ma concentration et ma maitrise de soi difficile. C'est sans doute pour ses raisons, que je lui dis ses paroles « Vous savez quoi ? J'en ai marre de tout ce mystère et de mal de tête qui ne veut pas disparaitre. Si vous ne voulez pas me montrer votre visage, je vais le découvrir par moi-même ! » tout en m'avançant vers lui. La surprise allait m'aider du moins c'est ce que je croyais. Arriver vers lui, j'allais attraper sa capuche pour lui enlever quand je vis le sol s'approcher tout doucement de mon visage. Tomber. J'étais tombé, avec classe s'il vous plait, dans les pommes. Inconsciente dans le Larkall park. Et je m'aurais sans doute maudit si j'avais vu que ma tentative de lui arracher sa capuche avait fonctionné libérant ainsi le visage de mon sauveur pas si inconnu que ça. Et pas si aimer que ça. Finalement, ça ne pouvait être qu'une bonne chose que mon corps m'est lâché, je ne me serais pas remis si j'aurais appris que c'était Mickey Ollivander qui m'avait sauvé des griffes d'un loup garou affamé. Et comme je me connaissais, j'aurais préférer finir en patté pour chien plutôt que de lui être redevable. A lui. Finalement, la vie était bien faite.


©️ Pando


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