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 T'es heureuse toi ? pv. Lumen Macmillan

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Message Sujet: T'es heureuse toi ? pv. Lumen Macmillan   T'es heureuse toi ? pv. Lumen Macmillan Icon_minitimeMer 16 Sep - 23:39

T'es heureuse toi ?

Lumen Macmillan & Freya B. Macmillan

Septième étage. L'endroit où un Serdaigle à le plus de chance de trouver un Gryffondor. C'était d'ailleurs ce que Freya faisait en attendant bêtement dans un couloir. Quoi qu'elle se donnait un genre, pour ne pas paraître stupide, en lisant un article de la Gazette des Sorciers pour la énième fois. Enfin, lire était un grand mot, elle faisait semblant de lire.
Qui est-ce que Miss Macmillan pouvait-elle se résoudre à attendre ? Son petit copain ? Un ami ? Non et non. Déjà, elle n'a pas de petit copain et bon, des amis... pas vraiment non plus.
Encore plus étrange d'ailleurs, elle attendait sa soeur, Lumen, appartenant à la maison des lions.

Qu'est-ce que Freya pouvait avoir à dire pour chercher à discuter avec sa soeur ? Pour comprendre le pourquoi de leurs relations houleuses, il faut remonter à loin en arrière. Mais pour faire simple et d'après le point de vue de Freya, le problème est simple. Lumen a décidé de toujours rentrer en conflit contre ses parents, ce qui lui vaut toujours d'être disputée etc... Elle n'est pas capable de se plier à des obligations de grandes personnes et elle ne pense qu’à elle. Oui, vous l'aurez bien compris, Freya trouve sa soeur, qui a une année de plus, immature et égoïste. Et leurs idées sont tellement éloignées qu'elles ne savent pas s'entendre du tout. Ce qui fait que les deux jeunes filles ne se voient pour ainsi dire jamais et c'est encore plus rare qu'elles discutent entre elle.

Donc forcément, maintenant la question est : pourquoi est-ce qu'elle cherche à ce point à voir sa soeur ?

Et bien, pour être simple, Freya a entendu un bruit de couloir. Un bruit qui se propage comme un fantôme courant après un hippogriffe. Elle a entendu dire que sa soeur a été fiancée à Alexkey Dolohov. Et bien que Freya n'apprécie pas tant sa soeur, elle avait énormément de peine pour elle. Bon, elle ne savait pas comment Lumen le prenait, mais il faut dire qu’elle projetait ses propres craintes dans la réaction de sa sœur. Ces derniers mois, ou plutôt depuis sa majorité, Freya s’est rendue compte qu’elle allait probablement se faire fiancer. Et oui, en tant que ‘enfant parfaite’ d’une grande famille de sang pur, elle allait forcément être unie avec quelqu’un d’une famille tout autant royale que la sienne. Oui mais… Mais Freya rêve du prince charmant, elle rêve encore au grand amour, elle veut et espère trouver son âme sœur et vivre avec, heureuse, jusqu’à la fin de ses jours. Bien sur, on n’imaginait pas cela lorsqu’on la voyait, droite, fière, presque dure et ‘intouchable’ mais oui, au fond d’elle-même, Freya reste une jeune femme au cœur tendre. Il semblait que Lumen appréciait Aleksey, mais bon, elle voulait en être sur, être sur que sa sœur allait être heureuse et si ce n’était pas le cas, qu’elle puisse le dire à sa sœur.

C’est donc pour cette raison qu’elle attendait comme une personne qui attendait son tour pour commander sa glace auprès du glacier. Elle avait besoin, elle devait voir sa sœur le plus rapidement possible. Elle regardait donc chaqu’un de élèves qui passait près d’elle. Elle était sure qu’elle allait la croiser puisque l’entrée de la salle commune de Gryffondor était à quelques pas de là et que ça faisait déjà presqu’une heure qu’elle attendait de la voir passer. En fait, elle avait ignoré  le souper pour être sur de ne pas la rater. Sauf que pour le moment, elle avait croisé un nombre incroyable de première et deuxième année, à croire qu’ils mangeaient et allaient dormir immédiatement après, mais toujours pas de trace de sa sœur.
Il fallu qu’elle attende encore un moment, en relisant pour la quatorzième fois un article complètement inintéressant sur la vertu du sang de calamar géant lorsqu’elle la vit passer. Elle était entourée de ses amis rouges. Freya hésita un court instant, elle n’était tout d’un coup plus sur qu’elle avait envie de s’adresser à elle. Puis elle s’élança et coupa la route à sa sœur afin qu’elle s’arrête puis en jetant un regard hautain aux personnes qui l’accompagnaient elle prit la parole. « Il faut que je te parle, en privé. » Le message était assez clair pour que Lumen reste seule puis alors Freya recommença à parler, un ton moins glacial, presque plus… humain. « J’ai appris pour tes fiançailles avec Dolohov. Je voulais savoir si c’est ce que tu voulais, si … tu vas bien ? » Cette dernière remarque sonnait d’ailleurs plus comme une question. Freya n’avait pas grand-chose d’autres à rajouter alors elle attendit simplement une réponse tandis qu’elle la regardait avec un regard presque doux. Bien sur, elle ne voulait pas que cela se sache, bien sur, ses parents lui avaient dit de n’avoir aucun lien avec cette sœur qui n’avait aucune qualité, bien sur qu’elle ne partageait pas ses idées… mais voilà, Lumen reste sa sœur et au fond d’elle, elle la jalouse au plus au point mais l’aime tout autant.

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Dernière édition par Freya B. Macmillan le Jeu 17 Sep - 13:32, édité 1 fois
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Message Sujet: Re: T'es heureuse toi ? pv. Lumen Macmillan   T'es heureuse toi ? pv. Lumen Macmillan Icon_minitimeJeu 17 Sep - 1:17

nulle amie ne vaut une soeur
Freya
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Lumen


 

 



 

 

On dit qu'il n'y a rien de plus important que la famille, ça fait longtemps que j'ai arrêté d'y croire

L'attaque à Pré au Lard, les deux semaines et l'acceptation de ses fiançailles passées, Lumen ne se sentait pas pour autant plus légère. Il y avait eu tant de choses en si peu de temps. Surtout que ça ne s'arrêtait pas là. Les rumeurs allaient bon train. On parlait déjà derrière son dos, de ses blessures, d'Aleksey, de sa tante qui était venue la chercher. Plus elle avançait dans le mois d'avril, plus elle donnait l'impression d'être juste une petite sang pur.Une fille gâtée par la nature, par l'argent, par son sang, qu'est-ce qu'elle n'aimait pas cette image qui ressortait d'elle. Oh bien sûr, les gens parlaient beaucoup sur elle. Elle-même véhiculait une image assez froide, inaccessible, sans vraiment s'en rendre compte.  Quoique les gens avaient tendance à la respecter quelque part. Bref. C'était contradictoire, presque paradoxale. Elle n'aimait donc pas cette période dans laquelle elle se trouvait. De plus, il lui était difficile de discuter avec ses amies. Elle restait distante et surtout évasive. Ce soir-là, il commençait à se faire tard. Il était l'heure de manger, mais Lumen n'avait pas faim. Elle mangea seulement un trognon de pain ainsi qu'une tranche de jambon. Son ventre ne criait pas famine et c'était comme ça depuis plusieurs jours. En vérité, elle était habituée à manger peu, ce qui expliquait parfois ses joues maigres et son teint cadavérique.  Ses camarades de table lui disaient qu'il fallait manger parce qu'elle finirait par faire un malaise ou alors qu'elle ne tiendrait plus sur son balai lors  des matchs. Et blablabla. Elle savait parfaitement ce qu'elle faisait comme d'habitude.  «  Je vous laisse cinq minutes, on se retrouve dans le hall.   » Fit-elle dans un clin d'oeil avant de sortir de table pour rejoindre le parc encore ouvert à cette heure-ci. A l'extérieur, elle alla s'adosser contre un mur et sortit le paquet de cigarettes qui se trouvait dans sa poche. C'était récent comme habitude. Elle l'avait prise durant les deux semaines passées chez elle. Elle était sortie en douce par un heureux miracle avant de se perdre dans un bar là où un type plus âgé qu'elle lui avait proposé une cigarette. Sans trop savoir pourquoi, elle avait accepté, parce qu'elle avait eu besoin de sortir de son quotidien, parce qu'elle avait été simplement faible. Un nombre incalculable de raison était possible. Puis, avec le stress tout ça, elle s'en était grillée une autre, puis deux, tout en s'étouffant à cause de la fumée. Et voilà trois semaines plus tard, elle avait son propre paquet. Les addictions apparaissaient plus vite qu'elles ne disparaissaient. Après plutôt dix minutes à passer dehors, Lumen finit par entrer. Elle écrasa le mégot sur le sol et rejoignit ses amis au lieu de rendez-vous. Ils l'attendaient bien entendu. Et certains la regardèrent avec surprise. Elle se contenta d'un haussement d'épaules en guise de réponse. Elle s'intégra malgré elle à la conversation et le petit groupe monta vers sa salle commune.

Lumen, comme tous les soirs, ne s'en dormirait pas de si tôt. Elle se mettrait dans son lit à 23 heures pour tomber dans les bras de Morphée qu'à 1 heure. Elle se réveillerait à 6 ou 7 heure.  Enfin peu importait, elle avait le sommeil léger, point barre. Ses camarades parlaient des cours de la journée, critiquant des profs, cassant du sucre sur les élèves des autres maisons ou se racontant simplement qu'ils n'avaient rien suivi. Lumen répondait quelques fois, à d'autres elle souriait. Mais elle n'était pas vraiment là. «  C'est pas ta sœur qui approche ?   » Lui demanda l'un d'eux à voix basse. Mais Lumen n'y croyait pas. Son ami devait se tromper. Freya ne pouvait pas se trouver ici. Elle ne viendrait jamais jusqu'ici. Elle allait donc pour donner le mot de passe à la grosse dame quand le visage de Freya s'imposa vraiment devant elle. Les cheveux châteaux, les mêmes yeux qu'elle, la peau de nacre, le regard méprisant... tout y était. Dans le regard de la lionne se mêlèrent alors surprise et frayeur. Qu'est-ce qu'elle venait faire là ? Puis qu'est-ce qu'elle allait bien pouvoir lui dire ? Les mots qui sortirent de sa bouche n'étaient pas froids, mais le ton... Elle reconnaissait bien là une Macmillan dans l'âme, enfin en apparence. Cela l'attrista. Leur père avait parfaitement réussi son coup avec la plus jeune de la fratrie. Le cœur de Lumen se serra davantage, se rendant compte qu'elle l'avait réellement perdue. Une fois de plus.  «  Faites pas attention...   » Evidemment, elle faisait référence au regard hautain que Freya voulait bien se donner. De quoi avait-elle l'air maintenant la petite serdaigle ? Elle était dotée de presque aucune personnalité. Elle n'était plus qu'une poupée bien fade, promise à un avenir sans saveur, semblable à la vie qu'elle menait déjà.  «  Je vous rejoins dans deux minutes.  » Parce que ça ne pouvait guère prendre plus de temps de toute façon. Elle attendit que ces derniers partent, les laissant seules, l'une en face de l'autre.  Lumen attrapa Freya par le bras, exerçant une légère pression afin de lui montrer qu'il fallait s'éloigner un peu. Oh bien sûr, il n'y avait pas beaucoup de place, mais suffisamment pour les oreilles baladeuses n'entendent par leur conversation à venir. Pas que Lumen avait honte de sa sœur - quoique peut être bien un peu- mais elle ne tenait pas à ce que les mots échangés fassent l'objet d'une autre rumeur.

La douceur de Freya en cet instant la surprit. Alors finalement, la petite fille innocente de leur enfance n'avait pas entièrement disparu. Elle se trouvait encore là quelque part sous ces couches artificielles d'arrogance et de mépris. Toutefois la question qui franchit difficilement la barrière des lèvres de Freya la fit tomber des nues. En voilà une drôle de question sortie tout droit d'une sœur qui n'avait de cesse que d'obéir aux ordres et de vous mépriser au maximum. Elle croisa donc ses bras sous sa poitrine, tout en arquant un sourcil. Toujours silencieuse, Lumen s'autorisa à l'observer un peu. Elle n'avait pas eu cette occasion depuis longtemps. Ce n'était plus une enfant, mais pas une adulte non plus. Elle était paumée dans l'adolescence, tout se donnant des airs de femme forte. Elle n'avait rien de leurs deux tantes, toutes plus imposantes. «  Eh bin ! Il va falloir que je note ce jour d'une croix dans mon calendrier.  » Dit-elle d'un ton dégoulinant de sarcasme. C'était tout elle, alors que Freya venait s'inquiéter pour elle, elle se moquait presque de la situation. «  C'est une surprise en tout cas, mais je n'ai pas encore décidé si elle est bonne ou mauvaise.  » Ajouta t-elle toujours aussi sceptique. Elle ne pouvait pas s'empêcher de lui balancer quelque chose dans la figure. Elle lui en voulait d'être aussi faible, d'être aussi manipulable et de ressembler tant au reste de leur famille. «  Que veux-tu savoir ? Si je suis contente ? Pas vraiment. Je n'aime pas vraiment l'idée d'être vendue à une autre famille comme une vulgaire bête.   » Et c'était tout naturel. Toutes les filles de "bonne famille" passaient par ça mais il s'agissait là d'une tradition tout à fait grotesque et révoltante. Elle laissa échapper un soupir, se rendant bien compte que ses propos n'avaient rien de rassurant. Mais elle ne cherchait pas à l'être. Elle voulait juste être réaliste.   «  Mais Aleksey n'est pas méchant, enfin pas avec moi en tout cas. Je crois que je suis assez bien tombée au final.  » Elle s'était considérablement adoucie, la frustration à présent passée. Elle se mordilla la lèvre inférieure avant de reprendre : «  Et toi ? Toujours pas de fiancé en vue ?    » Elle se demanda ce que ça pourrait apporter à Freya de savoir si elle allait bien, si elle était heureuse, si tout se passait bien pour elle. Mais elle finit par faire une conclusion, pas forcément hâtive, mais disons plutôt logique. «  Ça te faire peur... n'est-ce pas ? De finir enchaînée à un homme que tu ne connais pas. De ne pas connaitre la vie. Ça te pèse... c'est évident. T'es pas faite pour ça. Tu n'as rien d'elle.   » Elle ne ressemblait en rien à Aileen. Elle n'avait pas son intelligence, ni sa beauté, ni son courage et encore moins sa stature. Du haut de ses dix ans, Aileen avait tout. Le bon dieu lui avait tout donné. Aileen était parfaite par nature, pas Freya...      
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Message Sujet: Re: T'es heureuse toi ? pv. Lumen Macmillan   T'es heureuse toi ? pv. Lumen Macmillan Icon_minitimeJeu 17 Sep - 14:58

T'es heureuse toi ?

Lumen Macmillan & Freya B. Macmillan

Bien qu’oser prendre la parole pour parler à sa sœur lui demanda un effort intense, il faut bien admettre qu’une fois les mots sortis, elle se sentait déjà beaucoup mieux. Mais cette sensation de béatitude ne dura pas longtemps du tout. Freya aurait du se douter de la réaction de sa sœur. Elle n’a toujours été qu’une peste prétentieuse et qui maintenant est jalouse. Mais qui probablement devait mal vivre cette situation pour être aussi piquante dans ses réactions ou alors c’était simplement le fait que ce soit une Macmillan et du coup son éducation ressortait… allez savoir finalement.
Mais en cet instant précis, même lorsque Lumen lui cracha son venin au visage, elle eut envie de la serrer dans ses bras. Oui, oui, vous avez bien lu. Freya en avait marre de tout cela, de cette rivalité, de cette haine. Elle était fatiguée et pour un court instant elle aurait voulu la prendre dans ses bras et juste lui dire que quoi qu’elle fasse, quoi qu’elle pense et bien elle restait sa sœur, son unique et dernière sœur et que pour cela, ça ne valait pas la peine de se détester… vu comme les drames arrivent vite. Sauf que non, Freya est une Macmillan bien dressée, pardon, bien éduquée et qui ne pouvait tout simplement pas se permettre de dire ce qu’elle pensait et encore moins tomber dans les bras de sa sœur au milieu d’un couloir ou de nombreux Gryffondor et Serdaigle passaient. Et puis, de toute façon, cet instant de bonté disparu aussi rapidement qu’il est apparu et il est fort à parier qu’elle ne se souviendrait pas qu’il a existé. Mais cela prouve bien que Freya a un cœur qui bat sous cette carapace.

Elle ne pu cependant se retenir de pousser un soupir de soulagement lorsqu’elle lui dit qu’Aleksey n’était pas méchant et qu’elle était plutôt bien tombée finalement. Ouf, c’est réellement tout ce qu’elle souhaitait pour sa sœur, même s’il faut l’admettre qu’elle n’imaginait pas Lumen, si fière et libre, vivre en tant qu’épouse, à rester cacher et faire la cuisine pour un mari qui fume le cigare avec des amis… Bref, Freya ne pouvait pas se faire à l’idée que sa sœur fasse sa vie en tant qu’épouse cachée. Mais si au moins elle appréciait cet Aleksey, alors tant mieux, cela pouvait finir sur un mariage heureux. Quoi qu’il en soit, il fallait bien admettre qu’au niveau des mariages arrangés, le monde des sorciers était resté au moyen-âge et c’était vraiment malheureux. Et puis, preuve qu’au final les deux sœurs se connaissent tout de même mieux que ce qu’on peut imaginer, ce fut au tour de Lumen de poser les questions qui font mal. Oui, Freya a peur. Devoir épouser et vivre sa vie entière avec un homme qu’elle ne connait pas et n’aime pas fait partie de ses phobies du moment. Elle allait d’ailleurs ouvrir la bouche, attendrie pour lui répondre. Lui répondre que non, pas de fiancé en vue, fort heureusement, qu’elle espérait pouvoir éviter cela encore longtemps, que ce n’était pas du tout une vie pour elle. Seulement, la dernière phrase de Lumen lui fit mal, affreusement mal. Tu n’as rien d’elle… bien sur, Freya savait de qui elle parlait, elle parlait de leur sœur, Aileen. Cette Aileen qu’elle n’au final que très peu connue.
Elle prit cette remarque comme un coup de poignard au cœur, lui faisait comprendre qu’elle n’était pas assez bien, qu’elle n’était que la neuvième licorne du carrosse, qu’elle n’était qu’une pâle copie de la perfection qui est décédée.
Changement radical d’expression pour Freya, elle qui s’était laissée attendrie et qui avait relevé un peu de la ‘vraie elle’, elle redevint en un instant la Macmillan qu’on avait dressé pour être la parfaite fille qui ne se plaint jamais. « Je ne suis pas Aileen ça c’est sur, mais ce n’est pas ma faute. Ce n’est pas moi qui était avec elle ce jour là et qui l’a laissée mourir sans rien faire. C’était quoi le but ? Prendre sa place et maintenant tu te rends compte que c’est raté et que tu n’auras jamais les honneurs ? Alors sache que non, je ne suis pas encore fiancée mais je me réjouirais lorsque ce sera le cas. Je serais alors l’épouse d’un homme important et noble et je serais la plus heureuse de ce choix. Je te souhaite une belle vie avec Aleskey Dolohov, parce qu’au final ta vie ne m’importe peu. Je suis venue vers toi en m’inquiétant et la seule chose que tu sais me faire remarquer c’est que je ne suis pas Aileen. Je te ferais remarquer quand même que je n’ai jamais demandé sa mort. Mais que la situation dans laquelle tu te trouves actuellement, celle du vilain petit scrout à pétard est la situation dans laquelle je me trouvais durant les neuf premières années de ma vie. Sauf que toi et Aileen, les enfants parfaites et chéries étaient bien trop occupées à vous faire passer la pommade pour vous rendre compte que votre petite sœur le vivait mal. Alors je te souhaite d’être heureuse dans cette vie d’épouse, mais je ne vais pas pleurer ce qui t’arrive puisque tu ne t’es jamais fait de souci pour moi durant neuf ans. » Piquante jusqu’au bout de sa baguette. Freya était douce et peut-être gentille au fond d’elle, mais il ne fallait pas trop la chercher non plus. Surtout pas sur le sujet de leur sœur décédée et de la vie qu’elle a eu à partir de ce moment là. Probablement qu’elle le prenait aussi mal car, outre que le travail de deuil n’a jamais été réellement fait, mais surtout car elle regrette énormément d’avoir du prendre la place de Aileen. En ce moment elle a toujours l’impression qu’elle a été mise en avant ‘parce qu’il fallait bien quelqu’un’ et non pas car elle était une jeune fille charmante et brillante. Bref, elle vit mal le fait de n’être toujours que le deuxième choix…

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Message Sujet: Re: T'es heureuse toi ? pv. Lumen Macmillan   T'es heureuse toi ? pv. Lumen Macmillan Icon_minitimeVen 18 Sep - 0:22

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On dit qu'il n'y a rien de plus important que la famille, ça fait longtemps que j'ai arrêté d'y croire

Lumen n'aimait pas la situation dans laquelle elle se trouvait. Elle ne portait pas Freya dans son cœur, du moins elle ne le montrait pas. Elle ne supportait pas l'idée de devoir lui parler et de causer avec elle de son avenir avec Aleksey Dolohov. Cette histoire ne concernait en aucune façon sa petite sœur. Elle voulait la tenir éloignée de tout ça. Elle ne se souvenait même pas de leur dernière discussion. A quand remontait-elle des ? Des mois, des années, peut être. Elle ne saurait le dire. Mais tout ce temps d'ignorance et d'indifférence la poussait à réagir avec une certaine méfiance. Rancunière, blessée et surtout orgueilleuse, elle n'aimait pas l'inquiétude de la serdaigle. Elle ne souhaitait pas non plus accepter ce moment fugace et superficiel. Freya semblait prise d'un instinct soudain protecteur et aimant alors qu'on lui avait toujours dit de ne pas parler à son aînée ingrate et meurtrière. Mais elle n'allait pas au bout des choses. Elle était si obéissante, si douce, si délicate et pourtant si faible. Elle semblait vouloir vivre sa vie, exister, se retirer de sa place de miss sang pur parfaite. Cependant, elle restait toujours la même. Il était assez simple de percer à jour l'armure de sa cadette, même Aiden, leur cousin, qui ne la connaissait pas réellement saurait dire que Freya n'était pas faite pour prendre la place d'Aileen. Alors forcément, la dernière phrase que Lumen prononça n'avait pas qu'un but purement innocent. La gryffondor pesait toujours ses mots, elle maîtrisait parfaitement ses propos. Et elle savait dans ce cas-là dans quoi elle foutait les pieds. Et elle n'était pas peu fière de l'effet de sa réplique. La serdaigle n'entrait pas dans son jeu, elle courrait et vite. Elle laissa échapper un soupir en écoutant le début du monologue de sa cadette. Elle était finalement assez prévisible. Leurs parents l'avaient si parfaitement modelé qu'elle avait fini par leur ressembler. Une Macmillan dans toute sa splendeur. Lumen s'adossa au mur, l'air d'en avoir rien à faire. Si les flèches lancées en direction de son cœur ne venaient pas d'elle, nul doute que Lumen l'aurait arrêtée tout de suite.  Elle avait donc vu juste en parlant d'Aileen. Toutefois la suite la laissa un peu interloquée. Comment ça elle avait laissé mourir sa sœur ? D'où elle sortait cette information ? Ah leurs parents, de vrais bavards pour inventer un tissu de mensonge. Sous prétexte qu'ils ne savaient rien, ils pointaient du doigt la jumelle survivante et la désignaient comme responsable. Prendre la place d'Aileen ? En voilà une drôle d'idée ! Lumen n'avait jamais envié sa jumelle et encore moins Freya. Ses parents avaient bien essayé de la faire à leur image. Lumen avait eu quasiment la même éducation que ses sœurs et pour tout dire, ellene les enviait en aucune façon de supporter toute cette pression. Freya manquait terriblement d'analyse et malheureusement pour elle, elle n'était qu'encore qu'une enfant. Le passage sur ses prochaines fiançailles la firent doucement sourire. Même Aileen n'aurait pas accepté. Alors Freya heureuse dans un mariage ? Si elle était venue lui demander ça, il y avait bien une raison autre que de l'inquiétude. La fin quant à elle atteignait de tels sommets que personne n'aurait pu croire à de telles balivernes. La vie que menait Lumen ces derniers temps n'avait rien à voir à celle de Freya durant ses neufs premières années d'existence. Il y avait une sacrée différence entre l'indifférence et la haine. Freya n'avait jamais manqué de rien, hormis peut être d'amour. Mais jamais de nourriture, de vêtement, d'argent aussi. Ils lui avaient donné suffisamment pour qu'elle vive correctement. Lumen était enfermée dans sa chambre tard le soir, on la virait à coups de pieds à l'extérieur. Leurs parents avaient même profité de sa claustrophobie quelques fois pour la punir.  Elle était bien mignonne Freya, mais tellement naïve.  Elle passa une main désabusée dans ses cheveux.   

Un rictus de mépris vint déformer le visage si singulier de la gryffondor. Et enfin, elle laissa échapper un soupir, satisfaite d'avoir entendu tout ça. «  Et tu penses me convaincre avec un tissu de mensonges auquel tu ne crois pas toi-même ? » Demanda t-elle en arquant un sourcil. Elle avait très clairement oublié à qui elle avait affaire. Lumen était une Macmillan, pure et dure. Elle reconnaissait la haine quand elle la voyait. Et une petite voix dans sa tête lui disait que sa petite sœur ne la détestait pas tant que ça. «  Je serais tentée de te demander combien de temps tu passes chaque jour devant le miroir à essayer de donner du crédit à ta personne. Mais, je dois avouer que peu importe, le résultat est là. Tu suis à la lettre ce qu'ils te disent sans même réfléchir, bravo ! Ils peuvent être fiers de ce qu'ils ont fait de toi.   » Elle planta son regard dans les prunelles de sa cadette. Elle n'était pas vraiment déçue du voyage, bien au contraire. Elle savait à présent exactement à quel point sa petite sœur était perdue. Elle suivait aveuglément les ordres, disaient la même chose qu'eux. Elle se tapota le menton, faisant mine de réfléchir. Elle allait lui révéler quelque chose, la vérité, la simple, celle que ses parents avaient nié dés le début.  «  Donc nos parents ne t'ont jamais parlé d'elle ? Tant pis, moi, je vais le faire. Moi, je vais te dire la vérité, tout ce que je sais d'elle et qu'ils ignorent. Ou tout du moins qu'ils ont essayé de balayer. Premièrement, je t'interdis de prononcer son nom, personne n'est assez digne dans cette école et dans toute l'Angleterre pour le formuler. Si moi, j'ai laissé mourir ma sœur alors que doit-on dire de nos parents et des médicomages qui la soignaient ?! Tu ne le savais peut être pas, mais elle était malade. Elle allait mourir de toute façon, je me souviendrais toujours de la tête du type qui nous l'a dit. Ça reste gravé là. » Elle pointa sa tempe de son index. Les dents serrées, le calme olympien avait laissé place à une hargne telle qu'elle en était presque effrayante. On aurait dit une autre Lumen, une autre personne  avait pris possession de son corps. «  Tu ne te souviens pas alors de ses évanouissements, de ses plaintes, des insomnies, de son teint cadavérique ? Tu n'as donc pas vu la souffrance qui l'habitait, celle qui la tuait à petit feu et qui faisait disparaître son doux sourire ? Oh non bien sûr que non ! Tu ne pensais qu'à ta petite personne de toute évidence. Ils te mettaient de côté, pauvre petite choute ! Elle... elle mourrait !    » Elle hurla presque le dernier mot.  Elle se demanda bien comment elle pouvait l'accuser de n'avoir rien fait, comment elle osait l'insulter et lui faire la morale de la sorte. Elle inclina alors la tête sur le côté, fronçant les sourcils. Elle avait l'air d'une folle à enfermer, pourtant dans ses yeux brillait une lucidité angoissante. «  Personne, t'entends bien, personne ne l'aimait plus que moi. Si nous sommes allées sur cette plage, c'est parce qu'elle l'a décidée. Mais ça tu ne peux pas comprendre. Tu ne sais pas ce que c'est de faire partie d'un tout qu'avec une autre. Elle était ma moitié. »

Elle marqua une pause pour ravaler sa salive et récupérer la sérénité dont elle se parait  habituellement. Elle ferma les yeux juste quelques secondes et se répéta plusieurs fois la même chose : sois calme, sois calme. Elle reporta finalement toute son attention sur Freya, avec un vague sourire collé au visage. «  Ce sont donc des personnes comme eux que tu préfère défendre ? Ils me traitent de meurtrière, mais ça te semble logique. Après tout, j'avais dix ans, c'est vrai qu'à cet âge là, on rêve tous d'assassiner la personne qu'on aime le plus au monde. En plus, ils te cachent la vérité, te mentent sans le moindre soucis. Et le pire dans tout ça, c'est qu'ils t'ont changée ! Ils ne t'aiment pas pour ce que tu es, mais pour ce qu'ils veulent que tu sois. C'est ça des parents pour toi ? Des personnes qui n'ont d'yeux que pour une autre, une morte qui plus est ? Des gens qui veulent simplement te soumettre et faire de toi une poupée malléable ? Alors, si c'est ça ta conception de la famille, alors vas y, continue dans cette voie.   »  Était-elle réellement en train d'essayer de convaincre sa sœur de suivre ses pas ? Elle-même avait bien du mal à se faire à l'idée. Elle ne pensait jamais faire ça. Et pourtant, c'était bien ce qui se passait. Les mots roulaient sur sa langue aussi facilement que du papier à musique. Si Freya était douée pour la musique, Lumen s'en sortait parfaitement avec la parole. «  Mais si une voix chantonne dans ta tête qu'il serait temps de la quitter, alors écoute là. Parce que quelque part, il y a autre chose, quelqu'un d'autre. On a un cousin génial qui vit dans Londres qui n'attend qu'une chose : t'accueillir les bras ouverts. Je pense que tu te souviens de son nom. A moins que tu ne tiennes à vivre une existence de merde encore longtemps, alors reste dans ton coin. Mais sache au moins que tu trouveras pas deux personnes comme Aiden. Et que tu n'auras pas la même chance que moi sur le fiancé. Mais il ne tient qu'à toi de changer ton avenir. » Elle marqua une pause. Elle s'était largement adoucie, son cœur avait repris depuis un moment un rythme. Peut être qu'au fond, bien caché, elle aimait vraiment sa petite sœur. Peut être qu'elle était prête à lui tendre la main. Peut être qu'elle voulait se rattraper. Parfois, elle s'en voulait de ne pas avoir été un bon exemple. Mais dans tous les cas, elle referait pas ce geste, pas deux fois. Elle s'apprêtait bien entendu à essuyer un refus catégorique.  «  Tu n'as plus beaucoup de temps...    »  
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Message Sujet: Re: T'es heureuse toi ? pv. Lumen Macmillan   T'es heureuse toi ? pv. Lumen Macmillan Icon_minitimeDim 27 Sep - 0:59

T'es heureuse toi ?

Lumen Macmillan & Freya B. Macmillan

Et là, c’est le drame. Il n’y a pas d’autres mots que celui-ci : drame, pour qualifier la destruction que lui procuraient tous les mots dit par sa grande sœur, Lumen. Il faut croire que Freya était une mauvaise menteuse et qu’elle ne savait pas manier les mots aussi bien qu’elle l’imaginait. Puisqu’il ne fallu pas plus de trois secondes pour que sa sœur se rende compte qu’elle mentait. La première réaction de Freya à cela fut de se dire que sa sœur était vraiment douée, une vraie MacMillan, contrairement à elle, puis ensuite, elle se dit que si elle était capable de lire ainsi en elle, c’est que Lumen devait être une vraie garce et elle-même extrêmement manipulatrice. Et oui, y a que les vrais manipulateurs qui peuvent se rendre comptent des mensonges des autres non ? En tout cas, cela fit froid dans le dos à Freya. En attendant, elle se fit littéralement assassinée verbalement par sa sœur ainée. Et ce n’est pas quelque chose d’agréable, soyons franc. Durant que sa sœur parlait, elle se taisait, glacée par ces mots, mais également intéressée par ce qui était dit, tout en se sentant affreusement blessée par la méchanceté des mots. Bon, elle l’avait peut-être un peu cherché aussi, en la lançant sur le sujet de sa sœur jumelle, mais elle ne s’attendait pas à un tel retour de flamme.

Sa sœur, malade. Non, elle ne le savait pas. Personne n’avait jugé utile de lui en parler apparemment. Sauf si Lumen mentait, mais vu l’état dans lequel elle s’était mis en lui disant cela, c’était peu probable. En même temps, elle semblait être la reine des manipulatrices et donc tout ce qu’elle disait ne semble pas être la bonne parole. Enfin bon, mentir sur un sujet aussi sensible semblait étrange.
Elle devrait réfléchir à tout cela, tranquillement, plus tard. En attendant, si c’était la réalité, elle se sentait vraiment trahie par ses parents. Parce que la maladie de sa sœur ainée, cette maladie qui semble l’avoir tuée, était une chose importante et elle aurait du être mise au courant. Encore une preuve qu’elle n’était ‘rien’ dans cette famille, rien d’autre que l’enfant non désirée, n’ayant pas besoin d’être mise au courant de choses importantes. Bien sur, on peut se dire qu’on lui a caché cela car elle n’était pas en âge de comprendre mais alors, pourquoi lui mentir et pourquoi ne pas lui avoir dit la vérité avec les années qui ont passés… Forcément car on ne se préoccupe pas vraiment de son bien être…
Lumen n’avait peut-être pas tord finalement.

Sauf, et c’est une raison complètement puéril on est bien d’accord, sauf que Freya n’était pas prête à accepter que son ainée puisse avoir raison. Pour la simple raison que depuis des années on lui disait que c’était le diable, ou presque, et aussi car elle n’avait aucune affinité pour sa sœur. Elle ne pouvait pas lui donner raison, un point c’est tout.

Elle allait prendre la parole pour lui répondre de se taire mais Lumen n’avait pas fini de l’assassiner. Elle lui parla alors de leur cousin, Aiden. Qu’est-ce qu’il venait faire dans cette histoire ? Il n’avait rien à voir avec tout cela. Quoi que. Elle avait remarqué un vague intérêt pour elle, mais rien de plus. Elle n’avait jamais fait attention à lui, peut-être que dorénavant elle avait intérêt à faire attention à cela. Puisqu’en tout cas ce que Lumen lui dit attira son attention. Encore une fois elle n’allait pas lui faire remarquer qu’elle avait peut-être raison et encore moins la remercié, mais c’était peut-être une solution pour changer son futur… comme elle le lui fit remarquer. Car oui, la prochaine à se faire fiancer, ce serait elle…

Cette fois-ci, Lumen avait terminé de parler, son assassina verbal était fini. Freya se trouvait cependant bouche-bée. Elle fini par reprendre la parole, comme sortant d’une transe, en essayant d’avoir l’air convaincante et reprenant aussi rapidement que possible le contrôle de ces émotions. Tout cela faisait beaucoup de choses à avaler en très – trop – peu de temps. « Tu es jalouse Lumen. Reconnais-le ! Ils ne sont peut-être pas les parents parfaits, mais tu n’as jamais été la sœur idéale non plus ! Pourquoi est-ce que tu ne m’as jamais dit tout cela plus tôt ?! J’ai été là pour toi alors que tu étais seule ! J’étais là pour toi, je t’ai soutenu et je t’ai toujours cru. Mais non, tu n’as jamais daigné me dire tout cela. Soit tu mens, ce qui ne m’étonnerait pas ! Tu es une manipulatrice égocentrique ! Soit tu ne me faisais pas confiance et pour cela tu ne mérites pas que je t’écoute maintenant Lumen ! Tu n’es pas meilleur qu’eux ! Tu manipule tout le monde à ta guise en ne pensant qu’à ton petit nombril ! Si la vie que j’ai maintenant ne me semble pas être la meilleure, celle que tu mènes me semble encore plus pourrie. Tu te caches toujours derrière des explications et réactions fumeuses, prétextant que tu n’es jamais d’accord avec nos parents. Mais au final, tu ne penses qu’à toi, à ta petite vie ! Tu n’as jamais voulu faire d’effort pour t’adapter mais par contre tu as su te plaindre du traitement qu’ils te donnaient. Mais si tu y avais mis du tient, rien ne serait jamais arrivé ! Si tu penses que je suis une poupée malléable, toi tu es devenue une personne sans cœur qui ne pense qu’à soi ! je ne pense pas que ce soit mieux. Tu reproches à nos parents de faire passer les intérêts de la famille avant tout, je peux comprendre cela, mais je ne comprends pas que tu puisses ainsi leur pourrir la vie, leur faire honte simplement pour un petit caprice d’adolescente révoltée ! tu as un problème Lumen ! Tu ne penses qu’à toi ! A toi et tes petits soucis de capricieuse ! »

Voilà, Freya lui avait dit ce qu’elle avait sur le cœur. Ce n’était peut-être pas très clair, mais ça avait le mérite d’être dit au moins. Freya avait toujours vu Lumen comme une personne complètement égocentrique et jalouse. Ce qui donnait un mélange bien pourri. Et ce n’était pas faux d’avoir toujours voulu l’aider lorsqu’elle avait eu des moments difficiles avec ses parents.


DEV NERD GIRL

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Lumen Macmillan
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CŒUR DE LIONNE

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Message Sujet: Re: T'es heureuse toi ? pv. Lumen Macmillan   T'es heureuse toi ? pv. Lumen Macmillan Icon_minitimeJeu 22 Oct - 19:56

nulle amie ne vaut une soeur
Freya
feat.
Lumen


 

 



 

 

On dit qu'il n'y a rien de plus important que la famille, ça fait longtemps que j'ai arrêté d'y croire

 «  Mais où est l'intelligence de serdaigle ? J'ai du mal à la percevoir. Moi qui pensais que les bleus et bronze réfléchissaient par eux-même. Mince alors !   » S’exclama t-elle faussement surprise. Elle fronça les sourcils, passa une main dans sa masse capillaire brune et désordonnée. Puis, toujours jouant la comédie, elle prit un air compréhensif et compatissant. Cependant, elle se moquait ouvertement de sa soeur. «  Ne t'en fais pas. A 17 ans, c'est tout à fait normal de répéter bêtement les propos de ses parents. C'est pas comme si tu étais en âge de penser par toi-même après tout.   » Elle était méchante, cruelle, moqueuse, agaçante et pourtant tellement réaliste. Elle réduisait les paroles de Freya à l'absurde. Elle la tournait en ridicule, mais c'était fait exprès. Elle tenait à la faire réagir, à la pousser dans ses retranchements. Et pourtant, elle disait toujours la même chose, rabâchait les mêmes éléments que leurs parents. Et elle continua toujours aussi cinglante et vexante, sur le même ton abrutissant : «  Je vais te tenir la main, ne t'inquiète pas. Le chemin te semblera long, mais tu y arriveras. Puis, tu as l'habitude de laisser les autres te prendre en charge... n'est-ce pas ?  » N'était-ce pas vrai après tout ? N'avait-elle pas laissé leur parents lui ancrer des idées dans le crâne sans jamais se rebeller, sans jamais poser de tes questions ? Parfois Freya regardait le monde avec les yeux d'une enfant. Malgré toute la froideur, le mépris qui ressortaient d'elle, elle dégoulinait de candeur. On lui disait qu'une petite soeur il fallait la protéger, la défendre contre vent et marée. Mais Lumen ne comprenait pas. Non, en fait, il lui semblait plutôt évident qu'il ne fallait pas la tenir éloignée des événements, ni la garder à l'écart. Elle n'avait plus trois ans. Pourtant, elle réagissait encore comme une gamine. Par Merlin, il fallait qu'elle se réveille ! Lumen roula des yeux, soupira profondément, exaspérée. «  Donc ma première question sera la suivante : Pourquoi te mentirai-je ? Pour te monter contre eux ? On sait toutes les deux que tu ne te rebelleras jamais contre eux, que tu ne remettras jamais en cause leur logique. Tu la prends pour parole d'Evangile. Donc, ma tentative serait vaine et inutile. Je ferais donc une bien piètre manipulatrice, tu ne crois pas ?  » Elle arqua un sourcil. Et voilà la machine était en marche. Elle allait reprendre tous les reproches de Freya point par point. Elle prendrait tous les arguments, les uns après les autres. Et elle prendrait son temps. Elle savait que quelque chose retiendrait inévitablement Freya auprès d'elle et l'obligerait à se taire. Et elle en jouerait.

«  En quoi suis-je jalouse ? Ais-je seulement essayé de t'évincer une seule fois ? Tu dis toi-même que je leur pourris la vie. Si je suis jalouse, pourquoi n'ais-je jamais tenté d'être comme toi, gentille, délicate, douce et obéissante ? Pourquoi n'ais-je jamais dit quelque chose de mal sur toi ? Vue que tu sembles avoir la science infuse, je te laisse répondre. Je n'attends que ça !   » D'ailleurs, l'idée rejoignait celle de la manipulation. Elle ne s'était jamais pliée en quatre pour se faire apprécier d'eux. Durant toutes ces années, elle n'avait jamais cherché à ce qu'ils l'aiment en fait. Elle n'avait jamais ressenti de haine particulière vis à vis de Freya. Elle la regardait davantage avec mépris pas parce qu'elle était jalouse, mais bel et bien parce qu'elle n'aimait pas la voir devenir comme eux. On ne l'avait jamais dite jalouse ou envieuse. En fait, le bonheur des autres ne l'atteignait pas tant que ça. En fait, elle restait seule avec sa douleur point. «  Tu a quand même émis l'idée que je ne mente pas et que je dise la vérité. Dans ce cas, je vais t'apporter une petite information. Ca ne porte qu'un mot, un seul : la mort. Je pense que je ne te cache rien en disant qu'elle et moi étions fusionnelles, presque une seule personne ensemble. As-tu pensé à l'option que sa disparition aurait pu simplement m'anéantir et que je ne me sois pas remise encore aujourd'hui ? Je te le demande parce que tu m'accuses de tous les maux de la terre comme si je n'avais aucune circonstance atténuante. A t'entendre, on dirait que demander à ce qu'ils reconnaissent ma douleur est un caprice. » Elle secoua la main, balayant les reproches de Freya les uns après les autres. Lumen n'était pas manipulatrice, ni jalouse et encore moins capricieuse. N'importe quelle personne à sa place le reconnaîtrait. Pour sa part, elle ne se sentait pas coupable de vouloir que ses parents acceptent qu'elle souffre elle-aussi. Elle avait le droit à ça, pas forcément de l'amour, mais de la reconnaissance. C'était tellement humain, tellement normal après tout. Comment pouvait-on l'accuser d'être capricieuse ? «  Ah oui, égoïste et sans coeur... Mmh, je t'avoue que j'en ai un peu assez d'essayer de me justifier alors que tu n'écoute pas ce que je dis. Tu n'essaie pas d'ouvrir les yeux.  Je n'ai pas de cœur, mais qu'est-ce qui te fais dire ça ? Tu crois que je ne suis pas capable d'apprécier quelqu'un à sa juste valeur, que je ne sais pas me mettre à la place des autres ?Tu ne me connais que dans un seul cadre, celui familial. Je n'ai pas pour prétention d'être angélique ou d'être une sainte, mais bon sang Freya, tu n'as pas la moindre idée de ce qui je suis !   »

Elle ferma les yeux désespérée. «  Tu penses avoir du coeur et ressentir de la compassion à mon égard en me demandant ce que je ressens ? Mais c'est la crainte qui parle pour toi. Tu as tellement peur du mariage, de l'avenir que nos parents te réservent que tu as le besoin d'être rassurée. Tu veux me faire croire que tu seras heureuse en mariage ? Mais je sais lire en toi, plus que tu ne veux bien le croire. Tu n'as jamais su ce qu'était l'amour et je suis prête à mettre ma baguette au feu que tu rêves du prince charmant venant te délivrer de ta tour d'ivoire. Il n'y a aucune honte à dire tes aspirations et tes peurs.   » Elle risquait gros en disant tout cela. Elle n'était pas tout à fait certaine des sentiments de sa sœur, mais au final, elle n'avait pas peur de ce qui arriverait. Elle savait que c'était vain. Elle savait que Freya ne l'écouterait de toute façon pas. Elle pouvait dire toutes les choses du monde, ça ne changerait rien. «  Et pourquoi diable aurais-je dû me soumettre ? T'es heureuse toi ? Tu as l'impression d'avoir enfin ce que tu voulais ? Tes convictions ne sont pas aussi inébranlables que ça. Parce que si tu les croyais tant que ça, tu ne serais pas venue demander de l'aide à ta diablesse de soeur. Tu ne serais pas là s'ils t'aimaient tant.    » Mais par Merlin, quand allait-elle s'arrêter de parler ? Quand finirait-elle de dire tout ça ? Quand prendrait fin son discours ? Elle l'ignorait elle-même. Tout ce qu'elle pouvait dire était que ce n'était simplement pas fini. Les mots roulaient sur sa langue comme du papier à musique. Elle pourrait très probablement y passer la nuit. Mais de toute façon, Freya s'en irait avant même qu'elle ait pu tout lui dire. «  Et si tu crois que je me prendrai tant la tête à te dire tout ça si tu me laissais complètement indifférente, c'est que tu es une sombre idiote.   » Et bim ! Une insulte, en fait non, pas vraiment. Lumen espérait juste que Freya avait pensé à ça. Elle lui reprochait de ne pas l'aimer, d'être une mauvaise soeur, une mauvaise fille, une peste, une manipulatrice. Mais bon sang, pourquoi venait-elle la voir si elle était le diable au corps ? Pourquoi prenait-elle la peine de lui dire tout ça si elle le croyait vraiment ? Lumen se disait que finalement elle touchait une corde sensible.  «  Au fait, je n'ai jamais pleurniché sur mon sort, je me plains jamais. Je les hais, c'est un fait. Je dis ce que je pense, mais je ne pleurs pas. Il faudrait peut être que t'apprennes le sens de certains mots. Et surtout, je ne prétends pas être meilleure qu'eux, mais différente. Ce qui change tout.   » En fait, il y avait bien une voix qui lui disait que bien sûr que si elle valait mieux qu'eux. Elle n'avait jamais détesté quelqu'un comme eux la haïssaient. Elle ne reprochait jamais rien à personne. Elle était dure, certes, mais c'était dans son caractère. Mais elle avait aussi la douceur qui la caractérisait tant.  «  Et un conseil de ton horrible grande sœur, ouvre un peu ton esprit, t'aurais peut être moins l'impression d'être seule au monde. » Lumen était fatiguée, tellement fatiguée de se battre contre elle et de mettre tant d'énergie dans ce combat. Ça ne servait tellement à rien, et pourtant quelque chose la poussait à continuer...  
© Gasmask


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