FERMETURE DU FORUM, plus d'informations par ici
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Partagez
 

 Ebony • my past does not define me

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Mickey S. Ollivander
Mickey S. Ollivander
CHAT DU CHESHIRE

CHAT DU CHESHIRE
+ SORCIER DEPUIS LE : 18/02/2015
+ PARCHEMINS : 581
+ LOCALISATION : londres.

Ebony • my past does not define me Empty
Message Sujet: Ebony • my past does not define me   Ebony • my past does not define me Icon_minitimeVen 20 Mar - 22:55

My past does not define me
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Mickey n'avait encore jamais contredit les ordres que l'on lui avait donné. Jamais. Il était un mangemort tout ce qu'il y avait de plus fidèle, il suivait les ordres qu'on lui donnait, point barre. Et sa vie était rythmé ainsi. Il vendait des baguettes magiques avec son père le jour, et jouait les mangemorts la nuits. Un peu comme les justicier de fictions moldus, mais dans l'autre sens. Sauf qu'aujourd'hui, on l'avait dépêché en plein jour, et aujourd'hui était le jour où le jeune Ollivander avait décidé de ne pas respecter les consignes.

Tout avait commencé par une mâtinée tout ce qu'il y avait de plus banale. Il était avec son père, les affaires tournaient au ralentit une vieille femme ronchon vint râler à propos de sa baguette qui n'en faisait qu'à sa tête, il régla le problème et le calme revint alors aussitôt. Il se disait alors que ce vendredi allait être une très longue journée, qu'il allait passer son temps à se tourner les pousse. De plus, il faisait une chaleur folle dans la petite boutique de baguette, et il s'interdisait de relever ses manches. Après tout, la marque qu'il avait au bras était inconnue de tous, hors de question que son père le découvre. Que dirait-i s'il apprenait que son premier né portait a marque des ténèbres ? Il l'avait toujours vu comme un enfant gentille, débordant d'amour et de... Certes, il était comme ça naturellement, mais ces dernières années, quelque chose semblait avoir changé chez Mickey. Et tandis qu'il se trouvait les pousse, tandis qu'il guettait la porte d'entrée en espérant de voir un nouveau client débarquer en hurlant que sa baguette lui échappait des doigts ou faisait ramollir toutes ses affaires (un cas original quoi), un vieux hiboux borgne lui fonça dessus. Au sens propre du terme. Ce vieux volatile n'avait pas du voir le perchoir qui lui était réservé parce que Mickey le vit débarquer, et lui foncer dessus, lui faisant goûter quelques unes de ses plumes au passage. Il grommela dans sa barbe et attrapa la petite lettre que la vieux hiboux duc, autrefois grand et fier, tenait entre ses serres. « Il faut que tu vienne, C'est une urgence, j'ai besoin de toi, c'est le moment de me montrer ce que tu sais faire. Viens tu sais où, comme ma dernière fois.  - J. » Il leva un sourcil et par réflexe déchira la lettre qu'il jeta ensuite dans la corbeille la plus proche. J pour Jules, un de ses... Collègue (si on pouvait dire ça comme ça) mangemort. Il était en quelque sorte l'homme avec qui il passait le plus clair de son temps lors des missions qu'on lui assignait. Il était une véritable tête brûlé, ex Serdaigle qui visiblement avait beaucoup d'énergie à revendre. Il savait une chose sur cet homme, dans le genre brute et sauvage, on faisait difficilement mieux. Il attrapa sa veste, dehors le temps était encore frais, et passa devant son père, lui souhaitant une bonne fin de journée. Afin que rien ne paraisse suspect, il prétexta une visite d'un ami qu'il n'avait pas vu depuis bien longtemps.

L'endroit dont lui parlait Jules était à quelques kilomètres de Londres, dans une banlieue calme. La dernière fois son disciple avait eut plaisir à lui montrer comment lui, Jules, arrivait à jeter son sortilège de perte de la mémoire sur des moldus sans défense. Mickey était resté parfaitement calme, feignant même la fascination. Mais au fond ce spectacle l’avait dégoutté. Alors cette fois ci, c'était quoi ? C'était dans une sorte de cabane qu'il lui avait donné rendrez vous. Le genre abandonnée depuis es années, qui avait du servir à une famille de bûcheron, et de nos jours, ce métier n'existait plus dans le coin.

Jules ?
Par ici !

La voix le guida à l’intérieur de la maisonnette. Quand il poussa la porte, il tomba directement dans la salon. Peu meublé, une vieille table qui menaçait de rendre l'âme, un vieux fauteuil usé et... Une femme. Une femme qu'il connaissait. D'après ses lointains souvenirs, elle était à Poudlard avec lui, trois ou deux ans de différence devaient les séparer. Il avait déjà du lui parler quelques fois, parce qu'il se souvenait de son prénom. Ebony. Les prénoms il n’oubliait jamais. Quand il enregistrait un prénom, celui ci en le quittait plus, il en était ainsi. Jules dû voir l'air surprit que Mickey avait sur le visage, parce qu'il éclata de rire. Ebony était assise sur une chaise mal rempaillé, visiblement sans sa baguette, qui devait être celle posé sur la table. Oh, il en voulait pas savoir ce qu'il lui avait fait subir. Ni comment il l'avait amené ici, elle avait dû souffrir, Jules aimait tout cela. Le sang, les larmes, la tristesse, il en était accro et c'est ce qui le rendait si horrible.

Mickey, je suis heureux que tu sois venu. Il faut qu'on la fasse disparaître. Enfin, je veux dire... Que tu l'assassine.

Ça, c'était pour le moins original. C'était surprenant aussi, qu'elle idée, de faire ça comme ça, en plein après midi ? Il ouvrit de grand yeux. Cette situation lui en rappelait une autre. Oui, mais cette fille n'avait rien à voir avec Claire sur le plan morale. Claire l'avait humilié après avoir passée des années avec lui, en tant qu'amis. Mais cette femme était aussi innocente que Claire. Il plongea son regard vers le siens, et sa baguette se leva doucement en sa direction. Il voyait du coin de l’œil l'autre homme sourire, d'un sourire béat qui le rendait encore plus idiot qu'il ne l'était déjà. Il ne pouvait pas, tout simplement. Il pensait venir pour un truc de routine, intimidation, ou recrutement. Non là, on lui demandait encore de se salir les mains. Ce n'était pas le bon jour. Ebony. Elle était innocente, une femme aussi adorable ne pouvait tout simplement pas...

Elle ne manquera à personne, siffla Jules le serpent pour l'encourager.

C'était les mots de trop. Il pivota et le sortilège de stupéfixion parfit en direction du blond. Il tomba raide comme une mouche et il se jeta sur la jeune femme.

Ebony, c'est ça ? Tu te rappelle de moi ? Mickey, j'étais à Poufsouffle et heu...

Elle devait clairement se demander ce qu'il fichait ici. Vraiment. Tout les gens qui connaissait, rien qu'un tout petit peu Mickey le voyait comme le garçon le plus gentil du monde, le genre qui s’engagerait dans une cause juste. Au fond, il trouvait sa cause juste, puisqu'elle permettait de protéger sa famille. Il avait encore une chance, peut-être le prendrait-elle pour un type du ministère venu à se rescousse ?
crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Ebony M. Lancaster
Ebony M. Lancaster
Ebony • my past does not define me Neutre10


+ SORCIER DEPUIS LE : 05/10/2014
+ PARCHEMINS : 502

Ebony • my past does not define me Empty
Message Sujet: Re: Ebony • my past does not define me   Ebony • my past does not define me Icon_minitimeDim 22 Mar - 23:11


Mickey & Ebony

Ebony ne saurait vraiment dire comment elle était arrivée là, dans cette pièce lugubre, face à un homme blond qui portait sur elle un regard des plus méprisants, assise sur cette chaise inconfortable. Elle essayait de se souvenir pourtant. Mais tout ce qui s'imposait dans son esprit était la bâtisse de l'hôpital Saint Mangouste. Malgré le contexte qui ne s'y prêtait pas, elle parvint à raisonner. Elle devait avoir été appelée par Saint Mangouste, cet hôpital qui l'avait formée et qui l'avait vu grandir durant trois ans. Elle avait été apprentie médicomage et après quelques années, elle avait décidé d'aller voir comme l'herbe était verte ailleurs. Poudlard, elle était infirmière dans cette école depuis trois ans déjà. Elle soignait des petites plaies, des bras cassés, des bleus, rien d'extravagant. Elle s'occupait des petites têtes blondes. Elle était une fille sans histoire. Qui pourrait s'intéresser à elle ? Qui avait pu accorder de l'importance à cette petite brune qui ne demandait rien d'autre qu'à vivre tranquillement ? Un sang pur sans aucun doute. Quelqu'un qui avait réellement une dent contre les sang impurs. Elle qui se pensait à l'abri parce qu'elle n'était pas née moldue. Elle se trompait lourdement.

Les paupières lourdes à cause de la fatigue et de la douleur qui commençaient sincèrement à peser, elle tentait de reconnaître cet homme. A dire vrai, elle ne saurait dire qui il était, ni pourquoi il s'en prenait à elle, mais dans tous les cas, elle ne faisait pas d'illusions. Sa fin était proche. Elle avait entendu nombre de sorts la plupart de magie noire. Elle avait hurlé et pleuré. Elle qui avait toujours eu une existence douce, heureuse, des plus communes se heurtait à cette souffrance qu'elle avait croisé sur certains visages. La première fois en vingt six ans qu'elle connaissait réellement cette misère. Quelle triste ironique. Elle voyait sa vie défiler. Les heures étaient rythmées de flashs de son passé et de douleur et même de supplications. Elle avait demandé une ou deux fois qu'on l'achève à défaut qu'on laisse tranquille. Elle voulait que ça cesse. Tout simplement. Ses jambes tremblaient. Elle ne pouvait pas bouger. Elle n'arrivait pas à se débattre. Recroquevillée sur elle-même, elle ne le regardait plus en face. Elle ne trouvait pas la force de soutenir son regard dégouté. Elle serra les dents, ferma les yeux, implorant Merlin que tout s'arrête. Ses dernières pensées allaient à son père et sa mère, ses parents si aimants. Elle ne croyait pas en la fatalité. Elle refusait de s'y soumettre. Mais là, c'était trop lui demander. Elle n'arrivait pas à se battre. Elle ne le pouvait pas de toute façon. Privée de sa baguette, elle était incapable de faire quoique ce soit. La violence la dépassait.

C'est alors que tout s'arrêta. Elle se demanda un instant si elle ne rêvait pas. Mais quand elle releva lentement la tête, elle se rendit compte que son bourreau s'éloignait d'elle pour disparaitre durant quelques instants. Des instants de répits.  Une sorte d'espoir inespéré s'insinua en elle. L'espoir fou de sortir de là et de pouvoir rentrer enfin chez elle. Qu'allait-il se passer ? Cette question qu'elle avait sur le bout de ses lèvres, elle ne sortit pas de sa bouche. La réponse à son interrogation muette se dessina... une silhouette masculine qui lui semblait familière apparut. Ebony ouvrit la bouche, fronça les sourcils. Sous le choc, elle n'arrivait pas à se souvenir très exactement de lui. L'infirmière de Poudlard finit par se poser d'autres questions. Qui était-il ? Était-il celui qui finissait le travail, qui se débarrasserait d'elle, qui achèverait définitivement ses souffrances ? Elle les regarda alternativement, essayant de comprendre ce qui se tramait. Mais son cerveau était sur off, trop concentré sur cette douleur touchant la moindre parcelle de son être. Le mot assassiner lui parvint finalement aux oreilles. Alors c'était ça la dernière chose qu'elle entendrait ? Assassiner ? Une larme roula le long de sa joue brûlante. Et elle avala difficilement la salive. Autant en finir. Il fallait qu'elle affronte la mort avec la fierté qui ne la caractérisait pas, mais qui pour une fois avait intérêt... la fierté d'être une sang mêlée.

La tête haute, elle ferma les les yeux, préférant ne pas voir le sortilège qui foncerait droit sur elle. Sa fin était imminente et elle était résignée. Seulement, tout ne se passa pas comme elle l'avait supposé. Un bruit rauque se fit entendre. Un son qui signifiait que quelqu'un était tombé. Allait-elle alors s'en sortir ? Était ce possible que...  Quand elle ouvrit les yeux, elle se retrouva face à ce visage familier, mais elle ne pouvait toujours pas mettre un prénom sur cette tête. Elle n'était pas en l'état pour se rappeler quelqu'un qui avait croisé son existence il y a si longtemps déjà. Il se présenta... Mickey. Un prénom peu anodin, presque original. Elle constatait deux choses. Premièrement, il la connaissait. Et deuxièmement, il la ... sauvait. Du moins, ça en avait l'air. Était -il un membre du ministère qui travaillait au département de la justice magique ? Ou... ? « Je crois oui... » Seuls petits mots qui sortirent de sa bouche, dans un faible murmure sur un ton perdu.  Sans rien dire de plus, elle regarda Mickey d'un air si triste qui ne lui ressemblait pas. Son regard n'avait rien à voir avec celui qu'elle posait sur les gens d'habitude. Elle avait perdu tout cet enthousiasme, tout cette bienveillance, pour laisser place à de l'incompréhension mêlée à la douleur et un certain soulagement. « Je ne sais pas. » Pour tout dire, ses paroles étaient dénuées de sens. Elle n'arrivait pas à formuler des phrases construites et compréhensibles. Qu'entendait-elle pas ces quatre mots ? Le mangemort ne saurait surement pas le dire. Après quelques minutes à le scruter ahurie, elle finit pas recouvrer ses esprits comme si un miracle venait de se produire. « Qu'est-ce que vous faites là ? » Ou plus exactement "comment quelqu'un comme vous peut se retrouver avec un mec comme lui ?" S'il était là pour la sauver, comment expliquer que les deux hommes semblaient se connaitre et même ... être comme des sortes d'amis, des connaissances plus exactement ? Non, tout cela n'avait aucun sens. Et même si elle tentait de démêler cette réalité qu'elle trouvait absurde, son cerveau n'était pas encore assez en marche pour parvenir à réfléchir à mille à l'heure. Non tout ce qui lui restait à faire était de poser directement les questions qui circulaient dans sa tête à une vitesse folle. « Et... qui est-ce ? »  En fait, elle s'en moquait un peu. Mais elle voulait être certaine de ne plus jamais le revoir. Elle voulait qu'il soit punit. Rien d'autre. Elle réclamerait justice.  
Code by Fremione.



Dernière édition par Ebony M. Lancaster le Mar 26 Jan - 22:22, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Mickey S. Ollivander
Mickey S. Ollivander
CHAT DU CHESHIRE

CHAT DU CHESHIRE
+ SORCIER DEPUIS LE : 18/02/2015
+ PARCHEMINS : 581
+ LOCALISATION : londres.

Ebony • my past does not define me Empty
Message Sujet: Re: Ebony • my past does not define me   Ebony • my past does not define me Icon_minitimeVen 27 Mar - 17:23

My past does not define me
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
La première chose à laquelle il pensa, après avoir détaché la pauvre femme, ce fût au corps de son sois disant pote mangemort, toujours au sol, visiblement sonné. Il ne savait pas pour combien de temps il en avait, quand le sortilège cesserait de faire effet, mais cela n'allait plus tarder, il fallait qu’il trouve une solution. Il essaya de se rappeler de ses cours de défenses contre les force du mal – la bonne blague – mais il était trop déconcentré, ses idées partaient dans tout les sens et ce fût la voix de la jeune brune qui le ramena sur terre, dans un clignement des deux yeux.

Heu...

En voilà une réponse constructive. « Je me baladais » non, faux, qui croirait à une telle réponse ? C'était absurde. Il n'avait qu'à lui dire qu'il s'était perdu en cherchant... Son chien. Non, le chien n'était pas vraiment l'animal de prédilection des sorciers. Un mauvais transplanage alors ! Il n'avait qu'à lui sortir qu'il s'était trompé, qu'il avait atterri ici au lieu de la rue où il élisait domicile. C'était déjà une réponse plus probable que celle de la balade qui ne ferait pas long feu. Des vagues souvenirs qu'il avait d'elle, elle n'était pas idiote. Si elle n'avait toujours pas comprit qu'il était un mangemort, alors elle en tarderait plus. Sauf si bien évidement, il faisait tout pour lui prouver le contraire.

C'est un mangemort. Et jeu... J'étais sur ses traces depuis pas mal de temps maintenant c'est un fuyard.

Mais dans quoi s'embarquait-il ? Était-il complètement cinglé ? Peut-être, oui. Se faire passer pour un gars du ministère n'était pas prudent, surtout par les temps qui cours. Il se gratta la gorge et croisa les bras sur son torse, essayant de se donner un ordre minimum sérieux.

J'ai du me faire passer pour une potentielle recrue, c'était mon test visiblement, il voulait voir jusqu'où je pourrais aller.

Il ferma les yeux, grinçant des dents. Oh cette situation lui en ra pellait une autre. Et le regard perdu qu'il y avait sur son visage lui était insupportable. Trop de souvenirs. Des souvenirs, des actes qu'il essayait d'oublier, en vain. Et qui était fait était fais. Il avait pris une vie, avec un sang froid incroyable, et il vivait avec depuis. « M-Mickey ? » Il hocha de la tête, froid. Sa capacité à se concentrer, à garder son calme était impressionnante. Il avait toujours sut faire ça, faire comme si. L'ex-Poufsouffle regarda sa baguette, l'air pensif. Les murs de la petite salle étaient sombre eux aussi, la tapisserie commençait d'ailleurs à perde son âme. « C'est vraiment toi ? » Pas de réponse, il était là pour une seule chose, il savait que de l'autre côté de la porte, un mentor attendait qu'il accomplisse sa missions. Pour le bien, il le faisait pour son bien. Redorer le blason familiale, pour sa vie. Quand il pointa sa baguette contre le front de la femme démunie, elle poussa un cris strident. C'était déloyale, l'un armé, l'autre pas. C'était inhumain, parce qu'elle n'avait pas un sang assez pur et que son mari n'était qu'un sang de bourbe. « Je relève le défis, Claire » Une parole, un souvenir et un éclair vert jaillis de la baguette du sorcier. Il chassa les images qui tournaient en boucle dans son esprit, essayant de se reconcentrer. Elle ne serait pas Claire, elle, il la sauverait. Il se ferait passer pour le gentil, ce qu'il était presque tout le temps, hors mission. Oui, il jouerait son rôle de l'employer du ministère modèle, coûte que coûte. Et après, s'il le fallait, il disparaîtrais de sa vie. Il se souvenait du jour où il l'avait rencontré, elle était venue lui parler sans préavis, il avait tout de suite aimé cela. Il aurait pu devenir son ami, mais pour des raisons mystérieuses, cela ne c'était pas fait. Il reprit la parole, la voix basse.

Je suis arrivé à temps, dieu sait ce qu'il comptait tu faire si je n'étais pas arrivé à l'heure... Tu te souviens de moi ? On s'était déjà parler, à Poudlard, ça remonte à longtemps mais...

Il baissa les yeux. Les gens ne souvenait pas réellement de lui. Ou du moins, juste de son prénom, et d'un Poufsouffle qui aimait étudier les baguettes de tout le monde. Et c'était tout. Peu de gens s’intéressait au fait que Mickey ai d'autre passion, voire même à sa personne.

Tu peux me faire confiance, lui dit-il en lui tendant la main.

Ou pas. Seul l'avenir savait ce que le futur leur réservait. Il cachait bien son secret, il en avait l'habitude. Il mentait à tout le monde ne permanence, tout le temps. Sa famille, ses rares amis sincères... Tout le monde. Son père lui même s’en savait rien, alors qu'ils travaillaient tout les deux ensemble, tout les jours. Parfois il avait envie de le hurler sur tout les toits, pour se libérer d'un poids. Mais il 'en faisait rien, il continuait de sourire comme il le faisait si bien. Il le fallait, pour leur sécurité, et pour la sienne. Tout ça, il le faisait pour eux. Il jeta un coup d’œil à Jules, toujours au sol. Il émit un grognement. Bientôt, ils allaient devoir faire vite. Il pointa sa baguette vers sa direction et murmura le sortilège de l'oubli. Oubliette, tellement cruel. Ils allaient à présent devoir sortir d'ici, le jeune Ollivander savait que d'autre allaient rappliquer, ne voyant pas leur camarade revenir. Il ouvrit la porte de la cabane. Dehors la température avait drôlement baissé, c'était le silence le plus total. Inquiétant ? Sans doute, aussi décida t-il de refermer la porte. Jules avait été malin, dès l'arrivée de Mickey ici, il avait lancé un sort assez puissant pour les empêcher de transplaner sur plusieurs kilomètres. Il avait bien envie de discuter avec elle, de faire ami-ami, de savoir ce qu'elle était devenue depuis ses nombreuses années mais le temps leur manquait, après s'être sortit d'ici pourquoi pas.
crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Ebony M. Lancaster
Ebony M. Lancaster
Ebony • my past does not define me Neutre10


+ SORCIER DEPUIS LE : 05/10/2014
+ PARCHEMINS : 502

Ebony • my past does not define me Empty
Message Sujet: Re: Ebony • my past does not define me   Ebony • my past does not define me Icon_minitimeJeu 2 Avr - 0:45


Mickey & Ebony

Bien que soulagée et pleine d'espoir à l'idée de sortir de là, Ebony ne pouvait s'empêcher de trembler encore de peur. La crainte que son agresseur se réveille ne disparaissait pas comme ça. Et elle restait présente, ancrée au plus profond de son être comme une moule à son rocher. Les questions qui découlaient de ce contexte n'étaient pas une quelconque curiosité, non, ça ressemblait davantage à une envie de comprendre. Une réaction tout à fait logique, normale et humaine. Comment lui en vouloir ? Elle regardait fixement Mickey. Il était le seul apte à lui apporter quelques réponses et elle espérait qu'il accéderait à ses demandes tout à fait dérisoires. Elle se dit que le "hum" sortit de la bouche du vendeur de baguette était juste une hésitation, et pas le signe d'une histoire qu'il fallait inventer. Peut être après tout hésitait-il simplement à lui dire la vérité parce que c'était dangereux. En vérité, elle ne savait pas que c'était exactement le cas mais pour d'autres circonstances. Mickey n'avait pas peur de dévoiler le travail qu'il faisait en tant que membre du ministère, mais les activités condamnables en tant que mangemort. La première information qu'il émit au sujet de cet inconnu suffisait pour le moment. Un mangemort ? Elle aurait dû s'en douter. Il s'agissait d'un groupe récemment mis sur le devant de la scène politique si on pouvait dire ainsi. En tout cas, personne de son entourage en avait entendu parler avant que les journaux le fassent par eux-mêmes.   « Oh. » Prononça t-elle. Simple petit mot quand elle entendit le mot "fuyard". Les mangemorts n'étaient-ils pas tous ainsi ? Bien que certains devaient être fiers de faire partie de ce groupe, les gens préféraient quand même se cacher pour continuer à faire leur petite manœuvre... non ? Elle l'écouta toujours silencieuse, patientant tranquillement. Elle ne se sentait pas encore capable de se lever et de marcher. Elle n'avait pas encore cette force-là... Peut être avait-elle réellement besoin de réaliser qu'elle était enfin sauvée. Qu'elle pourrait rentrer chez elle, dormir... sur une seule oreille, mais quand même. Ça devait faire un bien fou. De tomber enfin dans les bras de Morphée, après toute cette douleur passée. L'épisode passé, elle reprendrait surement difficilement le courant de sa vie. « J'en suis désolée.  » De quoi ? D'avoir été la victime qu'il aurait dû tuer ? En fait, non pas vraiment. Elle fut prise par de la compassion. Comme à son habitude. Sachez le naturel et il revient au galop. Même si tout le poids du monde pesait sur ses épaules, elle n'aurait de cesse d'être ainsi... gentille, altruiste et bienveillante. Beaucoup trouvait qu'elle n'avait pas énormément de caractère. En vérité, bien plus qu'il n'y paraissait, mais encore fallait-il trouver un moyen de faire exploser la bombe qui pouvait se cacher derrière. « Ça ne doit pas être facile tous les jours de se faire passer pour quelqu'un qu'on l'on est pas.  » Elle n'était pas capable de ça. Dissimuler sa véritable personnalité, s'insinuer dans les familles et faire croire ce qu'elle voulait. Elle était bien trop gentille et honnête pour ça.

Elle reporta pendant un bref instant son attention sur le Jules. Elle voyait encore le regard qu'il posait sur elle. Ce dégout. Ce mépris. Cette haine. Tout ça dirigés vers elle. Elle n'était pas habituée à ce genre de sentiment. La frêle Ebony ne voyait que des yeux malicieux, amusés, touchés aussi quand elle se trouvait en compagnie d'autres personnes. Car elle était un véritable rayon de soleil qui monopolisait l'attention sans vraiment s'en rendre compte. Elle se mordilla la lèvre inférieure et ferma les yeux doucement quand elle vit de nouveau ce passage de sa vie qu'elle ne serait pas capable d'effacer. Elle ne pouvait pas seulement faire une croix dessus. Elle s'obstinerait à faire justice. Peut être se plaindrait-elle au ministère. Peut être irait-elle en parler à Dumbledore pour lui expliquer à quel point la situation était grave. Peut-être en causerait-elle aussi à Cassie, son petit chaperon rouge, qu'elle voyait un peu comme sa protégée. Peut être toutes ces choses à chaque fois. Elle ne faisait jamais les choses à moitié. Elle ne savait pas se donner un air peu concerné. Surprise, elle fit un mouvement instinctif quand elle entendit la voix basse de celui qui venait de la sauver. « Mais ?  » Répéta t-elle en fronçant les sourcils. Elle ne comprenait pas trop où il voulait en venir, ce qui le dérangeait. Elle ne l'avait pas totalement oublié. Oh ça non. Malgré ses airs un peu excentriques et dans la lune, elle n'oubliait pas. Elle se souvenait. Sauf que là... « C'est le trou noir pour le moment dans ma tête. A cause des circonstances.  C'est peu anodin pour moi. Faut pas m'en vouloir. » Peut être se souviendrait-elle de lui quand ils sortiront d'ici. Peut être qu'enfin ce serait une évidence. Elle ne voulait absolument pas qu'il croit qu'elle en avait rien à faire de lui. Chaque personne qu'elle avait croisé la touchait et avait une importance dans sa vie d'une manière ou d'une autre. Mais, elle n'arrivait pas vraiment à connecter ses neurones qui étaient presque toutes hors service. Lui faire confiance ? Ça elle pouvait le faire. « Oui, je sais. » Avait-elle seulement raison de lui faire confiance ? Elle ne saurait le dire. Dans tous les cas, elle n'avait pas d'autre choix que d'accepter cette main tendue. Elle ne connaissait pas le quartier. Elle ne savait pas où ils étaient. Elle n'irait pas loin sans lui. Elle ne ferait pas deux pas. De plus, elle n'aurait jamais pensé à lancer un sortilège d'oubliettes sur son agresseur. Elle n'aurait jamais songé que ça pouvait avoir son importance. En même temps, ça ne lui apportait rien à elle qu'il l'oublie. Par contre pour Mickey ça l'était si. Quand Ebony passa devant la table basse, elle pensa directement à prendre sa baguette. Elle ne voulait pas en changer. Elle l'avait depuis sa première année à Poudlard. Elle prenait grand soin de ses affaires.  

S'ils sortaient de la maison une longue marche s'annonçait. Mais Ebony ne s'en doutait pas de ça. Plus elle s'éloignait de cette maison morbide, plus elle se sentait mieux. A chaque pas en avant, c'était un pas vers la libération et un poids en moins pesait sur ses épaules. « Où est-ce qu'on va ? » Demanda t-elle timidement à Mickey. Elle tendit l'oreille pour écouter les bruits à l'extérieur. Mais rien. L'endroit était visiblement désert, probablement un quartier tranquille où rien de tragique ne se passait, où personne ne se doutait de quoique ce soit. « Je travaille à Poudlard. Je pense que c'est le mieux pour moi d'y retourner.  » Elle y serait en sécurité. Comme une évidence. Dumbledore était un grand sorcier. Et il apportait beaucoup de soin à la protection de ses élèves et de ses employés. Elle lui vouait donc une confiance aveugle et de toute façon, la moindre crainte qu'il fut 'mauvais' n'avait tout simplement pas lieu d'être. Il était puissant, avait la tête sur les épaules et savait ce qu'il faisait. Après tout, il avait sauvé le monde magique de Grinderwald. Le silence qui s'installa ensuite entre eux l'agaça un peu. Elle aurait aimé être capable de lui dire merci, de montrer sa reconnaissance la plus totale. Elle le ferait. Mais pas tout de suite. Pour le moment, elle voulait essayer de trouver quelque chose qui détendrait l'atmosphère. Quelque chose qui changerait d'une attaque. Quelque chose qui ferait sourire. « Quand j'entends ton prénom, je pense à deux choses.  »  Commença t-elle soudainement. L'une d'entre elles était sans conteste le monde moldu et ce personnage de fiction appartement à Disney. Mais aussi à Poudlard en effet. Cette époque où elle allait vers tout le monde sans se méfier un seul instant. Elle voyait un garçon brun abhorrant les couleurs de Poufsouffle. « Tu savais que Mickey était un personnage de fiction moldu ?  » Demanda t-elle en laissant échapper un rire nerveux. Elle se demandait bien comment elle devait s'y prendre avec lui. Et à dire vrai, ce n'était pas la meilleure idée qui passait par la tête d'Ebony. Mais elle n'avait que ça en stock pour le moment. Il allait devoir se contenter de ça. « En tout cas, c'est un joli prénom.  » Et elle ne mentait pas. Elle le pensait vraiment. Elle aimait l'originalité. Et même parmi les sorciers, ce prénom là tapait réellement dans l'inédit. Elle n'avait jamais vu qui que ce soit porter ce prénom à part lui. « On n'a pas vraiment eu beaucoup l'occasion de se parler à Poudlard pas vrai ?  » Ils n'avaient pas le même âge. Et la différence de maison n'aidait pas vraiment à créer des liens. Non très sérieusement, devenir amis aurait été une chose assez compliquée. Et à part se voir à la bibliothèque - lieu préféré d'Ebony à l'époque- ou dans la grande salle, il n'y avait pas vraiment d'endroit où ils auraient pu se rencontrer. Dans tous les cas, même si elle ne se souvenait pas précisément de lui, une voix intérieure lui disait qu'elle l'avait apprécié un jour.

 
Code by Fremione.

Revenir en haut Aller en bas
Mickey S. Ollivander
Mickey S. Ollivander
CHAT DU CHESHIRE

CHAT DU CHESHIRE
+ SORCIER DEPUIS LE : 18/02/2015
+ PARCHEMINS : 581
+ LOCALISATION : londres.

Ebony • my past does not define me Empty
Message Sujet: Re: Ebony • my past does not define me   Ebony • my past does not define me Icon_minitimeVen 10 Avr - 11:11

My past does not define me
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Ça ne doit pas être facile tous les jours de se faire passer pour quelqu'un qu'on l'on est pas. 
Oui...

Oh, si elle savait. Il s'en voulait presque de mentir à une personne aussi adorable qu'elle. Parce que c'était vrai ; après tout, elle n'était pas méchante cette petite femme ! Elle avait juste atterrit là par hasard, parce qu’un fou avait décidé qu'aujourd'hui, il allait tuer quelqu'un. Elle devait peut-être être sang mêlé, ou née moldu, Jules ne les aimait pas.  Elle lui annonça qu'elle travaillait à Poudlard, et Mickey se demanda soudain ce qu'elle pouvait bien y faire. Étrangement il ne la voyait pas professeur, ce qui réduisait pas mal d'options.

Oui, on me l'a souvent dit ! Dit-il en souriant.

A croire que beaucoup de sorcier étaient penché niveau culture de dessin animé moldus. Lui même riait parfois de son propre prénom. Alors que ces frères et sœur en avait un tout à fait correct, lui se cognait le seul prénom un peu ridicule de la famille. Mais il s'y était fait, au fond. Les gens avaient toujours trouvé cela intriguant, mais amusant et il trouvait que cela faisait de lui un être assez original. Et si elle le trouvait joli, alors. Il la remercia silencieusement, d'un simple sourire qui voulait en dire beaucoup. Il fit les cents pas dans la petite maison, Jules était complètement assommé, il ne se réveillerait pas avant plusieurs heures le sortilège Oubliette l'avait bien eut visiblement.

En effet ! Il faut dire que nous n'étions pas dans la même maison. Moi Poufsouffle, et toi, Serdaigle si j'ai bonne mémoire ? J'avoue que je n'ai pas de grands souvenirs de notre première rencontre, juste quelques brides d'images.

Mais ils auraient pu devenir amis, ça il en était sûr. Au fond, Mickey se souvenait de s'être trouvé plusieurs points communs avec elle. Il avait toujours était très sociable, gentil et ouvert. Il allait enchaîner sur une blague pour d'avantage détendre l’atmosphère quand un bruit se fit entendre. Oui, ils auraient sans doute mieux fait de partir, mais son idée d'aller à Poudlard ne lui convenait pas. Un mangemort à Poudlard, c'était mal venu. Il se ferait démasquer en un rien de temps. Et puis on ne pouvait plus transplaner dans l'enceinte du château depuis des années...

Tu as entendu ?

Non, là, plus rien. Il entendait le vent siffler dehors, les vieilles poutres de la maison grincer. Aux aguets, il tendit l'oreille, l'invitant d'un geste de la tête à faire de même. Ils n'étaient pas seuls. Mais là se posait un problème. Ses collègues ne pouvait pas le voir dans cette position, ils devineraient tout de suite qu'il n'avait pas accompli sa soit disant mission, et qu'il s'était retourné contre Jules. Et il serait un homme mort, et Ebony... Non, ils feraient d'horrible chose à la jeune femme. Il serrait sa baguette entre ses doigts fins, où étaient-ils ? Étaient-ils plusieurs ? Un nouveau bruit se fit entendre.

On devrait monter, pour regarder depuis les fenêtres d'en haut, chuchota t-il.

Il avait bien analysé la maison avant d'y rentrer. Vu de dehors, elle possédait un étage, avec deux fenêtre, une lucarne. Il monta quelques marches, sentait les planches s'affaisser sous son poids. C'était mauvais signe, la baraque tombait complètement en ruine. La poussière qui s'envolait à chacun de ses pas en disait long sur l'entretient que cette vieille maison avait du recevoir durant ces dernières années. A l'étage le plafond était si bas que Mickey du baisser la tête, de peur de se manger une poutre ou deux. L'odeur y était désagréable. Elle sentait le moisie, le renfermé... Il regarda à travers la vitre (sale comme tout le reste, c'était comme si la buée qui s'y était un jour installée n'était jamais partit) et distingua deux ombres dehors, qui guettaient devant la maisonnette.

Tu les vois ? J'en compte deux... Tu pense qu'on peut transplaner ?

Ils feraient un bruits d'enfer. Et ils trouveraient le corps de Jules inanimé. Quoi que, ils n'étaient pas forcément au courant que Mickey était passé par là, si Mickey venait leur rendre visite le lendemain expliquant sa version des faits... Après tout, il n'était censé être là, jamais. Il n'était pas excellente pour le voyage par transplanage, il espérait juste que Ebony sache où aller. Son pouls s'accéléra quand il lui demanda si elle savait où ils seraient en sécurité. Il lui faisait soudainement confiance pour partir d'ici en vitesse. Elle se débrouillerait mieux que lui, ça, il en était sûr. Sa marque des ténèbres le picota, il sentait son bras le gratter, le démanger. Ce n'était vraiment pas le moment pour ça. Il se gratta pourtant, discrètement. Il se baissa de justesse quand un des deux hommes leva la tête vers le haut. Il s’accroupit au sol et entendit soudain la porte de l'étage inférieur s'ouvrir. Un des deux étaient entré dans la maison. Un pas, deux pas. Puis, plus rien. Il devait avoir trouvé le corps, par terre. Nouveaux bruits de pas, la porte claqua. Il entendit une voix rauque, puis celle d'une femme. C'était angoissant de ne pas voir ce qui se tramait en bas, il se contentait juste de supposer avec les bruits, les sons qu'il entendait. Il se tourna vers Ebony et lui serra la main. Son côté tactile reprenait le dessus dans les moments comme ça.

Des mangemorts... murmura t-il. Ils entrent...

Autant jouer le jeu jusqu'au bout, et imiter un homme effrayé par les mangemorts. Avant de les rejoindre il avait toujours trouvé ses gens effrayants. Parce qu'on ne savait pas qui il étaient, qui en faisait partis... Il avait toujours su garder cette part de mystère concernant leur groupe, c'était assez fascinant. Leur capacité à rester discret (bien que ces derniers temps ils multipliaient es gaffes) et pourtant à faire froid dans le dos était impressionnante. Sa mère les craignait elle aussi. Oh, si elle savait ce qu'était devenu son fils, elle le renierait, mais cacherait cette odieuse vérité.
crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Ebony M. Lancaster
Ebony M. Lancaster
Ebony • my past does not define me Neutre10


+ SORCIER DEPUIS LE : 05/10/2014
+ PARCHEMINS : 502

Ebony • my past does not define me Empty
Message Sujet: Re: Ebony • my past does not define me   Ebony • my past does not define me Icon_minitimeJeu 16 Avr - 0:48


Mickey & Ebony


Ils échangèrent quelques banalités, ce qui rassurait un peu Ebony. Il lui donnait vraiment envie de croire qu'ils partiraient loin d'ici, que tout s'arrangerait enfin. Un fin et très fugace sourire se dessina sur le visage d'Ebony quand il parla brièvement de Poudlard. C'était triste. Pourquoi ne parvenait-elle pas à se rappeler très exactement de leur rencontre ? Pourtant Mickey semblait être de ceux qui marquaient à jamais une personne comme elle. Quelque part, elle se sentait vraiment mal de ne pas être capable de le replacer exactement. « Oh tout s'explique alors.  » Dit-elle sur un ton qu'elle espérait amical. Elle ne comprenait pas ce qu'ils faisaient encore dans cette maison miteuse d'une banlieue de Londres. Mais peut être avait-il une idée derrière la tête. Elle devait lui faire confiance. Elle n'avait pas vraiment le choix. « Oui, j'étais à serdaigle. » Qu'ajouter de plus à cela ? Son âge ? Son métier ? Elle ne se voyait pas faire ami-ami avec lui dans de telles circonstances. Plus tard sans aucun doute. Ou un autre jour. Allez savoir.

Ebony entendit bel et bien un bruit, mais elle n'avait pas vraiment fait attention. A dire vrai, elle avait beaucoup d'autres choses auxquelles elle devait penser : comme la douleur se répandant dans son être et en savoir plus sur Mickey. Connaitre son sauveur, c'était toujours la première chose à faire. Enfin ça semblait logique pour la jeune Lancaster. Elle fut prise au dépourvu quand Mickey lui posa la question. Avait-elle entendu ? A dire vrai, elle ne saurait le dire. « Qu'est-ce qu'il y a ?  » Demanda t-elle simplement en se mordillant la lèvre inférieure. Il tendit l'oreille. Elle en fit de même. Il y avait bien des bruits... des pas visiblement, des gens venaient. La peur s'insinua à nouveau en elle. Finalement, c'était loin d'être fini. « Quoi ? » Ce mot sortit de sa bouche tandis qu'il lui proposait de monter à l'étage pour voir qui venait. Mais ils seraient coincés. Comment pourraient-ils s'en sortir s'ils allaient à l'étage ? « D'accord. » Elle avait peur qu'il ne contrôle plus la situation. Elle craignait qu'il panique. En soit, elle comprenait. Mais il n'agissait pas vraiment comme un membre du département de la justice magique. Et ce n'était pas vraiment le moment pour lui poser un tas de question agaçant. Alors le mystère restait entier, pour le moment en tout cas. Elle obéit tout simplement, ne voyant pas trop quoi lui dire. Devait-elle le conseiller ? De toute façon, elle ne s'en sentait pas la force. Elle était trop mal pour dire quoique ce soit. Décidément, elle était vraiment en danger. Une journée en rebondissement. De pire en pire. Elle ne voyait plus vraiment le bout du tunnel.

Elle tenta de monter les escaliers à pas de loup. Heureusement étant assez légère, ce n'était pas sous son poids que tout allait s'écrouler. Pourtant ça grinçait. Et ça ne sentait pas très bon aussi. Une sorte de moisi. Elle se mordit la langue. C'était dégueulasse, tout simplement. Elle aimait le propre, les meubles cirés, les murs bien peints, le sol sans poussière, les escaliers bien entretenus. Elle n'était vraiment pas dans son élément dans cette maison. Elle n'était pas bien. Elle se sentait mal à l'aise. Et elle devait se battre dans son fort intérieur pour ne pas criser. Si il y avait bien une chose qu'elle ne supportait pas, c'était bien ça.  Elle pouvait tolérer bien des choses : des personnes accro à la drogue, les percings, des idées saugrenues comme croire en les ronflaks cornus, mais pas ça. Toutefois, elle n'était pas là pour faire sa petite ménagère. « Oui, je les vois... Transplaner ? » Son ton était monté sur le dernier mot. Pourquoi n'y avait-il pas pensé avant ? Mais pour aller où ? Pas Poudlard, impossible. On ne pouvait entrer dans l'enceinte du château que par les portes. On ne transplanait pas là-bas. Seul Dumbledore pouvait se le permettre et les elfes de maison aussi peut être. Elle réfléchissait à vive allure. « Saint Mangouste ! C'est loin ? On pourrait y aller, personne ne penserait à nous trouver là-bas et c'est sans danger.  » Enfin presque. Il y avait à ses yeux une femme peu digne de confiance, avec qui elle se sentait assez mal à l'aise. Elles avaient le même âge, avait fait leurs études pratiquement ensemble et poursuivies à saint mangouste aussi. Belle Ackermann. Ebony se méfiait d'elle et ne lui faisait absolument pas confiance. Et elle avait bien raison.  « C'est l'endroit idéal. » Insista t-elle en espérant le convaincre d'aller là-bas.

Mais Ebony ne poursuivit pas son argumentation, quelqu'un entrait dans la maison. Deux personnes. Elle n'était pas courageuse Ebony, pas une peureuse non plus, mais tout de même. Elle n'était pas non plus une fine stratège. Et il fallait dire qu'avec l'état dans lequel elle se trouvait, il n'était pas avancé avec elle. Toutefois il fallait à tout prix qu'elle fasse quelque chose. Il ne semblait pas en mener très large. Elle mit ça sur la panique, si bien qu'il lui serra même la main. Il devait vraiment être terrifié à l'idée d'être débusqué. Surement autant qu'elle d'ailleurs. Mais il avait fait la première partie. C'était lui qui l'avait sauvée. C'était lui qui l'avait sortie de là. Elle pouvait lui pardonner la panique qui montait en lui. Et elle le comprenait. Elle le regarda sans rien dire tandis qu'il constatait que les deux mangemorts entraient dans la maison. Elle hésita un temps. Une idée lumineuse... Elle aurait tellement en avoir une, mais ...  « J'ai une idée bouge pas, mais reste zen... on va sortir de là.  » Le pensait-elle vraiment ? Pas vraiment pour ne rien vous cacher. Mais il fallait se rassurer sinon elle n'arriverait pas à bouger un instant. Elle était paniquée, Ebony, vraiment. Elle ne savait pas quoi faire. Mais elle devait à tout prix rester lucide, comme elle l'avait toujours fait. Elle inspira profondément et partit en direction de la porte doucement, mais surement. Elle pencha légèrement la tête pour voir les mangemorts. Ils inspectaient visiblement le Jules. La main tremblante Ebony lança un sortilège pour effacer les pas dans la poussière de l'escalier. Elle ne murmura pas la formule, se rappelant ses cours de DCFM de sixième année. Les informulés, bien compliqués quand même. Heureusement, elle était une serdaigle digne de ce nom et avait beaucoup travaillé à ce sujet. Ne pas réussir aurait été une chose désagréâble pour elle. Elle s'était tellement entrainé pour rendre ces sortilèges parfaits qu'elle s'en était presque rendue malade. Puis elle se redressa, recula de quelques pas, toujours très lentement dans le but de faire le moins de bruit possible. Elle tremblotait. Elle n'avait pas vraiment confiance en ce qu'elle faisait, mais elle n'avait pas d'autres idées. Elle poussa la porte et la scella avec un enchantement de réclusion. La pièce était alors fermée par un puissant sortilège. Ça leur faisait gagner du temps pour trouver une solution de replis. Elle revint alors vers Mickey toujours sur un pas lent. Elle murmura alors quelques mots : « Alors... Est-ce qu'on est loin de Saint Mangouste ? » Ebony ne savait vraiment pas s'ils pouvaient parcourir de longues distances surtout à cause de son état. Elle avait vraiment pas. Elle tremblait comme une feuille. Et peut être que son agresseur avait trouvé un moyen de ne pas les faire transplaner trop loin. Sinon pourquoi Mickey avait-il refermé la porte directement ?
 
Code by Fremione.

Revenir en haut Aller en bas
Mickey S. Ollivander
Mickey S. Ollivander
CHAT DU CHESHIRE

CHAT DU CHESHIRE
+ SORCIER DEPUIS LE : 18/02/2015
+ PARCHEMINS : 581
+ LOCALISATION : londres.

Ebony • my past does not define me Empty
Message Sujet: Re: Ebony • my past does not define me   Ebony • my past does not define me Icon_minitimeDim 3 Mai - 10:28

My past does not define me
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Elle lui proposa alors Saint Mangouste. L'idée était loin d'être bête, ils en tenteraient rien là-bas, ou du moins, pas encore. Il hocha la tête d'un air sûr. Oui, c'était tout à fait faisable de plus, Ebony et lui avaient une chance pour que les homme présent à l’étage inférieur puissent pas les suivre. Et alors elle lui ordonna de rester zen. Ce à quoi Mickey répondit un vague « mmh », peu rassuré il fallait dire, qu'avait-elle derrière la tête bon sang ? Oh, elle était sûrement loin d'être idiote, cela se lisait sut son visage. Donc, on pouvait dire que sur le coup, il lui faisait confiance. Elle n'allait quand même pas les faire prendre. Il la regarda agiter sa baguette, ses poings crispés. Oh, si jamais les hommes en bas les entendaient, ils étaient tout les cuits. Ils en leur feraient pas de cadeaux, surtout à lui. Il serait qualifié de traître et toute sa famille paierait le prix cher.Ah, mais qu'avait-il fait ! Pourquoi fallait-il toujours que son âme que gentil garçon prenne le dessus au mauvais moment, au mauvais endroit ! Il ne pouvait pas rester dans son rôle de méchant trente seconde, c'était vraiment pathétique. Quoi que, il se savait capable de chose atroces.

Non, je dirais à... - il ferma les yeux trente seconde et visualisé une carte grossière de leur pays, puis de leur ville – à moins d'une heure en coupant par les bois et les campagne. Nous ne sommes pas si loin de la ville tout compte fait, chuchota t-il.

Il espérait en pas se tromper dans ses calculs, parce que sinon, seul Dieu savait où les deux sorciers allaient atterrir.

Tu sens que tu peux le faire ?

Lui ne se faisait pas confiance, il était loin d'être un pro de ces choses là. Les baguettes magiques n'avaient aucun secrets pour lui, il était doué en sortilège, mais en transplanage... Non. Pour passer son permis il avait du y mettre du siens, et il s'était toujours dit qu'il avait eu une sacré chance le jour de son examen, à Poudlard. Il n'avait d’ailleurs jamais compris pourquoi le professeur le lui avait accordé alors qu'il avait semé quelques boutons de sa veste en route. Passons.

Sinon, je peux essayer mais...

Mais c'était risqué. A leur risques et périls. Et soudain tout s'accéléra. Les bruits de pas se firent de plus en force aussi en déduit-il que ses collègues n'étaient plus très loin et avaient entamé une montée des escaliers. Mickey se leva, pointant alors sa baguette vers la porte. Tout s'accéléra à partir de là. Il anticipa l'ouverture de la porte de la pièce dans laquelle il sa cachait avec Ebony et un flamme jaillit du bout de sa baguette, barrant le chemin aux mangemorts. La porte s'ouvrit, et un cri se fit entendre. Il se retourna, attrapa Ebony par le bras, un éclair vert leur passa au dessus de la tête, et puis, après un ultime essaie de la part d'un es deux mangemorts de les retenir, ce fut le trou noir.

Il s'écrasa tête la première au sol, sur un pavé dur et humide. Avait-elle transplaner malgré tout ? Ou alors avait-il fait lui même le geste dans la panique ? Il leva les yeux vers l'imposant bâtiment qui se dressait devant eux. Au moins, ils ne s'étaient pas trompés d'endroit, ils étaient bien devant Saint Mangouste. Sa tête lui faisait un mal de chien, il n'arrivait pas à se relever. Il pria fort pour que le sort d'un des mangemors ne l'ai pas attention, mais la tâche rouge qui s'étendait sur sa jambe n’annonçait rien de bon. Il grimaça de douleur et se tourna vers Ebony, toujours en essayant de se relever.

Ebony... Est-ce que... Est-ce que ça va... ? On a réussis, murmura t-il d'une voix faible.

Il faisait tard, et certains personne passant devant l'hopital Saint Mangouste leur jetait des regards courroucés, voire même agacé. Il soupira et passa une main dans ses cheveux humide. Bon sang, il était arrivé dans une flaque en plus de ça. La poisse et les embrouilles jusqu'au bout.

Tout va bien, tu n'est pas blessé ? lui demanda t-il.

Il se retourna, puise redressa, essayant de s'asseoir et lui jeta un rapide coup d’œil. Il se demanda ce que le mangemorts avait bien pu lui jeter comme sort à la figure, encore un de ces trucs où l'on mettait trois jours s'en remettre, sûrement. Il n'avait vraiment pas besoin de ça... Pas maintenant. Il secoua la tête, dépité et se releva, boitant. Il s'accrocha à un des poteau de bords de route en serrant les dents.Hors de question d'aller là bas, les médicomages allaient vouloir voir si tout allait bien, lui retirer sa chemise et et... Ils verraient la marque, sur l'avant bras droit. Non, il en était hors de question, il ne pouvait pas se faire avoir de la sorte. Il allait se guérir lui même. Ou peut-être que Ebony avait quelque notion de médecine ? Il ne l'avait pas encore questionné sur sa profession à Poudlard.
crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Ebony M. Lancaster
Ebony M. Lancaster
Ebony • my past does not define me Neutre10


+ SORCIER DEPUIS LE : 05/10/2014
+ PARCHEMINS : 502

Ebony • my past does not define me Empty
Message Sujet: Re: Ebony • my past does not define me   Ebony • my past does not define me Icon_minitimeMar 19 Mai - 13:45


Mickey & Ebony


Tout se passa si vite. Elle ne saurait dire combien de temps il se passa entre ses quelques sorts et le moment où ils durent transplaner. Cela lui parut n'être que quelques secondes. Pourtant elle savait dans son fond intérieur que ce temps aussi court à ses yeux dura bien plusieurs minutes. Le cœur serré, la boule au ventre, le cerveau arrêté sur le bouton off, elle ne craignait plus qu'une chose : qu'ils n'arrivent pas à trouver une solution. Comment cela était-il possible en même temps ? Elle avait réussi avec un certain succès le permis de transplanage, mais doutait fermement de ses capacités ce soir-là. Et quand la porte s'ouvrit avec violence, Ebony hésita une seconde. Que devait-elle faire au juste ? Transplaner ? Lancer un sortilège pour se défendre ? Pour tout dire à l'idée de croiser de nouveau des mangemorts, l'infirmière n'avait qu'une envie fuir en courant, mais elle ne le pouvait pas et ses jambes n'obéiraient pas de toute façon. Elle était paralysée. Elle n'avait pas le sang froid nécessaire ni le courage pour faire quelque chose de périlleux.  Non ce qui la décida ce fut la réaction vive de Mickey, qui lui empoigna le bras pour éviter un sort. C'est alors que l'image de Saint Mangouste s'imposa à son esprit, cette grande bâtisse qui se fondait parfaitement dans le décor moldu et qui avait l'air quelque peu abandonnée. Quoiqu'il en soit, c'est cette image et cette envie de transplaner qui leur sauvèrent la vie. Et il ne faisait aucun doute que Bony ne pouvait qu'être satisfaite d'elle. Même s'ils avaient réussi à s'enfuir, Ebony regrettait tout de même la possibilité d'un attérissage en douceur. Ses genoux avaient difficilement accusé le coup, en percutant le béton de Londres. Mais pour tout dire, elle se moquait bien de ses os pour le moment. Non, elle avait mal à l'intérieur, comme une douleur qui vous bouffait les entrailles. Elle ignorait quels sortilèges l'inconnu avait bien pu lui lancer, mais il n'y avait pas été de main morte avec elle. Elle dirait même qu'il avait été excessivement cruel et que maintenant elle aurait beaucoup de mal à s'en remettre pour des raisons évidentes. La peur cédait peu à peu une part de colère. Elle n'avait ressenti cela. La tristesse, la douleur, la peur. Elle avait toujours été au dessus de tout ça, se satisfaisant bel et bien du bonheur complet dans lequel elle vivait depuis des années. Et on l'y avait toujours laissée jusqu'à présent. On venait de percer cette bulle de joie dans laquelle elle était enfermée. Et maintenant, elle heurtait une autre réalité du monde. Elle ne la voyait pas. Elle la vivait. Fatiguée, triste, souffrante, elle ne trouvait pas la force de s'inquiéter de son compagnon d'inforturne pour le moment. Pourtant, elle ne pouvait nier l'idée qu'entendre sa voix et savoir qu'il était en un seul morceau la rassurait quand même énormément.

Elle releva la tête et fixa la palissade, ne portant pas le moindre regard sur les passants. Ils pouvaient bien la trouver bizarre, être agacée par sa présence, peut lui importait. Elle n'était plus à ça près. Un regard agacé ne saurait la sortir de ses gonds et la blesser. Non, non, elle avait eu son lot pour la journée. Elle avait surtout besoin de boire quelque chose de chaud qui l'apaiserait, comme une tisane ou alors un philtre de paix, voire même du sommeil et de s'endormir. Elle ne se préoccupait pas de ses plaies pour le moment. Pour tout dire, c'était le moindre de ses soucis pour le moment.  « Non, ça va... je crois. J'ai juste besoin de dormir, voilà.  » C'était tout. Elle ne demandait rien d'autre que la chaleur d'un foyer pour ce soir. Se sentir en sécurité, voilà tout ce qu'elle désirait pour le moment. « J'ai juste envie de rentrer chez moi, je crois que toi aussi... non ?  » Elle avait un peu de mal à parler. Pour des raisons évidentes. C'est alors qu'elle regarda Mickey. Il lui semblait qu'il était dans un bien piètre état. Assez pour qu'elle s'inquiète à son tour. « Par contre, toi, tu es blessé.   » Dit-elle en grimaçant. Elle parvint à se lever par je ne sais quel moyen. Pour tout dire, elle se voyait mal entrer à l'hôpital Saint Mangouste pour expliquer qu'elle avait été enlevée, torturée, sauvée, puis de nouveau menacée etc, etc. Une véritable histoire abracadabrante. Et il y avait deux solutions. Soit on paniquerait (c'est qu'elle ne souhaitait absolument pas) soit on la prendrait pour une folle (ce qui finalement n'était pas le pire cas, mais tout de même). Non, elle avait pensé à cet endroit, pour la sécurité lui inspirait les lieux, mais aussi parce qu'elle trouverait bien un moyen de rentrer à Poudlard à partir de là sans attirer l'attention. « Tu as de la chance, je connais un sort qui devrait guérir ta plaie. Heureusement d'ailleurs, sinon je ferais une bien piètre infirmière, n'est-ce pas ?   » Elle tenta un sourire, comme pour détendre l'atmosphère, mais il était faux. Oui faux, parce qu'elle n'arrivait pas vraiment à rire. Elle n'avait pas vraiment le coeur à sourire. Elle avait trop mal pour le moment. « C'est Vulnera Samentur, il faut la répeter trois fois pour qu'il ne reste que des cicatrices mineures. Quoique je te conseille d'utiliser de l'essense de Dictame après.    » Elle avait pris cette tendance à toujours renseigner tout le monde. Elle n'aimait pas trop agir sans prévenir. Peut être parce que tout le monde appréciait tout simplement comprendre et savoir. Elle-même pouvait chercher pendant des heures pour comprendre un détail sans importance.

Elle prit donc sa baguette et l'agita trois fois comme cela était exigé. La première fois, le flux de sang diminuait considérablement. La deuxième fois, la plaie se refermait. Et la troisième fois, la cicatrice s'atténuait. Satisfaite du résultat, elle baissa sa baguette et fit un bref hochement de tête comme pour lui signfier que c'était fini. « Voilà. Et si tu ne veux plus voir cette vilaine chose, il suffira d'appliquer rapidement de l'essence de dictame comme je te le disais tout à l'heure, même si ce n'est pas nécessaire.   » Elle haussa les épaules, choissant de marquer une pause. Elle avait quelque chose à dire, mais ignorait un peu comment le faire. On se retrouvait dans une telle situation que très rarement. On ne pouvait pas vraiment dire qu'elle était préparée à être sauvée par un quasi inconnu. « Je crois que je serais probablement morte à l'heure qu'il est, alors merci beaucoup.   » Quelle drôle de sensation d'être reconnaissant à quelqu'un qui nous avait littéralement sauvé la vie. Car il fallait le dire, elle ne serait probablement plus de ce monde s'il n'avait pas été appelé par le mangemort pour faire ses preuves...
Code by Fremione.

Revenir en haut Aller en bas
Mickey S. Ollivander
Mickey S. Ollivander
CHAT DU CHESHIRE

CHAT DU CHESHIRE
+ SORCIER DEPUIS LE : 18/02/2015
+ PARCHEMINS : 581
+ LOCALISATION : londres.

Ebony • my past does not define me Empty
Message Sujet: Re: Ebony • my past does not define me   Ebony • my past does not define me Icon_minitimeSam 8 Aoû - 10:54

My past does not define me
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Il regarda la jeune femme appliquer son sortilège, serrant les poing au passage. Oui, bon, il avait beau faire le malin, il avait mal. On ne pouvait pas oublier la douleur. Il avait vraiment de la chance d'être tombé sur une femme ayant un minimum de connaissances. Il ferma les yeux. Il avait impression de se retrouver en face d'elle, la fille de son enfance, la fille à qui il avait volé la vie pour pouvoir devenir ce qu'il était maintenant. Il s'était longuement demandé si cela en valait la peine. Sûrement, oui. Mais Ebony avait quelques différences avec elle, elle n'avait ps l'air d'être le style à le lâcher pour d'autre. C'est ce qu'elle avait fait. Et elle avait payé, tout simplement.

Merci, souffla t-il. J'ai de la chance que vous soyez là.
Je crois que je serais probablement morte à l'heure qu'il est, alors merci beaucoup.
Oh, vous savez...

Que dire d'autre ? Autant la laisser s'imaginer qu'il était un homme bien. Ils étaient nombreux à le voir ainsi de toute façon, cette charmante femme ne ferait pas exception. Quoi que, pour une fois, il aurait tellement aimé dire la vérité à quelqu'un. Elle avait l'air digne de confiance et pourtant, il y avait toujours ce petit quelque chose qui l'en empêché.

Nous avons été là l'un pour l'autre, alors je vous remercie aussi.

Il se redressa et passa une main dans ses cheveux. Il allait devoir se rendre auprès des siens (pas sa famille, non, mais plutôt les mangemorts) avant qu'ils se posent trop de questions. Sait-on jamais, si l'un des envoyés de la cabane avait cru reconnaître quelque chose chez lui, il était foutu, sa famille aussi. Oui, il allait devoir rentrer au plus vite, et expliquer pourquoi le kidnapping d'une femme toute banale avait viré au grand n’importe quoi, pourquoi un mangemort avait pu rater son coup. Il s'imaginait déjà être à la place de son « collègue », subissant des sorts en rafales, et pas que des doux, pour avoir osé rater ça. Certes ce n'était rien d'officiel, mais en temps normal, quand un d'entre eux voulait agir seul, il ne devait pas se louper.

Je vais devoir y aller et... Vous savez quoi ? Si vous voulez parler ou juste heu... -bon sang ce qu'il était maladroit parfois – la boutique Ollivander. C'est là que je travaille.

Parce qu'il avait bien envie de la revoir un de ses jours. Il n'avait pas envie que le seul souvenir que cette femme avait de lui sois cette terrible nuit là. Peut-être qu'elle le verrait comme un type normal après tout, pas un type qui déboulait de on ne savait trop où pour sauver des demoiselle en détresser dans les bois. Il fallait bien avouer que toute cette histoire était étrange au fond. Les éléments de leur périples ne collaient pas les uns aux autres, il n'avait plus qu'à espérer qu'elle ne fasse pas le lien, ou qu'elle ne cherche pas à voir de logique là-dedans. Pourquoi avait-il fait ça, hein ? Avoir des élans chevaleresque pouvait s'avérer fatal pour lui, ou pire, sa famille. Famille qu'il s'était toujours appliqué à défendre cœur et âme. Il lui adressa un dernier signe de la main avant de s'envoler (enfin, de transplaner). Arriver chez lui, il changea de tenue. Il fouilla dans les affaires de son père afin d'y trouver ce que la femme lui avait dit d'appliquer sur sa jambe. Il voulait prendre toutes les précautions nécessaire. Il enfila une tenue sobres, noire, sans artifices. Et, sans un mot à sa famille encore endormie, il quitta de nouveau le foyer familiale pour rejoindre les mangemorts une nouvelle fois.  
crackle bones


hrp, désolé, désolé, mille fois désolé pour le retard :rip:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Ebony • my past does not define me Empty
Message Sujet: Re: Ebony • my past does not define me   Ebony • my past does not define me Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Ebony • my past does not define me

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Ghost from the past.
» I'm an albatraoz § Ebony
» « When past come back. » - Leslie A. Leroy/Alisson A. Whelan. ♥
» Cookies ! [Pv Ebony]
» I can use some help... I guess - Ebony

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Daily Prophet :: Paroles des Moldus :: Pensine :: Pensine des rps-