(1) Sa mère s'appelait Cordelia Idris Arlow-Bloxam, elle a disparu après avoir été fauchée dans un banal accident de la route moldu.C'était une intellectuelle, tout comme son époux et la fille qu'ils ont engendré ensemble. C'est l'amour de la littérature et de la langue qui l'a d'ailleurs rapproché de son sorcier de mari. Bien que Cedrella a toujours continué d'avancer, la perte de sa mère la marqué, depuis ce jour, elle nourrit une peur monstre pour les voitures et autres véhicules moldus, en particulier les camions étant donné leur grosseur, pour autant elle avait passé son permis de conduire, moldu évidemment. Malgré tout, son épouvantard n'a pas pris cette forme et c'est là la première preuve qu'elle ne s'attache pas tellement aux évènements, considérant que la vie est une nomenclature d'évènements fortuits. Cedrella méprise les évènements, car ils surviennent au hasard des personnes, des lieux et des temps, sans respecter ni le mérite ni la justice, alors pour elle ils ne valent pas la peine qu'on leur accorde la moindre importance. L'indifférence est le pire des mépris comme on dit. La seconde preuve de cette indifférence, est qu'à l'inverse de ce qu'une bonne majorité des autres sorciers auraient ressentis, Cedrella n'a pas vécu sa tragédie familiale en donnant naissance à une haine incommensurable pour la communauté moldue.
(2) Son père s'appelle Amos Phelan Bloxam, c'est un très grand sorcier, un de ceux qui sont rarement à la maison. C'est comme cela que Cedrella écopa d'une éducation majoritairement moldue, d'autant plus qu'Amos ne révéla sa véritable identité, sorcière, qu'une fois qu'il fût sûr et certain que sa fille ai hérité des mêmes particularités que lui. Cette révélation failli causer la perte du couple, heureusement, si Amos Phelan Bloxam était un grand sorcier, il était aussi un grand homme, qui su redresser reconquérir son épouse. Charismatique, orateur, diplomate, cultivé ... tout ce que Cedrella a toujours rêvé d'être en somme. Elle lui vouait une admiration sans limite, à l'école elle se démarquait déjà de ses petits camarades en le sacralisant plus que le Père Noël. Amos étant très peu présent, il aurait pu devenir un mauvais père, mais le réveil magique de sa fille le sauva et leur lien ne s'arrêta alors plus de grandir tant ils se découvraient des points en commun, la magie, la maison Poufsouffle, puis la passion des mots, le talent pour l'écriture, l'engagement... On peut dire que grâce à la magie, Cedrella a gagné, ou récupéré son père. Leur lien est si fort que Cedrella a décidé de suivre les traces de son père dans l'entreprise de presse familiale. Ils partagent la même vision du monde et sont d'autant plus proches depuis le décès de Cordelia.
(3) Il y a quelques mois, elle quittait son petit appartement miteux qu'elle occupait depuis sa sortie de Poudlard pour se rendre à la rédaction du "Scroutt enchaîné", le journal de son père, une habitude puisqu'elle était devenue son employée. En arrivant sur les lieux, Cedrella cru d'abord s'être trompé d'endroit en transplannant, jusqu'à ce qu'elle découvre son père sous les décombres et le sorte de là. Il n'y eu pas d'autres blessés, les autres employés arrivaient derrière Cedrella. Son père était le seul à être au journal depuis l'aurore, souvent il passait même la nuit dans son bureau. C'est alors que le père et la faille Bloxam décidèrent de fuir. Ils conserveraient leur encre militante contre l'intégrisme du sang et al corruption du gouvernement. D'abord ensemble, ils se perdirent alors qu'ils étaient pourchassés par des rafleurs. Depuis ce jour, Cedrella ne cesse de fuir, elle n'a plus d'attaches, plus d'amis, plus de famille, plus de logement, il ne lui reste que sa plume, la chose qu'elle chérit le plus au monde. Elle a rejoint la Résistance en pensant y retrouver la trace de son père et ne perd pas espoir. Et même si elle manie plus facilement la plume que la baguette, elle n'est pas inutile. Elle qui avait peur de perdre son inspiration et son talent en se battant concrètement, a trouvé le moyen de mettre son don pour l'écriture au profit de la Résistance. Elle continue d'écrire pour convaincre ceux qui seraient encore indécis de rejoindre la Résistance, sans perdre espoir de convertir quelques intégristes du sang. Elle écrit pour rapporter, comme une véritable reporter, les évènements, les tortures, les massacres, les tragédies familiales, pour mobiliser la population. Elle écrit des messages codés pour les familles qui essayent de retrouver un proche ou pour les combattants... Finalement son amour des mots se nourrit de cette guerre et son style devient plus mature, moins innocent.