L'artefact magique posé sur le bureau ressemblait à une grande marmite. Le professeur expliqua que le thé qu'on y faisait bouillir avait la particularité de provoquer des visions d'avenir à tout ceux qui en buvaient. Il s'agissait d'un objet magique rare et ancien. D'un coup de baguette il versa de l'eau et du thé dans la marmite, puis la réchauffa. Les élèves attendirent, curieux. Quelques minutes plus tard il versa le thé dans des tasses et incita tous les élèves présents à en boire quelques gorgées. Les effets ne tardèrent pas à arriver. Mais qui aurait pu prévoir des visions folles et des hallucinations plus vraies que nature ? Prenez garde, vos personnages en voit réellement de toutes les couleurs.
Rappel des participants.
Citation :
DIVINATION - cours des 4ème année. Merlin R. Cavanagh Lilith D. Lancaster Lola R. Wolff Roksiann L. Assetan Dawn R. Blackwood Elynn F. Ambrose Rubis M.-C. Wilbert
Il n'y a pas d’ordre prédéfini, chacun poste à sa guise selon son temps disponible et son inspiration. Nous voudrions des sujets actifs et réactifs, aussi essayer de privilégier les RP plus courts, entre 400 et 600 mots.
Dawn R. Blackwood
LA PRINCESSE DES GLACES
+ SORCIER DEPUIS LE : 18/08/2012 + PARCHEMINS : 6731 + LOCALISATION : Poudlard, la tanière des verts ou le terrain de quidditch
« Il est hors de question que j'avale ça. » La voix de Dawn avait claquée dans le silence provoqué par l'annonce que venait de faire le professeur de divination. Installée auprès de ses camarades, assise sur un pouf aux couleurs vives la Serpentarde regardait fixement le professeur Cavanagh avec un regard perplexe et une expression butée. Il était réellement sérieux? Il comptait réellement leur faire avaler un thé sortit d'une marmite à l'aspect aussi suspect? Et si ce n'étaient pas des visions qu'ils risquaient mais un empoisonnement? Dawn commençait sérieusement à comprendre pourquoi ses camarades refusaient de prendre le cours de divination comme option. Elle avait toujours pensé que c'était une matière sans risque, qu'il suffisait de sortir deux ou trois bêtises sur son avenir soit-disant vu dans du marc de café pour avoir une bonne note, et, soyons honnête, avoir cours avec le professeur Cavanagh était assez divertissant vu son caractère. Mais là les choses prenaient une tournure qui ne lui plaisait pas vraiment. C'était totalement différent de lire l'avenir dans une boule de cristal et de le voir de ses propres yeux. Elle préférait largement s'imbiber d'alcool jusqu'à ne plus en tenir debout pour voir des choses qui n'existaient pas. Autours d'elle les réactions étaient mitigées, certains élèves semblaient vraiment enthousiasmé par l'idée de voir eux même leur avenir alors que d'autres paraissaient partager sa méfiance. Dawn tenta de croiser le regard de Lola Wolff, son amie Gryffondor, mais ses longs cheveux blonds l'empêchaient de voir l'expression peinte sur son visage. Elle espérait qu'elle partageait aussi son indignation. Elle croisa néanmoins le regard de Lilith Lancaster qui se trouvait à quelques pas d'elle mais elle ne s'y attarda pas, faisant comme si elle avait à peine remarquer sa camarade de maison qu'elle n'appréciait ouvertement pas. Et c'était réciproque. Sans une explication de plus, et toujours avec son air aussi détaché, le professeur entrepris de faire passer des tasses aux élèves et de verser un peu de thé à chacun afin de pouvoir commencer le cours.
Sa tasse jaune et brûlante en main Dawn jeta un regard autours d'elle et poussa un soupir résigné en voyant les élèves avaler la boisson avec plus ou moins d'envie. Elle tenta de renifler la potion, de trouver une excuse pour ne pas la boire mais aucune odeur étrange ne vint déranger son odorat. Boire le thé était une consigne du professeur Cavanagh elle ne pouvait pas y échapper sans une bonne raison et si elle continuait dans la provocation de cette manière il allait finir par enlever des points à sa maison. Et il était hors de question qu'elle fasse se plaisir à ses camarade des trois autres maisons. Elle fini donc par lancer un dernier regard à son professeur qui semblait beaucoup trop détendu pour la situation présente. « Je savais que vous essayeriez de nous tuer un jour. » Lança-t-elle calmement avant de porter la tasse à ses lèvres, avalant le thé d'un trait en tentant de ne pas réfléchir à ce qu'elle faisait.
J'avais beau dire ce que je voulais à propos de ma vie calme et tranquille à Poudlard, que j'évitais les remous et tout ça, il y avait certaines choses que je ne pouvais éviter, comme les cours. Je n'avais aucun soucis à aller en cours, il ne faut pas se méprendre sur mes propos, cependant il y a certains cours que j'aime moins. Par exemple, la divination n'est pas réellement ma tasse de thé. Cette matière est beaucoup trop flou pour moi, ce n'est pas du tout concret dans mon esprit. Je suis une sorcière très terre à terre donc lire les signes que les vieilles feuilles de thé bouillies laisseraient dans le fond de ma tasse...je passe mon tour. Il y en a qui adore ça jouer avec le thé et tout, je respecte ça, mais qu'ils ne me jugent pas pour que j'aime ça non plus.
Ce jour-là, c'était exactement ce que je craignais. Je me suis rendue à mon cours de divination, peu enthousiaste, et je me suis assise à l'écart, prenant place à quelques tables de cette chère Dawn que je n'arrivais pas à sentir, malgré moi. Il y a des gens qui, même si nous faisons des efforts, ont une tête qui ne nous revient pas. Bon dans son cas, sa tête ne me revient pas et je l'envie, je dois me l'avouer. Sa facilité en cours me donne des boutons. Je trouve cela complètement injuste et puis voilà quoi, je suis jalouse, ça y est, je l'ai dit. Je me l'avoue à moi-même, mais aux autres jamais. Enfin bref, peu importait ma compagne de maison, j'étais dans mon cours et même si ça ne m'enchantait pas, je devais participer à l'activité du jour. Le professeur Cavanagh nous expliqua que nous devions boire le thé qu'il nous distribuait pour que nous puissions voir notre futur. Génial.
J'ai regardé autour de moi pour voir la réaction des autres élèves, qui étaient plutôt partagée. Certains semblaient euphoriques à l'idée de voir ce que le destin leur réservait et il y avait des gens qui, comme moi, ne semblaient pas plus enthousiastes qu'il le fallait. Je ne tenais pas à savoir ce qui allait se passer dans mon avenir, je trouvais ça plutôt effrayant en fait. J'entendis la remarque de la brune qui pensait que notre professeur de potion essayait de nous assassiner, ce qui me fit sourire. La pauvre semblait dégoutée. Je n'étais pas mieux en fait, mais je ne fis pas de commentaire. J'ai pris ma tasse entre mes mains, regardant le liquide qu'elle contenait avec un air découragé.
« C'est pas sérieux ce truc »
Je pris mon courage et ma tasse à deux mains et je pus d'un trait la boisson chaude. autant que ce soit vite fait. Qu'allais-je voir pour mon futur ? La réponse m'inquiétait. | Chameleon Circuit.
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
Ezra Scodelario
LA BLESSURE DE L'INSOMNIE
+ SORCIER DEPUIS LE : 24/01/2013 + PARCHEMINS : 358 + LOCALISATION : Principalement dans l'enceinte du château de Poudlard depuis septembre dernier
La divination était sans doute le cours que détestait le plus Elynn. Elle avait espéré pouvoir se débarrasser de cette matière à la rentrée mais comme Grand-mère avait toujours son mot à dire et que soit disant c’était une matière pour les jeunes filles de bonne famille, elle avait capitulé. En contre partie, elle avait eu le droit d’exercer une autre option de son choix.
Jusqu’à aujourd’hui, les séances dans cette salle aussi déjantée et étrange que le look moldu à souhait de son propriétaire, avait été longues et ennuyantes. Peut-être que pour une fois, la jeune fille s’amuserait un peu, qui sait. Elle observa les autres élèves et au vu des réactions de ses camarades tout était mitigé : Dawn Blackwood grognait, comme souvent mais jamais sans dépasser aucune limite de provocation qui lui causerait des ennuis avec le corps professoral, Lola Wolff semblait absorbée par le contenu de sa tasse les cheveux pendant le long de ses joues, Lilith Lancaster avait toujours cette expression détachée de son visage quoi qu’un peu ennuyée de cette nouvelle lubie de leur professeur… Ce dernier en effet semblait prendre un malin plaisir à attendre les effets de ce fameux thé magique et son sourire énigmatique titilla un peu la jeune fille.
Elynn, elle, tenait de sa main droite, l’auriculaire bien relevé, sa tasse pourpre et légèrement ébréchée sur le côté. Elle n’avait pas peur de son avenir, au contraire peut-être que celui-ci lui apporterait des réponses à toutes les questions qui s’accumulaient et tournaient en boucle dans sa tête. Et puis qu’est-ce qui pouvait être pire de toute façon : elle n’avait plus de parents, son grand-père était mort et elle en souffrait toujours, sa famille la détestait avec en première ligne Grand-mère Tyrannic’ comme elle aimait l’appeler pour se soulager, elle avait peu voir pas d’amis en qui elle pouvait avoir confiance, sa vie était sans intérêt et tellement insignifiante que depuis le début de journée, seule la bibliothécaire lui avait adressé un sourire. Elle avala donc d’un trait le contenu de sa tasse, sans simagrées, sans plaintes, sans sourire, sans vraiment de réaction, comme d’habitude elle cachait ses émotions et ne reflétait que ce qu’on attendait d’elle. Elle détestait le thé, personne ne sans doutait, et celui-ci ne relevait pas vraiment le niveau, encore une eau chaude avec un drôle de goût de plus.
Le temps s’écoula lentement, Elynn se concentra sur elle afin de sentir le moindre changement opérer dans son corps ou son esprit. La jeune poufsouffle s’était attendue à avoir une vision, un flash, une apparition, n’importe quoi mais rapidement. Au lieu de ça elle semblait pouvoir décompter les secondes et les minutes. Peut-être cinq s’étaient écoulées, tous ses camarades attendaient, une tension était palpable et l’atmosphère était électrique. Le premier qui bougerait se recevrait un sort, c’était certain. Et ce fut à ce moment là qu’elle aperçu une ombre, derrière le bureau du Professeur Cavanagh, qui était tellement sombre qu’elle ne su ce que c’était au premier coup d’œil et tellement immense qu’un cri ne pu retenir la barrière de ses lèvres.
Dernière édition par Elynn F. Ambrose le Dim 10 Mar - 20:49, édité 1 fois
Dawn R. Blackwood
LA PRINCESSE DES GLACES
+ SORCIER DEPUIS LE : 18/08/2012 + PARCHEMINS : 6731 + LOCALISATION : Poudlard, la tanière des verts ou le terrain de quidditch
La seule satisfaction que pu trouver Dawn à boire ce thé aux propriétés étrange fut de voir que la plupart de ses camarades avaient l'air aussi peu inspiré par le thé qu'elle. Mais le professeur avait réussi à faire que tous ses élèves participe, et c'était un réel exploit en soit quand on savait que sa classe était remplie de jeunes sorciers prêt à tout plutôt qu'avoir cours. Cela faisait quelques longues secondes que Dawn avait avalé le breuvage et elle devait bien s'avouer qu'elle était un peu déçue. Rien ne s'était passé. Le thé en lui même n'avait rien d'extraordinaire, il était peut être un peu trop épicé et manquait de sucre à son goût mais rien de plus. Peu patiente de nature elle croisa les bras sur sa poitrine et après avoir lancé un nouveau regard perplexe à son professeur elle tourna la tête vers ses camarades. Tous semblaient attendre qu'il se passe quelque chose. Peut être que quelque chose allait subitement leur apparaitre. Qu'ils allaient tous avoir des visions du futur tellement renversantes qu'ils en resteraient changés pour le restant de leur vie? Mais en fait ce ne fut pas le cas. Pendant plusieurs minutes chacun s'observa, détaillant tous les détails de la pièce et les réactions de chacun. La sorcière ouvrit la bouche, prête à faire remarquer l'affreux échec que venait de subir l'expérience de leur professeur quand elle remarqua Elynn Ambrose. Dawn et elle se connaissaient depuis une éternité, lors des soirées mondaines qui réunissaient leurs famille les Ambrose semblaient décidés à lui mettre leur petite fille dans les pattes. En fait Dawn ne détestait pas Elynn, elle ne pouvait pas dire ça, mais elle ne l'aimait pas non plus. Malgré tout cela faisait assez longtemps qu'elle la connaissait pour comprendre que quelque chose clochait. La jaune était devenue soudainement pâle et ses yeux s'agrandissaient lentement d'effroi. Avant que quiconque n'ait pu le remarquer un hurlement effrayant franchi ses lèvres, créant une vague de panique dans la classe. Comme les autres élèves la Serpentarde regarda dans tous les sens, essayant de comprendre ce qui pouvait tant faire peur à la jeune femme mais elle ne vit rien du tout. « Qu'est-ce qu'il y a? » De toute évidence quelque chose que elle seule voyait.
De nouveau elle jeta des coups d’œil autours d'elle pour comprendre ce qu'il se passait dans la tête de la jaune. Mais son regard fut brutalement attiré par une forme dans le fonds de la classe, elle se stoppa d'un coup, tous les sens en éveil, craignant déjà ce qu'il semblait se passer. Sans faire attention à ses camarades elle se tourna vers le fonds de la salle, fronçant les sourcils. C'était comme si sa vue s'était endormie pendant quelques secondes, elle voyait flou et sa tête lui paraissait à la fois extraordinairement légère et douloureusement lourde. Perdue elle cligna plusieurs fois des yeux pour tenter de dissiper son malaise et de retrouver tous ses sens. Peu à peu sa vue revint à la normale mais la forme qu'elle voyait dans la salle ne s'estompa pas, bien au contraire elle était de plus en plus nette. Soudainement elle lâcha sa tasse qui atterri au sol dans un tintement sourd. « Oh bordel... » Souffla-t-elle sans se préoccuper de la vulgarité de ses paroles. Dans le fond de la classe se tenait Dawn Blackwood. Elle même. Mais différente. La Dawn de sa vision portait un serre-tête blanc sur des cheveux coupés au carré et impeccablement coiffés, un chemisier dont tous les boutons étaient sagement fermés, une jupe crayons qui ne laissait même pas entrevoir ses genoux, et des chaussures tellement plates qu'elle ne pensait même pas que cela existait. Les yeux de la Serpentarde s'agrandirent sous le choc, son sourire méprisant avait quitté ses lèvres depuis longtemps maintenant. Elle avait sous les yeux la parfaite petite femme au foyer. Elle était cette femme. Celle à l'air tellement aimable et serviable. Et c'était une vrai horreur. Sans réfléchir elle agrippa le bras le plus proche qu'elle pu trouver, peu importe à qui il appartenait. « Est-ce que tu vois ce que je vois?.. » Souffla-t-elle en tentant de masquer la crise qui couvait en elle.
Spoiler:
J'ai fais trop de mots, désolée je me suis laissée emportée A la personne a qui Dawn prend le bras, vous pouvez ou non partager sa vision à vous de décider ce qui sera le plus drôle (a)
Etre adulte, responsable, stable. Oublier ses chats, ses cartons de pizza la vie parfaite de chômeur et surtout, surtout ignorer toutes remarques venant d'un Serdaigle péteux et prétention, ceux pour qui l'expression moldue « il y a des claques qui se perdent » prend enfin tout son sens. En soit, être professeur ne devrait pas me poser trop de problèmes. Je peux gérer, il suffit juste de respirer de se calmer. D'y aller à coup de bonne volonté. Et pourtant malgré toute cette bonne volonté, je suis bien obligé d'admettre que je suis tendu comme un string de vieille femme. Les cours débutent officiellement et plus la salle de classe aux fauteuils colorés et à l'aura mystérieux se remplit plus l'envie de rendre mon petit-déjeuner se fait sentir, ou de vider une bonne bouteille de whisky pur feu, ou pourquoi pas les deux à la fois. La trappe de la salle de divination -celle qui fut à l'origine de tant de cauchemars durant mon enfance, oui, cette trappe là- n'est ouverte que depuis cinq petites minutes mais la plupart des élèves ont déjà pris place et me fixent de leur yeux globuleux et inquisiteurs, je pousse un lourd soupir alors que mes fesses semble désespérément fixées à la chaise qui fait face à toute cette troupe de trolls aux doses d'hormones trop élevées. L'unique bonne nouvelle de cette journée horrible que je m'apprête à vire hormis le fait qu'il y aura du whisky durant le repas à midi, est que la bibliothèque semble bien fournie ou du moins beaucoup plus qu'à mon époque. Trouver un livre de divination et par la même occasion les explications nécessaires pour pouvoir donner un cours en ayant l'air crédible fut un jeu d'enfant. Le choix de la leçon, il faut bien l'avouer se fit quelque peu au hasard. Une activité qui pourrait potentiellement plaire aux élèves, ennuyer tous les Serdaigles de la classe puisqu'il ne fallait pas avoir inventé l'eau chaude pour participer à ce cours -et les Serdaigles avaient au fil des années montré à quel points seuls leurs fidèles amies les neurones pouvaient les mettre sur le devant de la scène- en soit rien ne pourrait gâcher ce premier jour de cours, si ce n'est le potentiel risque que forcé par ma narcolepsie je plonge dans un profond sommeil durant le cours. Chasser cette idée de ses pensées. Oublier. Quelques secondes s'écoulent me laissant ainsi l'occasion de retrouver l'usager de mes jambes et de pouvoir ainsi décoller mon fessier de ma chaise et d'avancer d'un pas en direction des élèves qui sont maintenant tous présents. Je m'éclaircie la gorge, prends une inspiration, la machine est lancée. En moins de cinq minutes j'ai expliqué le but du cours à tous les petits mioches que j'affectionnerai d'ici quelque mois assis devant moi. Boire le breuvage que se trouve devant eux et entrevoir se pseudo futur. De belles conneries, je m'abstiens pourtant de tout commentaire et observe plutôt les élèves se mettre à l'ouvrage.
« C'est pas sérieux ce truc » « Il est hors de question que j'avale ça. » Mon regard se pose sur les élèves de Serpentard qui me fixent avec provocation et perplexité, un silence s'abat sur l'assemblée et le sérieux et brillant professeur que je suis... éclate de rire. Si seulement ils savaient qu'à leur place non plus je n'y toucherai pas ! Sous les regards inquiets des élèves qui pensent sans doute que leur nouveau professeur de divination n'est pas plus saint d'esprit que les précédents, j'essaie en vain de reprendre mon calme lorsqu'un cri met brutalement fin à mon rire. En moins de temps qu'il faut pour le dire, l'agitation se crée dans la salle où gentiment, j'étouffe. Impossible que cette fichue boisson marche, je n'ai jamais été doué en cours de potion, j'étais même un piètre élèves. Pourtant, d'autres cris se font entendre et j'ai la très mauvaise impression que les choses vont comme chaque fois que je suis dans les parages dégénérer. Sans attendre une seule seconde et d'un coup de baguette magique, j'éloigne toutes les tasses et la marmite des élèves créant ainsi un murmure de protestations chez ceux qui n'avaient pas encore eut le temps de tremper leurs lèvres dans la mixture que j'avais concoctée et qui n'aurait dû, dans le pire descas leur faire faire un tour à l'Infirmerie. J'inspire, j'expire, être mature. « Bien, silence s'il vous plaît, tout le monde va garder son calme. Je ne veux pas de cris de donzelle en chaleur, pas de scène dramaticoadolesecente. Vous ne verrez pas le sinistros en buvant un peu de thé je peux vous l'assurer ! » Mentir, même ça c'est une chose que je n'ai jamais pu faire. J'suis autant paumé que ces élèves qui se sont fait brusquement retiré leurs tasses des mains et je dois malgré tout faire bonne figure. Tout en ignorant les regards noirs ou les rires des élèves, je m'approche lentement mais sûrement de la jeune Poufsouffle qui est à l'origine de ce cri de chat agonisant. Je ne suis ni un être responsable, ni quelqu'un de mature mais je me dois de faire semblant. Doucement ma main se pose sur son épaule. « Ca va allez ? »
Spoiler:
C'est un peu longuet et ça s'enchaîne très rapidement mais je ne pouvais pas m'étendre encore plus et comme Merlin est déjà bien à la bourre
J'aimais les choses concrètes, les études qui sont prouvées et que tout le monde peut vérifier. C'est l'esprit scientifique de base après tout. Une étude doit pouvoir être reproduite pour réellement pour prouver la véracité de ses résultats. Du moins, cette notion est valide dans le monde moldu, ce n'est pas le cas dans le monde sorcier et ça me mettait toujours en boule. Ce n'est pas tout le monde qui a un don pour la divination ou pour n'importe quelle faculté magique. En général, je n'ai pas de difficulté à accepter ces facultés qui ont, pour la plupart, faites leur preuve à travers le temps. Par contre, pour ce qui est de la divination, c'était une toute autre paire de manches. Je n'avais que peu de respect pour cette discipline qui était aussi peu respecté par une grande partie du monde magique. Ce domaine était vague et nous faisait ingérer des substances qui ne m'inspiraient pas grande chose mis à part de la crainte.
Je m'étais tout de même décidée à boire la tasse que le professeur Cavanagh nous avait demandé de boire. Juste après avoir avalé le contenu de ma tasse, une fille de Poufsouffle s'est mise à hurler. C'était quoi ce bordel encore. J'espérais que ce n'était pas l'une de ces fanatiques de la divination qui hurlait de bonheur parce qu'elle venait de voir une perruche annonciatrice d'un futur rempli de bonheur et d'amour avec un prince slovaque à cause de la teinte de bleu des plumes de la dite perruche. Je détestais ces filles qui voulaient faire leur intéressante. Je me suis tournée dans sa direction pour voir ce qui se passait et, étrangement, je vu heureuse de voir qu'elle ne faisait pas son intéressante. Par contre, elle semblait terrorisée, ce qui n'était pas nécessairement mieux, pour elle à tout le moins. Je m'étais un peu rapprochée d'elle et au même moment, Dawn me saisit le bras. Qu'est-ce qu'elle voulait à la fin ? Je me suis tournée vers elle pour lui demander quel était le problème cette fois, mais je fus saisi au ventre par ce que je voyais.
Est-ce que je voyais mon futur ? Cette potion avait-elle réellement fonctionnée ? J'étais là, devant moi, souriante avec un pur inconnu au bras. Je semblais heureuse. C'était plutôt cool, plus que ce que l'autre blonde semblait voir. J'ai rapidement répondu à Dawn, qui elle semblait plutôt choquée.
« Je crois pas non, je crois vraiment pas. T'aurais pas cet air sur le visage si on voyait la même chose. Tu vois quoi ? »
Au même moment, l'enseignant ramena à lui toutes les tasses pour une raison inconnue. Il devrait être plutôt content que, pour une fois, nos travaux pratiques fonctionnent. Et que racontait-il après tout ? Cris de donzelles en chaleur ? Scènes dramaticoadolescentes ? Il racontait n'importe quoi pardi. Pourquoi les deux filles semblaient plutôt sous le choc de leur vision et pas moi ? Ça n'annonçait rien de bon pour moi. J'avais beau être satisfaite de ce que je voyais, j'avais de voir la suite. J'avais eu une enfance merdique et j'avais réellement peur que ma vie continue dans cette voie. Je ne m'attendais pas réellement à une quelconque réponse de la part de Dawn, connaissant nos légendaires prises de bec, mais je me tenais toujours près d'elle, retournant mon regard vers mon reflet futuriste.
Lorsque le professeur montra sa marmite, Rubis sentit les étoiles briller dans ses yeux, qu'est-ce qu'il avait concocté cette fois-ci ? Non pas qu'elle aimait les surprises, mais en fait elle adorait ça ! Lorsqu'il parla d'un thé qui allait leur faire découvrir un peu de leur avenir, elle ne put pas s'empêcher de poser ses affaires et essayer de tendre la tête pour voir de plus près ce thé qui allait tous les rendre euphorique à l'évidence. Mais en fin de compte non, quelques élèves avaient une mine préoccupées et n'avaient pas l'air très enjoués par cette nouvelle aussi bonne qu'elle soit. Venir en cours de divination était plutôt dangereux en y réfléchissant, si une personne avait peur de connaître son avenir, il ne valait mieux pas y aller, car oui elle croyait en la divination et n'avait pas peur de le montrer, car après tout, ça pouvait se montrer très utile de savoir lire dans une tasse ! Les sepentards avaient toujours cette crainte, Rubis était convaincue que c'était parce qu'ils avaient peur de se dévoiler aux autres, ils étaient un peu froid après tout, mais elle n'avait rien à redire sur ce point, car elle-même était un peu tête-brûlé à ce niveau, de ne pas vouloir aller voir les autres et leur en dire plus sur elle
Une tasse arriva devant ses yeux, elle remercia le professeur et la prit dans sa main. La chaleur qui empourpra ses mains au toucher du verre, lui redonna tout de suite confiance en elle. C'était un professeur après tout, il savait ce qu'il faisait et il était expérimenté, il ne cherchait pas à leur faire du mal. Du moins Rubis en était convaincue. Lorsqu'elle porta la tasse à ses lèvres, elle jeta un dernier coup d'oeil à droit à gauche et appréhendait peut-être vraiment le résultat de ce cours. Qu'allait-elle voir ? Serait-ce un futur noir ou plutôt positif ? Elle avait hâte de savoir et la curiosité eut raison d'elle, elle avala la première gorgée et ne trouva pas que le liquide soit ragoutant alors elle en prit une deuxième. Le temps passa et elle ne ressentait absolument rien... Puis un cri retentit, tous les adolescents en ébullition, l'inquiétude et la peur dans les yeux de chacun. Puis Rubis se vit au loin, elle était déjà plus grande, peut-être deux ans de plus qu'avant, elle puait la confiance en elle, elle portait une robe, des talons et optait ce visage de garce qu'elle n'avait encore jamais pu faire dans son miroir.
Elle avança vers le mirage abasourdi, ses parents se trouvaient juste à côté d'elle et la jeune Poufsouffle ne se reconnaissait pas, alors elle eut un petit mouvement de la tête paniquée et dit haut et fort « Vous voyez là-bas ? Je... Monsieur Cavanagh, ça va faire effet combien de temps ? » Ce n'était pas qu'elle ne voulait pas se voir comme ça, mais au fond ce n'était pas elle et elle n'aimait pas cette image qu'elle projetait. Puis soudain deux autres personnes arrivèrent dans le tableau, un couple, jeune, plus jeune que les Wilbert, ils parlaient, mais ce n'était qu'un bruit, Rubis arriva à déchiffrer et ce n'était pas de l'anglais, mais plutôt du français. Pourquoi des gens parlaient en français avec elle alors qu'elle n'en parlait pas un seul mot ? Elle détourna les yeux de ce spectacle et entendit les autres élèves autour d'elle, aussi paniqués ou peut-être seulement apeurés par ce qu'ils voyaient, il y avait de quoi en même temps. Le futur n'était peut-être pas fait pour être révélé ! Elle osa dire à son professeur « Peut-être que les effets s'apaiseront en buvant de l'eau, pour faire passer le thé ? »
Dawn R. Blackwood
LA PRINCESSE DES GLACES
+ SORCIER DEPUIS LE : 18/08/2012 + PARCHEMINS : 6731 + LOCALISATION : Poudlard, la tanière des verts ou le terrain de quidditch
Toujours jonchée à ses pieds la tasse que Dawn venait de faire tomber s'anima brusquement pour aller rejoindre le professeur dans un coin de la salle. Mais la sorcière ni prêta pas le moindre attention, beaucoup trop hypnotisée par la scène qui se déroulait sous ses yeux. Ce fut la voix du professeur qui la tira de ses pensées. « Bien, silence s'il vous plaît, tout le monde va garder son calme. Je ne veux pas de cris de donzelle en chaleur, pas de scène dramaticoadolesecente. Vous ne verrez pas le sinistros en buvant un peu de thé je peux vous l'assurer ! » Dawn se tourna brusquement vers le professeur. Il n'était pas sérieux là? C'était lui qui leur donnait cet exercice et il ne supportait pas leurs réactions? A moins que... Il n'y croyait pas! Dawn ne voyait que ça comme explication et elle sentit aussitôt une bouffée d'indignation monter en elle. Leur professeur leur donnait un thé aux effets magiques sans même y croire. Et quand son thé finissait par marcher il ne savait pas comment réagir. Pire, il refusait de les croire, les prenant pour des idiotes. « Alors comment vous expliquez ce qu'on voit?.. Professeur. » Ajouta-t-elle pour atténuer le ton hystérique et arrogant que prenait sa voix. Elle reposa le regard sur la silhouette toujours présente au fonds de la classe. Elle. Elle même, mais plus âgée et totalement différente de ce qu'elle représentait au moment présent. Elle avait en face d'elle la parfaite femme au foyer, celle qui apportait des paniers garnis a ces nouveaux voisins et préparait de bons petits plats tous les soirs pour que son mari n'ait qu'à mettre les pieds sous la table. Tout ce que Dawn détestait et tout ce qu'elle ne serait jamais. Cette vision la mettait terriblement mal à l'aise, elle tremblait de tous ces membres et elle sentait un air désemparé s'imposer sur ses traits habituellement fiers. « Je crois pas non, je crois vraiment pas. T'aurais pas cet air sur le visage si on voyait la même chose. Tu vois quoi ? » Ce fut la voix de Lilith qui brisa le silence, la Serpentarde n'avait pas fait attention à qui elle agrippait. En temps normal elle aurait envoyer bouler la jeune femme, mais pour le moment elle n'en avait pas la force. Elles pouvaient enterrer la hache de guerre pour ce cours. Dawn garda le silence une seconde et retira doucement sa main du bras de la jeune femme espérant furtivement qu'elle ne lui avait pas planter involontairement ses ongles dans la chaire. Elle était la seule a voir ce double, ce qui était plutôt logique étant donné qu'elle ne comprenait pas pourquoi Elynn avait hurler plus tôt. En se tournant vers sa camarade elle ne pu s'empêcher de remarquer son air ravi, apparemment ce qu'elle voyait était plutôt plaisant pour les yeux. Quelle chance. « C'est... moi. Enfin, moi en plus âgée et horriblement parfaite et docile. » Elle jeta un rapide coup d'oeil à sa camarade. « Et toi, qu'est-ce que tu vois? » souffla-t-elle, espérant oublier son double présent dans la salle.
Mais quand elle se tourna elle fut prise d'un violent sursaut. Son double n'était plus dans le fonds de la salle, caché dans l'ombre. Il était à peine à un mètre d'elle, son sourire conciliant toujours plaqué sur ses lèvres peintes d'un rouge à lèvres d'un rose très sage. « De quoi as-tu peur Dawn?» lança-t-elle d'une voix douce et lointaine. Dawn écarquilla les yeux de stupeur, c'était déjà assez perturbant à voir, mais si en plus sa vision parlait ça en devenait insupportable! L'air de la pièce se fit lourd alors que l'expression de son double changeait petit à petit. Son doux sourire devenait cruel et ses yeux brillaient d'un éclat mauvais. « Ce n'est que moi. Toi.» Continua-t-elle d'une voix dure et menaçante. « Je suis ton futur, tu le sais n'est-ce pas? Et tu ne peux pas y échapper. » Un rire malsain s'échappa de ses lèvres tandis qu'elle avançait lentement vers la jeune femme. Paniquée et muette de peur Dawn voulu reculer mais dans sa précipitation elle trébucha sur son pouf et se retrouva à terre. C'était quoi ce bordel?
Dernière édition par Dawn R. Blackwood le Dim 3 Mar - 0:58, édité 1 fois
Ce qui se passait dans cette classe semblait dépasser largement les attentes du professeur Cavanagh. Sinon comment expliquer sa réaction complètement contraire à ce que j'avais pensé. Pour moi, ce qui se passait présentement était un succès, une preuve que la divination existait, ou du moins que ce thé avait des particularités développant notre ouverture d'esprit, je n'en savais rien mais les effets que nous avions étaient les effets attendus à la base. Normalement un enseignant est heureux et satisfait de voir que les travaux pratiques de ses élèves fonctionnent. Ce serait normal non ? Eh bien ce n'était pas son cas à lui pour une raison inconnue. En fait, ce n'est pas vrai. Elle n'était pas inconnue cette raison, la seule chose que je voyais qui pouvait être possible était que lui-même ne croyait pas en ce qu'il disait. Je ne comprenais pas comment un professeur pouvait ne pas croire ce qu'il devait nous enseigner. Comment nous convaincre si lui-même n'est pas convaincu, ça ne fait pas de sens. Ils engageaient n'importe qui maintenant. Si ça ne tenait qu'à moi, ils auraient tout aussi bien pu annuler cette matière, je n'aurais pas versé une seule larme pour elle.
Malheureusement, ça ne dépendait aucunement de moi donc je me trouvais dans cette classe avec un enseignant qui ne semblait pas comprendre ce qui se passait, une fille qui semblait halluciner un truc pas plaisant vu son hurlement et une Dawn qui me serrait le bras à cause de ce qu'elle voyait qui ne semblait pas plaisant non plus. Ma copine Rubis qui se trouvait un peu plus loin éleva la voix, une des rares fois en classe j'étais plutôt contente de l'entendre. Par contre, ce qu'elle a dit ne faisait pas trop de sens pour moi, dans mon monde de moldu, nous apprenions bien assez vite que l'eau ne diluais pas les liquides ingérés avant. Je parlais ici bien de la rumeur comme quoi nous dégrisons plus vite des effets de l'alcool en buvant de l'eau ou du café. N'importe quoi. Enfin bref, je ne croyais pas que ça nous aide plus que ça ici, à moins que l'eau ait la capacité d'atténuer les effets de cette potion déjà dans notre métabolisme. J'ai haussé un sourcil en lui jetant un coup d'oeil.
« Je crois pas Rubis. Du côté moldu ça ne fonctionne pas en tout cas. Je ne sais pas si ça peut aider avec des potions par contre. »
Entre temps, Dawn semblait être un peu revenue à elle et a lâché mon bras. Elle avait tourné son visage vers moi, me disant qu'elle se voyait plus âgée, docile et parfaite. Ça ne lui ressemblait clairement pas. Je pouvais mieux comprendre son air dégoûté et un peu effrayé. Je lui ai fait un sourire contrit, ne sachant pas trop quoi répondre à une vision du futur qui devait, techniquement, montrer ce que nous allions devenir. J'ai retourné le regard vers ma propre image un peu plus loin devant moi. J'étais là, avec un homme qui ne me semblait pas familier au premier coup d'oeil, mais son visage plutôt brouillé ne m'aidait pas vraiment. Je ne voyais qu'une silhouette, mais mon double futuriste semblait heureux d'être à son bras. Je me suis regardée m'avancer vers moi, laissant la silhouette masculine quelque pas derrière alors qu'elle venait me parler. Il est pas mal avoue. On a de la chance tu vas voir, ce mec est quelque chose en son genre. Tu vas en rendre plus d'une jalouse. Tu ne sais pas ce qui t'attend à la maison plus tard, coquine va. Mon double me fit un clin d'oeil complice, insinuant quelques insanités qui me firent hausser les sourcils. Mon double futuriste racontait des trucs plutôt étranges. Mon double était pervers et coquin. Je ne m'attendais pas réellement à cela venant d'un truc sérieux. Tu sais Lilith, les cochons peuvent voler. En plus mon double semblait fou. J'ai levé les yeux vers le plafond, me demandant ce que je foutais ici. Franchement, des cochons volants ? On se croirait dans un mauvais film.
« Mon double à l'air heureux mais raconte des trucs qui ne font pas de sens. Soit je deviens folle ou cette potion ne fonctionne pas comme il faut. Sérieusement...des cochons volants et puis quoi encore. »
J'ai regardé Dawn alors qu'elle semblait de plus en plus effrayée. J'avais de la chance d'avoir un double délirant au final. Elle s'est mise à reculer, probablement encore face à son double parfait et obéissant, et est trébuchée dans un pouf, se retrouvant au sol. Non franchement, cette mise en situation ne fonctionnait pas du tout.
« Monsieur il y aurait moyen d'arrêté tout ça ? Vous voyez bien que soit les élèves sont terrorisés ou bien on un double en train de délirer sur des trucs qui n'existent pas. Des cochons volants ? Sérieusement ? Arrêtez ça... »
J'ai regardé autour moi, cherchant des yeux mon double qui semblait avoir trouvé un petit cochon qu'elle tenait en laisse. Sérieusement. Le petit cochonnet s'est mis à voleter devant mon double qui tappa des mains, excitée de voir le prodige que son cochon pouvait faire. Elle me jeta un regard excitée avant de me dire :Tu vois je te l'avais dis !
« Oh toi la ferme...»
Mon double manquait franchement de sérieux. Par contre, je devais le lui donner, son petit cochon volait pour vrai, fourrant son groin un peu partout et faisait son petit bruit de cochon avec ses petites ailes roses qui battaient l'air et sa queue en tire-bouchon très bien tire-bouchonnée.
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FICHE PAR STILLNOTGINGER.
Dawn R. Blackwood
LA PRINCESSE DES GLACES
+ SORCIER DEPUIS LE : 18/08/2012 + PARCHEMINS : 6731 + LOCALISATION : Poudlard, la tanière des verts ou le terrain de quidditch
« Mon double à l'air heureux mais raconte des trucs qui ne font pas de sens. Soit je deviens folle ou cette potion ne fonctionne pas comme il faut. Sérieusement...des cochons volants et puis quoi encore. » Dawn ne prêta qu'une oreille peu attentive aux paroles de Lilith, elle ne parvenait plus à penser correctement, comme si son cerveau était engourdis par la vision de son double. Elle avait vaguement conscience de ce qui se passait autours d'elle, certains élèves avaient le même air terrifié qu'elle alors que d'autre, comme Lilith, semblaient plus perplexe qu'effrayé. Mais une chose était sûre, ce thé ne laissait personne indifférent et ce n'était pas forcément une bonne chose pour tous.
Toujours à terre la jeune femme observait son double avec des yeux emplit de peur, elle tremblait de tous ses membres et son cœur battait furieusement contre sa cage thoracique. Incapable de faire le moindre mouvement elle ne pouvait que fixer son double en priant pour qu'elle ne s'approche pas plus d'elle, et surtout que les effets du thé se dissipent au plus vite. Au départ elle n'avait pas beaucoup apprécier cette idée de thé divinatoire mais là les choses tournaient à l'hystérie dans la salle et elle même sentait que ses nerfs étaient sur le point de lâcher. Le professeur devait faire quelque chose, et vite. Au pris d'un grand effort elle détacha les yeux de sa vision et balaya la salle d'un regard, cherchant du secours. Mais elle ne parvint pas à capter le regard du professeur, toujours penché sur Elynn, qui était loin de prendre au sérieux le drame qui se déroulait dans sa propre salle. Un mouvement devant elle la fit de nouveau sursauter, aux côtés de son double l'air se troublait et se colorait lentement. Deux nouvelles formes étaient en train d'apparaitre sous ses yeux. Sans qu'elle ne puisse l'empêcher un hoquet de surprise franchit ses lèvres. Elle avait désormais devant elle la Dawn du futur ainsi que ses parents. Sa main s'agrippa avec force au rebord de la table qu'elle occupait précédemment et son visage perdit les quelques couleurs qui lui restait. Pourtant le couple Blackwood semblait différent. Leur apparence était la même, toujours aussi stricte et classieuse, mais leur comportement était loin de la réalité. Ils posèrent chacun une main bienveillante sur l'épaule du double de Dawn tout en la couvrant d'un regard aimant et fière. Ce n'était pas le genre d'attitude à laquelle la jeune femme était habituée et ce n'était pas le genre de regard que ces parents portaient sur elle en temps normal. Ses ongles écorchèrent la table tant cette vision lui fit mal au cœur. Elle battit des cils, se faisant violence pour ne pas laisser ses yeux se remplir de larmes. Les doubles de ses parents ne la regardaient même pas. Au contraire son propre double, lui, replongea ses yeux dans les siens, un rictus mauvais reprenant place sur son visage si sage. Lentement la Dawn de sa vision remonta la manche droite de son chemisier, dévoilant une peau pâle. Et tatouée. « Non. » Souffla-t-elle, incapable de prononcer un mot de plus ou de réagir. Sous ses yeux son double venait de dévoiler un tatouage d'un noir profond qu'elle ne serait pas prête d'oublier. Son avant bras était marqué d'une tête de mort et d'un serpent. La marque des mangemorts. La même qu'elle avait pu apercevoir à quelques reprises sur l'avant bras de son paternel lorsqu'il n'y prêtait pas attention dans leur manoir. Son double pencha la tête sur le côté, la toisant avec mépris comme si elle avait à faire à une petite idiote incapable de comprendre. « Mais bien sûr que si Dawn. Allons que croyais-tu? » Elle déglutit difficilement et secoua la tête comme pour nier l'inévitable. Son double passa un doigt sur son tatouage, le regardant avec ravissement. « Ne t'inquiète pas, ce n'était pas si terrible que ça. Au contraire, tu vas même beaucoup aimer le rite de passage. Après tout ce n'était qu'un né moldu... » Dawn ouvrit la bouche d'horreur mais aucun sons n'en sortit. Son double n'avait pas donner de nom mais son regard perfide valait toutes les paroles du monde. Un air de triomphe prenait place sur ses traits désormais durs et menaçants. Un bruit sourd retentit auprès de Dawn, la table qu'elle tenait venait de se renverser. Elle n'aurait su dire si c'était de sa faute ou non. N'y tenant plus elle plongea la main dans sa poche à la recherche de sa baguette et elle ferma les paupières si fort que cela lui fit mal. Tout plutôt qu'affronter cette vision cauchemardesque.
ubis n'ignora pas Lilith, elle la regarda lui fit signe de tête comme guise de remerciement pour lui avoir répondu et détourna la tête de nouveau vers son futur. C'était bizarre de se voir là, sans être vraiment là. Elle était dans sa bulle et se demandait ce qui avait bien pu lui arriver pour qu'elle ressemble à cette Rubis là juste en face, les yeux maquillés en noirs, les lèvres rouge pétante, une jupe, un regard foudroyant et une mine supérieur, comme si elle venait de récupérer toute sa confiance d'un seul coup et qu'on la transformait en petite peste sans cervelle. Elle avait déjà peut-être eu envie de devenir plus sûre d'elle, mais pas à ce point. Après tout c'était une Wilbert, et les Wilbert ne se pavanaient pas comme tous les sangs-purs naturels.. Mais apparemment là si. Elle tituba un peu, mais se reprit, elle avait envie de s'approcher encore plus et de se prendre dans les bras, peut-être comme signe de pitié ? Ou tout simplement d'envie ? Elle n'en avait aucune idée, elle savait juste une chose, les gens qui se trouvaient derrière la Rubis du futur, n'étaient pas ses parents et n'étaient pas des élèves. Elle plissa les yeux et rejeta ses cheveux en arrière. Comme signe d'agacement elle crispa sa bouche et fût prise de court lorsque son double lui lança « Pauvre petite. Tu as vu t'as petite tête ? Ta mine ? Tu veux pas arrêter d'avoir l'air aussi pathétique ? » Un peu choquée, puis en colère Rubis se regarda, mais comment osait-elle ? Elle avait l'habitude qu'on la critique, mais elle-même, ça n'allait pas un peu loin là ? Elle eut du mal à répondre, que devait-elle dire à ça ? Puis est-ce que la poufsouffle du futur la comprendrait ? Elle n'en savait rien, elle avait juste envie que ce cauchemar s'arrête, elle ne supportait pas de se voir comme ça et elle devait sûrement pas être la seule à voir quelque chose qui ne lui plaisait pas des masses. Elle se racla la gorge et se regarda à nouveau, mais ne s'adressa pas la parole, elle dit au professeur « Monsieur, vous n'avez pas de remède, un quelque chose ? N'êtes-vous pas censé connaître la procédure ? » Elle fit son insolente, mais à se voir comme ça, la dégoûtait peut-être un peu trop. Puis elle dit colériquement à son avenir « Je préfère être pathétique que te ressembler. Tu n'es pas moi et tu ne le seras jamais. » Rubis avait envie de pleurer. Qu'est-ce qu'il lui arrivait bon sang ? Puis qu'est-ce que ce couple derrière la poufsouffle plus vieille avait à lui faire coucou de la main. Qui étaient-ils ? Pourquoi regardaient-ils la garce qu'était devenue Rubis avec autant d'amour ? Elle se posait trop de questions, mais il y avait de quoi en même temps. La jeune fille poursuivit sur sa lancée « Puis qu'est-ce que tu veux ? Tu étais moi avant, tu n'as rien à dire, c'est à cause de toi que je suis là. » Elle se parlait à elle-même avec tant d'aisance et de dégoût, d'insolence et d'un ton si provoquant. Mais elle n'avait rien à craindre, Rubis contre Rubis du futur. C'était bizarre, mais c'était une situation à vivre. Son avenir lui répondit « J'étais. C'est bien ça le truc. Tu verras, tu comprendras. T'façon les Wilbert sont connus pour être discret, mais t'en ai pas une, toi t'es autre chose. T'es plus Rubis Wilbert, tu seras Rubis Marie-Claire Delambert. » Les phrases de son doublon n'avait pas vraiment de sens, Marie-Claire ? Certes c'était son deuxième prénom, mais personne ne l'appellait comme ça. Puis ce n'était pas une vraie Wilbert ? Bien sûr que si. Elle était tout ce qu'on pouvait appeler d'anglaise et de sang-pur, même si elle ne le montrait pas vraiment, puis Delambert c'était moche et français. Elle n'y comprenait rien et ça lui tapait sur le système. Alors lorsqu'elle ouvrit la bouche elle dit « Tais-toi. Ce que tu dis n'a pas de sens, et dit à ce foutu couple derrière d'arrêter de me faire coucou de la main. » La Poufsouffle avait les nerfs et bizarrement ça faisait longtemps qu'elle ne s'était pas senti comme ça, aussi bouillante de colère. Certes son avenir ne lui plaisait pas, mais était-ce une raison pour se mettre dans cet état ? Puis son doublon du futur lui dit « T'es énervé hein ? Tu boues intérieurement et c'est que le début ma cocotte. Mes mots on peut-être pas de sens, mais au fond t'es rien, t'es une batarde et tu comprendras rapidement ce que je veux dire. Te voile pas la face. T'es rien, rien du tout. » La brunette sentit ses joues rougir, la colère monter encore plus, puis ne se contrôla plus et gifla violemment son autre elle, si différent.. et si méchant. Puis elle recula, choquée par ce qu'elle venait de faire. Elle chercha de l'aide autour d'elle et dit fort pour que quelqu'un l'entende « J'ai giflé mon futur, enfin moi .. j'en ai marre. » Puis elle se laissa tomber par terre sous les yeux furieux de l'autre Rubis qui n'attendait qu'une chose : énerver l'adolescente qui se trouvait devant elle. Pour finir elle dit à l'adresse de l'élève qui était elle il y a quelques années « T'es molle. Relève-toi, monte la tête et montre que t'es fière. »
Ezra Scodelario
LA BLESSURE DE L'INSOMNIE
+ SORCIER DEPUIS LE : 24/01/2013 + PARCHEMINS : 358 + LOCALISATION : Principalement dans l'enceinte du château de Poudlard depuis septembre dernier
Son cri perçant retentissait encore aux oreilles d’Elynn, elle n’avait su le contenir, elle pourtant maîtresse dans l’art de se fondre dans la masse et éviter tout écart, mais cette vision était si cauchemardesque que toutes pensées cohérentes avaient désertées son esprit. La sombre et brumeuse apparition avait explosé devant elle lui insufflant une chaleur torride au visage, ce qui avait été l’élément déclencheur de ce cri aiguisé. Les flammes dansaient maintenant devant ses yeux qui s’agrandissaient à mesure que l’apparition prenait de l’ampleur. Elle n’entendit pas Dawn Blackwood lui demander ce qu’il lui arrivait. Elle ne perçu encore moins les élèves échangés sur leurs visions propres puisqu’il était évident que personne ne voyait la même chose. Elle fut incapable d’entendre les paroles de son professeur qui ne pensait certainement pas devoir gérer une classe si agitée et n’eu aucun mouvement lorsqu’il posa une main sur son épaule. Elle était bien loin de ressentir une quelconque gène face à sa réaction si disproportionnée d’un point de vu extérieur : sa réputation ? Ce n’était plus la priorité ! Elle devait juste comprendre pourquoi un feu incandescent essayait de la submerger. Un visage, identique au sien, ravagé par les cernes et pâle comme la mort, se matérialisa lentement au travers du brasier et s’avança jusqu’à se retrouver à dix centimètres du sien. Le contraste entre le rouge vif du feu et la froideur grisée du visage était impressionnant et laissait penser à un spectre effrayant. Sa respiration se coupa, attendant avec appréhension de savoir si cette apparition pouvait lui faire du mal. La bouche s’ouvrit lentement et un souffle léger et glacial vint caresser sa joue lui procurant un frisson désagréable et l’entité psalmodia avec une voix tout droit sortie d’outre-tombe : « L’héritière du massacre ne restera pas impuni longtemps, les flammes viendront l’embraser comme celle qui ont léché la chair ascendante, les terreurs nocturnes reviendront et la folie guettera, comme moi tu… ». La frimousse du professeur Cavanagh fit une étrange apparition au travers du visage analogue de la jeune fille qui ne pu se concentrer sur les paroles énigmatiques. Il sembla qu'on l'interpella avec force, elle n'entendit pas la voix de son professeur car la jeune fille était encore dans un songe éveillé et n'avait pas vraiment compris ce qu'il se passait. Elynn fut prise d’une secousse et prit conscience des mains de son professeur sur elle ce qui pour effet de la faire sortir de sa torpeur. L’hallucination sembla s’estomper un instant mais un rire sifflant et démoniaque retentissait toujours dans la pièce, ce qui insuffla un nouveau frisson à Elynn. Son professeur de divination finit par lui demander ce qu'elle avait bien pu voir, il avait ressenti le frisson de la jeune fille et son attitude avait tout d'intrigante. C’était une très bonne question, la seule chose certaine était que la blessure de l’entité n’était en rien physique, mais qu’en était-il cérébral de la jeune poufsouffle ?
Franchement le pauvre prof qui était devant nous n'avait aucun contrôle sur sa classe, sur sa matière, sur ce qu'il nous faisait faire. Je croyais avoir tout vu dans cette école, mais là c'était le cas le plus profond que je voyais depuis des années. Un enseignant qui ne sait pas du tout ce qu'il, c'était une pure honte. Et moi j'étais prise ici avec des étudiants angoissés par ce qu'il voyait et moi je n'avais qu'une pure comédie, qui ne se révélait pas du tout amusante. Un double de moi qui semblait abuser de certaines substances illicites, comme si j'allais devenir comme ma mère. En fait j'en sais trop rien, ma mère n'hallucinait pas des cochons volants, elle était seulement défoncée la plus grand partie du temps, assise sur le sofa à la maison ou probablement dans les mauvais quartiers à se trouver des partenaires pour la nuit, des mecs à voler ou des gens pour partager leur drogue. Je ne la voyais que très peu comme on peut le comprendre. On peut donc aussi comprendre que l'instinct maternel n'était pas trop son truc.
Bon, ma grand-mère s'est occupée de moi par la suite, je suis donc beaucoup moins sauvageonne que j'aurais pu l'être. Cependant, il y a des trucs que ma grand-mère n'a pas pu changer, comme mon problème de respect envers l'autorité si je ne la considère pas comme compétente. Comme à ce moment-là avec mon professeur de divination qui ne semblait pas du tout en contrôle de ce qui se passait. Il ne semblait même pas croire que nous puissions réellement sentir les effets de la substance qu'il nous avait fait ingérer. Donc, depuis le début de notre année scolaire, il nous faisait perdre notre temps avec des travaux en lesquels il ne croyait pas. Si seulement le directeur était au courant. Les autres enseignants devaient sen rendre compte. Je ne sais pas, je ne peux pas croire que d'autres enseignants ne puissent voir qu'un des leurs ne croit pas du tout ce qu'il fait de ses journées. Sa vie devait être foutrement ennuyeuse et il devait vraiment avoir besoin de noise pour faire ça.
Cependant, peu importait son besoin de gallion, je n'aimais pas qu'on me fass4e perdre mon temps pour des trucs du genre. J'étais debout près de Dawn qui semblait de plus en plus terrorisée par terre, Rubis ne semblait pas comprendre ce qui se passait autour d'elle et semblait souffrir et une autre Poufsouffle qui me disait quelque chose poussa un nouveau hurlement. Tout ça ne menait nulle part. La colère se mit à gronder en moi devant cette incompétence qui se manifestait de plus en plus. J'avais généralement un grand respect pour les enseignants, du moins assez pour ne pas faire de scène dans leur classe ou pour discuter leurs demandes. Malheureusement, dans le cas présent, le bouchon était poussé beaucoup trop loin. Je me suis donc avancée de quelques pas de notre enseignant qui avait les yeux ouverts grands comme des fond de chaudron, tout en restant à une distance raisonnable de lui, avant de prendre la parole sur un ton choqué.
« Je vais être franche avec vous, monsieur, vous me faites perdre mon temps, vous leur faite perdre leur temps et en plus la moitié de la classe est terrorisée. vous ne semblez pas comment régler le problème alors moi et mon double débile et son cochon volant domestique allons foutre le camp d'ici et j'espère sincèrement pour vous que les effets et la potion vont se dissiper bientôt parce que je n'ai pas l'intention de vivre longtemps avec un folle qui va commencer à me raconter que dans une autre vie elle était une licorne bleue à pois mauves. »
J'ai ramassé mes bouquins et mon sac et je suis partie vers les escaliers pour retourner à ma salle commune. Mon double me suivit à petits pas et pris la parole alors que je descendais les escaliers.
« Hé Lilith attend moi, je t'ai pas dis, dans une autre vie je crois que nous étions des loutres. Tu sais ces petites bêtes qui flottent sur le dos dans les rivières. Elles sont trooooooop mignonnes. C'est pour ça qu'on est mignonne nous aussi. Marche pas si vite, Lilith mon cochon ne vole pas aussi vite. Lilith ! »
J'ai levé les yeux vers le plafond, espérant presque me planter dans les escaliers pour ne plus entendre cette dinde. C'était vraiment pas sérieux être aussi idiote.
« Lilith s'il-te-plaît attend nous ! Humphrey ne vole pas rapidement, c'est encore un bébé cochon. »
Je ne pus qu'essayer de l'ignorer et j'allais le faire jusqu'à ce qu'elle disparaisse.
« C'est vraiment pas sérieux ce truc. »
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FICHE PAR STILLNOTGINGER.
Daily Prophet
LE MAITRE DU JEU
+ SORCIER DEPUIS LE : 13/11/2009 + PARCHEMINS : 1569
Bien qu'ils aient mis un moment à se faire ressentir les effets du thé avaient surpassé les espérances du jeune Professeur de Divination. Septiques au premier abord, les moues des élèves s'étaient soudainement changées devant les yeux du Professeur Cavanagh pour laisser place à des yeux ronds de surprises, des sourcils froncés, des hoquets de surprises. Un cri, puis deux, peux trois se firent entendre. Des exclamations et des insultes. La panique s'était répandue comme une traînée de poudre dans la classe de Divination. Rapidement, trop rapidement. En moins de temps qu'il ne le fallait pour le dire, Merlin Cavanagh avait perdu le contrôle de la situation. Ce n'est que lorsque quelques élèves quittèrent la classe dans le but de mettre le plus de distance possible entre leur vision du futur et eux que le jeune professeur de Divination réagit. Frappé par un éclair de génie, il agita sa baguette pour apaiser les esprits des élèves paniqués et mettre fin aux effets du thé. Il conseilla maladroitement à tous les élèves qui en éprouvaient le besoin de passer à L'Infirmerie pour réclamer une potion apaisante à l'Infirmière avant de renvoyer tous les élèves dans leur salle commune.