8h30, premier matin après les vacances. Ne pas penser. Tenir bon. Aller mécaniquement en cours. Me concentrer sur le déroulé de la journée. Je n'ai pas mal. Je ne suis pas faible, moi.
" Tiens, Pietru ? T'es là, toi ? Audrain s'est rendu compte qu'il perdait son temps ? " Je lève les yeux vers Theana Florisand, Poufsouffle, 7 ème année. Cette traînée de née moldue se permet d'ouvrir le sac à purin qui lui sert de bouche sous prétexte qu'il se l'est envoyé. Dans ma tête, c'est la tempête. Cette garce vient de me piquer en plein cœur. Elle essaie de m'humilier publiquement, dans un couloir bondé de nos camarades. Je joue la forte tête. J'inspire lentement, profondément, discrètement surtout. Puis, je souris. De mon sourire le plus factice et le plus condescendant qui soit. " Ça te fait toujours aussi mal hein ? Qu'il ne t'ait pas choisi, toi. Tu peux parler autant que tu veux pour essayer de te donner de l'importance. Tu ne seras jamais moi, Theana. Arrête d'essayer." Ma bouche lui lance un baiser. Je tourne les talons et je pars. Droite. Fière. Faisant mine d'ignorer les attaques qu'elle tente à mon encontre. Je ne vais pas céder face à cette grue. Je ne cèderai plus face à personne.
12h30. Ne pas m'approcher de ceux dont j'étais l'amie. Feindre de manger. Partir avant qu'on me demande quelque chose. Garder la tête haute. Sourire s'il le faut.
J'attends l'affluence de la pause méridienne pour effectuer la vengeance que j'ai ourdie, soigneusement. La main sur ce pendentif stupide. Bien cachée derrière une statue, j'attends le passage de Theana. Quand je distingue sa tignasse blonde, j'agite ma baguette. Ma bouche murmure le sortilège. Je savoure l'appréhension qui me ceint. Ma haine et ma colère sont si vivaces, il leur fallait une cible. La poufsouffle, dans son immense bonté, a décidé de se dévouer. On entend ses cris tandis que ses cheveux tombent par poignées. On saura la guérir, bien sûr. Mais, personne n'oubliera le visage de Theana, la chauve.
Je passe à côté d'elle sans lui jeter un regard. Elle ne le mérite pas. Je suis au-dessus de ça.
16h30 Supporter la palabre sans fin des mes professeurs. Me concentrer sur le grattement de ma plume sur le parchemin. Diriger vers la poubelle les mots qu'on peut me faire passer. Je ne suis plus des vôtres, laissez-moi.
17h30 Avoir la sensation d'étouffer. Me montrer hautaine pour dissimuler la blessure.
19h00 Eviter le repas. Avoir l'estomac noué. M'installer dans les fauteuils de la salle commune, un grimoire à la main. Mimer la concentration. Laisser mon esprit vagabonder. Loin.
20h00 Refermer le grimoire. Jeter un coup d'œil apeuré en réponse l'affluence de mes comparses qui rejoignent cet endroit. Me sentir prise au piège. Partir. Vite. Bousculer un de mes camarades sans m'en rendre compte. Sans en avoir rien à foutre, je l'admets.
Mes jambes enchaînent les pas sans mon consentement. Je suis en miette. Je laisse des morceaux de moi un peu partout sur mon passage. Avant même de m'en rendre compte, je pousse la porte de la salle des savoirs, au cinquième étage. Je me permet enfin de souffler. J'ai les joues rougies par ma courses, les cheveux un peu en bataille. Dans un effort désespéré, je me débarrasse de ma robe de sorcier pour cesser d'être l'héritière Silverwind. Redevenir un peu Lulla. Juste Lulla. Ce qui est complètement con. Parce que j'existe plus vraiment. Je commence à peine à m'en rendre compte. Au manoir, c'était facile. Augustus était là pour me dire qui être, que faire et comment le faire. À quoi ça sert un pantin sans personne pour mouvoir ses fils ?
Mais ici.... Ici, je me sens aussi vide que cette pièce. J'avance, tremblante. Mes yeux balayent ce mur censé avoir toutes les réponses. Alors, ça y'est... ça se bouscule dans ma tête. Est-ce que j'ai fait le bon choix ? Est-ce que je vais y arriver ? Est-ce-que ... Je me décide finalement. Je ferme les yeux. Aussitôt, les contours de son visage m'assaillent. Le son grave de sa voix. La douceur de ses lèvres. Je sentirai presque son odeur. Tout, à Poudlard, me rappelle Audrain Griffin. Chacun de mes pas au sein de château est une véritable gageure. Je suis systématique assaillie par les souvenirs. Il est partout à la fois. Je ne pensais pas qu'il était possible d'avoir aussi mal. Chacun de mes muscles a l'air de réclamer cet imbécile de sang-de-bourbe. Mon sang-de-bourbe. Orgueilleux, violent, intense, désagréable, sauvage et indomptable sang-de-bourbe. Mon Pygmalion. Mon prince, mon roi. Mon absolu.
Je suis en manque de toi. De nos engueulades. De tes moqueries. De ta folie. De ta musique et de ta peau. De tes trahisons et de mes mensonges.
Je suis orpheline, moi qui n'existait ici qu'à travers lui. Je n'ai jamais été que Lulla, la copine d'Audrain. Rien d'autre. Je n'ai jamais eu d'autre ambition. Sans sa force pour me soutenir, je suis paumée. N'ai-je pas fait la plus grosse erreur de ma vie en le trahissant ? Je me demande bien ce qui pourrait avoir de l'importance quand on a vécu les choses avec une telle intensité. La normalité me semble si fade, sans saveur. Mon monde est gris depuis qu'il n'est plus là pour le peindre avec ses couleur criardes. Et, moi, je ne me sens pas assez forte pour y déposer les miennes. Audrain était mon monde. Alors, dis moi, que reste-t-il maintenant ? La vérité est ailleurs.
Tu te fous de ma gueule, espèce de mur de mes deux ? J'te parle de vérité, peut-être ? Non ! Je te parle de ma vie, de mes choix et de mon avenir. La colère monte, et monte encore. Tourbillon violent et délicieux. Je te parle du fait que je me sois pas pointée ce soir-là alors que j'avais juré. Brûle !
"Incend..." La porte s'ouvre, m'arrêtant dans mon geste. Je rabaisse ma baguette avant de me tourner pour faire face à l'intrus. Je n'ai pas vraiment la force d'être en colère ou de ressentir quoi que ce soit de plus. J'ai le visage ravagé par les larmes. Je ne suis pas faible, hein ? Non, je suis juste paumée. Je ne suis pas d'ailleurs. C'est bien ça, le problème. Le silence reste mon dernier rempart. J'attends que l'intrus se moque, qu'il se montre odieux pour réagir, m'ajuster. Pour prétendre avoir encore un peu de vie. Mes lèvres frémissent sous l'impulsion. Je voudrais dire quelque chose. Me montrer incisive et spirituelle. Sauf qu'il n'y a plus rien.
Le masque tombe. Gale a tout le loisir de constater que je ne suis qu'un odieux mensonge, qu'il ne reste rien qu'une enveloppe de chair vide.
Gale Rosier-Nott
+ SORCIER DEPUIS LE : 22/09/2016 + PARCHEMINS : 95 + LOCALISATION : Serpentard, 6ème année
Quelques incidents notoires avaient secoué Poudlard juste avant les vacances de Noël. Il y avait d'abord eu ce Serdaigle qui avait aggressé une élève aux couleurs de la maison de mon meilleur ami. Cela avait jeté un froid sur toute l'école et n'avait pas manqué de nous surprendre. O'Carley ne m'avait pas l'air si insignifiant que cela enfin de compte et se révélait terrifiant pour la plupart des impurs de l'école. Si je saluais son geste, pour la cause des sangs purs, même s'il ne l'avait pas revendiqué en tant que tel - le hasard faisait parfois bien les choses - je me gardais bien toutefois, de trop vanter les mérites d'un tel acte, par respect pour Amadeus et par souci de discrétion, pour préserver mon image d'élève modèle. Bien que tout le monde sache pertinemment mon opinion sur la question, je n'étais pas du genre à faire des vagues, préférant de loin faire profil bas. Je pensais d'ailleurs qu'il allait être remercié et je fus presque agréablement surpris du laxisme dont fit preuve la direction de l'école à son égard et de le voir de nouveau fouler les bancs de la grande salle en ce début janvier.
Et comme une bonne nouvelle n'arrivait jamais seule, il y en avait un autre chez les Serdaigles qui lui manquait à l'appel. Cet insupportable Sang-de-Bourbe de Griffin "a quitté l'école", avait annoncé Dumbledore le jour de la rentrée. Je n'avais pu m'empêcher de me réjouir à l'idée, tant la tête de cet impur m'insupportait. Cet ignoble individus était une insulte à la sorcellerie, il avait le don de s'insinuer partout tel un virus, une plaie dont on n'arrive à guérir et je regrettais juste de ne jamais avoir eu l'occasion de lui faire ravaler son arrogance et de lui rappeler où se trouvait sa véritable place. Mais j'avais laissé cela à mes aînés, car il en était de leur devoir. Je supposais. Ou sans doute n'en aurais-je pas eu le cran, personnellement, du reste. Cette simple pensée m'agaçait.
Un murmure s'était élevé de la Grande Salle à la suite de la nouvelle et je n'avais pu m'empêcher de remarquer la mine déconfite de Pietru. Je me rendis alors compte que je la connaissais bien mal, cette fille et que je l'avais plus d'une fois vue en si... mauvaise compagnie. Etait-ce vraiment l'annonce du départ du Sang-de-Bourbe qui la mettait dans cet état ? J'observai du coin de l'œil la joute verbale qui opposa les deux filles. J'en fus écœuré. Est-ce que j'avais bien entendu ?
La journée suivit son cours et je suivis mes cours. J'appris, sur les coups de treize heure, par des bruits de couloirs que l'élève de Pouffsouffle avec qui Pietru s'était embrouillée le matin, avait été victime d'un sortilège puérile. Cela ressemblait d'avantage à la Lulla que je connaissais.
Je ne pu m'empêcher de noter l'absence de la jeune fille au repas du soir. Non pas que cela m'inquiéta outre mesure, mais je l'avais remarqué. Simplement. De retour à la salle commune, après le repas, je me fis bousculer par Pietru en personne qui ne pris même pas la peine de s'excuser. Je lui lançai un regard noir, dans le vent. Elle ne m'avait même pas vu et rien que cela suffit à me faire prendre la mouche. Je fis demi-tour et quittai la salle commune, emboîtant le pas de la Serpentarde à une distance suffisante pour qu'elle ne remarque pas ma présence.
Je la vis s'engouffrer dans une salle de classe. Je restai planté là, dans le couloir. Hésitant. Je ne savais pas vraiment ce qui m'avait pris de la suivre, hormis l'impulsion qui m'avait été dictée par son indifférence et sa bousculade. Personne ne me bousculait de la sorte ! Savait-elle qui j'étais ? Oh que oui, elle le savait. Tout le monde le savait. J'étais un Rosier, le batard Nott. C'était ce qui s'était dit durant les deux premières années de ma scolarité avant que je ne force leur respect.
J'attendis quelques instants. Je dégainais ma baguette puis avançai silencieusement. Je me tenais droit, altier, dans l'encadré de la porte que je venais de pousser doucement, le visage inexpressif et froid, comme souvent, bloquant la seule issue de la salle de classe. Je restai silencieux, observant le visage livide de la jeune fille, les yeux gonflés de larmes. Je pris le temps d'analyser une situation qui me dépassait presque complètement. Où était passée la jeune fille pleine de hargne et de fougue que je connaissais ? Où était passé sa colère ? Que lui avait fait cet ignoble Sang-de-Bourbe ? Dans ma tête, l'évidence se fit. Tout était de sa faute à lui. Il ne pouvait en être autrement.
"Je t'ai interrompue." dis-je d'un ton égal, sans émotion. Je faisais allusion au sortilège qu'elle était sur le point de lancer, naturellement. Je jaugeai sa réaction. Elle était dans un état pitoyable. "Pourquoi ne pas t'en prendre directement au responsable de tout ça ?" Et moi j'étais juste impitoyable. Je me doutais que le Sang-de-Bourbe était en cause. Insidieusement, j'avais envie d'entendre Piétru déverser sa colère et son venin à son égard.
Lulla C. Pietru
TOUT CE QUI BRILLE
+ SORCIER DEPUIS LE : 02/09/2016 + PARCHEMINS : 306 + LOCALISATION : Poudlard en général
Galetean Rosier-Nott et son air arrogant ont interrompu mon délire incendiaire. Dois-je le blâmer ou bien le remercier ? Je l'observe, telle une biche aux abois l'œil braqué sur la baguette du chasseur. Je ne suis pas tranquille face à lui, j'attends le coup de grâce. Il m'a déjà prouvé qu'il peut se montrer venimeux, portant haut les couleurs de notre maison. Je n'aurais pas la force de me mesurer à lui ce soir. Je me sens nue sous regard, vulnérable et prise au piège. Son corps fait barrage à ma seule issue mais, à quoi me servirait encore de fuir ? Gale n'est pas aveugle, il a bien vu l'état dans lequel je me suis mise. Il est déjà trop tard. Je n'ai pas réussi à garder la face. Alors, j'attends la sentence et le mépris.
Aussi suis-je surprise par ses propos qui n'ont rien d'agressif. C'est à peine une constatation. Il n'y aucun affect dans le ton de sa voix, aucune émotion dans le sombre de ses yeux. Il est distant, neutre. Ce côté sans aspérité devrait m'ennuyer à mourir, logiquement. Mais, j'ai probablement laissé ma raison au manoir, juste à côté de mon amour-propre et de mes promesse énamourées. Je préfère cent fois la froideur de ce garçon à la chaleur de la compassion. Je n'aurai pas supporté qu'il me prenne en pitié. Qu'il m'invite à la colère, par contre, est un projet risqué. Je me laisse glisser sur ce terrain si familier avec plus de mesure que je n'en ai jamais possédée. Il y a comme un éclat moribond au fond de mes yeux clairs. Un sursaut de vitalité avant la fin.
"Parce que t'as pas eu le mémo ? Le Sang-de-Bourbe s'est fait la malle. Alors, à moins que tu n'aies un volontaire sur qui me passer les nerfs, je..." Je me mords la lèvre. L'émotion a repris le dessus, menaçant de dévaler une nouvelle fois mes joues. C'est comme un gouffre béant dans ma poitrine. Dès que je me crois assez forte pour la ramener et me la raconter, le manque m'assène un crochet du droit monumental. J'inspire difficilement. C'est peut-être le fait d'avoir employé cette insulte en parlant de celui qui m'a modelée à son image. Je me rassure en me disant que ce ne sont pas mes mots, de toutes façons. Ce sont ceux de Gale le jour où il a osé faire une remarque devant moi. Ce jour-là, j'avais tout fait pour lui faire ravaler ses propos. L'ironie de la situation ne m'échappe pas. Ce sont aussi ceux d'Augustus la première fois qu'il m'a giflée pour l'avoir fait entré chez nous. Ce sont ceux des autres, ces mots qu'on voudrait glisser entre mes lèvres et que je dois apprendre. Que je dois faire miens.
Je recule d'un pas. Je détourne les yeux. Fragile. Futile.
Je laisse s'écouler quelques secondes, le temps de me remettre. Je suis une écorchée vive, cherchant à ramasser les restes de ma dignité éparpillée. "Qu'est-ce qui te fait croire que c'est lui, le responsable de toutes façons ?" Si je suis acide, ce n'est que parce la douleur m'en laisse le goût sur le bout de la langue. J'essaie de me montrer orgueilleuse. Un tout petit peu. Je ne parviens même pas à être agressive. Avec un ton comme le mien, je ne parviendrais même pas à me faire obéir d'un elfe de maison. Je baisse les yeux sur mes mains tremblantes. Ah oui... C'est évident finalement les raisons qui le poussent à me penser victime. C'est moi qui ai l'air hagard de celle qu'on a quittée. C'est moi qui finit en larme dans une salle de classe. C'est moi qui m'écrase en plein vol après avoir promis de m'élever au-dessus de la masse de mes semblables. J'ai beau être l'unique responsable, je recherche désespérément un coupable à qui faire porter les poids de mes erreurs.
Je me déteste de ne pas réussir à surmonter cette faiblesse. "C'est moi qui ait choisi de ne pas le suivre ! C'est moi qui l'ait quitté ! " Pourquoi je te raconte ça, à toi, celui qui me semble dénué d'âme et de passion. Peut-être parce que justement, tu ne m'as pas tout à fait l'air d'être vivant. Paradoxalement aussi, tu es ce à quoi je dois tendre, l'image neutre et élégante de la personne qu'on m'impose de devenir. Le problème qui se pose est le suivant : nous ne sommes pas fait du même bois. Gale est l'hiver quand je suis le printemps. Ma tentative de justification minable n'a sans doute aucun corps. Elle manque de profondeur et de puissance, ce qui la rend difficile à croire. Pourtant, pour une fois, je dis la vérité. Je suis lassée, fatiguée, qu'on me regarde comme la petite groupie écervelée que le dieu Audrain a laissé derrière lui. Pauvre, pauvre Lulla ! Allez tous en enfer !
J'avance d'un pas, observant toujours mon cadet. Je dois avoir l'air d'une folle, d'une indécise. Tout mon comportement dévoile que je suis déchirée. Je tente de sauver les meubles, de rassurer mon ego en miettes. " Et puis je m'en fous de ce type, c'est clair ?" Sale petite menteuse. "Non, ce qui m'énerve c'est le ramassis d'attardés qui grouillent dans cette foutue école !" Je m'emballe. Je commence même à faire les cent pas. Je flirte dangereusement le ridicule. En tentant de retrouver un soupçon d'apparence de force, je fendille un peu plus l'image que je donne de moi. C'est tragique. Pathétique. En digne diva, j'ai sans doute besoin d'un public pour constater ma déchéance.
Soudain je m'arrête, consciente de ne pas trouver mes mots. Ma chute est violente et sans équivoque. Moi, qui me croyait protégée par mon insolence et ma folie. Moi qui me croyais forte, je ne l'étais pas. Je me reposais sur cet autre qui n'est plus là.
" Je ne suis pas de ces petites écervelées qui s'effondrent pour le premier idiot venu." Je prononce lentement chacun de ses mots de ma minable petite voix tremblante. C'est sans doute moi, que j'essaie de convaincre. "Je suis l'héritière des Silverwind. Je vaux bien mieux que ça." N'est-ce pas ? Je n'ose même pas regarder le serpentard. Je suis consciente, quelque part, que mon petit numéro ne trouvera pas son public chez lui. "Tu avais raison finalement, Gale." Je ne suis pas dupe. Je sais bien que c'est ce qu'il veut entendre. Qu'il considère ça comme un cadeau ! Je suis prête à le lui offrir s'il est prêt à me mentir.