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 un réveil douloureux [Ebony]

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Alexia O. Shafiq
Alexia O. Shafiq
50 NUANCES DE NOIR

50 NUANCES DE NOIR
+ SORCIER DEPUIS LE : 24/12/2015
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Message Sujet: un réveil douloureux [Ebony]   un réveil douloureux [Ebony] Icon_minitimeSam 12 Nov - 20:50


une réveil douloureux
Alexia & Ebony



J’ouvrais les yeux, doucement, vraiment doucement fronçant les sourcils. Je pouvais encore sentir la douleur parcourir tout mon corps et laissa échapper un gémissement de douleur. Je me retournais dans ce qui semblait être un lit, me recroquevillant sur moi-même. Je ne me rappelais pas vraiment ce qui s’était passé, tout ce dont je me souviens, c’est d’avoir reçu un sort de déchirure, je me souviens de Bel qui m’avait soignée et puis m’être levé. Mais à partir de là tout ce dont je me souvenais, c’était juste la douleur et le noir, rien de plus. Je ne savais même pas ce que je faisais dans ce lit ou encore où j’étais. Tout était embrouillé, ma vision n’était pas nette et je n’arrivais pas vraiment à distinguer ce qui m’entourait, du moins pendant les 5 premières minutes. Puis petit à petit, je pouvais voir les murs, je pouvais voir le lit dans lequel on m’avait mise et entendre du bruit à l’extérieur de la chambre, mais la douleur était toujours là. Dans un coin, il y avait un fauteuil et une personne dedans. Je fronçais encore les sourcils pour me remettre les idées en place et quand ce fut fait, je pouvais reconnaître l’infirmière de Poudlard, Ebony.

Mais malgré tout, je n’arrivais toujours pas à reconnaître l’endroit où j’étais, même avec tout ce bruit. Alors j’essayais de me redresser faisant la grimace, car je sentais encore la douleur dans tout mon corps. Je m’asseyais sur le lit, soufflant un petit peu essayant de me convaincre que je n’avais pas mal, que cette douleur n’était pas existante. Je posais donc un pied sur le sol froid, puis le second. Je peux parfaitement sentir que mes jambes sont flageolantes, mais à vrai dire, je n’en ai rien à faire, je devais savoir où j’étais et je n’avais aucune envie de réveiller Ebony. Alors, j’essayais de m’avancer, faisant un premier pas puis un second, soufflant un peu comme pour dire « Allez, un premier pas. Plus que…Quelques uns » puis je refis un pas et là sans comprendre comme je disais bonjour au sol lâchant un léger « Bordel, j’ai toujours des idées à la con ». Mais ce n’était nullement cette petite chute, et la douleur qui étaient présentes dans chacun de mes membres pour me faire renoncer à mon projet d’aller dans le couloir.Bien sûr que non, je me relevais encore une fois, je me concentrais pour marcher pas après pas, un peu comme une personne bourrée au whisky pur feu et qu’il se rendait compte qu’il n’avait plus d’équilibre. Bref, en gros, j’étais assez débile pour marcher et malgré le fait que je n’étais surement pas en état avec tout ce que je m’étais ramassé à Gringotts. Bon… Je devais avouer que je n’étais clairement pas en possession de tous mes moyens, car avec tout ça, j’aurais du m’en douter de l’endroit ou j’étais. Mais non, mon esprit ne voulait vraiment pas réfléchir, loin de là, il voulait vraiment que j’allais dans ce couloir, et ce, malgré le fait que chaque pas était difficile, mon corps était douloureux et enfin, j’arrivais à l’entrée de ma chambre, je me tenais à la chambranle de la porte. Je regardais les gens défiler dans les couloirs certains avec des blouses, j’étais donc dans un hôpital… Sûrement à Saint Mangouste… ben oui où est ce que je voulais être.

J'essayais d'interpeler une personne pour me donner des infos, me dire ce qui s'est passé et comme j'étais arrivée là. Mais bizarrement tout le monde faisait comme si je n'existais pas. Pourtant, j'étais polie « Excusez-moi ? » et encore une personne qui passe à côté de moi sans me prêter attention. Puis encore une fois et une autre fois et un moment ça suffit, je n'aimais nullement qu'on me nie  alors sans me préoccuper des convenances. « EST_CE QUE QUELQU'UN POURRAIT ME DIRE COMMENT JE SUIS ARRIVE ICI !! » Des têtes se retournaient vers moi « Merci, bien » Les têtes me regardaient toujours et je me sentais soudainement obliger d'ajouter quelques choses après ma petite gueulante.  « Ben quoi ? Si vous m'aviez prêté attention, je n'aurais pas crié…ce n'est pas de ma faute…. »



© ACIDBRAIN
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Ebony M. Lancaster
Ebony M. Lancaster
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Message Sujet: Re: un réveil douloureux [Ebony]   un réveil douloureux [Ebony] Icon_minitimeSam 3 Déc - 23:10





un réveil douloureux


Là sur ce fauteuil de cette chambre d'hôpital, Ebony dormait d'un sommeil sans rêve. Elle paraissait crevée, avachie et si paisible à la fois, un peu comme si toute la tourmente de ces derniers jours était une page tournée. Sur son corps, aucune cicatrice de l'attaque de Gringotts. Seuls les cernes qui ornaient son visage laissaient présager toute la souffrance par laquelle elle venait de passer. Ce n'était pas une douleur physique, mais mentale, psychologique. La crainte avait marqué à tout jamais ses convictions. Si elle se trouvait au chevet d'Alexia Shafiq, ce n'était certainement pas pour rien. Son amie avait valsé avec la mort et le prix avait été cher à payer :"Un cas critique" selon les dires des médicomages et guérisseurs. Cela Ebony l'avait su bien avant qu'on lui dise, on la considérait en quelque sorte comme sa sauveuse. Les médicomages avaient salué son sang froid et son courage en lui assurant ce qu'on disait toujours dans ces cas-là "grâce à votre intervention, elle vit encore". Elle avait éclaté d'un rire nerveux et frustré. Aujourd'hui encore, elle s'esclaffe à cette idée. Elle une héroïne ? Des balivernes. Considérons cet acte comme celui d'une amie et citoyenne concernée. Elle en avait voulu à Belize et Eden de leur inaction, les traitant par la même occasion de tous les noms d'oiseaux que sa conscience était capable de fournir - et pas les plus insultants ! - avant de reconsidérer la question. Elle en concluait la chose suivante : dans la panique, on ne pouvait pas faire tout à la fois, il fallait choisir. Puis un bruit vint la tirer de ses songes : une pâte traînante. Le pied avait buté dans quelque chose et cela suffit à la réveiller. Elle releva la tête, sentant une douleur dans sa nuque et une autre dans le poignet droit, ouvrit tout doucement les yeux. Elle remua légèrement les lèvres ayant la bouche un peu pâteuse et porta son regard peu alerte sur le lit... VIDE d'Alexia. Nom d'un petit bonhomme, pas ça ! Pensa t-elle. C'était sûrement la pire chose qui puisse arriver : Une Alexia se baladant perdue au milieu des couloirs de Saint Mangouste pendant qu'elle, Ebony, piquait un petit somme. Quelle horreur... !  Elle l'entendait déjà hurler après le personnel de santé en quête de réponse.  « Par la barbe de Merlin...  » Chuchota t-elle en se levant en quatrième vitesse avant que son amie ne fasse un carnage et ameute tout le quartier. Mais lorsqu'elle franchit le seuil de la porte, il était déjà trop tard. La voix rauque d'Alexia résonna et s'écria des choses dont l'infirmière de Poudlard comprit que quelques brides. Mais il ne lui semblait pas difficile de deviner ce qu'elle disait, ou demandait plus exactement : "Que faisait-elle là ?" Ebony la poserait sans doute.

Ebony se mit alors à trottiner jusqu'à la hauteur de son amie. Elle nota la présence d'un ou deux patients ainsi que de deux infirmières. Toutes ces personnes montraient un certain agacement dans leur attitude en général. Par chance, elle reconnut l'une des anciennes collègues, une certaine Belinda. Une rousse aux yeux bruns et à la langue bien pendue. Si elle ouvrait la bouche, pas de doute ce qui en sortirait sonnerait comme des reproches. La rencontre de ces deux tempéraments de feu l'effrayait d'une certaine manière. Cela pouvait provoquer un sacré choc. Arrivant au niveau de Belinda et Alexia, Ebony inspira un grand coup. Elle attrapa le bras de la Shafiq comme pour la tirer doucement vers sa chambre. « Belinda ?    » Demanda t-elle feintant la surprise. Elle la gratifia d'un sourire un brin hypocrite et forcé. « Ça fait un bail. Par merlin, tu n'as pas changé. Comment va ton adorable petit ami depuis le temps ?  » Poursuivit-elle en s'arrêtant doucement dans l'espoir d'éteindre les étincelles du feu ardant qui brillait dans ses yeux. « Petite amie... Elle s'appelait Camille et elle m'a largué peu avant ton départ pour Poudlard. » Ebony fronça les sourcils étonnée. Ah bon ? C'était une fille ? Elle qui l'avait toujours prise pour un garçon. Bref. « Ah oui. Pardon. Elle va bien alors ? Bon, allez, il faut qu'on vous laisse. Alexia a rendez-vous avec Stevenson à l'étage supérieur.  » Elle lui adressa un clin d’œil et tourna les talons dans la direction de la chambre d'Alexia. Elle lui pressa légèrement l'avant bras pour lui faire comprendre qu'il valait mieux ne pas insister. Elle lui raconterait le tout plus tard, dès qu'elles seraient loin des oreilles baladeuses et indiscrètes. Doucement, mais sûrement, au rythme d'Alexia, elles avançaient dans le couloir et s'éloignaient de la douce - et électrisante - Belinda. Ebony ouvrit la porte qui s'était fermée derrière elle et entraîna son amie à l'intérieur de la pièce. Elle dirigeait Alexia un peu à la manière dont elle s'était occupée des personnes âgées ou des enfants lors de sa formation à Saint Mangouste. Elle se montrait douce, tranquille et calme, toujours très patiente. Le fait de travailler au contact d'abord auprès d'adultes de tout âge et ensuite avec des adolescents la rendait sûrement plus indulgente. Elle n'avait jamais été impulsive ou colérique, sauf qu'en de rares cas. Ses voyages à travers le monde en quête de toute sorte de créatures magiques avec ses parents avaient fait d'elle une gosse comme on en rêvait tous.

Elle poussa la porte d'un petit coup de pied derrière elle et invita Alexia à rejoindre le lit sur lequel reposaient en boule les draps et la couverture. « Tu aurais pu me réveiller tu sais ? Pousser une beuglante n'était pas très malin si je puis me permettre. Heureusement, je suis arrivée. Belinda aurait été capable de t'arracher la tête.    » Dit-elle en laissant échapper un rire mi sérieux, mi amusé. Ebony se rappelait de son caractère et de son travail. Son ancienne collègue avait les connaissances et le sang froid pour exercer, mais la délicatesse, c'était une autre histoire... A cause de son entêtement et de ses crises de colère, elle avait manqué le renvoi à plusieurs reprises. Encore aujourd'hui, Ebony se demande comment cette sorcière fait pour conserver sa place. Elle l'admirait un peu également. Demeurer soi même tout en se maintenant à son métier, cela relevait carrément de l'exploit surtout dans un domaine comme la médicomagie où il fallait vraiment savoir s'écraser face aux patients désireux de connaître le diagnostic à propos de leur état rapidement et de rentrer à la maison dans la foulée. Pour sa part, elle n'aimait pas être soignée par les autres et attendre patiemment dans un lit. Elle s'installa à côté d'Alex et inclina légèrement la tête sur le côté. « Tu te souviens de Gringotts ? On devait se retrouver pour euh... une question d'héritage. J'ai reçu une lettre lors de notre première rencontre, elle venait d'un notaire. C'est pour ça que je suis partie si vite.  » Elle expliquait les choses comme elle pouvait. Elle ignorait totalement ce que Alexia se rappelait, mais si elle avait demandé pourquoi elle se trouvait à saint Mangouste, alors peut-être qu'il y avait un trou dans sa mémoire. Ou alors, c'était le contre coup, le choc. Dans tous les cas, il valait mieux aller pas à pas.  « Malheureusement, le rendez-vous que nous avions fixé ne s'est pas du tout passé comme prévu, Makeda. Gringotts a été attaqué par des mangemorts.  » Elle faisait bref, histoire que Alexia n'ait pas à emmaganiser trente mille informations à la fois. Elle répondrait volontiers à ses questions plus tard quand le moment sera venu. Pour l'heure, il fallait lui dire la raison de sa présence à Saint Mangouste.  « Tu as été très courageuse durant l'attaque, et les mangemorts n'ont pas hésité à s'en prendre à toi en le voyant. Ils t'ont bien amoché à vrai dire. J'ai réussi à te ramener pour que tu ais les meilleurs soins le plus rapidement possible.    »  Elle ne tenait pas à faire tout étalage du courage que les gens lui avaient prêté. Ça ne faisait pas sens dans son esprit. Elle venait de dire l'essentiel en peu de temps, le reste ne comptait pas.

acidbrain

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