NOM : Faulkner, son nom d'épouse, Lockwood, son nom de jeune fille – et accessoirement le nom de l'entreprise familiale. PRÉNOMS : Vivienne. AGE : Trente-neuf ans.  POSTE : Propriétaire d'une entreprise de fabrication de balais magiques, les meilleurs, ne vous en déplaise. ÉTAT CIVIL : Mariée à Orville, mère de deux enfants, Dorian et Cole. PURETÉ DU SANG : Sang-mêlée, fille de deux sang-mêlés, eux-même enfants de, etc etc. ANCIENNE MAISON : Gryffondor. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle. CAMP : Très concrètement, neutre. Elle n'en est pas spécialement fière mais son sens du commerce exige de mettre de côté ses considérations politiques. « Money is money » a toujours dit sa mère et c'est une devise qu'elle a tout particulièrement intégré –  être une femme à la tête d'une entreprise prospère ayant un pied dans le milieu sportif a fortement contribué, aussi. Le fait qu'elle ne croit absolument pas à cette histoire de pureté de sang ne rentre pas en ligne de compte. PARTICULARITÉ : La capacité d'avaler des dizaines de Patacitrouilles sans prendre un gramme, ça compte ?

✎ Votre personnage trouve par hasard la pierre de résurrection, l'une des reliques de la mort ! Que décide t-il de faire ? Vivienne est pragmatique, très pragmatique, trop pragmatique. Ce qui est mort est mort et elle n'a aucun intérêt à le ramener – les mauvaises langues diront que c'est parce qu'elle n'a jamais perdu d'être cher et ça joue peut-être aussi. De ce fait, elle aurait tendance à chercher à l'étudier pour voir ce qu'elle peut en tirer – financièrement parlant. Elle est sûre et certaine que certaines personnes seraient prêtes à payer – et plus – pour juste une seule utilisation de la pierre alors imaginez seulement l'argent qu'elle pourrait se faire en louant ses services.
✎ Votre personnage tombe sur un moldu malmené par des sorciers au détour d'une rue, que fait-il ? De façon générale Vivienne méprise les lâches et ne crache jamais sur un duel – si tant est qu'elle soit seule et pas accompagnée de ses enfants, elle ne voudrait pas donner le mauvais exemple. Ce n'est jamais arrivé jusque là mais il y a fort à parier que Vi ne se ferait pas prier deux fois pour balancer un sortilège à la tête des types qui auraient l'impunité de s'en prendre à plus faible qu'eux. De façon maligne, évidemment : ce n'est pas parce qu'elle réagirait qu'elle irait jusqu'à se mettre en difficulté, il ne faudrait pas que ça impacte sur sa santé ou son commerce.
✎ Le Ministre de la magie propose à votre personnage de tout quitter pour devenir son conseiller personnel. Accepteriez-vous la proposition ? Très certainement. On ne crache pas sur une telle opportunité et elle sait très bien que le fait d'accepter ne pourrait qu'arranger tant ses affaires que celles de son mari si elle utilise ses cartes intelligemment – et elle est douée, pour ça, plus que ce qu'on veut bien lui accorder : à évoluer au milieu de requins on apprend très vite à leur survivre. La seule chose qui aurait pu la freiner, après avoir pesé le pour et le contre, serait de se rendre compte que ce poste apporte plus de problèmes que d'avantages, elle n'est pas prête à tout sacrifier pour un peu de pouvoir.
✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? Money, money, money… En principe. En réalité, aucun de ses quatre là, ce qui intéresse le plus Vivienne c'est sa famille. Héritière d'un clan bien trop soudé, sa fibre familiale est bien trop exacerbée pour son bien. Ça ne fait pas d'elle une mère poule ou une épouse soumise, loin de là, en fait, mais elle ferait passer chacun des membres de son foyer au-dessus de toutes les choses proposées là – argent compris. Merlin seul sait à quel point l'argent à une place importante dans sa vie, à quelle point elle a été élevée dans l'optique dans dépenser le moins possible et d'en rapporter le plus, dans une idée de rendement maximum et d'entrées d'argent optimisées.

PSEUDO : Confiture. AGE : 22 ans. PRÉSENCE : 6/7 à première vue. AVATAR :

Code:

[b]LIV TYLER[/b] [color=#c24132]◊[/color] Vivienne Faulkner

COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : Bazzart. UN PETIT MOT POUR LA FIN : Patacitrouille.

« Lockwood. » avait salué froidement l'homme qui se dressait face à elle, une lueur froide dans le regard alors qu'elle se calait un peu plus profondément dans le siège de cuir de son bureau, faisant osciller le siège de droite à gauche avec une décontraction folle, sans jamais le lâcher des yeux.
« Madame. » avait-elle fini par corriger, la voix paisible et le sourire affûté. « Madame Faulkner. Que me vaut le plaisir de votre visite… ? »

Il avait tressailli, comme giflé par le suspens délibéré qu'elle avait laissé dans sa phrase, outré qu'elle puisse ne pas se souvenir de son nom, de qui il était, de ce qu'il venait faire là. Pas le moins du monde effrayée, elle avait appuyé son menton au creux de sa main, le regard presque compatissant, presque désolé – mais plein de jeu et de moquerie, pour celui qui savait la lire.

« Vous le savez très bien.
- Je crains que non. Puis-je demander à la sécurité de vous raccompagner à la sortie ? Si d'aventures vous méritiez que je vous accorde mon temps, avisez avec les réceptionnistes, elles font un travail formidable, vous voyez. »

Il avait ouvert la bouche, prêt à hurler, et il n'avait suffit que d'un battement de cils pour qu'il se retrouve entraîné au loin, comme avalé par la porte. Il était stupide, avait-elle décrété intérieurement, stupide, stupide, stupide : elle faisait parti d'une famille assez influente pour impacter négativement sur sa carrière si elle disait un mot contre lui, elle faisait parti d'une famille qui saurait fort bien le détruire si jamais il revenait la menacer dans son propre bureau. Elle faisait parti d'une dynastie, d'une institution au sein du monde sorcier et il était absolument absurde de sa part de penser qu'elle ne savait pas comment se servir de ses contacts, comment utiliser les soirées mondaines et les tea times avec des épouses influentes pour amener là où elle le voulait les impudents qui cherchaient à la défier. Elle avait poussé un profond soupir de soulagement tout en se relevant, un instant moins nonchalante, moins calme, un rien plus préoccupée. Ce n'était pas toujours simple d'être l'héritière d'un empire familial, certainement pas simple non plus de prendre la relève de son père qui avait tenu d'une main de fer l'entreprise pendant plus d'un demi-siècle. Mais elle était là, bien en place, et il était hors de question qu'elle se laisse marcher sur les pieds par tous les opportunistes qui se lançaient à la charge de son château maintenant qu'ils le pensaient affaibli. Comme si.

D'un geste de la main tranquille, elle avait rassemblé en un tas net les plans du Lockwood XXI et les avait glissé dans sa sacoche, avec les contrats d'exclusivités qu'elle avait signé encore aujourd'hui, au milieu de la liste des fournisseurs de matériaux de renoms qu'elle devait rencontrer le surlendemain.
Vivienne s'était toujours assurée de n'être rien d'autre qu'un atout.

« Vi ! Vi ! Vivivivivivi ! » appelait Eleonore, douze ans et le regard pétillant, de l'autre bout du jardin, avant de se jeter sur la balancelle près d'elle, l'air solennel des grands moments. Elles ne se voyaient pas souvent, sa sœur étant encore trop jeune pour profiter des joies de Poudlard, mais, comme pour compenser, Vivienne lui écrivait régulièrement pour lui raconter les jeux avec ses amies, les blagues faites aux Poufsouffles, les matchs de Quidditch où l'on chevauchait parfois des balais Lockwood et les cours, où elle se montrait très studieuse, afin de réussir à être major de sa promotion. Elles étaient aussi différentes qu'il était possible de le concevoir, brune et blonde, l'une un brin narquoise et l'autre exultant d'une joie de vivre presque insolente, débarrassé du poids des responsabilités qui incombait à Vivienne – le droit d'aînesse, en quelque sorte, le résultat des six années qui les séparait. Vi avait fait mine de l'ignorer – quelques secondes – ravalant un sourire en sentant Eleonore lui coller un coup d'épaule, pour attirer son attention.

« Mh ? » avait-elle lancé en haussant un sourcil, déclenchant un fou rire chez sa sœur qui avait l'air bien trop excitée pour ne pas être intriguée.
« Père veut te parler ! »

Ce n'était pas bizarre – pas réellement, pas à proprement parler – Vivienne avait toujours eu de bonnes relations avec ses parents et il n'avait jamais été exceptionnel qu'ils discutent. Ce qui était étrange, en revanche, c'était d'être convoquée de la sorte – si ce n'était rien, son père serait sorti la trouver, si c'était quelque chose sans importance, il n'aurait pas envoyé sa sœur la chercher. D'autant que…

« Il est rentré de sa réunion ? » avait-elle subitement demander à Leo qui avait hoché de la tête, bondissante et enjouée, comme sur le point de lâcher un secret qu'on lui avait demandé de garder.
C'est à ce moment-là qu'elle avait su.

Ce n'était pas un mystère très compliqué, au demeurant, rien dont elle pouvait se vanter. Il suffisait d'additionner et de tirer les conclusions. Elle avait travaillé toute sa vie pour être digne de reprendre l'entreprise, avait brillé en cours, dans toutes les matières, s'était créée un réseau même en étant à Poudlard, s'était impliquée dans la vie de l'entreprise, dans la conception des balais, avait passé toute son adolescence à apprendre à comment diriger une entreprise, s'était hissée à la force des bras dans l'estime de son père afin qu'il la considère – enfin ! – digne de travailler à ses côtés. Elle savait qu'il avait rendez-vous avec son comité pour parler de succession, savait aussi qu'il s'était conduit un peu étrangement ses derniers temps, qu'elle n'avait pas de raisons de douter. Un grand sourire sur les lèvres, elle était entrée dans le bureau de son père qui lui avait posé une main sur l'épaule, le regard fier et presque tendre.
Il n'avait fallu que cela : elle avait finalement fait ses preuves.

« Vivienne. » avait soufflé son mari, les yeux plissés et le regard inquisiteur alors qu'elle le fixait d'un air pensif, un peu rêveur, le menton calé entre les mains. Ils n'étaient pas mariés depuis longtemps, c'était vrai, et ils ne se connaissaient pas depuis longtemps non plus dans le fond – tout était allé très vite et très simplement, une soirée, quelques verres, et les liens qui se tissent. Il lui avait plu immédiatement parce qu'il dégageait quelque chose qu'elle comprenait très bien, une avidité et un pouvoir qu'elle connaissait par cœur, quelque chose qui lui faisait écho. Elle l'aimait, évidemment, tout du moins assez pour l'épouser, assez pour s'émanciper de la main de fer de son père, assez pour, à présent, porter ses enfants – elle se sentait jeune, pourtant, vingt-quatre ans, à peine, et des années auparavant elle aurait juré qu'elle n'aurait pas d'enfants. Puis, c'était arrivé et il n'était pas au courant, et elle n'était pas très certaine de savoir comment lui annoncer. Elle avait choisi la facilité.

« Je suis enceinte. » avait-elle lâché en vidant son verre d'eau pour refréner le tremblement qu'elle sentait venir. « Je ne compte pas arrêter de travailler pour élever les enfants. » avait-elle ajouté, comme par prévention, parce qu'elle avait trop entendu sa mère lui ressasser le sacro-saint rôle de la femme quand elle-même rêvait d'autre chose. « Qu'est-ce qu'on fait ? »

C'était une question absurde, dans le fond, et de fil en aiguille, ils avaient eu un fils, puis deux, et elle n'avait cessé de travailler que lorsqu'elle l'avait souhaité, effrayant franchement son secrétaire qui la fixait aller et venir avec un ventre qui lui semblait beaucoup trop gros pour qu'elle puisse continuer à sermonner sur les incompétents quand l'envie lui en prenait. Trop de stress, soupirait-il en lui servant un verre d'eau, la fixant d'un air un peu effrayé alors qu'elle lui éclatait de rire au nez.
Rien ne pouvait l'arrêter.

Comme je te l'ai dit j'ai beaucoup aimé lire ta fiche ! Ton style d'écriture est très agréable et ta Vivienne force le respect, aussi bien par son caractère que son parcours professionnel ou personnel j'ai hâte de la voir en jeu !

Tu deviens un sorcier accompli qui n'a plus besoin de l'enseignement de qui que ce soit. Tu as un travail, tu subviens à tes besoins et tu fais ce dont tu as envie. Tu as une vie magique !
Avant de t'engager dans une course folle pour arriver à l'heure à ton travail, saches que le membre est qui tu es jumelé est Maureen Crimson. Elle prendra contact avec toi prochainement.

/!\ Le récapitulatif de personnage est obligatoire, ce devra même être l'un de tes premiers posts sur le forum. Tu le feras dans ce sujet, à la suite des autres. N'oublies pas que ce dernier devra être régulièrement mis à jour pour faciliter l'aperçu de ton personnage. Enfin penses à voter aux tops sites du forum ;)
Afin de t'aider dans tes premiers pas, voici une liste des portoloins utiles :
Tu te trouveras des amis et des ennemis dans la partie relations. Pour commencer à écrire ton histoire, tu peux aller voir la liste des rps. Bien sûr tu peux aussi faire gagner des points à ta maison, pour voir de quelle manière il te suffit d'aller là, et pour les signaler c'est ici.