Il existe des péchés dont le souvenir, plus que l’accomplissement, fait le charme ; d’étranges triomphes qui flattent l’orgueil plus encore que la passion. ⊹ A blablabla RP perdu, j'ai fait des conneries une fois de plus
En gros Ezra attends Caro dans la rue de Sainte Mangouste en lisant le journal. Il voit ensuite son amie arrivée et la taquine sur son retard. Ils se dirigent ensuite vers l'entrée.
En retard, comme toujours ! Ezra devait être déjà surplace. Si ça se trouve, il avait compris mon petit manège et il ne serait même pas au rendez-vous. Quoi ? Je voulais juste qu'il se fasse soigner ses blessures, quel est le crime ? Bon... C'est vrai, ce n'était pas tout à fait ça... Depuis l'attaque de Pré-au-Lard où je n'avais, autant le dire, servi à rien, j'avais bien honte de moi. Pendant les 2 semaines qui avaient suivi, j'étais restée enfermée dans mes appartements, et dès que les cours avaient repris, je passais presque pour un zombie auprès des autres. Il n'y a que depuis quelques jours que je commençais à me ressaisir. Et donc, lorsque Ezra m'avait parlé l'autre jour de ses blessures, je m'étais dit que je pouvais peut-être l'aider. Dans mon esprit, je me dirais que j'ai fait une bonne action, ça rembourserait un peu mon inutilité à Pré-au-Lard. Enfin, je le pensais à moitié. En tout cas, je connaissais Ezra depuis mes années à Poudlard, puisque nous étions du même âge. Je ne lui parlais pas beaucoup au début, et puis on avait fait connaissance une fois à la bibliothèque. Il était sympa, un peu discret et réservé, mais sympa. Je lui avais alors présenté Skyler, et là, ça avait été le coup de foudre pour tous les deux. Ils avaient une assez longue histoire, sérieuse en plus. Mais ça s'était terminé, et depuis, ils faisaient comme s'ils ne se plaisaient plus. Enfin, jusqu'à ce que je parte en France. Par la suite, je ne pensais pas qu'il s'était revu. Mais il arrivait à Skyler de m'en parler. Et puis Ezra était pour le moment seul... Et si Ebo n'avait pas réussi à soigner ses blessures... Peut-être qu'une autre personne pourrait les soigner ? Bon, pas celles que Ezra pensait. Voilà comment ça avait fait !tilt! dans mon cerveau : sans rien dire, ni à Sky, ni à Ezra, j'avais décidé de les faire se rencontrer à nouveau. Ils étaient fait l'un pour l'autre, c'était évident ! Ainsi, ce samedi matin, réveillée en retard à force de rester éveillée tard le soir, je m'étais habillée très vite fait, enfilant des habits moldus en vrac et me coiffant et me maquillant rapidement. Je fis une petite marche rapide jusqu'à Pré-au-Lard, puis je transplanais. J'arrivais dans une rue sombre de Londres. Oh génial ! Je sursautais lorsqu'un chat passait près de moi et avançais jusqu'à sortir de la petite rue. Où est-ce que j'étais ? Ah si ! Il fallait que je tourne à gauche... Oui c'était ça... Par Merlin, j'espère qu'il était là, pourtant il n'y avait personne devant la vitrine. Jusqu'à ce que... - Hey Caro ! Je suis là ! Tu n’as pas l’air bien réveillée dis-moi !
Je soupirais en entendant sa petite taquinerie et souris, rassurée de le voir. Je ralentis le pas et Ezra m'informa qu'il m'attendait. Donc, j'étais en retard ! Je chassais d'un petit revers de main sa dernière phrase et avançais vers la vitrine, encore un peu essoufflée.
- Il n'y a personne c'est bon ?
Je regardais autour de moi et, reprenant mon souffle, je dis pour la deuxième fois en ce mois-ci : - Bonjour, nous avons un rendez-vous avec une infirmière à 9h30
Je croisais les doigts discrètement, espérant que le mannequin de la vitrine ne me demanderait pas quelle infirmière. Je souhaitais garder la "surprise" jusqu'au bout. Heureusement pour moi, le mannequin nous informa que nous pouvions entrer, et après un dernier coup d'oeil autour de moi, je franchis la vitrine, espérant qu'Ezra me suivrait. Arrivés dans le hall, je regardais les panneaux et vis que la salle de consultation se situait au rez-de-chaussé, sur notre droite. Je fis signe à mon ami de me suivre et on arriva dans une petite salle bondée. Je m'appuyais contre la porte. Je n'avais pris aucun rendez-vous, mais je savais que Sky finirait tôt ou tard par passer, et lorsqu'elle nous verrait, elle sera obligée de nous prendre. Je souris en pensant à leurs retrouvailles. Ca devrait bien se passer, non ?
Daily Prophet
LE MAITRE DU JEU
+ SORCIER DEPUIS LE : 13/11/2009 + PARCHEMINS : 1569
Situation : En attendant que le médicomage se libère, vos personnages sont envoyez dans une chambre pour y patienter. Après quelques minutes d'attentes, une femme d'une trentaine d'année se présente, l'air ailleurs. 'Je vais m'occuper de vous" dit-elle, avec une intonation de voix qui ne rappelle rien de médical. Elle ne porte même pas de blouse, seulement une robe de patient. Que se passe t-il donc ? Et que fait votre personnage ? a) il demande à la nouvelle arrivante de s'en aller, assez suspicieux concernant son rôle au sein de l'institution médicale b) il accepte de se faire ausculter par la prétendue médicomage c) il tente d'entamer la conversation pour essayer de gagner du temps, espérant que quelqu'un va arriver
Rappel : vous devez vous concerter pour choisir une des options ci-dessus, puis envoyer un MP à Daily Prophet en précisant votre choix.
Daily Prophet
LE MAITRE DU JEU
+ SORCIER DEPUIS LE : 13/11/2009 + PARCHEMINS : 1569
Après délibération, vous avez choisit la réponse a :
Citation :
a) il demande à la nouvelle arrivante de s'en aller, assez suspicieux concernant son rôle au sein de l'institution médicale
Que se passe t-il donc ? La nouvelle arrivée prend la mouche. Sincèrement persuadée d'être une médicomage, elle ordonne à Ezra de se déshabiller sur le champ, sous peine d'aller avertir la sécurité de l’hôpital ! Gare à vous !
Ezra Scodelario
LA BLESSURE DE L'INSOMNIE
+ SORCIER DEPUIS LE : 24/01/2013 + PARCHEMINS : 358 + LOCALISATION : Principalement dans l'enceinte du château de Poudlard depuis septembre dernier
Il existe des péchés dont le souvenir, plus que l’accomplissement, fait le charme ; d’étranges triomphes qui flattent l’orgueil plus encore que la passion. ⊹ A peine arrivée, Caro chasse d’un revers de la main mes petites taquineries habituelles et se dirige rapidement vers la vitrine de Sainte Mangouste, comme si cela allait masquer son retard. Je la suis gentiment et sans nous concerter, regardant la vieille vitrine de mode comme si c’était tout à fait normal de se trouver là et que nous étions un couple qui se promène dans un Londres déjà bien encombré de monde, elle me murmure : « Il n’y a personne c’est bon ? » Je la vois du coin de l’œil regarder à droite et à gauche, pour vérifier que personne ne nous verra entrer dans l’hôpital sorcier, tandis que je continue de contempler la vitrine pour ne pas attirer plus l’attention sur nous. « Bonjour, nous avons rendez-vous avec une infirmière à 9h30. » Je murmure prêt de son oreille comme un couple pourrait le faire pour se dire des mots doux : « 9h30, sans déconner Caro ? C’est pour palier à ton retard que tu m’as dit de venir pour 9h ou juste pour m’embêter ? » Elle n’a pas le temps de me répondre et je suppose qu’elle est même plutôt ravie de ne pas avoir à se justifier car rapidement, la voix sortant du mannequin le plus proche nous informe que nous pouvons entrer. Elle jette un dernier regard autour de nous et s’enfonce dans la vitrine. Je la suis après avoir moi-même regardé de chaque côté qu’aucun moldu ne nous voit effectuer ce tour de passe-passe. Quand j’arrive derrière mon amie, elle me fait signe de la suivre dans les couloirs de Sainte Mangouste, son attention me fait doucement rire. « Tu t’imagines vraiment que je ne connais pas cet hôpital par cœur ?Qui de nous deux a le plus vécu ici ? » Je la suis vers la salle d’attente des consultations située au rez-de-chaussée de l’établissement, et comme je m’y attendais, il y a déjà beaucoup de monde à attendre leur tour. Caroline s’adosse à la porte inspectant les gens autour de nous, je pose une main sur son épaule et entame la conversation avec elle « Tu veux un café Caro ? Moi je dois rester à jeun, au cas où le médicomage souhaite faire des examens mais je sais où se trouve la machine. Installes-toi et je reviens. » Ça fait très longtemps que je ne suis pas venu et depuis septembre c’est Bony qui s’occupe de mes potions habituelles ce qui m’évite de quitter trop souvent le château, mais j’y suis resté tellement de mois et y suis retourné tellement de fois au cours des vingt années passées, que Sainte Mangouste pourrait presque être ma troisième maison après celle de mes grands-parents et Poudlard. Je reviens rapidement auprès de mon amie et m’installe sur la chaise qu’elle a réussi à garder à mon intention. « Tiens, pour toi. » Je lui tends le gobelet, puis enlève mon manteau et le pose sur mes genoux pour être plus à l’aise.
A peine assis qu’une infirmière nous demande de la suivre et nous laisse patienter dans une chambre que le médicomage soit prêt à nous voir. Une fois la porte refermée, je m’assoie sur le bord du lit un peu trop habitué à tout cet environnement. « Alors dis-moi en un peu plus, il est comment ton ami ? » Je la regarde piétiner au travers de la pièce et chercher à s’expliquer. Je la laisse un peu patauger quand encore une fois sauvée par le gong, la porte s’ouvre et une femme entre dans la pièce : « Je vais m’occuper de vous ». Son comportement m’étonne tout de suite, sa voix est atone, elle regarde tout sauf dans notre direction, et surtout elle semble tellement ailleurs qu’un signal d’alerte se déclenche instinctivement en moi. Je me lève du lit et me campe bien droit en m’interposant entre ce drôle de personnage et mon amie que je vois du coin de l’œil sortir sa baguette. La femme se met à chantonner bizarrement, sans nous accorder la moindre attention et à trifouiller je ne sais quoi dans les placards des professionnels. « Excusez-moi… » L’intrus arrête ses mouvements et son chant par la même occasion, elle se retourne légèrement et me lance un regard par-dessus son épaule avec un rictus dérangeant vissé aux lèvres. Je reconnais immédiatement la blouse des patients de l’hôpital à laquelle je n’avais pas fait attention avant et le jour se fait dans mon esprit : cette dame a dû se perdre très certainement. Avec un sourire avenant au visage et une voix que j’essaie la plus douce possible je reprends « Vous devriez vous en allez, vous vous êtes trompés de chambre… » J’entends Caroline surenchérir, je ne sais pas si elle se doute que c’est une patiente mais son ton n’est pas le plus approprié avec ce genre de personne. Je tente d’adoucir un peu l’atmosphère, la jeune femme face à nous, continue de se retourner dans notre direction avec une lenteur extrême, presque surréaliste, et ce son étrange retentie de nouveau dans la pièce. Si je n’étais pas sorcier mais simplement moldu, je crois que je pourrais presque voir la réincarnation de l’Exorciste. « Je m’appelle Ezra… Un médicomage doit vous chercher, vous devriez regagner votre chambre… » Ses yeux vitreux mais tout de même ultra perçants se figent sur mon visage, je n’arrive pas à y lire grand-chose mais il est clair qu’elle soupèse ma dernière phrase. « Déshabilles-toi que je te fasse un examen ! » Je retiens un rire, elle croit vraiment qu’elle est médicomage. Je sais que ce n’est pas bien de se moquer, mais c’est plus un réflexe qu’autre chose. Je jette un regard à Caro pour essayer de mon concentrer et pour essayer de chercher une solution avec elle, tout en continuant à maintenir la conversation avec la patiente : « Ça ne va pas être possible, je… » « J’ai dit DESHABILLES-TOI ! » N’ayant plus les yeux sur elle, je ne me rends compte que trop tard qu’elle se jette sur moi. Sa rapidité combinée à l’effet de surprise nous font basculer sur le lit, elle sur moi. Elle arrive à arracher quelques boutons de ma chemise dans la bagarre.
Alors que j'étais consciencieuse de vouloir tout faire bien, j'indiquais à Ezra de me suivre. Celui-ci se mit doucement à rire me répliquant qu'il connaissait l'hôpital par cœur. Même si je ne connaissais pas Ezra plus que ça, j'étais au courant pour ses parents et de ses autres problèmes. Évidemment qu'il connaissait cet hôpital, mais il allait être bien surpris lorsqu'il verrait Skyler. On s'installa dans une salle d'attente bondée et j'attendis patiemment notre tour. L'ancien Gryffondor me proposa alors un café. Je fis un signe de la tête mais déjà il partait. Je tournais la tête et vis deux chaises de libre au fond. Je partis m'y installer et mis mon sac sur la chaise d'à côté pour montrer aux autres personnes que la place était prise. Je repensais alors aux retrouvailles Ezra/Skyler. Seraient-ils bien heureux de se revoir ? Ou bien m'accuseraient-ils tous deux de leur avoir joué un sale tour et le prendraient-ils vraiment mal ? Je commençais à me ronger distraitement les ongles alors qu'Ezra revenait déjà, me tendant mon café. Je le remerciais et commençais à boire après avoir retiré mon sac de l'autre chaise pour le laisser s'asseoir. Mais alors une infirmière nous appelle et Ezra la suit sans broncher. Peut-être que Sky va arriver juste après ? On arrive jusque dans une salle que l'infirmière referme et Ezra me demande alors :
- Alors dis-moi en un peu plus, il est comment ton ami ?
Est-ce que je pouvais lui dire maintenant ? De toute manière, il ne ferait pas demi-tour maintenant... Je me rongeais distraitement un ongle et commençais à répondre :
- Eh bien... en faites... comment te dire ? Je pense ... enfin, je veux dire... Tu la connais... Elle travaille ici tu vois et...
Soudain la porte s'ouvrit et je poussais un soupir de soulagement. Sky arrivait et ce ne serait pas à moi de... Attends c'était qui celle-là ? C'était loin d'être déjà ma meilleure amie mais loin d'être une infirmière. Même si elle avait le costume et les paroles, son attitude était bien trop bizarre, bien trop détendue. D'ailleurs mon ami bougeait déjà, guère envieux de se faire ausculter par cette bonne femme. Alors qu'il tente de l'envoyer dans une autre chambre, j'ajoute :
- Nous attendons en effet une infirmière très spéciale donc si vous pouviez...
Je fis un mouvement de bras lui désignant la sortie mais celle-ci ne semblait pas de cet avis. L'infirmière semblait presque possédée et criait alors à Ezra de retirer ses vêtements. Je jetai un coup d'œil incrédule à mon collègue qui ne semblait pas plus y comprendre que moi. Mais alors l'infirmière se jeta sur Ezra et tous deux basculèrent sur le lit. Par Helga Poufsouffle, je devais agir, et vite ! Je saisis ma baguette et pointai l'infirmière : - Levicorpus !
Les chevilles de celle-ci se soulevèrent et bientôt elle finit la tête en bas, se débattant tant bien que mal alors que je tenais à deux mains la baguette pour garder en effet le sortilège.
Ezra Scodelario
LA BLESSURE DE L'INSOMNIE
+ SORCIER DEPUIS LE : 24/01/2013 + PARCHEMINS : 358 + LOCALISATION : Principalement dans l'enceinte du château de Poudlard depuis septembre dernier
Il existe des péchés dont le souvenir, plus que l’accomplissement, fait le charme ; d’étranges triomphes qui flattent l’orgueil plus encore que la passion. ⊹ Je n’ai pas vraiment le temps de m’appesantir sur ses paroles hachées, sur ses balbutiements pas franchement très convaincant et compréhensibles, car une personne fait son entrée dans la salle de consultation. Pourtant, j’aurais aimé pouvoir lui demander de qui elle pouvait bien parler. Au départ, je croyais que c’était un ami à Caroline qu’elle voulait me faire rencontrer, pour parler de mes tâches bleues qui persistent à vouloir rester sur ma peau, j’étais loin de m’imaginer que je pouvais savoir qui c’était : « tu le connais… ». Mais j’oublie bien vite ses mots concentrant toute mon attention sur la nouvelle venue. Rapidement j’analyse la situation dans laquelle nous nous trouvons avec Caroline. Cette jeune femme, d’environ notre âge, a dû échapper à la vigilance de son service et croit certainement faire partie du personnel médical de Sainte Mangouste. Je tente de lui expliquer qu’elle a dû se tromper et j’entends Caroline surenchérir : « Nous attendons en effet une infirmière très spéciale donc si vous pouviez… » Je vois mon amie appuyer ses propos d’un geste de la main vers la sortie très significatif, à vrai dire, toute personne normalement constituée aurait compris le message, mais la jeune femme devait souffrir de troubles mentaux la plaçant dans l’incapacité de saisir ce genre de petite subtilité. Comme si elle ne nous entendait pas vraiment, la jeune femme m’intime de me déshabiller. Je lance un regard amusé à ma collègue qui semble particulièrement incrédule face à la situation. Elle n’a jamais dû se retrouver en contact avec ce genre de personne. Moi n’ont plus du reste, je ne peux pas dire que je suis un spécialiste, mais dans ma jeunesse, j’ai passé assez de temps à l’hôpital pour croiser beaucoup de monde… différent…
La jeune patiente me hurle de nouveau dessus, et sans que je m’en rende compte, on se retrouve rapidement tous les deux projetés sur le lit. Ses mains se lancent sur mes vêtements, faisant exploser plusieurs boutons sous la pression. Surpris, je ne réagis pas tout de suite, ne l’empêchant pas de massacrer ma chemise. Je regarde attentivement son visage et j’ai malgré moi l’impression de l’avoir déjà vu quelque part, ses yeux surtout me reviennent en mémoire comme un flash. Caroline réagit plus rapidement que moi et scande un beau « Levicorpus ! » qui propulse la patiente en l’air, la tête en bas. Son hurlement de détresse est déchirant et me transperce de part en part. Je me redresse sur mes avant-bras, la regardant se débattre avec le vent. Caro reste complètement stoïque, la baguette toujours pointée vers la jeune femme, ne sachant certainement pas vraiment quoi faire. Je me relève, laissant de côté mon look totalement débraillé (il doit rester les deux boutons du bas encore accrochés) et m’approche de mon amie, posant une main sur la sienne qui tient sa baguette. « Laisses-la redescendre, je ne pense pas que ça soit la solution avec ce genre de personne… » Je sens la tension qui s’agite dans son corps, je sais aussi qu’elle réfléchit à mes mots, elle doit se demander si ce que je lui propose est la meilleure chose à faire, mais à vrai dire, je ne le suis pas certain moi-même, je reste juste convaincue que ce n’est pas la meilleure des solutions que de lui jeter un sort de la sorte. « S’il te plait Caro… » J’exerce une petite pression sur sa main pour qu’elle relâche la pression, lui laissant toutefois la possibilité de refuser. La patiente hurle toujours à la mort, se débattant de plus en plus furieusement. J’en arrive même à me demander comment c’est possible que personne ne déboule dans la pièce pour venir voir ce qu’il se passe ici. La patiente redescend petit à petit. Caroline y va en douceur, ne voulant pas la brusquer j’imagine. Une fois sur le lit, la patiente se met à taper de ses poings fermés le matelas. J’échange un nouveau regard avec ma collègue, nous n’osons pas bouger un orteil, ne sachant pas vraiment à quoi nous attendre pour la suite. Prenant une décision pour nous trois, je murmure : « Vas chercher de l’aide, je reste ici avec elle, on ne sait jamais ce qu’elle pourrait faire. » Je n’attends pas de savoir quelle décision va prendre Caroline, je m’approche de la jeune femme, ne sachant pas vraiment comment l’aborder. Je m’accroupie non loin du lit, mais à une distance tout de même suffisante pour ne pas me recevoir un nouveau coup. « J’ai l’impression qu’on se connait… » Cette impression grandit depuis qu’elle m’a sauté dessus tout à l’heure : « Cathy ? »
Accueil
Lun 17 Aoû - 23:57
