NOM : Smith, le nom de ma mère, et le plus répandu en Angleterre. Autant dire que si un jour je choisis de commettre un meurtre, bonne chance pour me retrouver! Pas que ce soit dans mes projets, hein, je dis juste. PRÉNOMS : Brandy est mon premier prénom, celui que tout le monde connaît et utilise, et en deuxième prénom, j'ai hérité de celui de Cassiopeia (Cassiopée en français), le nom de ma grand-mère et d'une célèbre figure mythologique. AGE : 16 ans.  ANNÉE : 3ème. ÉTAT CIVIL : Célibataire. PURETÉ DU SANG : Je suis convaincue que je suis née moldue, mais en vérité je suis de sang-mêlé. MAISON SOUHAITÉE : Gryffondor. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle. PARTICULARITÉ : Ma baguette est en ébène et crin de licorne, très rigide, longue de 27,25 cm très précisément. Sinon, à part ma capacité incroyable à me fourrer dans des emmerdes monumentales, je ne vois pas.

✎ Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ? Techniquement, Brandy fait toujours consciencieusement ses devoirs. Cependant, comme tout le monde, elle peut être atteinte de flemmingite aiguë par moments. Si le devoir s'annonçait particulièrement corsé, elle va alors sans hésiter prendre le parchemin et le ramener dans la salle commune des Gryffondor, histoire d'en faire profiter tout le monde. A vrai dire, même si ça ne lui sert pas à elle, elle en fera profiter ses amis, parce qu'elle est très attachée aux Gryffondors. C'est un peu comme sa deuxième famille. Et même si par moments elle peut paraître égoïste, elle ferait n'importe quoi pour eux. Elle demanderait bien sûr à ce que tout le monde reste discret, et une fois le forfait accompli, elle brûlerait le parchemin dans la cheminée de la salle commune sans aucune seconde pensée. Elle est comme ça Brandy, très tête brûlée et impulsive, et ça peut parfois lui jouer de mauvais tours.
✎ Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ? Elle s'interpose, sans réfléchir plus que ça. Comme dit au-dessus, Brandy fonctionne par instinct. Elle ne réfléchit pas avant d'agir, elle n'analyse pas la situation avant de foncer dans le tas. Même si ce n'est qu'une troisième année et que les autres sont des septièmes années bien baraqués, elle va leur tenir tête, parce qu'elle est têtue, fière et idéaliste, et qu'elle se prend à tort pour une justicière. Elle serait même capable d'en venir aux mains, bien que ça reste rare. Elle a été bien élevée. Ça n'empêche pas que sa patience soit très courte et qu'elle perde très vite son sang froid. Mieux vaut ne pas se mettre en travers de sa route. Elle est de bonne humeur la plupart du temps, mais rien qu'un petit accident comme celui-ci, et elle est prête à commettre un meurtre.
✎ Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ? Elle hésite entre crier au scandale ou fondre en larmes. On ne dirait pas, mais la jeune femme est quelqu'un de très sensible et fragile, qui prend tout à cœur et qui a une peur bleue de décevoir les autres. Alors certes, aux yeux de Poudlard, elle est la Gryffondor tête brûlée et rebelle, et c'est le cas, mais il ne faut pas se cantonner à cet aspect de sa personnalité. Elle tentera par tous les moyens de rétablir la vérité et la justice, ne serait-ce que pour être sûre qu'elle n'a pas déçu son professeur. Brandy attendra la fin du cours pour aller voir le professeur en question et va sans hésiter dénoncer l'autre élève, en essayant de persuader le professeur que c'est l'autre élève qui a tort. Elle va aussi probablement s'emmêler dans ses explications, ce qui va la frustrer et l'énerver encore plus. Heureusement, elle a un minimum de self-control et réussira à rester plus ou moins calme, tout du moins respectueuse envers l'adulte. Si celui-ci ne veut rien entendre et persiste à vouloir la punir, elle va commencer à voir rouge et va sortir de la salle en faisant le plus de bruit possible pour exprimer son mécontentement. Quitte à faire perdre des points à sa maison, autant aller jusqu'au bout.
✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? L'argent ne fait pas le bonheur, et ça, Brandy en est persuadée. Sa mère n'a jamais eu énormément d'argent, elle était seule pour élever sa fille et elle-même et parfois les fins de mois s'avéraient difficiles. Cependant, la jeune Smith a toujours considéré qu'elle était heureuse, d'autant plus depuis qu'elle est ici à Poudlard. La Gryffondor n'aime pas particulièrement attirer l'attention sur elle, alors la célébrité, sûrement pas. Elle aurait cependant bien besoin d'une petite dose de sagesse, ça c'est sûr, mais bien qu'elle soit extrêmement curieuse et qu'elle cherche à tout savoir sur ce qui l'entoure, ce n'est pas ce qui l'intéresse le plus. En bonne romantique, c'est l'amour pur et vrai, celui capable de changer l'apparence de votre Patronus, qui la fait rêver. Elle recherche l'amour dans toutes choses et a tendance à le garder jalousement. Pour elle, l'amour sous toutes ses formes est ce qu'il y a de plus précieux sur Terre: l'amour de sa famille et celui de ses amis sont ses trésors les plus chers. Ironiquement, jusqu'ici, la jeune femme n'a jamais eu de chance en amour, mais elle ne désespère pas. Baisser les bras n'est pas dans sa nature.

PSEUDO : deep waters. AGE : 16 ans. PRÉSENCE : Je passe tous les jours, mais je RP environ une fois par semaine, même si ça dépend de ma dose de travail (vive la terminale scientifique   ). AVATAR :

Code:

[b]SANDRA KUBICKA[/b] [color=#c24132]◊[/color] Brandy Smith

COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : En cherchant un forum HP    UN PETIT MOT POUR LA FIN : Ce serait bien d'avoir un design un tout petit peu plus clair, pour faire du bien aux yeux Mais sinon c'est parfait, rien à redire!

Fin de l'été 1964

"Allez vous-en, et ne revenez pas, sinon je n'hésiterai pas à employer les grands moyens pour vous faire taire. Cette fille n'a pas de père et n'en aura jamais. Filez! Et que je ne vous revoie plus."

La jeune femme sursauta lorsque la porte lui claqua au nez. Après un moment, elle se mit à caresser son ventre rebondi. Elle savait que Seth Avery en était le père. Elle savait aussi que cet être qui grandissait dans son ventre était une petite fille, qu'elle ne porterai sûrement jamais le nom d'Avery, mais qu'elle serait sa plus grande fierté. Certes, elle aurait dû faire attention. Seth lui avait bien dit que jamais ce ne serait sérieux entre eux. La raison invoquée: il était issu d'une grande famille aristocrate et devait se marier avec une femme de cette même classe sociale. Ce n'était bien sûr pas le cas d'Alice. Pourtant, pendant l'été, ils s'étaient aimés; ou plutôt, elle l'avait aimé. Comme une folle. Elle en était toujours profondément amoureuse, et l'enfant qu'elle portait serait à jamais la preuve de cet amour à sens unique. Elle sentit la petite fille bouger. Avec un sourire, elle rentra chez elle.

1970

"Parle-moi encore de Papa", demanda la petite fille, ouvrant grand ses yeux bleus pour supplier sa mère de lui raconter une énième légende sur cet homme qu'elle ne connaîtrait sûrement jamais. L'idéalisation qu'Alice faisait de Seth avait déteint sur la petite Brandy, qui, du haut de ses six ans, était persuadée que son père était agent secret ou super héros et qu'il reviendrait vers elles quand le danger serait passé. Il voulait juste les protéger, voilà tout.

La petite demoiselle s'épanouissait parfaitement bien dans son petit village, et ne se doutait pas un seul instant qu'elle avait un père sorcier, d'une famille de sang pur, qui plus est. Certes, elle avait imaginé toutes sortes d'hypothèses, mais, au fond d'elle, elle savait bien que son père avait fui. Il avait rendu sa mère malheureuse. Et Brandy s'en tenait pour unique responsable. Alors elle imaginait, elle rêvait, elle idéalisait. Jamais, même dans ses rêves les plus fous, elle n'aurait pu imaginer ce qui allait se passer.

Été 1977

"Tiens Maman, j'ai pris le courrier. Oh mais... C'est adressé à moi. Brandy Smith, 47 Flitsbury Street."

L'adolescente de 14 ans rejoignit sa mère dans le canapé. Brandy rentrait du collège et sa mère s'était posée dans le salon avec un livre pour l'attendre. Elle trimait dur pour joindre les deux bouts. Élever une enfant seule n'était pas de tout repos. Brandy se fit la réflexion qu'avec ses lunettes, sa mère avait l'air beaucoup plus vielle et fatiguée. Elle en fut attristée. Cependant, son attention se reporta très vite sur la lettre. Elle l'ouvrit avec précipitation et les deux femmes lurent le parchemin en même temps. Un moment de silence planât dans la pièce. Elles étaient toutes deux sous le choc, en train d'essayer de se rendre compte de ce que cela signifiait. Étonnamment, Alice accepta plutôt bien la nouvelle. C'était une Moldue, n'ayant jamais eu ce genre d'événements dans sa famille. Son courage et son ouverture d'esprit étonnèrent et réjouirent Brandy. Une nouvelle vie s'annonçait pour elle, mais cela signifiait aussi une vie loin de sa mère. Aucune n'osait exprimer ses doutes, ses peurs ou ses espoirs à voix haute. C'était trop d'information d'un seul coup. A tel pont que ni l'une ni l'autre ne fit le lien entre cette lettre et le père de Brandy, le fameux Seth Avery.

Septembre 1977

"Smith, Brandy" La voix de la femme envoya des frissons le long de mon échine. Tout l'été je m'étais fait des films sur le déroulement de mon arrivée à Poudlard. J'avais fait mes courses sur le Chemin de Traverse; j'avais à présent une baguette qui m'était propre, des robes de sorcier, des livres, un chaudron, et même une petite chouette hulotte du nom de Gwynedd. Je tremblais nerveusement en attendant mon tour pour me placer sous le Choixpeau. Un mélange étrange de peur, de nervosité et de hâte étreignait mon cœur et me faisait trembler de tous mes membres. J'avais peur de m'étaler de tout mon long en allant me placer, de me ridiculiser, ou même de réaliser qu'on s'était trompé, ou que tout ça n'était qu'un rêve. La grande machine à imagination de mon cerveau s'était mis en place alors que je m'avançais prudemment jusqu'au tabouret. A peine étais-je sous le Choixpeau que je l'entendis murmurer: "Pas d'hésitation sur celle-là... GRYFFONDOR!"

Novembre 1980

"Sang-de-bourbe". Voilà. C'est mon épouvantard. Non pas que l'insulte me fasse peur. C'est plutôt la personne elle-même, le regard qu'elle me lance, qui me paralyse. Aujourd'hui, il a pris la forme d'un de mes meilleurs amis sang-pur. L'épouvantard prend toujours la forme d'un de mes proches qui profère une insulte quelconque. Je suppose que c'est la personnification de ma plus grande peur: être délaissée par ceux que j'aime. Il m'arrive aussi de voir le cadavre de l'un de mes proches étendu par terre, mais c'est beaucoup moins récurrent.

Autant dire que des insultes, j'en ai reçues. Mes deux premières années se sont néanmoins plutôt bien passées. J'avais toujours des amis près de moi qui m'évitaient d'en venir aux mains quand un sang pur croyait bon de me rappeler ma condition de née-moldue. J'étais bonne dans à peu près toutes les matières, sans être non plus excellente, mais ce qui me plaisait le plus à Poudlard était sans conteste le Quidditch. J'ai réussi à décrocher un poste dans l'équipe des Gryffondor, en tant que batteuse. Ça correspond très bien à mon caractère. Parmi mes matières préférées, on peut compter défense contre les forces du mal et sortilèges. J'aime beaucoup les autres matières aussi, mais celles-ci sont indéniablement mes préférées. Je crois que j'aimerais devenir Auror, en fait. Et, pour finir, j'ai pris l'étude des runes en option. Allez savoir pourquoi, cette écriture ancienne et énigmatique me fascine.

J'ai appris que le nouveau professeur de sortilèges à Poudlard s'appelait Seth Avery, ancien Auror et ancien Serpentard aussi. Ça ne peut tout de même pas être une coïncidence... Si? Je suis dans la maison des courageux, mais je n'arrive pas à trouver le courage qu'il me faut pour lui demander s'il a effectivement eu une aventure avec Alice Smith il y a seize ans de ça. J'ai peur d'être déçue par sa réponse. A trop rêver, on en oublie la réalité.