NOM : Avery. PRÉNOMS : Elionore Pandorea. AGE : 19 ans. ANNÉE : Sixième. ÉTAT CIVIL : Prochainement fiancée. PURETÉ DU SANG : Aussi pur que sombre. MAISON SOUHAITÉE : Serpentard, c’est de tradition. ORIENTATION SEXUELLE : Hétéro PARTICULARITÉ : Aucune.
✎ Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ?
La jeune femme avançait avec détermination, l’ourlet de sa jupe virevoltant à chacun de ses pas alors qu’elle s’approchait d’un grand gaillard qui se prélassait au soleil. Elle haussa un sourcil, posant son pied contre le torse du rouge et or, pressant son talon juste assez pour sentir sa cage thoracique s’affaisser de quelques millimètres. Le jeune homme sursauta, ouvrant les yeux brusquement. « Qu’est-ce que tu fais Avery !? T’es cinglée! » Bafouillait-il. La brune claqua le bout de sa langue contre son palais en signe d’agacement, reculant pour lui laisser son espace personnel. Qu’est-ce qu’elle faisait? Mauvaise question. Elle croisa les bras, pinçant les lèvres un bref instant.
« Question hypothétique. Que serais-tu prêt à faire pour obtenir une note parfaite pour le prochain devoir de potion? »
« Six galions. »
« Je ne veux pas d’argent »
« Bah, si tu veux une faveur ma belle, même pas besoins d’un échange … »
Nouveau haussement de sourcil. La jeune femme se pencha vers l’avant, sa main agrippant la cravate du plus grand tandis qu’elle tirait délicatement, son visage à quelques centimètres du sien. Un sourire étira doucement ses lèvres alors qu’elle murmurait ses paroles.
« Écoute-moi attentivement mon grand. Si tu cherches à faire mumuse avec une petite écervelée qui contrôle mal ses hormones, sache que mes capacités à te rendre la vie pénible sont beaucoup plus vastes que tes talents en quoi que ce soit. Par contre, si tu désires augmenter tes notes et enfin te faire foutre la paix par le prof de potion, il se peut fortement que nous puissions trouver un terrain d’entente. Il est possible que les réponses du prochain devoir se retrouvent quelque part dans la bibliothèque dans les environs de 16 heures. Il est possible aussi que j’aie besoin de quelques faveurs un jour ou l’autre et que tu sois l’homme de la situation. Rien de bien compliqué, rien de bien méchant. Je suis persuadée que nous pouvons entreprendre une merveilleuse relation d’entreaide ! »
Le jeune homme l’observait, incertain. Il semblait prendre tout son temps pour analyser la situation. Puis il hocha la tête, serrant la main qu’elle lui tendait.
✎ Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ?
Savoir quelle est sa place est une chose bien importante à comprendre dans la vie. Une notion que la jeune Elionore avait apprise depuis son tout jeune âge. Les lèvres pincées et les bras croisés, elle observait silencieusement la petite blonde qui s’époumonait dans un flot d’arguments bien pittoresque. Elle secoua négativement la tête, ses longs cheveux bruns ondulant contre son dos. Ce n’était certainement pas à pleurnicher qu’elle se sortirait de ce pétrin. N’avait-elle pas encore compris ? Elle poussa un long soupire, réajustant les manches de sa chemise, haussant les épaules alors qu’elle avançait d’un pas nonchalant vers le petit groupe qui semblait bien amusé. La brune pointa sa baguette discrètement devant elle. « Confundo » murmura-t-elle finalement avant de s’élancer d’un pas rapide.
« Qu’est-ce que vous faites tous ici?! Les Bizarr' Sisters sont tous dans le hall ! Il font un concert pour la promotion d’un nouvel album ! »
Elionore observait les étudiants confus, mais euphoriques. Elle leur fit signe de la main, invitant le groupe à suivre une direction précise. Elle se retourna finalement pour signaler silencieusement à la plus jeune de filer rapidement avant que ceux-ci n’émergent du sort qu’elle avait lancé. Elle savait parfaitement que ce qu’elle venait de faire était interdit, toutefois ce n’était pas pour autant qu’elle regretterait son geste. Ce n’était pas bien méchant non ? Pour la bonne cause.
✎ Le professeur de métamorphose a injustement puni votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ?
La jeune femme leva bien haut le bout de son nez, le dos droit alors qu’elle écoutait silencieusement les accusations de son professeur. N’était-ce pas là la force de toute son éducation? Démontrer docilité et droiture en toute circonstance, mais surtout se taire coûte que coûte. Elle savait parfaitement que sa parole ne faisait pas le poids et lui attirerait davantage de problèmes. Après les cours, elle irait s’excuser à son professeur avec humilité et accepterait les conséquences sans broncher. Toutefois elle n’avait certainement pas dit son dernier mot. Peut-être était-ce le bon moment d’aller réclamer une faveur à son nouvel ami le Gryffondor ? N’avait-il pas passé son cours de potion? Elle prendrait sa revanche sur cet ingrat d’élève qui lui avait fait porter le chapeau pour son idiotie.
✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? En un minimum de sept lignes
L’amour, aussi cliché soit-il.
Autant dire que son éducation tourne principalement autour de deux sujets bien précis. Obtenir de bonnes notes pour la noble réputation des Avery, ainsi que se marier le plus rapidement possible à un homme de bonne famille, dès la fin de ses études. Elle sait parfaitement que sa famille tente de la refiler à quelqu’un d’autre pour se consacrer à la réussite de ses frères. Une femme chez les Avery, ça ne vaut rien. Une femme, ça ne vaut rien. Trouver un homme qui l’aime et la considère comme un être à part entière est un rêve qu’elle convoite depuis sa première année à Poudlard. D’autant plus que son jumeau chaperonne chaque sortie hors des cours pour observer ses moindres gestes. Ainsi donc, il peut s’assurer qu’elle ne va pas rejoindre un garçon en toute discrétion. Il est de toute façon bien difficile d’aimer sans s’aimer soi-même n’est-ce pas ? Avoir vingt ans et n’avoir jamais embrassé un homme, n’est-ce pas la meilleure blague de l’année ?
PSEUDO : mie AGE : 24 ans PRÉSENCE : écrire ici. AVATAR :
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[b]MAGDALENA ZALEJSKA[/b] [color=#c24132]◊[/color] Elionore P. Avery
COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : écrire ici. UN PETIT MOT POUR LA FIN : écrire ici.
Dernière édition par Elionore P. Avery le Sam 17 Oct - 4:44, édité 8 fois
Méfiante et imprévisible pourraient facilement décrire la jeune femme de façon grossière, si l’on n’y va qu’avec la surface d’une si belle fleur. Ses parents avaient été si dévastés d’entrevoir son tout petit corps à sa naissance. Une fille, ils avaient eu une fille en premier, une petite fleur sans importance, une petite fleur trop fragile. Et pourtant, fanée jusqu’à la moelle, la jeune Flora semble perdre chaque pétale pour ne laisser que les épines. C’est avec violence que la jeune femme parcourt les couloirs de Poudlard, jamais trop loin de son frère jumeau – le petit roi Avery, dont la présence semble toujours avoir une certaine influence sur Elionore. Complexe, il est probablement difficile de savoir comment aborder la brune qui répond souvent au quart de tour, toujours sur la défensive. Juste assez pour faire vibrer sa corde d’une note colérique. Trop de sensation pour un seul corps, trop de sentiment pour un seul cœur. C’est avec férocité que la sang pur conquiert sa sixième année, débordant d’une fierté dont elle est pourtant dépourvue, cherchant dans les mensonges un semblant d’appartenance à cette société dont elle se rejette sans cesse. Son petit nez toujours beaucoup trop haut pour ne pas donner l’impression d’être là à juger tous ceux qui croisent son chemin. Et pourtant, c’est dans la haine d’elle-même qu’elle se laisse couler dans un tourbillon amertume. Toutefois, la jeune femme au caractère de feu brille de par son intelligence et son élégance incohérente. Il est parfois difficile de comprendre comment une jeune femme aussi gracieuse peu émaner une ambiance aussi chaotique.
Je ne suis pas brisée.
Chaotique est un mot juste, se moulant beaucoup trop justement à son être. Tantôt riant aux éclats, tantôt frappant ses poings contre les murs de pierre jusqu’à observer le sang affluer sur sa peau de perle. Quelque chose de malsain s’écoule dans ses neurones pour laisser place à une instabilité presque précaire. Elionore n’aime pas, Elionore ne s’aime pas, Elionore ne comprend pas l’amour d’autrui. Et pourtant c’est dans un dernier espoir presque délusoire que la jeune femme semble chercher l’attention des gens qui l’entour. Une attente égoïste et hypocrite qui ne semble apporter autrement qu’une dévastatrice sensation de ne jamais être assez. Elle ne comprend pas, ne sait pas, comment gérer les relations interpersonnelles outre celle qu’elle entretient avec son frère jumeau. Son point faible étant son émotivité, ne canalisant pas suffisamment ses émotions pour les contrôler normalement. Rongée par la crainte de représenter tout ce que son père semble voir chez elle depuis sa naissance, la jeune femme est en proie de terreur nocturne plutôt spécifique, ce qui entraine de longues périodes d’insomnie, troublant davantage sa personnalité déjà explosive pour l’attirer vers une grande période de dépression où elle refuse même d’observer son reflet dans un miroir.
Et pourtant, elle n’est pas aussi mauvaise qu’elle semble le croire. Possédant une loyauté hors du commun et une forte tendance à l’attachement. Un peu contradictoire direz-vous ? Effectivement, il faut comprendre que la Avery est tellement obsédée par sa base-estime qu’elle se bloque elle-même d’une vie qui pourrait lui appartenir. Tantôt brisée en mile miettes à hurler sa peine, tantôt droite et silencieuse à faire usage d’une éducation sans faille, tantôt avançant d’un pas décidé, dans l’intention d’exploser les murs de l’école.
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La jeune femme se tenait droite devant le dernier miroir de sa chambre, observant son reflet avec incertitude. Ils ne comprenaient pas, ils ne comprendraient jamais. De toute façon, il n’y avait rien à comprendre n’est-ce pas ? Que des mots, que des regards, que des sourires fanés par l’hypocrisie. Elionore est intelligente, Elionore est docile. Elionore sait quand elle doit parler et Elionore sait quand elle doit partir. Une bonne chienne qu’on a dressée pour l’apparence, pour faire une bonne épouse, un magnifique trophée à montrer lors de réceptions. Tout est dans la discrétion, le contrôle et le silence. Et pourtant, combien de fois avait-elle dut se faire violence pour combattre ses propres idéologies. Trop grande pour ses propres os, trop petite pour ce monde. Comment pouvait-elle simplement contrôler toutes ces émotions qui parcouraient ses veines, brûlant avec rage chaque cellule qui la constituait.
« Retourne à ta chambre et laisse-moi tranquille. Tu ne vois pas que papa essaie d’apprendre à tes frères des choses importantes Pandorea? »
Elle avait hoché la tête silencieusement, s’éclipsant par la porte sur la pointe des pieds. Pandorea, son père ne l’avait jamais appelé autrement. Il avait choisi son deuxième prénom lui-même, inspiré de la jarre de pandore. Comment pouvait-elle ressentir autant d’émotions pour un seul corps ? Ses ongles éraflaient frénétiquement la peau déjà rougie de son avant bras, montant les escaliers quatre par quatre, fermant la porte de sa chambre brusquement derrière elle. Une mauvaise surprise, voilà ce qu’elle avait été pour ses parents. Une déception qui faisait ombrage à ses frères. Pandorea, se tait. Pandorea, se hait.
Pandorea observe la peau de ses mains se déchirer sous les éclats de verre. Vivre ici, c’est un calvaire. Vivre ici c’est ne pas exister, ne pas subsister. Être une minuscule petite étoile dans le ciel des fils Avery. Vivre ici, c’est ne même pas être né. N’être qu’une boule d’émotion ; trop forte à contrôler. La magie qui déraille ; pas assez précise, tantôt trop puissante, tantôt si faible. Pourrir dans son propre corps, toxique jusqu’à son plus petit soupir, nuisible de par ses battements de cœur. De la vermine aux yeux hétéroclites. Avec les années, le retour à l’école devenait un soulagement pour tout le monde. Pandorea pouvait enfin laisser place à Elionore qui brillait d’une toute autre énergie. Une langue de vipère instable et incohérente. Une bombe à retardement beaucoup trop confuse pour sa propre santé mentale. Pourtant elle s’accroche, si intensément. Pourtant elle repousse, si brusquement. Marchant sur un fil invisible au-dessus du vide. Ce qui soutient le fil c’est le vide, sinon il est inutile. C’est toutefois en marchant sur ce fil que la jeune rose fanée retrouve ses épines. Poudlard étant devenu un véritable purgatoire, Elionore tente désespérément de se tenir loin de cette propagande qui s’installe aussi funestement que l’amertume qui règne chez elle. Et pourtant, c’est avec contrainte qu’elle suit son frère jumeau dans les rangs des sangs purs. Autant la liberté lui est accessible à l’intérieur de ces grands murs de pierre, autant la brune semble être soumise par habitude. Lorsqu’Eloïc ordonne, Elionore aboi.
Dernière édition par Elionore P. Avery le Sam 17 Oct - 4:40, édité 3 fois
Mickey S. Ollivander
CHAT DU CHESHIRE
+ SORCIER DEPUIS LE : 18/02/2015 + PARCHEMINS : 581 + LOCALISATION : londres.
Si tu souhaites jouer une membre de la première branche de la famille Avery n'oublie pas d'entrer en contact avec Seth pour que vos histoires soient bien accordées si tu souhaites jouer un personnage de la seconde branche l'histoire sera bien libre
Bon courage pour ta fiche, si tu as des questions n'hésite pas !
Lorelei E. Wilbert
LA PRINCESSE ADOPTÉE
+ SORCIER DEPUIS LE : 23/09/2014 + PARCHEMINS : 5009 + LOCALISATION : au pays de la débauche /pan/ non celui des livres, de la magie
Merci beaucoup tous le monde ! Oui je compte prendre la deuxième branches des Avery ! Mais j'ai contactée Seth tout de même pour avoir plus d'informations
OK.. ça m'intrigue trop. Pourquoi ais-je une grenouille !